Dictionnaire des rimes
Les rimes en : improuvable
Que signifie "improuvable" ?
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- Invérifiable, que l'on ne peut prouver.
- Le crime est improuvable, et je sais que l’instruction serait arrêtée au premier pas… — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "improuvable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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imbattable
- Que l'on ne peut pas battre, toujours victorieux, invincible.
- Elle est imbattable à la crapette.
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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préalable
- Qui doit être dit, être fait ou être examiné avant toutes choses. — Note : Il est principalement usité dans les discussions d’affaires.
- Sans adresser à l’infracteur de la paix jurée ni remontrances, ni sommation préalable, Gonthramn fit marcher contre Chlodowig des troupes conduites par le meilleur de ses généraux, Eonius Mummolus […] — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe — Guerre civile — Mort de Sighebert (568-575), 1833 - Éditions Union Générale d’Édition, 1965)
- Locaux et matériel doivent être tenus dans le plus grand état de propreté au moyen de fumigations préalables et de lavages répétés. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Demander, réclamer, opposer la question préalable : Demander qu’on décide s’il y a ou s’il n’y a pas lieu de délibérer sur une proposition qui vient d’être faite, et, dans l’usage ordinaire, demander qu’on ne délibère pas sur cette proposition.
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incontrôlable
- Qui ne peut pas être contrôlé, vérifié.
- Il nous apportait des preuves innombrables et incontrôlables de sa bonne foi, de « son dévouement jusqu'à terre ». — (Albert Londres, L'Homme qui s'évada, Les éditions de France, 1928, page 111)
- Hélas ! en même temps que la richesse, l’habitude de la distillation du cidre à domicile s’est répandue ! L’usage du privilège des bouilleurs de cru met à la disposition directe des paysans, en quantités immenses, incontrôlables, le poison. Les alambics circulent partout. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Qui ne peut pas être contrôlé, maîtrisé.
- Et en effet, vous sentez fort bien, mes amis, qu’un gouvernement dans lequel tous les pouvoirs seroient réunis entre les mains d’un monarque ou d’un sénat quelconque, aristocratique ou démocratique, seroit le pire de tous les gouvernemens, c’est-à-dire, un gouvernement absolument despotique par la raison qu’il seroit incontrôlable. — (Instruction familière au peuple par un de ses véritables amis, Belin, Paris, 1792, page 8)
- Comment ces mêmes sujets réagissent-ils à l’exposition prolongée à des stress incontrôlables ? L’augmentation de l’effort pour obtenir le contrôle sur un stress incontrôlable n’est pas efficace à long terme [...] — (Gabriel Moser, Les stress urbains, Armand Colin, 1992)
- Sans la formation du caillot sanguin, ces lésions causeraient une perte de sang (hémorragie) incontrôlable qui mettrait rapidement notre vie en danger. — (Robert Patenaude, Survivre à la leucémie, Québec Amérique, Montréal, 1997)
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évocable
- Qui peut être évoqué.
- Il [Dieu] est en somme si résolument au-dessus de l’imagination, au-dessus des sens qu’il demeure presque à l’état vocal dans les oraisons et que les élans de l’humanité vont surtout au Fils qui est seul évocable, parce qu’il s’est fait homme, parce qu’il a pour nous quelque chose d’un grand frère […]. — (Joris-Karl Huysmans, En route, Stock, 1896, page 107)
- Le temps n’est pas directement évocable. Il n’est évocable qu’à travers une spatialisation. La simple représentation linéaire du temps, totale ou partielle, est déjà une spatialisation. — (Gustave Guillaume, De la répartition des trois radicaux du verbe « aller », Le français moderne, 9e année, 1941, page 88)
- (Désuet) (Droit) Se disait sous l’Ancien Régime d’une affaire en cours de jugement qui pouvait faire l’objet d’une évocation, c’est à dire être transférée à une autre cour, de nouveaux juges.
- Les cas où la cédule évocatoire doit être réputée comme non avenue, sont au nombre de quatre. Ceux dans lesquels l’affaire n’est pas évocable par sa nature, comme les affaires du Domaine, les oppositions aux aveux & dénombrements dans lesquels les droits du Domaine se trouvent intéressés, [...] les oppositions aux saisies réelles, & les autres contestations énoncées en l’article 25 de l’Ordonnance de 1737. — (Jean-Baptiste-Paulin d’Aguesseau de Fresnes, Réglement du Conseil, précédé de l’explication des différens articles compris dans chacun des chapitres, Moutard, 1786, page 67)
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civilisable
- Qui peut être civilisé.
- – Si ça ne tenait qu’à moi, je les liquiderais tous jusqu’au dernier, ces satanés Peaux-Rouges. Et le plus tôt serait encore le mieux. J’en ai maintes fois parlé à votre évêque, ce que vous faites ici est une perte de temps manifeste, ces sauvages ne sont pas, et ne seront jamais civilisables. La religion est une chose qui leur sera toujours étrangère, même ceux que l’on a tenté de convertir finissent par revenir à leur nature première d’animaux. Chassez le naturel et il revient au galop, comme disait je ne sais plus qui... Ils n’ont pas d’âme, à quoi bon essayer de la sauver ? Vous pensez faire ami-ami avec eux, mais dès que vous aurez le dos tourné, ces sales bêtes vous sauteront dessus, comme les lâches qu’ils sont, des chiens enragés... Et un chien qui mord son maître, il faut l’abattre, c’est aussi simple que ça... — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, 2018)
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indécidable
- Dont on ne peut décider si c’est vrai ou faux.
- Une proposition mathématique indécidable.
- L'essentiel repose comme il se doit sur la mise en scène qui excelle à rendre tout ce que l'on voit indécidable. — ("Black Swan" : Natalie Portman, la plus belle pour aller flipper, rue89.com, 9 février 2011)
- Pourtant, le paysage historique est brusquement modifié (ou notre image de ce paysage, mais c’est indécidable et, à la limite, cela revient au même).— (Cornélius Castoriadis, Devant la Guerre, Œuvres complètes, Guerre et Théories de la Guerre,volume VI, Éditions du Sandre, pages 79-80)
- L’état de violence est absolument indécidable. La violence du pouvoir de Macron, nommons ici sa violence armée, monte en puissance par degrés. Celle-ci est plus ou moins prévisible, dans sa rage impuissante à mater définitivement un mouvement qui depuis 6 mois lui tient tête, comme dans le déploiement de son arsenal technique, meurtrier. - (Ce qu'il y a d'indécidable - Lundi matin #191, 13 mai 2019)
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interchangeable
- Qui peut être changé l’un pour l’autre, en parlant des éléments d’un mécanisme ou d’une organisation.
- Dans ce mécanisme il y a des pièces interchangeables.
- […] toutes les grandes émissions télévisées l’ont reçu à grand renfort d’hyperboles interchangeables, […] — (Ray Bradbury, Unterderseaboat Doktor, traduit par Hélène Collon, dans Meurtres en douceur et autres nouvelles, 1997, Denoël, page 21)
- Elle arrive à ce constat dans un passage du livre « La condition ouvrière » , où elle remarque que les pièces détachées dans l’usine où elle travaille lui paraissent traitées plus dignement que les humains, parce qu’on leur reconnaît une forme « d’individualité » (elles sont soigneusement identifiées et étiquetées, comme si elles avaient une sorte « d’état civil »), alors qu’à l’inverse, les ouvriers y sont devenus des êtres anonymes et interchangeables que les patrons déplacent à leur guise sur les différents postes de la chaîne de production. — (Lionel Maurel, Le droit comme outil d’humanisation du travail des données, 12 octobre 2018 → lire en ligne)
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table
- (Mobilier) Surface plane de bois, de pierre, de marbre, etc., posée sur un ou plusieurs pieds et qui sert à divers usages.
- Chaque soir, les cueilleurs se groupaient dans notre salle commune, autour de la table à six pieds, massive comme un bloc de boucher, pour le dernier verre de kirch de la journée et les comptes. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Ce fut, en ce temps de relative splendeur, qu’un soir de bombe, à Montparnasse, il cueillit Geneviève à une table de café. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 29-30)
- Devant une table, encombrée par un chanteau de pain, une demi-meule de gruyère et une innombrable quantité de bouteilles vides, les deux amis qu’on croyait morts devisaient paisiblement comme des sages. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Regardez. Brutalement éclairées par une lampe, de vieilles gens autour d’une table vident un litre d’aramon. — (Francis Carco, L’Amour vénal, chapitre I, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 9)
- L’ameublement était sommaire : un bureau, un fauteuil de cuir, des classeurs métalliques, deux petites tables dont l’une supportait une presse à copier. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, première partie, chapitre premier)
- Par le baron Zorn de Bulach, nous savons qu'on jouait gros jeu à Schœnbrun. Il cite le cas d'une femme qui avait perdu près de 30 000 florins, et du mariage d'un haut personnage, où il y avait environ cinquante tables de jeu. — (Louis Hastier, La vérité sur l'affaire du collier, Librairie Arthème Fayard, 1955, chapitre 2)
- (En particulier) Table à manger, et surtout celle servie, couverte de mets. — Note : Il est souvent synonyme de repas en ce sens.
- […], sauf un lopin de terre où le jardinier sème des plants de carottes et de choux pour la table de sa Grandeur, tout le jardin est inculte ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Marc, au banquet, avait aperçu à la table d’honneur Caribe, sa femme et Le Garrec, faufilés en cette agape comme dans tous les autres spectacles gratis. — (Paul Margueritte, Jouir, 1918, tome 2, page 260)
- Le lendemain, je me rendis à bord du Rochester, où une quarantaine d’officiers, réunis à leur mess autour d’une table immense, me firent une excellente réception. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- C’est ainsi qu’en 465 le concile de Vannes interdit aux clercs non seulement de prendre part aux repas de juifs, mais de les inviter à leurs propre table. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu'on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, page 151)
- À Armenonville, à une table voisine de la nôtre, un sous-lieutenant de dragons enlace de son bras le buste de sa trop bruyante compagne et laisse voir ainsi au poignet un tatouage d'escarpe... — (Michel Corday, L'envers de la guerre : journal inédit 1914-1916, Flammarion, 1932, page 145)
- (Par extension) Restaurant.
- Oubliez tous vos a priori sur les cafètes de musées, l'Amber Restaurant de la Scotch Whisky Experience est une véritable table écossaise qui met en avant la tradition nationale et cuisine un excellent haggis. — (Petit Futé Écosse 2016/2017)
- (Par extension) Ce que l’on sert à table, cuisine, bonne chère, mets, gastronomie.
- Il a tant, il dépense tant pour sa table.
- Sa table lui coûte beaucoup.
- Il a retranché, réformé, diminué sa table.
- Aimer la table, aimer la bonne chère.
- Les plaisirs de la table.
- Les arts de la table, la gastronomie.
- (Par analogie) Partie supérieure présentant une surface plane de certains objets.
- Près du hameau de Bellevillotte se trouvait un dolmen dit la Pierre-couverte, dont les supports seuls restent en place. La table, enlevée il y a environ quarante ans, sert de pont sur l’Orvin : largeur, 2m,80; longueur, 2m,90; épaisseur, 0m,50. — (Dictionnaire archéologique de la Gaule: époque celtique, publié par la commission instituée au Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts, tome 1 (A - G), Paris : Imprimerie nationale, 1875, page 186)
- La table de l’autel.
- La table d’une enclume.
- (Musique) Table de guitare, table de piano, d’harmonie.
- Sa table, son chevalet, son manche, son fond en érable, le sillet d’ébène, les chevilles qui sont en buis, tout est magnifique dans cet instrument de musique. — (Jules Grasset, Les violons du diable, éditions Fayard, 2004, chapitre 8)
- (En particulier) (Billard) Châssis de madriers bien joints sur lesquels on applique le tapis.
- (Par analogie) Masse de quelque chose qui est d’une épaisseur notablement moindre à ses autres dimensions.
- Quant aux « mises », ce sont de grandes caisses qui donnent au savon la forme d’un bloc ; au moyen d’un fil, on découpe ce bloc en tables, puis ces tables sont elles-mêmes découpées en « pains » ou morceaux. — (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie. - 1924, page 167)
- (Anatomie) (Au pluriel) Les deux lames osseuses qui revêtent les os du crâne.
- Lame, plaque ou planche de cuivre, d’argent ou de tout autre matériau plate et unie, sur laquelle on peut écrire, graver, peindre, etc.
- Les Tables de la loi.
- Graver sur une table d’airain, sur une table de plomb.
- Une table de rocher.
- Ces tables de marbre sont destinées à recevoir des inscriptions.
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insondable
- Qui ne peut être sondé.
- Un gouffre insondable.
- (Sens figuré) Qui ne peut être exploré ou délimité.
- Au milieu de l’insondable obscurité, dont s’enveloppe le Kara-Koum, j’éprouve l’impression que donne l’immensité nocturne de la mer autour d’un navire. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Le saut vers la guérison demeure pour nous, psychanalystes, une énigme insondable. — (Alain Houziaux, La psychanalyse peut-elle guérir ?, L’Atelier, 2005, page 74)
- Howard jette un coup d'œil aux profondeurs insondables des niveaux inférieurs par-dessus la rambarde et aperçoit un méli-mélo de robes cerise, de corps au bronzage artificiel et de chaussures de strip-teaseuse — (Elizabeth Day, Paradise City, traduit de l'anglais par Benoîte Dauvergne, éd. Poche City (Terra Nova), 2017)
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inexpugnable
- Qui ne peut être forcé ou être pris d’assaut.
- Vers une heure, il donna l’ordre du départ, il conduisit sa petite armée sur les hauteurs de Sainte-Roure. C’était là, d’ailleurs, une position inexpugnable, pour qui aurait su la défendre. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- — Il faut donc que tu fasses un mariage solide, qui te donne une position inexpugnable, dans laquelle les révolutions ne puissent pas nous atteindre. Or, les seules positions inexpugnables sont celles qui ont leurs fondations sur la fortune. C’est là qu’il nous faut chercher. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Louis IX, attachant une grande importance à la place de Carcassonne qui couvrait cette partie du domaine royal devant l’Aragon, […], voulut en faire une forteresse inexpugnable. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Elles s’enfuient ensuite vers leur demeure inexpugnable, portant dans leurs seins les fruits d’unions brutales et sans volupté. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- On faisait bloc. On était bloc. Inexpugnable. Indélogé. — (Alain Damasio, La Horde du Contrevent, 2004)
- C'est l’inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. — (Personnage de Hubert Bonisseur de La Bath d’après un texte de Jean-François Halin et Michel Hazanavicius, OSS 117 : Rio ne répond plus, 2009)
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indémontrable
- Qui ne peut être démontré.
- Nous sommes arrivés, de critique en critique, à cette triste conclusion : […] ; que tous ces mots Droit, Devoir, Morale, Vertu, etc., dont la chaire et l'école font tant de bruit, ne servent à couvrir que de pures hypothèses, de vaines utopies, d’indémontrables préjugés; […]. — (Joseph Proudhon, De la Justice dans la Révolution et dans l’Église, tome I, p.70)
- Malgré sa corpulence excessive, l'autorité de M. Hector sur ses subordonnés n'est guère contestable. Il la doit surtout […], à cette indémontrable apparence de bonhomie qui dérobe son intransigeance absolue, son despotisme maniaque, la secrète satisfaction d'être redouté. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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connaissable
- Qui peut être connu.
- Parce que l'âme est en soi connaissable avant même que d'être connue effectivement par soi, l'âme, en tant qu'elle est connaissable, engendre sans cesse la connaissance possible de soi, indépendamment de sa réception effective par un connaissant. — (Julie Casteigt, Connaissance et vérité chez Maître Eckhart: seul le juste connaît la justice, Librairie J. Vrin (Études de philosophie médiévale, n° 91), 2006, page 185)
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changeable
- Qui peut être changé.
- Or, le caractère d’une nation, modifiable très-lentement à travers les siècles, toujours très-particulier, est moins changeable encore que celui d’un individu, lequel lui-même ne se change guère. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Mémoires de Lafayette, dans la Revue des deux mondes, tome III, Société typographique belge, Adolphe Wahlen et Cie, Bruxelles, 1838, page 206)
- Dans son ouvrage Hakadhā Takallama Ibn ʿArabī (Ainsi parlait Ibn ʿArabī), Abū Zayd souligne que la charīʿa a un aspect intérieur et un autre extérieur ; elle est une expression linguistique et historique changeable d’une vérité immuable. — (Wasim Salman, L’islam politique et les enjeux de l’interprétation: Naşr Ḥāmid Abū Zayd, Éditions Mimesis, 2017)
- Tout ceci en envisageant avec le patient ce qui est changeable à court terme, changeable à long terme, et ce qui ne l’est pas. — (Frédéric Chapelle & al., Aide-mémoire - Thérapies comportementales et cognitives en 37 notions, 3e édition, Dunod, Malakoff, 2018, page 146)
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invulnérable
- Qui ne peut être blessé.
- La Fable dit qu’Achille était invulnérable, excepté au talon.
- (Sens figuré) Être invulnérable aux traits de la médisance.
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accordable
- Qui peut s’accorder, qu’on peut accorder.
- Ce vieux piano n’est plus accordable.
- C'est donc l'idée de laser accordable qui semble primer, avec pour objectif de naviguer d'une longueur d'onde à une autre longueur d'onde sans être encombré de machines différentes. — (Jean-Paul Rocca, Les lasers en odontologie, 2008)
- Stéphane Lannoy revient sur le penalty accordé hier soir en fin de match et le trouve sévère mais pas scandaleux. Il explique notamment la règle et revient point par point sur ce qui est accordable ou non. — (Stéphane Lannoy sur le penalty accordé à Man. United : "C'est sévère mais pas scandaleux", rmcsport.bfmtv.com, 7 mars 2019)
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détestable
- Qui doit être détesté.
- Lorsqu’on pense au gouvernement détestable qui pèse sur le peuple de ces fertiles contrées, et à la misère qui en est la conséquence forcée. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La férocité des conventionnels s’explique facilement par l’influence des conceptions que le Tiers État avait puisées dans les pratiques détestables de l’Ancien Régime.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre III, Les Préjugés contre la violence, 1908, page 143)
- À les lire, il n’y avait de peuple plus barbare, plus détestable que les Serbes. Pouilleux, voleurs, régicides, ces Serbes abhorrés étaient encore des massacreurs. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- (Par hyperbole) (Familier) Qui est très mauvais dans son genre.
- Enfin Desplein prit plaisir à se livrer à toute sa verve d’athée, et ce fut un flux de plaisanteries voltairiennes, ou, pour être plus exact, une détestable contrefaçon du Citateur. — (Honoré de Balzac, La Messe de l’athée, 1837)
- Ainsi mis en goût, les Fresnois ne trouvèrent plus la nouvelle liqueur détestable, au contraire. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- Ah! digne Corse que tu es ! Chez vous, vous vous régalez de merles et ici tu trouves détestable un gibier qui vaut bien mieux. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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hydrolysable
- Qui peut être hydrolysé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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indémaillable
- (Couture) Dont les mailles ne peuvent se défaire.
- Les bas Gui faisaient les jambes jolies. On tressait des louanges aux tricots tulle, à la gaine Charmereine. Décades éblouissantes ! Femmes indémaillables ! — (Jean Vautrin, Pour solde de tout cœur, dans le recueil Baby Boom, 1985, page 148)
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immuable
- Qui n’est pas sujet à changer, en parlant des choses éternelles.
- Le prêtre, toujours assis, chanta le premier verset de l’immuable psaume Dixit Dominus Domino meo. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- La prière, c’est […] une sorte de tapage doublé de flagornerie. Ainsi en jugent […] les rationalistes qui affirment que rien n’est aussi absurde que de s’adresser à un Dieu immuable pour lui demander de bouleverser les lois de son univers en notre faveur. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 248)
- S’il a changé deux fois, il n’est pas immuable. Et s’il n’est pas immuable, il n’est pas Dieu, il n’existe pas. L’Être immuable ne peut avoir créé. — (Sébastien Faure, Douze preuves de l'inexistence de Dieu, conférence de 1908)
- Mais il vint une nuit frapper le grand écueilDans l’Océan trompeur où chantait la Sirène,Et le naufrage horrible inclina sa carèneAux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.— (Émile Nelligan, Le vaisseau d'or (poème), 1903)
- Qu’on suppose à l’abri du changement.
- […] le progrès est un perpétuel devenir, nulle méthode ne saurait être considérée comme immuable, tout est en mouvement, tout est continuellement améliorable, tout ce qui existe aujourd’hui sera demain mieux encore… — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il élargissait à l’infini les moindres propos de cette femme, leur prêtait une valeur fixe, et une signification immuable, lorsqu’ils n’exprimaient que l’humeur d’une seconde… — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 206)
- Par avance, il sait ce qu’il trouvera d’imparfait, de médiocre, de mal, d’immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu’il prodigue et ressasse à chaque inspection. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Dont le caractère est très ferme, dont les résolutions ne changent pas.
- Il est immuable dans ses volontés.
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indéfrisable
- Qui ne peut être défrisé.
- Ondulation indéfrisable.
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commuable
- Qui peut être commué.
- Peine commuable.
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insupportable
- Qu’il est impossible ou très difficile de supporter, d’endurer.
- Au contraire, le roi Hilperik, sorte d’esprit fort à demi sauvage, n’écoutait que sa propre fantaisie, même lorsqu’il s’agissait du dogme et de la foi catholique. L’autorité du clergé lui semblait insupportable, […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Mais qu'à l'époque tu étais maladivement pudibond. Inconcevable l'idée de comparaître tout nu sous les yeux du conseil de révision. Inimaginable, pour toi, l'idée de te faire examiner. Reluquer. Palper. Insupportable. — (Gerold Späth, Barbarville, traduit de l'allemand par Claude Chenou, Lausanne : L’Âge d’Homme, 1993, page 83)
- Cette manière d’aborder les choses n’aide pas à accepter la présente épreuve. Au contraire. Elle la rend insupportable et réactive une forme de conflit social (…). — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: rien de tout cela n’est normal, Le Journal de Québec, 13 janvier 2021)
- Il sent des douleurs insupportables.
- (Par extension) Qui est extrêmement désagréable ; exaspérant.
- Mais alors la vie casanière des miens m'était insupportable et j'avais beau refréner mon premier mouvement de révolte, tout, aussitôt en moi, la dénonçait. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Té ! Boudiou ! s’écrie notre insupportable voisin qui n’a cessé de dire des insanités et de faire des calembours (et quels calembours, grands dieux !). — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Comment ose-t-il, ce bouffi plein de courants d'air, aussi malodorant qu'un pet de bouc, ce... cet insupportable merdailleur, plus nuisible que nuée de pigeons ? M'empêcher de quitter Cahors ! À moi ! — (Jean-Louis Marteil, La chair de la Salamandre: boires et déboires d'un usurier cahorsin au XIIIe siècle, L'Hydre éditions, 2002, p. 205)
- (Emploi substantivé) — Moi, à quarante-cinq ans, ça en fait déjà vingt-sept que je suis mariée avec un insupportable qui m’a volé ma jeunesse. — (Pierre Lucas, Taupe-là, 2014)
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aménageable
- Que l'on peut aménager.
- Qui peut être transformé en surface habitable.
- Belle maison T4 spacieuse avec sous-sol aménageable.
- (Droit) Qui peut être rendu moins sévère.
- Une peine aménageable.
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combinable
- Qui peut être combiné.
- Ce logiciel est combinable avec toute autre application de l’utilisateur.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.