Dictionnaire des rimes
Les rimes en : impartageable
Que signifie "impartageable" ?
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- (Droit) Qui ne peut être partagé.
- Alternatives Économiques étant une Scop, la répartition du résultat distribuable (résultat net - report à nouveau) de 115 000 euros est encadrée par nos statuts : 40 % en participation pour les 42 salariés de la Scop, 15 % en dividendes à partager entre les près de 90 sociétaires et le solde (45 %) en réserves impartageables. — (Jérémy Dousson, « Comptes 2020 : Le meilleur résultat de l’histoire du journal », le 08/06/2021, sur le site d’Alternatives économiques (www.alternatives-economiques.fr))
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "impartageable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
invraisemblable
- Qui n’est pas vraisemblable, à quoi on ne peut croire.
- Deux ratés successifs cela est rare et invraisemblable ; mais tout est rare et invraisemblable si l’on ne parle pas abstraitement ; car pourquoi ici et non là ? — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 207)
- N’est-il pas invraisemblable que le prince de Bismarck, qui manœuvrait sa presse comme un régiment, ait été étranger à cette campagne?. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Mais j’éprouve d’abord le besoin de vous affirmer que mon histoire est vraie en tous points, quelque invraisemblable qu’elle paraisse. — (Guy de Maupassant, Mademoiselle Fifi)
- Qui paraît démesuré, extravagant, anormal ou ridicule.
- Ces écarts d’imagination ne paraissent pas invraisemblables, quand on est témoin des folies, des extravagances que ces belles Liméniennes font faire aux étrangers. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Il ne pouvait détacher ses yeux de cette invraisemblable orchidée issue de l’Inde. — (Joris-Karl Huysmans, À rebours - Chapitre VIII.)
- Mais ce qui frappait en lui, c’était sa barbe, une barbe de prophète, invraisemblable, un fleuve, un ruissellement, un Niagara de barbe. — (Guy de Maupassant, Les Dimanches d'un bourgeois de Paris (Contes divers).)
- Les tentes semblent flamber, toutes rouges entre la plaine d’un vert invraisemblable et les nuages violacés, et le Djebel Akhdar, méritant bien son nom en ce moment, est encadré d’un superbe arc-en-ciel. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 154)
-
biodégradable
- (Écologie) Qualifie une substance pouvant être dégradée par des organismes vivants.
- La bâche biodégradable, au contraire, se décompose dans le sol. — (Joseph Argouarc'h, Valérie Lecomte, Jean-Marie Morin, Maraîchage biologique, 2008)
- Jusqu’à cinquante ans, je me pensais inusable, inoxydable. Je ne suis que biodégradable. — (Jean-Louis Fournier, Mon dernier cheveu noir, 2006, page 36)
- (Par extension) Qualifie une substance pouvant être dégradée en un temps court (par rapport à une vie humaine).
-
impalpable
- Qui est si ténu, si fin, si délié, qu’il ne fait aucune impression sensible au toucher.
- Mais la terre était réduite à l’état de poussière presque impalpable, et le sable continuait doucement à couler des dunes escarpées. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune,)
- Ou, plutôt, celui-ci s’est fantomisé, est devenu impalpable, immatériel, incorporel, comme les ombres qu’Ulysse rencontrait aux Enfers. — (Edgar Morin, Journal (1992-2010), 2012)
- Dans l’air rafraîchi où une impalpable brume se condensait en rosée, les bêtes levèrent leur mufle humide […]. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
-
impartageable
- (Droit) Qui ne peut être partagé.
- Alternatives Économiques étant une Scop, la répartition du résultat distribuable (résultat net - report à nouveau) de 115 000 euros est encadrée par nos statuts : 40 % en participation pour les 42 salariés de la Scop, 15 % en dividendes à partager entre les près de 90 sociétaires et le solde (45 %) en réserves impartageables. — (Jérémy Dousson, « Comptes 2020 : Le meilleur résultat de l’histoire du journal », le 08/06/2021, sur le site d’Alternatives économiques (www.alternatives-economiques.fr))
-
incunable
- (Imprimerie) Qui date des premiers temps de l’imprimerie.
- Je m’étais déterminé à prendre la route de Salzburg, afin de voir la Bibliothèque de l’archevêché de cette ville , composée de 21000 volumes ; elle contient un assez grand nombre de raretés en manuscrits et en livres incunables. — (Jean Duchesne, Voyage d’un Iconophile, Paris : Heideloff & Campé, 1834, page 56)
- Cependant les éditions incunables des Météorologiques, tout comme les autres versions manuscrites et imprimées de ce texte, transmirent dans les commentaires qui les accompagnaient diverses discussions autour de l’alchimie. — (Didier Kahn, Alchimie et Paracelsisme en France à la fin de la Renaissance (1567-1625), Librairie Droz, 2007, page 52)
- Comment se présente un livre incunable ou post-incunable ? Comme on pouvait s’y attendre, les travaux des historiens du livre ont plus insisté sur les logiques structurelles et sur les facteurs de continuité que sur les processus de différenciation. — (Frédéric Barbier, Histoire du livre en Occident, Armand Colin, 2012, chapitre.3)
-
inoxydable
- (Chimie) Qui n’est pas sujet à s’oxyder.
- L’industrie moderne, après de nombreuses tentatives, est parvenue à obtenir des aciers dits antirouilles, absolument inoxydables. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- Il aurait ouvert le tiroir du bas d’un bras nonchalant, en crochetant la poignée inoxydable avec deux doigts, et aurait pêché par le goulot une bouteille de bourbon ou de rye. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Lundi, 10 heures)
- (Sens figuré) Qui ne se laisse pas atteindre par l'adversité ou par le vieillissement, qui est au-dessus des épreuves.
- Jamais, en effet, un pape n’aura occupé un tel espace politique, et l’on ne peut que constater son inoxydable détermination. — (Didier Daeninckx à propos de Jean-Paul II)
- Avec cette inoxydable comédie de Philippe Chatel, Gloria aborde un nouveau virage dans sa jeune carrière et devient une figure incontournable chez les 5-10 ans. — (Gloria, la petite star qui monte qui monte..., Vosges Matin, 22 octobre 2017)
- L’inoxydable journaliste de TF1 Jean-Claude Narcy a son port d’attache sur les bords de la Rance et il n’est pas rare de le croiser, en tenue de sport, sur le marché. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 31 juillet 2022, page 3)
-
enfichable
- Que l'on peut enficher.
- Tubes et raccords avec manchon enfichable en acier inoxydable.
- (Informatique) Annexe, qui se raccorde sur un logiciel principal.
- Un composant logiciel enfichable.
-
impraticable
- Qui ne peut se faire, s’exécuter.
- Deux systèmes sont en présence […]. Le premier est impraticable, le second donnerait lieu à des glissements qui iraient à l'encontre du but proposé. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Mais nous avons vu comment Saint Louis, poussé par ses convictions religieuses, voulut rendre l'usure impraticable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Qualifie les lieux où l’on ne peut passer, où l’on ne passe qu’avec beaucoup de difficulté.
- Le comte des Essarts , parti de Versailles le 9 Février, pour se rendre à sa terre des Essarts, ayant trouvé que la route de traverse de Damville aux Essarts étoit impraticable & dangereuse par la surabondance des neiges, se vit forcé de rester plusieurs jours à Damville chez le procureur fiscal. — (Journal politique ou gazette des gazettes, mars, seconde quinzaine, Bouillon, 1784, page 89)
- Ces chemins, ou plutôt ces défilés, […] ; l’hiver, ils sont impraticables : la moindre pluie fait de chacun d’eux le lit d’un torrent, et alors, pendant quatre mois de l’année à peu près, les communications s’établissent à pied et à travers terres. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
- Dans l'intérieur, qui paraissait impraticable, des routes se sont miraculeusement ouvertes, parcourues aussitôt par des automobiles. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La route est impraticable, l'eau du robinet terreuse, les draps de lit trempés, les habits champignonneux. Le lagon, habituellement bleu-vert transparent, devient marron à force de réceptionner la terre qui s'y déverse. — (Thierry Francès, Du mistral au maraamu, Société des Écrivains, 2012, page 191)
-
communicable
- Qu’on peut communiquer.
- Le dossier de cet accusé n’est pas communicable.
- Qu’on peut faire communiquer.
- Ces deux rivières sont communicables, elles peuvent être jointes par un canal.
- (Vieilli) Qui peut se communiquer.
- Il est de la nature de Dieu d’être communicable.
-
immariable
- Qui ne peut se marier. Que l’on ne peut épouser.
- [...] mais elle songea, que Marion Saxancour n’ayant rien, le Chevalier serait obligé de l’avantager ; et en prudente Collatérale, elle préféra de lui procurer une Demoiselle de condition, immariable, mais qui avait du bien, parce qu’il était inutile de l’avantager. — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Ingénue Saxancour, ou la Femme séparée, tome III, Liège, 1789, pages 245-246)
- Immariable à cause de sa pauvreté, Hélène accepte le duc d’Orléans, que d’autres motifs ont rendu aussi immariable qu’elle. Le 30 mai 1837, ces deux impossibilités conjugales s’unissent à Fontainebleau. — (Jacques Crétineau-Joly, Histoire de Louis-Philippe d'Orléans et de l'Orléanisme, tome II, Lagny frères, Paris, 1863, page 325)
- – T’épouser ? t’épouser, toi ! mais tu es folle, mais tu ne t’es pas regardée dans une glace, mais tu es immariable, laide, idiote !. — (Jean Cocteau, Les Enfants terribles, Grasset, 1929)
- (Familier) Euphémisme de laid.
- Cette fille est immariable.
-
devinable
- Qu’on peut deviner, facile à deviner.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
étirable
- Que l’on peut étirer.
- Ce film polyéthylène pour l'emballage est rétractable et étirable.
-
infroissable
- Qui ne peut être froissé.
- De fait, quantité de matières et de matériaux modernes qu'on tient aujourd'hui pour acquis — tissus synthétiques infroissables, plastiques aux propriétés étonnantes, matériaux composites ultrarésistants, verres incassables ou isolants, cristaux et composantes électroniques, etc. — (2011 est l'année internationale de la chimie - Bémol sur les éprouvettes!, Le Devoir.com, 7 mai 2011)
-
incapable
- Qui n’est pas capable ou qui n’est pas en état de faire une chose.
- Point besoin de souligner que cette brigade de spahis, […], serait incapable de s’opposer aux chars de la 1re Panzer, quand ceux-ci déboucheraient de la vallée de la Bar et se répandraient dans la dépression de Vendresse au cours de l’après-midi du 14 mai. — (Pierre Rocolle, La guerre de 1940, tome 2 : La défaite - 10 mai-25 juin, Editions Armand Colin, 1990, chapitre 2)
- — Je suis au fond du trou, dit–il au capitaine. Je suis en manque, je n'ai plus d'argent et je suis bien incapable de trouver un boulot pour en gagner. — (Philippe Kleinmann & Sigolène Vinson, Substance, Éditions du Masque, 2014, chap. 22)
- Il est incapable de se tenir debout, de marcher, de courir.
- Il est incapable de porter un si lourd fardeau.
- Qui est dans une disposition ou dans une situation qui ne lui permet pas certaines choses.
- Je suis incapable de rassembler deux idées ; votre vue m’a ébloui. Je ne pense plus, j’admire. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Sa mauvaise santé le rend incapable de toute attention.
- (Péjoratif) Qui n’a pas la capacité, le talent, l’aptitude, l’adresse nécessaire pour certaines choses.
- Il est absolument incapable d’exercer son emploi.
- Cet écolier est incapable d’application. Absolument,
- C’est un homme incapable, tout à fait incapable.
- C’est l’homme du monde le plus incapable.
- (En particulier) Qualifie une personne qui est tellement fortifiée dans une habitude qu’elle ne peut rien faire qui y soit contraire.
- C’est un homme incapable de manquer à sa parole.
- Il est incapable d’une mauvaise action.
- Il est incapable de bassesse, de lâcheté.
- (Droit) Celui que la loi prive de certains droits ou qu’elle exclut de certaines fonctions.
- Un mineur est incapable de disposer de son bien entre vifs.
- On l’a déclaré incapable de remplir aucune fonction publique.
- Être incapable de tutelle et de curatelle.
- Qui n’a pas les qualités et les conditions nécessaires pour quelque chose.
- Son estomac est incapable de digérer les aliments les plus légers.
- Une terre incapable de rien produire.
- Cet arbre est incapable de porter de bons fruits.
-
incommensurable
- (Arithmétique, Géométrie) (Vieilli) Qui n’a pas de commune mesure, en parlant de deux quantités.
- La racine carrée de 2 est incommensurable avec l’unité.
- Le côté d’un carré et sa diagonale sont incommensurables.
- La circonférence et le diamètre sont incommensurables.
- Immesurable.
- Entre elles deux se trouve l'incommensurable différence du prévu à l'imprévu, de la force à la faiblesse. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est très grand ou infini.
- « La réunion de toutes ces circonstances constitue sans doute une position brillante, mais de là à porter le roi, cet homme si fin et si habile à tromper, à confier un ministère à M. Grandet, la distance est incommensurable ! » — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- L’idée, une fois acceptée, est inséparablement connexe d’une autre idée, celle de la condition de l’Univers sidéral, tel que nous le voyons maintenant, c’est-à-dire d’une incommensurable diffusion à travers l’espace. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire, 1864)
- Au fond d'une vallée qui semblait être d'une incommensurable profondeur, la rivière Fnjóská dessinait un ruban argenté sous un dôme de noirs nuages. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 83)
- Beaucoup d'entre eux avaient pour principal moteur leur incommensurable orgueil, et ils s'imaginaient que, leur nom devant briller d'un singulier éclat dans les annales de l'humanité, ils pouvaient acheter cette gloire future par quelques sacrifices. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 328)
- April avait vingt et un ans, trois ans de plus que moi. Il me semblait que c’était une différence incommensurable. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 113)
- Mais pour la première fois, au moment de noter ou de taper sur le clavier, il n’y avait rien d’autre qu’une immense fatigue ou un incommensurable découragement. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Mathématiques) Dont le rapport est irrationnel.
-
inqualifiable
- Qu’on ne peut qualifier, dont on ne saurait déterminer la qualité.
- […] ; le chasseur ne parvenait pas à comprendre qu’un homme sensé se résolût ainsi de gaieté de cœur à supporter une vie de privation et de périls, dans le but inqualifiable pour lui d’arracher des plantes qui ne servent à rien, […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- À l'instant, je me sens au milieu de nulle part. C'est une sensation de malaise indescriptible, un inconfort inqualifiable. — (Renée Pelletier, Cœur sur papier : paroles et dessins de guérison, Éditions Médiaspaul, 2005, page 27)
- (Péjoratif) Qui est tellement odieux, immoral, abject, répréhensible, etc. qu’on ne peut trouver de mot assez dur pour le qualifier.
- [...] car cette reparition[sic] ne peut raisonnablement s’imputer qu’aux auteurs de son exil, sur parole, à l’île d’Elbe, vu qu’ils n’ont pas pu douter du parjure qui accompagnerait cet acte d’une politique inqualifiable. — (Marquis de Lavalette, Politique des gens de bien, Adolphe Stapleaux, Bruxelles, 1816, pages 10-11)
- Quelques jours auparavant, M. Thiers, qui avait repris sa place parmi les députés, s'était vu odieusement insulter. Le pays le devait venger de ces attaques inqualifiables. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
-
bancable
- (Finance) Convertible en argent comptant, profitable à court terme.
- On ne peut pas prendre des risques avec l’audience donc on choisit les séries américaines qui sont bancables.
-
désensable
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désensabler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désensabler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désensabler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désensabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désensabler.
-
aimable
- (Sens propre) (Désuet) Qui mérite d’être aimé.
- O fortune ! ô destinée ! un voleur est heureux et ce que la nature a fait de plus aimable a péri peut-être d'une manière affreuse, ou vit dans un état pire que la mort. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XIV. Le brigand, 1748)
- 12 janvier 1941 – On a toujours tendance à croire que si on n’est pas aimé c’est qu’on n’est pas aimable. Hélas ! C’est beaucoup plus compliqué que cela. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 128)
- (Spécialement) (Soutenu) Qualifie des personnes qui plaisent par leurs agréments.
- A cet instant, un élégant cabriolet stoppa derrière la limousine et deux aimables personnes sautèrent sur le pavé. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Les indigènes se montraient très sympathiques, aimables et complaisants ; leurs figures du type mongol caractérisé, souriaient, intelligentes et franches. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Qui se comporte de façon socialement correcte avec les autres, qui fait preuve de politesse et de gentillesse.
- Ultracompétente et plutôt aimable (pour peu que vous respectiez son statut), elle sait contourner le règlement pour sauver la peau d’un malade : en l'occurrence, bibi. — (Gilles Bertin, Trente ans de cavale, 2019)
- La politique du Japon rappelle le caractère de ses habitants : aimable et pleine de sollicitude à la face du monde, elle opprime, vole et massacre de l'autre côté du décor. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 14)
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mystifiable
- Qui peut être mystifié.
- Les châteaux en Espagne, le rêve où l'homme est mystifiable parce qu'il cherche à s'attraper lui-même. — (Balzac, Employés, 1837, page 102)
- Golberg (…) ce lumineux loufoque qui paraît d'ailleurs ignorant comme une carpe, roublard et mystifiable ad nutum. Sa c...rie est vraiment phosphorescente. — (Valéry, Correspondance [avec Gide], 1898, page 312)
-
durable
- Qui est de nature ou qui est fait de manière à durer longtemps.
- Mais si la beauté impressionne les sens, elle ne saurait obtenir d’empire durable et puissant qu’autant qu’elle les subjugue. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Cet apprêt et le brillant qu'on a donné au drap ne seraient pas durables : ce drap se tacherait et se retirerait lorsqu'il viendrait à être mouillé, si on ne le décatissait pas en le faisant passer dans une vapeur humide et sans pression. — (M. Alcan, « Tissus », dans le Dictionnaire de l'industrie manufacturière, commerciale et agricole, tome 10, Paris : chez J.-B. Baillière, 1841, page 654)
- Le teck des forêts naturelles d’Asie est généralement plus durable que celui issu des plantations asiatiques ou africaines. — (Association pour la recherche sur le bois en Lorraine, Le Matériau bois: propriétés, technologie, mise en œuvre, 1983)
- Les immobilisations corporelles représentent des emplois durables de fonds en actifs physiques dont l'entreprise est propriétaire (capacité industrielle ou commerciale disponible). — (Nacer-Eddine Sadi, Analyse financière d'entreprise, L'Harmattan, 2009, page 48)
- (En particulier) Qui s'inscrit dans une vision à long terme de l'équilibre écologique de la Terre.
- Agriculture durable.
- Aménagement d'un quartier durable.
-
cicatrisable
- Qui peut se cicatriser.
- Ne serait-ce pas quelquefois-là un excellent moyen pour consumer le virus vénérien avant qu’il ait encore porté ses ravages dans toute l’économie, et de convertir un chancre récent en une plaie simple et facilement cicatrisable ? — (Dictionnaire des Sciences médicales, par une société de médecins et de chirurgiens, tome XV, C. L. F. Pancoucke, Paris, 1816, article Feu, page 155)
- Le mal peut même guérir par des épanchements de lymphe cicatrisable dans le kyste et dans l’artère, comme nous le verrons. — (Pierre Nicolas Gerdy, Chirurgie pratique complète divisée en sept monographies, tome II : Maladies générale et diathèses, Victor Masson, Paris, 1852, page 540)
- Saïgon parle de cela à sa manière, de la façon dont la séparation avec un être aimé, un pays natal ouvre un gouffre à jamais non comblé, à jamais profond, une blessure non cicatrisable. — (Jean-Pierre Thibaudat, Festival d’Avignon : les larmes de « Saïgon » se ramassent à la pelle, blogs.mediapart.fr, 15 juillet 2017)
-
changeable
- Qui peut être changé.
- Or, le caractère d’une nation, modifiable très-lentement à travers les siècles, toujours très-particulier, est moins changeable encore que celui d’un individu, lequel lui-même ne se change guère. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Mémoires de Lafayette, dans la Revue des deux mondes, tome III, Société typographique belge, Adolphe Wahlen et Cie, Bruxelles, 1838, page 206)
- Dans son ouvrage Hakadhā Takallama Ibn ʿArabī (Ainsi parlait Ibn ʿArabī), Abū Zayd souligne que la charīʿa a un aspect intérieur et un autre extérieur ; elle est une expression linguistique et historique changeable d’une vérité immuable. — (Wasim Salman, L’islam politique et les enjeux de l’interprétation: Naşr Ḥāmid Abū Zayd, Éditions Mimesis, 2017)
- Tout ceci en envisageant avec le patient ce qui est changeable à court terme, changeable à long terme, et ce qui ne l’est pas. — (Frédéric Chapelle & al., Aide-mémoire - Thérapies comportementales et cognitives en 37 notions, 3e édition, Dunod, Malakoff, 2018, page 146)
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indéfinissable
- Qu’on ne peut définir.
- Malgré la brièveté de son regard, il put alors admirer l'expression de mélancolie qui donnait à la figure pensive de la comtesse je ne sais quel attrait indéfinissable. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, les lèvres d’un rouge vif, de beaux cheveux noirs et bouclés naturellement, des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Il essaya de se persuader qu’il était à l’aise et en sécurité ; mais bientôt, l’indéfinissable inquiétude de l’animal sociable, abandonné dans la solitude, le tourmenta. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 328 de l’édition de 1921)
- Mais c'était l’irrégularité de la couleur de ses iris, l'un bleu pâle et l'autre jaune, qui achevait de conférer à son visage une étrangeté indéfinissable. — (Mélusine Vaglio, Kitty Lord : L'anneau ourovore, Hachette Livres, 2006)
- « C'est pour qui ? » se renseigna le Michel-Ange de l'épiderme, tout en se grattant les roustons à travers son calfouette distendu et d'une couleur indéfinissable. — (Laurent Bettoni, Les Costello, une série mordante, saison 1, éd. les indés, 2016)
- (Sens figuré) Qualifie les choses dont on ne peut se rendre compte.
- Une indéfinissable attraction poussait en avant ces hardis pionniers. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Et puis quelque chose d'indéfinissable, mais de troublant et d'enivrant, qui émanait il ne savait d'où, tout cela l'avait bouleversé, avait fait jaillir en lui des sources d'émotion dont il n'eût jamais soupçonné l'existence. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Un sourire d’une expression indéfinissable glissa sur les lèvres pâles et minces du pirate. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.