Dictionnaire des rimes
Les rimes en : imputable
Que signifie "imputable" ?
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- Qui peut, qui doit être imputé.
- Il se peut que l’agression doit vous avez été victime soit, dans une certaine mesure, imputable à des complices de Fantômas — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 669)
- Cette fois-ci, la baisse n’est plus imputable à la contraction de la marge des entreprises mais à la croissance des revenus distribués : …. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France, mai 2009)
- Si la réussite d’un pétanquiste chevronné est imputable à sa capacité technique, il en va autrement de l’échec. Celui-ci est attribué à des causes extérieures au joueur, qui pour l’expliquer invoque la « déveine ». — (Hélène Vouhé, « Le métal, ça s’travaille : La pétanque, ou comment la technique transforme un monde régi par la chance », dans Jeux rituels. Dédiés à la mémoire d’Éric de Dampierre et en hommage à sa vision de la recherche, Paris, Centre d’études mongoles & sibériennes, Librairie C. Klincksieck, 2000, page 358)
- Par ailleurs, le titulaire du marché à droit à l’indemnisation intégrale du préjudice qu’il a subi du fait des retards dans l’exécution du marché imputables au maître d’ouvrage et distincts de l’allongement de la durée du chantier due à la réalisation des travaux supplémentaires. — (« Qui l’eut cru ? Les sujétions imprévues ne doivent pas être prévisibles », achatpublic.info, article du 21 décembre 2021 ; consulté le jour même)
- (Comptabilité, Droit) Somme, d’une valeur qui doit être imputée sur un crédit, sur une recette.
- Cette somme est imputable sur tel chapitre. - Telles dépenses imputables sur ce crédit, sur un chapitre du budget.
- Les avantages qu’un père fait à ses enfants sont imputables sur la quotité disponible.
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "imputable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
adaptable
- Qui peut être adapté.
- Zara a copié des défilés, H&M et Uniqlo ont multiplié les collaborations, et les consommateurs découvert des vestiaires adaptables à toutes les silhouettes de mode et à bas prix. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 5 octobre 2022, page 6)
- Pour se rapprocher au plus près de la cinématique individuelle du patient, Hanau propose, en 1921, le Kinoscope, premier articulateur totalement adaptable. — (Pierre-Hubert Dupas, Les articulateurs semi-adaptables: comment ? pourquoi ? quand ?, 1996)
-
infumable
- Qu’on ne peut fumer.
- Tabac infumable.
- Il est arrivé ce à quoi nos savants n’avaient pas songé, c’est que ces cigares étaient infumables. — (Le Moniteur, 21 juillet 1868, page 1090, 2e colonne))
- Qui goûte très mauvais, en parlant d'un produit du tabac.
- Le gros homme, qui connaissait la valeur d'un mot d'esprit, rit beaucoup de celui-là, et donna à mon père un de ses longs cigares infumables. — (Félix Leclerc, Moi, mes souliers, 1955, I, 5)
-
inviolable
- Que l’on ne peut profaner ou pénétrer (en parlant d’un lieu, d’un monument, etc.).
- Peut-être s’est-il jeté dans le lac, dont les eaux sont le plus discret et inviolable des tombeaux. — (Sylvie Germain, Magnus, Fragment 5 (notule), Albin Michel, Paris, 2005, page 36)
- Qu’on ne doit jamais violer, auquel on ne doit jamais attenter.
- […], elle lui assurerait une existence tranquille, à la condition de garder un secret inviolable sur le service réclamé. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Très rare) Qu’il est impossible de violer (au sens sexuel).
- Je vois alors, et quoi qu’on ose tenter, que la majesté royale est décidément… inviolable !!! — (Eugène Scribe, Potemkin (dernière phrase de la pièce))
-
contrôlable
- Que l’on peut contrôler, vérifier.
- Ici encore l’histoire connue, l’histoire contrôlable nous montre de la façon la plus claire que de nombreux cultes, des légendes de la plus haute importance dans l’histoire religieuse de l’humanité ont eu pour point de départ la glorification d’un ancêtre. — (Jean Réville, De la complexité des mythes et des légendes, dans la Revue de l’histoire des religions, tome XIII, Ernest Leroux, Paris, 1886, page 178)
- La hauteur moyenne du mur ne dépassait pas 2m,50 — ce chiffre restant contrôlable — et le premier mur excavé et non revêtu de briques avait une hauteur de 1m,60, ou même davantage, ce chiffre étant également contrôlable, [...] — (Émile Amélineau, Les nouvelles fouilles d’Abydos (1895-1898), tome I, Ernest Leroux, Paris, 1899, page 19)
- (Anglicisme) Que l’on peut contrôler ou dominer.
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Les jeunes font bien la distinction en effet entre ceux d'entre eux qui sont encadrés, par leur famille et par diverses institutions, et ceux qui « partent en biberine », ne sont plus contrôlés ni contrôlables, et sont entrés dans une sorte de spirale (auto)destructrice. — (Fabien Labarthe, Démocratiser la culture multimédia ?: Usages et apprentissages en milieu populaire, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2013, chap. 1)
- Néologisme anglo-saxon, l’urgenturie désigne une envie impérieuse et brusque d’uriner difficilement contrôlable et aboutissant le plus souvent à une perte d’urine. — (« L'incontinence urinaire par urgenturie : un besoin impérieux d’uriner », 30/09/14, Cours étudiants en soins infirmiers, sur le site infirmiers.com (www.infirmiers.com))
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consolable
- Qui peut être consolé.
- Sa veuve s’est avéré facilement consolable.
- Affliction qui peut être consolé.
- Sa perte est si grande qu’il n’est pas consolable.
- Il y a des douleurs qui ne sont pas consolables.
-
insatiable
- Qui ne peut se rassasier ou être rassasié.
- Ne rougissez-vous point, de déshonorer votre condition, par les commerces que vous faites ? de sacrifier gloire et réputation, au désir insatiable d’entasser écu sur écu ? — (Molière, L’Avare, II, 2, 1668)
- Moi aussi, j’ai vécu, j’ai follement joui de l’existence. J’ai possédé tout ce que peut embrasser le désir insatiable de l’homme, et j’en ai reconnu le néant. — (Chevalier Léopold de Sacher-Masoch, Le Legs de Caïn (Contes Galiciens), traduction anonyme de 1874)
- Des êtres qui dépendent de souffles, de perceptions, de rythmes accélérés, insatiables, machiniques. — (Ollivier Dyens, La Condition inhumaine. Essai sur l’effroi technologique, Flammarion, 2008, page 20)
-
inconfortable
- Qui manque de confort.
- Pourquoi construire d’inconfortables maisons en planches et en tôle ondulée quand le feuillage des cocotiers peut vous fournir des abris toujours frais? — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La psychanalyse en fut pour ses frais qui vit dans l’accouplement inconfortable de la machine à coudre et du parapluie, sur une table de dissection, un coupable fantasme fornicatoire. — (René Hénane, Césaire et Lautréamont: bestiaire et métamorphose, 2006, page 27)
- Décidément, un jean, un slack ou un legging trempé dont il n’est pas question de retrousser le bas, c’est très inconfortable. — (Hideo Furukawa, Soundtrack, 2015)
- (Sens figuré) Qui nuit à la tranquillité de l’âme.
- Une situation inconfortable.
-
encastrable
- Que l’on peut encastrer ; se dit d'un objet, en général un meuble ou un appareil électro-ménager, susceptible d'être utilisé tel quel ou inséré dans un logement prévu à cet effet et dont la carrosserie ou l'habillage de finition peut facilement être retiré.
- Nos fours à encastrer sont livrés sans carrosserie, nos fours encastrables avec une carrosserie amovible.
- L'avantage des appareils encastrables dans une cuisine est d'offrir un plan de travail vaste.
- Toute la galerie est équipée de caméras de surveillance encastrables.
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inondable
- Qui peut être inondé.
- Le sol de la partie inondable du Brabant, celle qui est au nord de la province, diffère essentiellement de celui de la partie sud ; il est argileux et d’une grande fécondité ; on l’explique par le limon et la vase que les inondations successives y ont déposés. — (Georges Frédéric Langermann, Mémoire descriptif du Brabant septentrional, dans Le Spectateur militaire, tome 23, Noirot, Paris, 1837, page 124)
- Les points saillants, qui, placés dans la zone inondable, seraient destinés à former des îles. — (François Élie Roudaire, Revue des Deux-Mondes, 15 mai 1874, page 341)
- Les nivellements géodésiques et géométriques exécutés en 1873-74 et 75 avaient délimité le bassin inondable en Algérie… l’étendue de ce magnifique bassin inondable ne sera connue exactement que lorsque la carte aura été faite. — (François Élie Roudaire, Journal Officiel 9 juillet 1876, page 4972, 1ière colonne)
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chiffrable
- Qui peut être chiffré.
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aimable
- (Sens propre) (Désuet) Qui mérite d’être aimé.
- O fortune ! ô destinée ! un voleur est heureux et ce que la nature a fait de plus aimable a péri peut-être d'une manière affreuse, ou vit dans un état pire que la mort. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XIV. Le brigand, 1748)
- 12 janvier 1941 – On a toujours tendance à croire que si on n’est pas aimé c’est qu’on n’est pas aimable. Hélas ! C’est beaucoup plus compliqué que cela. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 128)
- (Spécialement) (Soutenu) Qualifie des personnes qui plaisent par leurs agréments.
- A cet instant, un élégant cabriolet stoppa derrière la limousine et deux aimables personnes sautèrent sur le pavé. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Les indigènes se montraient très sympathiques, aimables et complaisants ; leurs figures du type mongol caractérisé, souriaient, intelligentes et franches. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Qui se comporte de façon socialement correcte avec les autres, qui fait preuve de politesse et de gentillesse.
- Ultracompétente et plutôt aimable (pour peu que vous respectiez son statut), elle sait contourner le règlement pour sauver la peau d’un malade : en l'occurrence, bibi. — (Gilles Bertin, Trente ans de cavale, 2019)
- La politique du Japon rappelle le caractère de ses habitants : aimable et pleine de sollicitude à la face du monde, elle opprime, vole et massacre de l'autre côté du décor. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 14)
-
déclinable
- (Grammaire) Qui peut être décliné.
- D. Quand les participes passifs sont déclinables , à quoi les fait-on, accorder ?R. On les fait accorder ou avec un nom substantif, ou avec le nominatif du verbe, ou avec le régime absolu du verbe. — (Pierre Restaut, Principes généraux et raisonnés de la grammaire françoise, Paris : chez Jean Dessain, 1730, 5e éd. revue & corrigée, Paris : chez Lottin, 1745, chap.3, art. 2 , p. 351)
- Qui peut être décliné.
- Ce que l’on retient surtout de ces évolutions, en dehors des enjeux linguistiques (suprématie de l’anglais dans le numérique) et économiques (apparition de nouveaux acteurs dans l’édition issus de l’informatique), c’est que désormais les livres et leur contenu sont déclinables et personnalisables en fonction des choix du lecteur. — (Luc Spooren, Le marché de l’édition répond aux défis du numérique, par Luc Spooren, lemonde.fr, 19 avril 2010)
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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chable
- (Désuet) Variante de câble[1].
- Odo-Rigault, élu archevêque de Rouen en 1248 fait élever une assez grosse cloche dans l’Église Notre-Dame de Rouen, nécessitant que douze hommes la tirent pour la faire sonner, quatre demi-roues et quatre chables ont été ajoutés pour pouvoir la manipuler. — (« Recueil des antiquités et singularités de la ville de Rouen », Olivier Basselin édition de Rouen in-80, 1587, p. 153, cité dans « Les vaudevires, poésies du 15e siècle, par Olivier Basselin, avec un discours sur sa vie, et des notes pour », 1811, édité par les habitants de Vire)
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irrécupérable
- Qui ne peut être récupéré.
- Ou bien la perte est importante, irrécupérable et définitive, et, dans ce cas, il est indispensable de remplacer ce capital perdu par un capital nouveau, sous forme d’actions nouvelles et non par des obligations [...]. — (Philippe Guignabaudet, Le capitalisme social: Économie libérale dans le cadre d'un capitalisme dirigé, Plon, Paris, 1943)
- Les coûts irrécupérables sont des dépenses d’investissement ( de R & D, industriel, etc.) réalisées dans le passé par la firme. — (Régis Dumoulin & al., La stratégie de A à Z, Dunod, Paris, 2010, page 46)
- (Militaire) Qui, à la suite de ses blessures ou traumatismes, ne pourra pas reprendre le combat.
- [...] certains spécialistes affirmaient, d’autre part, que 50 pour 100 des blessés étaient irrécupérables, c’est-à-dire définitivement perdus pour l’armée. Ainsi il eût fallu compter 150 ou 200 hommes irrécupérables contre 100 morts sur le terrain. — (Pierre Boutroux, Nos effectifs (août 1914 - mars 1918), dans la Revue de Paris, 1919-07 (année 26 / tome 4), page 821)
- Le chiffre total de la population russe était de 170 millions d’habitants en 1940. La perte est donc de 10% de l’ensemble. Il faut y ajouter trois millions de blessés irrécupérables. — (Gaston Bouthoul, Cent millions de morts, Sagittaire, 1946)
- Dont l’insertion ou la réinsertion est considérée comme impossible.
- Les instituts médico-pédagogiques s’adressent aux arriérés moyens, partiellement récupérables, ou irrécupérables sur le plan scolaire, mais récupérables sur le plan professionnel et social. — (Archives de médecine sociale, volume 1, J.B. Baillère et fils, Paris, 1945, page 383)
- Il arrive que parlant d'un enfant « à problèmes », scolaires, caractériels etc. on use de cette horrible expression : il est irrécupérable ! — (Georges Jean, Les Voies de l'imaginaire enfantin, éditions du Scarabée/CEMEA, Paris, 1978)
- À lire absolument pour l’apologie des grands-parents maternels polytoxicos solidement rétablis et pour l’hymne d’amour à la mère indigne alcoolo, voleuse, menteuse, violente, abusive, droguée, irrécupérable. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 9)
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détestable
- Qui doit être détesté.
- Lorsqu’on pense au gouvernement détestable qui pèse sur le peuple de ces fertiles contrées, et à la misère qui en est la conséquence forcée. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La férocité des conventionnels s’explique facilement par l’influence des conceptions que le Tiers État avait puisées dans les pratiques détestables de l’Ancien Régime.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre III, Les Préjugés contre la violence, 1908, page 143)
- À les lire, il n’y avait de peuple plus barbare, plus détestable que les Serbes. Pouilleux, voleurs, régicides, ces Serbes abhorrés étaient encore des massacreurs. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- (Par hyperbole) (Familier) Qui est très mauvais dans son genre.
- Enfin Desplein prit plaisir à se livrer à toute sa verve d’athée, et ce fut un flux de plaisanteries voltairiennes, ou, pour être plus exact, une détestable contrefaçon du Citateur. — (Honoré de Balzac, La Messe de l’athée, 1837)
- Ainsi mis en goût, les Fresnois ne trouvèrent plus la nouvelle liqueur détestable, au contraire. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- Ah! digne Corse que tu es ! Chez vous, vous vous régalez de merles et ici tu trouves détestable un gibier qui vaut bien mieux. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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sable
- (Géologie) Substance pulvérulente de taille granulométrique comprise entre 62,5 μm et 2 mm. Cette substance pouvant être de type détritique (issue de la désagrégation d’autres roches par érosion) ou bien être issue du dépôt in situ d’éventuelles parties carbonatées de minuscules organismes marins.
- Quand il voyait, sur le sable des allées un piquet de chat, il entrait aussitôt dans une colère affreuse. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Les sables sont les matières que l’on mélange le plus habituellement à la chaux pour former les mortiers ; ils doivent être rudes au toucher et crier quand on les serre dans la main. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 21)
- La désagrégation des grès donne naissance à un sable fin mélangé d’argile. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 12)
- Je marchais à la limite des vaguelettes, là où les pieds s’enfoncent peu dans le sable lisse et frais. Le léger ressac effaçait aussitôt l’empreinte de mes pas. — (Michel Goeldlin, Panne de cerveau, Alban, 2004, page 45)
- La formation géologique des sables verts de l’Albien.
- L’ombre peu à peu s’étend sur le sable,et les caravanes prient à genoux.Une première étoile au ciel insondable,évoque en moi soudain ton amour si doux. — (Dario Moreno, Misirlou)
- (Sens figuré) Sol sableux d’une région.
- L’Empire romain, qui s’étendait des sables d’Arabie jusqu’aux neiges d’Écosse, fut constamment à la recherche de frontières défendables. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 163)
- Sol sableux, donc peu solide.
- Bâtir sur le sable, fonder un projet, une entreprise sur quelque chose de peu solide.
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incapable
- Qui n’est pas capable ou qui n’est pas en état de faire une chose.
- Point besoin de souligner que cette brigade de spahis, […], serait incapable de s’opposer aux chars de la 1re Panzer, quand ceux-ci déboucheraient de la vallée de la Bar et se répandraient dans la dépression de Vendresse au cours de l’après-midi du 14 mai. — (Pierre Rocolle, La guerre de 1940, tome 2 : La défaite - 10 mai-25 juin, Editions Armand Colin, 1990, chapitre 2)
- — Je suis au fond du trou, dit–il au capitaine. Je suis en manque, je n'ai plus d'argent et je suis bien incapable de trouver un boulot pour en gagner. — (Philippe Kleinmann & Sigolène Vinson, Substance, Éditions du Masque, 2014, chap. 22)
- Il est incapable de se tenir debout, de marcher, de courir.
- Il est incapable de porter un si lourd fardeau.
- Qui est dans une disposition ou dans une situation qui ne lui permet pas certaines choses.
- Je suis incapable de rassembler deux idées ; votre vue m’a ébloui. Je ne pense plus, j’admire. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Sa mauvaise santé le rend incapable de toute attention.
- (Péjoratif) Qui n’a pas la capacité, le talent, l’aptitude, l’adresse nécessaire pour certaines choses.
- Il est absolument incapable d’exercer son emploi.
- Cet écolier est incapable d’application. Absolument,
- C’est un homme incapable, tout à fait incapable.
- C’est l’homme du monde le plus incapable.
- (En particulier) Qualifie une personne qui est tellement fortifiée dans une habitude qu’elle ne peut rien faire qui y soit contraire.
- C’est un homme incapable de manquer à sa parole.
- Il est incapable d’une mauvaise action.
- Il est incapable de bassesse, de lâcheté.
- (Droit) Celui que la loi prive de certains droits ou qu’elle exclut de certaines fonctions.
- Un mineur est incapable de disposer de son bien entre vifs.
- On l’a déclaré incapable de remplir aucune fonction publique.
- Être incapable de tutelle et de curatelle.
- Qui n’a pas les qualités et les conditions nécessaires pour quelque chose.
- Son estomac est incapable de digérer les aliments les plus légers.
- Une terre incapable de rien produire.
- Cet arbre est incapable de porter de bons fruits.
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indéracinable
- Qui ne peut être déraciné. S’emploie surtout au sens figuré.
- C’est un vice indéracinable du gouvernement, & qu’il seroit ridicule d’y punir, parce que le châtiment n’y amélioreroit pas les mœurs & ne rendroit pas aux ames corrompues leur énergie, leur pureté. — (Jacques-Pierre Brissot de Warville, Théorie des loix criminelles, chez Desauges, Paris, 1781, page 247)
- Je ressentais l’étrange et indéracinable conviction que j’allai mourir. — (Amélie Nothomb, Attentat, Éditions Albin Michel, Paris, 1997, p. 155)
- Ces êtres pacifiques et généreux souffrent d’un discrédit indéracinable, alors qu’on gagnerait à les prendre pour modèle de vie, et même de vie intérieure. Nous avons besoin des vaches. Elles détiennent un secret, une sagesse. — (Charles Wright, Comme une vache en estive, lavie.fr, 21 août 2020)
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indéchiffrable
- Qui ne peut se déchiffrer.
- Non seulement les codes d'aujourd'hui sont, de fait, indéchiffrables, mais le problème de distribution des clefs a été résolu. Selon Philip Zimmermann, nous vivons un âge d'or de la cryptographie : « Avec les moyens modernes, on peut coder en restant réellement hors de portée de toute forme connue de cryptanalyse. […]. » — (Simon Singh, Histoire des codes secrets: De l’Égypte des Pharaons à l'ordinateur quantique, traduit de l'anglais par Catherine Coqueret, Éditions Jean-Claude Lattès, 2009, chap. 8)
- (Sens figuré) Le caractère de cet homme est indéchiffrable.
- (Par extension) Qui est difficile à lire.
- Il les récita d'une haleine, sans en omettre un seul mot, tandis que Guilleragues en écrivait les parties essentielles sous sa dictée, en une forme abrégée et indéchiffrable. — (Ernest Daudet, Fils d'émigré, Éditions Bibebook, 2015, page 128)
- (Sens figuré) Qui est obscur, embrouillé, qu’on ne peut expliquer.
- L’énigme semblait indéchiffrable. Les gens de Cornabeuf, sentant peser sur eux l’horreur de ce mystère, se barricadaient le soir dans leurs maisons. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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émulsifiable
- Que l'on peut émulsifier ou appliquer sur une émulsion.
- Les antifongiques utilisés pour lutter contre la décomposition après récolte se présentent sous la forme de poudres mouillables ou de concentrés émulsifiables.
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contestable
- Qui peut être contesté.
- Malgré sa corpulence excessive, l’autorité de M. Hector sur ses subordonnés n’est guère contestable. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- En affirmant son choix pour une signification plutôt qu’une autre, elles servent à décontester des concepts fondamentalement contestables. — (Frédéric Ramel, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Benoît Durieux, Dictionnaire de la guerre et de la paix, 2017)
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immanquable
- Inévitable. Qui ne peut manquer d’être, qui ne peut manquer d’arriver.
- La piété, les vertus, la libéralité et les mérites de l’étranger furent bientôt connus de toute la ville de Berlin, et, comme cela était immanquable, le bruit de sa réputation parvint aux oreilles de l’électeur. — (E. T. A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, traduit par Henry Egmont)
- Infaillible, inratable. Qui ne peut ou qu’on ne peut manquer de réussir.
- Certes, la vertu du saint ne peut être qu’immanquable quand on sait quel extraordinaire miracle fut le sien, aux temps lointains où il était en vie. — (Lucie Delarue-Mardrus, El Arab, l’Orient que j’ai connu, Lugdunum, 1944, page 245)
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inextricable
- Dont on ne peut se tirer ; qui ne peut être démêlé.
- On explique cela par la complexité du monde moderne et l'enchevêtrement inextricable des intérêts. — (Remy de Gourmont, Pendant l'Orage, Mercure de France, 1915, page 52)
- Les changements à répétition des règles débouchent sur des imbroglios administratifs et juridiques inextricables et l’illégalité ouvre la porte à tous les trafics, mafias et répressions policières. — (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n° 234/volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 204)
- Pourquoi faire compliqué quand on peut faire inextricable ? — (Hervé Liffran, Le grand foutoir du Grand Paris, Le Canard Enchaîné, 28 juin 2017, page 4)
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irréfrénable
- Qui ne peut pas être réfréné.
- Soit ignorance du calcul, de l’objet, de son influence ; soit violence des passions irréfrénables qui foulent aux pieds toutes considérations ; soit stérilité d’emplois , osez répondre que dans la banque de viremens, ils ne se saisiront pas des fonds déposés ; [...] — (Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, De la monarchie prussienne sous Frédéric le Grand, tome III, Londres, 1788, pages 438-439)
- Je n’ai pas besoin, s’est dit le poëte, que mon héroïne soit une héroïne. Pourvu qu’elle soit suffisamment jolie, qu’elle ait des nerfs, de l’ambition, une aspiration irréfrénable vers un monde supérieur, elle sera intéressante. — (Charles Baudelaire, Madame Bovary par Gustave Flaubert, dans L’Art romantique, Calmann Lévy, Paris, 1880, page 414)
- Il avait une tendance irréfrénable à se laisser sans cesse emporter au delà des limites du vrai, du raisonnable, du possible. — (Pierre Lanfrey, Histoire de Napoléon Ier, tome II, Charpentier et Cie, Paris, 1870, page 494)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.