Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ichtyol
Mots qui riment avec "ol"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ichtyol".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ol , ols , oll , ole , oles , olle , olles , aul , aule et aules .
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nicol
- Prisme provenant d’un cristal de spath fendu suivant un plan diagonal, et recollé à l'aide d'une couche de baume de Canada (térébenthine issue de la résine du sapin baumier).
- La lumière d'une lampe, polarisée par un nicol et réfléchie par une lame de verre. — (H. Poincaré, Électr. et opt.,1901, p.226)
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école
- Lieu dédié à l’apprentissage.
- Comme dans les prépas scientifiques, il est tout à fait possible de la redoubler (on dit « cuber ») en espérant être accepté dans une école plus prestigieuse. — (Philippe Mandry, Bien choisir son école de commerce et sa filière d'économie-gestion à la fac, Éditions l’Étudiant, 2007, page 20)
- […], il semble que l’on assiste à une recrudescence et un « durcissement » des bizutages, en médecine, mais plus encore dans les classes préparatoires, les écoles d’ingénieurs ou de commerce, et les IUT. — (Emmanuelle Godeau, « Le baptême », chapitre 3 de L’« esprit de corps » : Sexe et mort dans la formation des internes en médecine, Ethnologie de la France, no 29, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2007, page 95)
- (En particulier) Établissement où l’on enseigne les savoirs fondamentaux comme la lecture et l’écriture et qui est aussi désigné sous le nom d’école primaire.
- À l’époque dont je parle, il y avait un grand nombre de communes en France qui n’avaient pas d’écoles, et parmi celles qui existaient, il s’en trouvait qui étaient dirigées par des maîtres qui, pour une raison ou pour une autre, parce qu’ils ne savaient rien, ou bien parce qu’ils avaient autre chose à faire, ne donnaient aucun enseignement aux enfants qu’on leur confiait. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Sans compter que, dans le pays où la chose s’est passée, il y a deux écoles de garçons : une laïque et une congréganiste. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 225)
- À l’école, on lui avait enseigné, avec le calcul, les éléments du dessin, et il en savait assez pour se débrouiller en géométrie. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 151 de l’édition de 1921)
- […], on avait établi, dans toutes les rues en pente avoisinant l’école, de superbes glissades. […]. Mais la plus belle était celle de devant la cour où, selon une coutume immémoriale, on allait « luger » à toutes les sorties. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Mêmes les gamines grandelettes peuvent prier en se rendant à l’école et au retour : ça leur fera oublier les prônes du maître d’école, ce suppôt de Satan-là. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Tous les élèves d’un tel établissement, ou l’ensemble de ses professeurs et de ses employés.
- Cela mit toute l’école en rumeur.
- Cette école a été transférée dans de nouveaux bâtiments suite à la construction d'une autoroute.
- (Sens figuré) Ce qui est propre à former, à donner de l’expérience en quelque chose, à instruire.
- Après avoir reçu une instruction générale très complète, il fut dressé par son père à la rude école de la chasse à la baleine. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Élevé à la rude école du malheur, il y remportait tous les prix. — (Alphonse Allais, Les Pensées )
- […] : ce « centre de tri » n’était pas seulement un lieu de tortures pour les Algériens, mais une école de perversion pour les jeunes Français. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Loin de favoriser la conception des femmes, le mariage n’est souvent qu’une école mutuelle de stérilité volontaire. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- La caserne est l’école de toutes les aberrations. Elle est également le terrain le plus propice à l’éclosion des révoltes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- (Histoire) Enseignement de la théologie et de la philosophie, suivant la méthode et les principes reçus dans la plupart des anciennes universités.
- C’était en vain que j’avais essayé contre un athée les subtilités de l’école ; il avait même tiré de la faiblesse de ces raisonnements une objection assez forte. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Dans tout l’Occident latin, les Écoles étaient en rapport les unes avec les autres, échangeaient leurs professeurs et leurs étudiants ; elle constituaient une sorte d’intelligentsia qui s’étendait sur toute la Romania. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique: la Scolastique, 1966)
- Mouvement ou doctrine d’un philosophe ou d’un savant.
- En même temps, les idées socialistes se propageaient grâce à Louis Blanc et à Proudhon, et il allait falloir tenir compte des revendications de ces différentes écoles. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Le charlatanisme des saints-simoniens fut aussi dégoûtant que celui de Murat; d’ailleurs l’histoire de cette école est inintelligible quand on ne la rapproche pas des modèles napoléoniens. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, note en bas de page 360)
- Il nous a semblé superflu, au début de ce chapitre, de rappeler la terminologie employée par l’École zuricho-montpelliéraine, […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 21)
- (Art, Littérature) Classe d’artistes qui travaillent ou qui ont travaillé selon les principes, à l’imitation d’un même maître, ou suivant les habitudes propres à certaines époques de l’art, à certains lieux.
- Des bourgeois y vinrent, d’abord, et puis des artistes, des peintres surtout, et de toutes les écoles. Les réalistes y coudoyaient sans aménité les fantaisistes, et les ingristes y avaient avec les coloristes de bruyantes prises de becs ; […]. — (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin Michel, 1950, page 173)
- Survint en l’année 1937 un jeune poète, Orhan Veli, qui, sous l’influence des surréalistes français, introduisit en Turquie le vers libre. Orhan Veli fait vite école, mais son surréalisme et celui de son école, à vrai dire, sont plus larges, plus humains que leur modèle français. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 12)
- Seulement, elles ont besoin de souffleurs. Livrées à elles-mêmes, elles seraient fort embarrassées de faire la différence entre Sandro et Manet. Elles les croient de la même école. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 35)
- frettemolle
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sol
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du solos.
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unicaule
- (Botanique) Qui n’a qu’une seule tige.
- boviolles
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argol
- Nom des fientes de bœufs, chevaux, chameaux, moutons, desséchées, avec lesquelles on fait du feu dans les steppes de la Tartarie et de la Mongolie.
- En quelques minutes, il eut trouvé dans les environs une demi-douzaine de ces fientes de chameau séchées que les Mongols appellent les argols. Il alluma le feu avec des brindilles séchées. — (Guy d'Armen, La Cité de l'or et de la lèpre, in Sur l'autre face du monde et autres romans scientifiques de Sciences et Voyages, Robert Laffont, 1973, p. 410)
- Les argols de chèvres et de moutons occupent le premier rang. Ils jouissent d'une propriété singulière pour porter le foyer à haute température. Les forgerons et les orfèvres tibétains et tartares les utilisent pour la fonte des métaux : en peu de temps, un morceau de fer placé sur un feu d’argols d'ovins et de caprins est chauffé à blanc. — (Maurice Lelong, Célébration du fumier, Le Jas du Revest-Saint-Martin (Haute-Provence) : chez Robert Morel éditeur, 1966, p. 95)
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silicicole
- (Botanique) Qui est bien adapté aux sols siliceux, en parlant de plantes.
- Au point de vue floristique, la vallée de la Lanterne et de ses affluents de droite essentiels représente une zone de passage entre la flore vosgienne silicicole des Ballons et la flore des terrains jurassiques. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 2)
- claveisolles
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hyperbole
- (Littéraire) Figure de style qui consiste à augmenter la vérité des choses, exagération volontaire dans le but de produire un effet.
- Moy-mesme, qui faicts singuliere conscience de mentir et qui ne me soucie guiere de donner creance et authorité à ce que je dis, m’apperçoy toutesfois, aux propos que j’ay en main, qu’estant eschauffé ou par la resistance d’un autre ou par la propre chaleur de la narration, je grossis et enfle mon subject par vois, mouvemens, vigueur et force de parolles, et encore par extention et amplification, non sans interest de la verité nayfve. Mais je le fais en condition pourtant, qu’au premier qui me rameine et qui me demande la verité nue et crue, je quitte soudain mon effort et la luy donne, sans exaggeration, sans emphase et remplissage. La parole vive et bruyante, comme est la mienne ordinaire, s’emporte volontiers à l’hyperbole. — (1595, Montaigne, Essais, Livre III, Chapitre 11, P. U. F., 1965)
- Il y a un tour de Fiction, au moyen duquel la penſée ne doit pas être entendue littéralement comme elle eſt énoncée, mais qui laiſſe apercevoir le véritable point de vûe en le rendant ſeulement plus ſenſible & plus intéreſſant par la Fiction même. De là naissent l’Hyperbole, la Litote, l’Interrogation, la Dubitation, la Prétérition, la Réticence, l’Interruption, le Dialogiſme, l’Épanorthoſe, l’Épitrope, & l’Ironie ; celle-ci ſe ſoudiviſe, à raison des points de vûe ou des tons, en ſix eſpèces ; ſavoir, la Mimèſe, le Chleuaſme ou Perſifflage, l’Aſtéiſme, le Charientiſme, le Diaſirme, & le Sarcaſme. — (Encyclopédie méthodique : Grammaire et Littérature, tome second, Panckoucke / Plomteux, Paris / Liège, 1784)
- Il était exaspéré, parlait très-haut, et pour la première fois peut-être de sa vie mettait des hyperboles là où sans cesse il employait des diminutifs de mots ou d’idées. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, pages 194-195)
- Ils ne sont pas en peine d’être gouailleurs et d’employer avec la pratique un langage ambigu, la métaphore et l’hyperbole. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Telle est, fleurie de métaphores et d’hyperboles, la beauté de la femme arabe vue par son poète ; […] — (Pierre Louÿs, La femme dans la poésie arabe, dans Archipel, 1932)
- Vossius justifie son hypothèse par des remarques d’ordre philologique : les paroles de Moïse ne doivent pas nécessairement être prises dans un sens absolu, mais elles doivent être entendues d’après le génie propre des langues orientales, qui ont souvent recours à l’hyperbole, aussi bien dans les écrits historiques que dans les textes poétiques. — (Seguin, Maria Susana. « Déluge et déluges : de la pluralité des mondes au polygénisme », Dix-septième siècle, vol. 221, no. 4, 2003, pp. 685-694.)
- Les astrologues n’ont jamais fourni d’explication satisfaisante à la question suivante : pourquoi les astéroïdes et les satellites ne sont-ils pas pris en compte dans l’élaboration d’un horoscope ? Les réponses que l’on entend habituellement relèvent davantage de l’hyperbole que de la logique. — (Barry Williams (traduit par Claude Lafleur), L’astrologie confrontée aux progrès de l’astronomie, dans Le Québec sceptique, n°24, p.41, décembre 1992)
- Dans la vie, y’a le Superbowl, et l’hyperbole — (2017, Fares C. aka John Mitzewich) Les deux hyperboles (2) (rouge).
- (Géométrie) Section faite dans un cône du second degré par un plan qui, étant prolongé, rencontre les deux nappes de cette surface.
- Toute vie signifie, fût-ce celle d’un insecte, et le sentiment de son importance, énorme en tout cas pour celui qui l'a vécue, ou du moins de son unique singularité, augmente au lieu de diminuer quand on a vu la parabole boucler sa boucle, ou, dans des cas plus rares, l’hyperbole enflammée décrire sa courbe et passer sous l'horizon. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 157)
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stérol
- (Biochimie) Alcool polycyclique complexe présent dans les organismes animaux, végétaux et les champignons.
- Le cholestérol, la vitamine D ou les hormones sexuelles sont des stérols bien connus.
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caulicoles
- Pluriel de caulicole.
- fenols
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rossignol
- (Ornithologie) Une des espèces de petits oiseaux passereaux réputés pour leur chant varié, harmonieux et pur.
- À moins d’aimer les rossignols du parc Vilquin, ou quelque prince Lutin, Modeste n’avait pu voir personne, n’avait pu recevoir ni donner aucun signal. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- […] le thane de Coningsburg […] avait pris le contenu du karum pie pour des alouettes et des pigeons, tandis que c’étaient des becfigues et des rossignols, son ignorance l’exposa à un ridicule qu’il eût été plus juste d’attribuer à sa gloutonnerie. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- — « Tiens, dit-il, les rossignols chantent dans le jour : c’est donc que les femelles couvent. »Un rossignol ! Elle n’en avait jamais entendu, et l’idée d’en écouter un fit se lever dans son cœur la vision des poétiques tendresses. Un rossignol ! c’est-à-dire l’invisible témoin des rendez-vous d’amour qu’invoquait Juliette sur son balcon : cette musique du ciel accordée aux baisers des hommes ; cet éternel inspirateur de toutes les romances langoureuses qui ouvrent un idéal bleu aux pauvres petits cœurs des fillettes attendries !Elle allait donc entendre un rossignol. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, pages 197-198)
- Six années m’ont appris à reconnaître, dans le trille rauque, dans la courte gamme chromatique descendante que jette, dès février, un gosier d’oiseau, la voix du grand chanteur, un rossignol d’Auteuil fidèle à son bosquet, un rossignol dont la voix, au printemps, illumine les nuits. — (Colette, Bellaude, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Livre de Poche, 1960, page 135)
- Moi aussi, les soirs trop chauds m’ont terrassée ; moi aussi, l’odeur musquée des foins, les roulades du rossignol m’ont livré à la folie, à la faute. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
- Crochet de serrurerie, clé « passe-partout » ou jeu de passepartouts.
- En conséquence, il tira de sa poche, non pas un trousseau de clefs, mais un trousseau de ces instruments destinés à les remplacer, et que l’on appelle rossignol, du nom sans doute de ce fameux Rossignol, qui se vantait d’avoir la clef de tous les chiffres. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Le brigadier a hésité. Il a fini par se décider à entrer, en se servant d’un rossignol. — (Georges Simenon, Les 13 Mystères, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 78)
- (Familier) Objet démodé, vieilli en magasin.
- On espère découvrir un de ces merles blancs dans ces petites cages des bouquinistes des quais, — où chantent si piteusement tant de rossignols. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Ce journal lui mangeait chaque année un millier de francs ; mais il faisait de lui le champion de l’Église, et l’aidait à écouler les rossignols sacrés de sa boutique. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Ce dernier, ayant remarqué que les marchandises démodées, les rossignols, s’enlevaient d’autant plus rapidement que la guelte donnée aux commis était plus forte, avait basé sur cette observation un nouveau commerce. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Monsieur Chaluzier, le libraire, qui a un vieux stock de Discours de la méthode à écouler, fait revêtir ces rossignols de bandes qui disent : « Pour adultes seulement » ; il en compose une pleine vitrine : « For adults only » ; c’est un coup de génie ! Discours de la méthode ? Que vont imaginer ces Américains ? — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 69)
- Tu te sens comme une poupée oubliée, un invendu sur une étagère, un rossignol délaissé en vue d'un nouvel arrivage. — (Camille Laurens, Fille, Éditions Gallimard, 2020)
- (Sens figuré) — Déflorée hors mariage, dans quel statut tomberait-elle, sinon celui de rossignol invendable, fond de tiroir, célibataire à vie qu'on baise puis refile aux copains ? En demeure soudain de respecter une membrane alors que rien ne presse, je me laisse vagabonder à des hauteurs métaphysiques. — (Arnaud Benstruc, L'année lunaire, Éditions Publibook, 2001, page 122)
- (Musique) Petite flûte, sifflet ou jeu d’orgue.
- Cinquante églises paroissiales, collèges, hôpitaux ou couvents ont désormais leur orgue. Dix à quinze jeux ne sont pas chose rare, non plus que les montres de seize pieds. Le goût du temps fait apparaître d'étonnantes sonorités. Il y a à Saint-Eustache un rossignol et deux «soleils avec cymbales». — (Jean Favier, Paris: Deux mille ans d'histoire, éditions Fayard, 1997, chapitre 14)
- Maladie de la peau caractérisée par des ulcérations des doigts, souvent d’origine professionnelle.
- Les mégissiers sont en outre exposés à une autre affection non moins bizarre et plus douloureuse encore que la précédente : ils l'appellent rossignol, parce qu'elle leur arrache des cris de douleur. Son siège est à l'extrémité des doigts, sur la pulpe de ces organes : sur un point très limité, la chaux corrode et détruit l'épiderme, et le corps papillaire mis à nu se trouve exposé aux frottements et à toutes les causes d'irritation; les douleurs qui en résultent sont parfois d'une extrême acuité; néanmoins, les ouvriers continuent leur travail sans conséquences fâcheuses. — (Leçons théoriques et cliniques sur les affections cutanées artificielles et sur la lèpre, les diathèses, le purpura, les difformités de la peau, etc, professées par Ernest Bazin & rédigées & publiées par L. Guérard, Paris : Adrien Delahaye, 1862, page 95)
- (Charpenterie) Morceau de bois destiné à bloquer le tenon dans la mortaise, ou pour compenser une mortaise trop grande.
- Le tenon-mortaise du pied de ce poinçon est bloqué dans l'entrait par une cheville en bois et par un rossignol. — (Frédéric Épaud , De la charpente romane à la charpente gothique en Normandie, Éd. CRAHM, Caen 2007)
- (Marine) Petit sifflet utilisé par le maître d'équipage pour donner ses ordres.
- Ils prirent le petit sifflet anglais, le rossignol, et le suspendirent à leur boutonnière, [...] — (Auguste Jal, Glossaire nautique, Éd. Firmin-Didot, Paris 1848)
- (Médecine vétérinaire) Fistule artificielle qu'autrefois les maréchaux-ferrants faisaient venir sous la queue d'un cheval poussif croyant ainsi donner une issue au gaz intestinaux, qui selon eux gênaient le cheval.
- Le rossignol est un trou qu'on fait entre la queue et le fondement et qui doit communiquer avec le boyau, ce trou se fait avec une grosse gouge que l'on fait rougir. — (de Garsault, Le Nouveau Parfait Maréchal, éditions De Poilly, Paris 1746)
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plastisol
- Pâte obtenue par dispersion colloïdale d’une résine synthétique poudreuse dans un plastifiant liquide.
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épaule
- (Anatomie) Partie du corps qui attache au cou l’articulation du bras chez l’être humain et du membre antérieur chez les quadrupèdes ; articulation qui relie l'arrière-bras au tronc.
- Rien de gracieux comme ses mouvements d’épaules, lorsqu’elle attire le menton pour se cacher entièrement la figure, qui, par instants, se montre à la dérobée. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921 page 61)
- Les cordelettes m’entraient dans la chair, les mains me faisaient mal et la position dans laquelle mes bras étaient maintenus me brisaient les épaules. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Il tient volontiers sa tête courbée, les épaules un peu hautes, le dos rond, les bras ballants. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 208)
- Malgré les mouvements brusques, imprévisibles souvent du bateau, il restait debout à son poste, bien d’aplomb sur ses courtes jambes et il ne tressaillait même pas quand des paquets de mer s’abattaient sur ses vastes épaules. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), L’île des maudits, éditions J. Ferenczy et Fils, 1929, réédition 1980, chapitre VIII)
- […]; et le maréchal, avec son tablier de cuir et ses manches de chemise retroussées jusqu'à l’épaule, tenait le cheval par la bride, parce que le cheval était un peu nerveux. — (Gilbert Guisan, C.-F. Ramuz ou Le génie de la patience, page 43, E. Droz, 1958)
- (Par extension) (Au pluriel) Carrure.
- C’est un bel homme bien en chair, élégant en effet, quoique de massive encolure, avec de larges épaules, des joues pleines, de beaux yeux noirs caressans, […]. — (Ernest Duvergier de Hauranne, Huit mois en Amérique, Revue des deux mondes, Vol.2005, 1866, p. 495)
- C’était en somme, avec sa peau blanche, sa haute taille et ses larges épaules, un fort beau cavalier dans l’acception ordinaire du mot, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- (Familier) Symbole de la force de caractère.
- Dès l’Ite Missa est, la sacristine s’agita. Longue, plate et noire comme un staphyllin, desséchée par cinquante ans de célibat concentré, elle semble porter sur ses épaules étroites tout le deuil de la terre, expier tous les péchés du monde. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il n’a pas les épaules assez fortes, il a les épaules trop faibles pour un tel emploi, pour soutenir une telle charge, pour mener à bien cette entreprise : Il n’a point assez de talent, assez de bien, de ressources.
- (Fortification) Partie saillante que forme la réunion des pans nommés flanc et face d’un bastion.
- Rieux réfléchissait. Par la fenêtre de son bureau, il regardait l’épaule de la falaise pierreuse qui se refermait au loin sur la baie. — (Albert Camus, La Peste, 1947)
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croquignole
- (Pâtisserie) Espèce de petit gâteau sec très dur.
- Elle profitait des gelées, de croquignoles, de la mousse qu’on lui faisait humer au bord des verres — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 39)
- (Par analogie) Chose futile et de moindre importance.
- Vieilles verdures, vieux galons! Ô croquignoles végétales! Fleurs fantasques des vieux salons! — (Arthur Rimbaud, Poésies, 1871)
- etiolles
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roséole
- (Médecine) Sorte d’éruption cutanée, fièvre initiale élevée, caractérisée par de petites taches roses. — Note : Cette maladie survenant entre 6 et 36 mois, est bénigne avec guérison complète sans séquelle. Un épisode confère l'immunité complète.
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cassagnoles
- Féminin pluriel de cassagnol.
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agricole
- Qui s’adonne à l’agriculture. Il est presque toujours joint à un nom collectif.
- Un peuple, une nation, un pays agricole.
- Qui a rapport à l’agriculture.
- Mais au-delà, il n’est plus possible de différer la réflexion et les décisions pour faire évoluer les modèles agricoles et sylvicoles. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 4)
- Grâce à la nature du sol (tirs et hamri) et à l’abondance des précipitations, une grande partie de la zone côtière se prête admirablement à l’exploitation agricole. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 219)
- Le ramassage des pommes de terre est une opération agricole exécutée la plupart du temps d’une façon manuelle. — (« Le ramassage des pommes de terre », dans La Terre marocaine, 1949, volume 21, n° 230-241, page 359)
- Cet ouvrage ne prétend donc pas aborder l’ensemble des aspects de la gestion de l’exploitation agricole. — (Jacques Brossier, Gestion de l’exploitation agricole familiale, 2003)
- lareole
- lataule
-
yole
- Sorte de petit canot léger qui va à la voile et à l’aviron.
- Je fis préparer la yole et j'y fis embarquer le cylindre de fer-blanc qui contenait les cartes déjà dressées, les quatre montres marines, un cercle de réflexion, les trois atlas… — (Voyage de Dumont d’Urville autour du Monde, raconté par lui-même)
- Chaque famille possède une yole, bateau léger, étroit et long, qui peut contenir six personnes, indispensable pour circuler dans cette contrée bizarre, et que dirige l’yoleur au moyen d’une longue perche qu'il manie avec adresse. — (Eugène Bonnemère, Histoire des paysans depuis la fin du Moyen Age jusqu’à nos jours 1200-1850, tome 2, Paris : chez F. Chamerot, 1856, page 271)
- Mon frère se jeta dans une yole avec le Lazariste et se rendit chez le gouverneur. — (Arnauld d’Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
- Le prince chassait souvent le gibier de mer sur une yole, avec deux ou trois de la bande, les autres s’immobilisaient en d'interminables farnientes. — (Joséphin Péladan, La gynandre, Paris : chez E. Dentu, 1891, page 238)
- Sous un petit hangar en bois étaient suspendues deux superbes yoles de canotiers, fines et travaillées comme des meubles de luxe. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 191.)
- champagnole
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.