Dictionnaire des rimes
Les rimes en : heure
Que signifie "heure" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Métrologie) Unité de mesure du temps, compatible avec le Système international, dérivée de la seconde, dont le symbole est h. 1 heure = 60 minutes = 3600 secondes.
- Durée mesurée par cette unité.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 304 de l’édition de 1921)
- […] on la fait tremper pendant trois ou quatre heures, après quoi on la retire du bain, on laisse égoutter et on essore. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Et elle s’applique et se multiplie ; elle met beaucoup de temps à s’arranger, mais ce sont des heures importantes et non perdues. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- S’embusquant alors derrière un massif, le fusil au poing, il attendait, des heures et des heures, qu’un chat vînt à passer. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- (Par extension) Ce temps qui est consacré à une tâche, à une activité, etc. — Note d’usage : Il est alors suivi de la préposition de.
- Le tatouage, en effet, est une institution dans la marine américaine et des heures de service sont spécialement réservées à ce divertissement artistique. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Une des vingt-quatre divisions de la journée, durant soixante minutes.
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté… — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- Moment d’une journée.
- C’est l’heure charmante où l’alouette s’élève dans le ciel, salue de ses trilles et de ses roulades le matin jeune, virginal et triomphant. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Moment du jour considéré par rapport au temps, aux heures écoulées depuis minuit ou depuis midi. Note : Écrit au pluriel excepté une heure, mais employé souvent au singulier. Peut être suivi par la minute ou par et demie.
- Les veilles furent fixées à deux heures chacune, en ce moment, neuf heures et demie sonnaient à l’église de Kervenheim. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- A midi, j'allais à la messe militaire. […]. De retour, nous dînions à deux heures et demie, et à cinq heures nous gagnions le théâtre où se donnait un opéra tragi-comique. — (La Vie française à la veille de la révolution (1783-1786) : Journal inédit de Madame Cradock, traduit de l’anglais par O. Delphin-Balleyguier, Paris : Perrin & Cie, 1911, page 153)
- D’un coup d’œil machinal il interrogea le cadran : six heures ; c’était le moment. Sa femme, elle, était déjà levée. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Nous étions à 800 kilomètres environ de la côte du Sénégal ; il était 10 heures (G.M.T.) et nous volions depuis 14 heures. — (Jean Mermoz, Mes vols, Flammarion, 1937, page 71)
- (Militaire) (Anglicisme) (Au pluriel) Indique l’heure et la minute sur le cadran de 24 heures montrées respectivement avec deux chiffres.
- Le 5 septembre, alors que la 3e division canadienne commençait d’investir Boulogne et Calais, le Régiment était prêt à avancer à 0730 heures, mais ne partait qu’à 0830 heures. — (Jacques Gouin, Par la bouche de nos canons, 1970, page 93)
- (Horlogerie) Indication de l’heure qu’il est, donnée par une horloge, par une montre, etc.
- Je me souviens que, dans les champs, les grillons chantaient et que, très loin, à la lisière du bois, j’entendais le chat-huant sonnant les heures nocturnes […] — (Octave Mirbeau, Le Colporteur, 1886)
- Sur le grands paquebots, on obtient chaque jour l’heure par T.S.F. et l’on peut connaître l’heure à moins d’un cinquième de seconde. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Au pluriel) (Rare) Les signes d’un cadran qui servent à l’indication des heures.
- Les heures de ce cadran sont en chiffres romains, en chiffres arabes. Les heures de ce cadran sont effacées.
- Moment qu’on indique, qu’on fixe pour un rendez-vous, pour une affaire, etc.
- Choisir une heure. Fixer une heure. Convenir d’une heure. Il m’a donné heure à cinq heures.
- Note : Dans ce sens, il est quelquefois précédé de l’adjectif possessif.
- Donner son heure. Demander à quelqu’un son heure.
- Moment de la journée où l’on fait habituellement quelque chose.
- Il est l’heure de dîner. Il est l’heure de se coucher.
- Il est l’heure de se retirer. Avancer l’heure du dîner.
- L'heure n'est plus aux discussions, Jesse. — (Sous-titres Breaking Bad)
- Divers moments de la journée, par rapport à la manière dont on les passe, dont on les emploie. — Note : Dans ce sens on le met ordinairement au pluriel, et il est souvent précédé de l’adjectif possessif.
- Passer les heures entières à quelque chose. Passer agréablement les heures. Employer bien, employer mal les heures.
- Avoir ses heures d’étude, ses heures de récréation. Il n’a point de temps à perdre, toutes ses heures sont précieuses, lui sont précieuses.
- (Plus largement) Temps, moment ou époque quelconque.
- La canonnade de Valmy retentissait encore à l’heure où se réunissait la Convention nationale, le 21 septembre 1792. — (Ch. Rémond, Les Trois Républiques et les Trois Carnot Paris : chez Georges Maurice, 1881, page 32)
- « Connaissez-vous mieux que lui les problèmes de l’heure ? » — (Affiche de propagande française montrant le portrait de Philippe Pétain, 1941)
- La grève ne pouvait légalement commencer qu’au soir du jeudi 15 septembre, à minuit, mais l’heure est à la panique aux Etats-Unis, à l’approche d’une possible paralysie des chemins de fer. — (Arnaud Leparmentier, Panique face à la perspective d’une grève des chemins de fer aux Etats-Unis, Le Monde. Mis en ligne le 15 septembre 2022)
- L’heure présente.
- (Avec article défini et complément de nom et, souvent, le verbe sonner) Moment où une chose arrive ou doit arriver.
- L'heure de la Révolution a-t-elle sonné ? — (Éric Bédard, Chronique d'une insurrection appréhendée, Québec, Septentrion, 2020, page 53)
- (Absolument) (Avec l’adjectif possessif) Temps, moment où quelque chose doit arriver à quelqu’un.
- Naguère l’artiste rebuté par la stupidité de la foule se repliait dans sa coquille, œuvrait silencieusement, en garde contre le pompiérisme odieux de son époque, attendant son heure qui sonnait toujours trop tard. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il y avait longtemps qu’il sollicitait; enfin son heure est venue, on lui a donné le poste qu’il désirait.
- Il y a longtemps qu’on parlait de la marier, mais son heure n’était pas encore venue.
- (En particulier) Le moment de la mort.
- Il est réchappé d’une grande maladie, son heure n’était pas encore venue. Mon heure est arrivée.
- (Astronomie) Unité d’angle valant 15 degrés.
- Heure d’ascension droite.
- (Militaire) (Par extension) Trente degrés, utilisé pour indiquer les directions approximatives selon le cadran de 12 heures.
- Cible à 3 heures : Cible à droite.
- (Au pluriel) (Religion) (Par ellipse) Livre d’heures. → voir heures
- M. Brentano possède encore quarante miniatures de la plus grande beauté, tirées d’un Livre d’heures de ce même trésorier, et qui, à juger d’après les miniatures de la traduction de Josèphe, sont aussi de la main de Jean Fouquet. — (Marie Ferey, Vies des peintres, sculpteurs et architectes, Tome 7, Just Tessier, 1841, page 241)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "heure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
-
antérieure
- Féminin singulier de antérieur.
- Dès qu’un diseur de bonne aventure vous explique minutieusement les faits connus de vous seul, dans votre vie antérieure, il peut vous dire les événements que produiront les causes existantes. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
-
peur
- Crainte, frayeur, émotion pénible produite par l’idée ou la vue d’un danger.
- Aucun être humain ne peut supporter une terreur continuelle : la peur se retire finalement au second plan de l’esprit ; on l’accepte, on la met en place et on n’en veut plus entendre parler. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 261 de l’édition de 1921)
- À peine, dans une halte où se terminait la mission des meneurs de chevaux, je pus remarquer que les gradés qui faisaient le tri des hommes et des chevaux avaient grand’peur des lieux où ils nous envoyaient. Cette peur que l’on a de loin, et que j’ai éprouvée quelquefois dans la suite, diffère beaucoup de la vraie peur, mais elle n’est pas moins pénible. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 14)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Chez les possédants, l’agitation sociale réveille une vieille hantise particulièrement vivace chez les bourgeois français : la peur de l’ouvrier. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- Haï, Épicure le fut et le sera parce qu’il est un des héros de l’humanité. […]. Et si, à sa suite, l’ensemble de l’épicurisme fut maudit, et calomnié comme libertinage dévergondé, c’est parce qu’il guérit de la peur dont tout pouvoir, religieux ou politique, a besoin ! — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, pages 72-73)
- Elle est aujourd'hui considérée comme une émotion négative dont il faut se libérer. Elle, c'est la peur. — (Jean-Guilhem Xerri, La vie profonde, éditions du Cerf, Paris, 2021, page 69)
- Crainte faible ; appréhension.
- J'attends votre première lettre avec une impatience qu'elle ne remplira peut-être point; j'ai bien peur de l'attendre encore après l'avoir reçue. — (Madame du Châtelet, « Lettres inédites au Maréchal de Richelieu et à Saint-Lambert », dans la Revue des deux Mondes, tome 3, Bruxelles, 1845, page 589)
- – Ce qui est certain, c'est que cette image est restée liée à ce livre et qu'est resté intact le sentiment qu’elle me donnait d'une appréhension, d'une peur qui n'était pas de la peur pour de bon, mais juste une peur drôle, pour s'amuser. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 48)
- Ah ! oui. J'ai bien peur que ce soit un cas de mariage en hâte dont ils se repentiront après. Ça fait juste trois ans qu'ils se connaissent. J'ai bien peur que Peter découvre que les beaux plumages font pas toujours de bons oiseaux. Fanny est très paresseuse, j'en ai peur. — (Lucy Maud Montgomery, Anne au Domaine des peupliers, traduit de l'anglais par Hélène Rioux, Québec Amérique, 2005, page 212)
-
chiqueur
- Celui qui a l’habitude de chiquer (mâcher des chiques de tabac).
- Chiqueurs et priseurs, surtout, prétendaient que le tabac qu’on leur vendait avait « une odeur urineuse ». — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, p.111)
-
cavaleur
- Celui qui mène une vie de débauche, qui recherche les aventures amoureuses.
- Oui, c’est un cavaleur… C’est-à-dire qu’il profite de toutes les occasions qui lui tombent dans les bras. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 165)
-
actionneur
- (Électronique) Partie d'une machine qui, recevant un ordre de la partie commande via un éventuel préactionneur, convertit l’énergie qui lui est fournie en une action mécanique.
- Dans le domaine des microtechnologies, on peut citer les céramiques piézoélectriques, les actionneurs électrostatiques ou magnétostrictifs.
- (Automobile, Aviation) Dispositif (vérin par exemple) qui permet de réguler le débit et la pression d'un fluide (air, gazole, huile) afin de piloter un autre système dans des conditions particulières.
- L’actionneur amortisseur de lacet réalise la fonction d’asservissement de position, en associant comme l’actionneur d’aileron, une servovalve, un vérin linéaire symétrique double tige et un capteur de position intégré à la tige de vérin. — (Jean-Charles Maré, Les actionneurs aéronautiques 3: Avions commerciaux européens et convertibles, 2018)
-
langueur
- Affaiblissement physique et moral qui réduit considérablement les forces et l’activité d'une personne. Action, fait de languir.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, […], des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur ; […]. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Les sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon cœurD’une langueurMonotone. — (Paul Verlaine, Chanson d’automne, 1866)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921, page 61)
- Marguerite tombait en langueur. Elle travaillait toujours et personne ne pouvait lui faire de gros reproches à ce sujet, mais elle travaillait sans joie, d’une allure lasse, comme à regret. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 170)
- Atteint d’un mal nommé porphyrie, le pauvre garçon est contraint de s’abreuver de sang humain pour conjurer sa langueur chronique. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- État d’abattement d’une personne faible et malade.
- Il ne sent point les langueurs de l’âge.
- Maladie de langueur (On l’employait dans ce sens au pluriel).
- Louis XIII tomba dans un grand fauteuil garni d’oreillers, demanda et but un verre d’élixir préparé pour le fortifier contre les évanouissements fréquents que lui causait sa maladie de langueur, fit un geste pour éloigner tout le monde, et seul avec Richelieu, lui parla d’une voix languissante. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il y a deux ans, la reine le fit appeler pour soigner le dauphin atteint d’une maladie de langueur. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 193)
- — Tranquillisez-vous, ma petite. C’est un peu de langueur. Dans deux jours vous serez sur pied. Reposez-vous. Vous prendrez votre potion, bien sagement, comme je vous l’ai ordonné… N’est-ce pas ? Vous me le promettez ?… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 123-124)
- Ce qu’il appelle le «languishing», ou la langueur en français, c’est le sentiment de stagner, une profonde impression de vide. — (Anne-Sophie Roy, L’indifférence, ce nouveau mal de vivre qui frappe les gens, Le Journal de Montréal, 25 avril 2021)
- (Vieilli) (Littéraire) Cause d’abattement et de nature physique (maladie ou blessure).
- […]; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
-
camionneur
- Celui qui conduit ou qui traîne un camion.
- C’était donc au moment de la guerre avec la Prusse, il y a vingt-quatre ans… Et comme les Prussiens approchaient de Rouen, où nous habitions, mon pauvre mari, qui était camionneur, reçut la visite de deux messieurs… des messieurs que nous n’avions jamais vus. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Tous les trucs qu’il avait vu pratiquer, toutes les ficelles enregistrées au cours d’une expérience de camionneur déjà longue, des pistes pourries du llano vénézuélien aux pentes escarpées des Andes, il les passa en revue, et un par un les rejeta : ça ne collait pas. — (Georges Arnaud, Le Salaire de la Peur, 1950)
- Au contraire, peu mais bien, les mots qui vont à l’âme, à l’os, au nerf, pour qu’à votre tour, camionneurs de chez Mory, ouvriers de chez Whirlpool, soignants du CHU, vous prononciez les mots qui vous rongent, qui pourrissent en vous, que vous les exprimiez, exprimer au sens littéral, qui vous les poussiez dehors, comme un poids, comme une douleur, comme une tumeur. — (François Ruffin, « N’ayons plus peur ! », Fakir n° 83, décembre 2017–janvier 2018, page 12)
-
radiateur
- Dispositif permettant l'échange de chaleur d'un milieu vers un autre par le principe de la convection ou celui du rayonnement.
- Le radiateur, la bobine et les accumulateurs furent à leur tour enfermés dans une boîte métallique, et il n'y eut encore aucune action sur le tube à limaille placé au dehors et à proximité avec sa pile et son galvanomètre. — (Le Journal de physique et Le Radium, 1899)
- (En particulier) Appareil de chauffage qui diffuse la chaleur à l'air ambiant.
- Radiateur de chauffage central.
- Radiateur électrique par accumulation.
- (Par extension) Appareil de chauffage par convection.
- Victor Horta trouve dans le hall octogonal de l'hôtel Tassel une solution élégante au problème posé par l’encombrement des radiateurs. — (Françoise Aubry, Art nouveau, art déco & modernisme, Bruxelles, éd. Racines, 2006, page 147)
-
chargeur
- Celui qui charge des marchandises ou autres fardeaux.
- Chargeur de bois, chargeur de charbon.
- (Transport maritime) Celui à qui appartient tout ou partie d’une cargaison.
- (Artillerie navale) Celui qui charge une pièce.
- (Militaire) Magasin mobile contenant des cartouches destinées aux fusils à tir rapide ou aux pistolets.
- (Électricité) Transformateur et câble électriques, destiné à charger la batterie de certains appareils.
- (Électricité) Appareil destiné à charger des piles rechargeables (accumulateurs).
- (Travaux publics) Engin de travaux publics, sur pneus, équipé d’un godet et spécialisé pour le chargement et la manutention des produits pulvérulents.
- Le chargement des grumiers est le plus souvent effectué au moyen d'un chargeur frontal, mais il peut également être effectué ponctuellement au moyen d'un tracteur à chenille équipé d'une pelle […]. — (Dominique Louppe & Gilles Mille, Mémento du forestier tropical, Éditions Quae, 2015, page 688)
-
ardeur
- Chaleur extrême.
- L’ardeur du feu.
- L’ardeur du soleil.
- Pendant les ardeurs de la canicule.
- Chaleur âcre et piquante qu’on éprouve dans certaines maladies.
- L’ardeur de la fièvre.
- Ardeur d’entrailles.
- (Sens figuré) Chaleur, vivacité avec laquelle on se porte à quelque chose.
- Cette Messinaise était une petite femme appelée Rosina, fort brune, mais portant dans ses yeux noirs et fendus en amande toutes les ardeurs du soleil de la Sicile. — (Honoré de Balzac, Autre Étude de Femme, 1839-1842)
- Chez les peuples protestants, il y a d'autant plus d’ardeur morale que l’Église établie est plus fortement battue en brèche par des sectes dissidentes. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, page 301)
- Philéas Beauvisage, garçon sage et plein de respect pour sa mère, eut bientôt conclu l’affaire avec son patron ; et comme il tenait de ses parents la bosse que les phrénologistes appellent l’acquisivité, son ardeur de jeunesse se porta sur ce commerce qui lui parut magnifique et qu’il voulut agrandir par la spéculation. — (Honoré de Balzac, Le Député d’Arcis, roman laissé inachevé par Balzac, 1847)
- Nous préparions la Fête-Dieu avec une ardeur et une fébrilité d'autant plus vive que chaque quartier entendait exhiber le plus beau reposoir. Quelle mobilisation ! — (Yanny Hureaux, Bille de chêne: Une enfance forestière, Jean-Claude Lattès, 1996)
- L’ardeur que mettait John Wesley à convertir des femmes jeunes et jolies tenait à la fois du zèle religieux le plus sincère et d'un désir physique, peut-être inconnu de lui même. — (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p.600)
- (Sens figuré) (Littéraire) Passion amoureuse.
- Sa nuit de noce n'avait pas été pour elle une nuit d'amour. Elle avait subi son époux sans ardeur et sans répugnance. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
-
rêveur
- Qui rêve ; qui s’entretient de ses imaginations.
- (Sens figuré) — On lit ce livre absolument comme au bord de la cascade on entendrait, rêveur, le gazouillement des eaux. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, page 133)
- Bertuccio, qui le voyait rêveur, monta sans rien dire sur le siège auprès du cocher. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 1, page 582)
- Qui marque ou qui exprime la rêverie.
- Marandier alluma une cigarette et suivit d'un regard rêveur les volutes bleues qui serpentinaient vers le plafond. — (Maurice Ciantar, La Mongolique, Gallimard, 1949, page 295)
- Arrivé la veille au matin en Argentine (…), il a la mélancolie rêveuse que provoque parfois le jetlag et, durant les deux jours de vagabondage qu'il nous accordera, cette saudade ne le quittera pas, […]. — (Philippe Azoury, Macadam à deux voix, dans — (Libération (journal)), n° 9532, cahier cinéma, 4 janvier 2012, page II)
-
malfaiteur
- Qui fait le mal.
-
naufrageur
- (Marine) Pillard de côtes qui, par des feux, de faux signaux, provoque des naufrages.
- On raconte beaucoup d’histoires à leur sujet, des légendes de naufrageurs… — (Sylvie Germain, Tobie des marais, Gallimard, 1998, page 162)
- On les appelle le peuple des steppes. Des naufrageurs de la pire espèce qui attendent les bateaux de commerce à l’abri des forêts. — (Yves Sente, Grzegorz Rosiński, Le Bateau-Sabre, Le Lombard, 2011, 48 pages, page 12)
- À la même époque, les Médoquins, tout au moins ceux de la côte océane, ont la mauvaise réputation d’être des naufrageurs. — (Alain Viaut, Récits & contes populaires du Bordelais, 1981, page 22)
- (Sens figuré) Celui qui fait échouer un projet, une entreprise.
- Lothar de Maizières. Ce Prussien d’origine huguenote avait succédé à Erich Honecker en 1990 à la tête de la RDA dont il avait été en quelque sorte le naufrageur. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 84)
- Le gouvernement Philippe, naufrageur de l’intérêt général, a capitulé sans combattre devant une vieille exigence de la Commission européenne. — (Bertrand Rouzies, Privatisation des barrages français: un acte de haute trahison sur Mediapart. Mis en ligne le 16 juin 2018)
-
condenseur
- (Mécanique) Récipient dans lequel se rend la vapeur après avoir agi sur le piston d’une machine à vapeur et où elle est ramenée à l’état liquide par un jet d’eau froide.
- Récupérateur de rosée, dispositif où se condense la vapeur d’eau.
- Séjour en Inde pour la construction en toiture d’un condenseur radiatif ou récupérateur passif de rosée comme ressource alternative en eau potable pour cette région du Tamil Nadu. — (tiwen.inde.over-blog.com, 2008)
-
colleteur
- (Chasse) Celui qui tend des collets pour prendre du gibier.
- Les collets sont plus à craindre en quelque façon, par ce que le colleteur fait son coup sans bruit. — (Pierre Van Der Vorst, Laurent Labruyerre, A l'enseigne de la braconne: le parfait petit braconnier : braconnages, braconnerie, braques, braconneux et braconniers, hier et aujourd'hui, Numéros 3 à 4, 1982)
-
chandeleur
- (Désuet) Personne qui fabrique des chandelles.
- Les brodeurs ne pouvaient employer que de l'or à huit sous le bâton ; les chandeleurs ne devaient mélanger que dans certaines proportions le suif des chandelles.
- Verra-t-on les passements d'or et d'argent honteusement abaissés jusqu'à étoffer les cottes des chandeleuses ?
-
débourbeur
- (Métier) Ouvrier qui procède au débourbage.
- Les pelotes à désagréger sont portées à la tête du sluice ; la venue d'eau est un peu diminuée, et l'ouvrier débourbeur les délite dans le courant d'eau, pendant que les femmes placées en aval achèvent le travail à la main. — (E. D. Levat, Recherche et exploitation de l’or en Guyanne française, in Annales des mines, tome 13, 1898.)
- Dispositif, machine qui débourbe, trommel.
- Le débourbeur est plein : il contient 110 L d'eau, 1,5 L d'hydrocarbures et de la boue. — (Pierre-François Thomas , Précis de physique-chimie, éd. Bréal, 2006.)
-
bienfaiteur
- Qui apporte du bien.
- Les agrumes ne sont pas avares en micronutriments bienfaiteurs. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 30)
- Pourtant, Henriette et Jean font leur possible pour la soulager de toute tâche, pour l’alimenter le mieux possible, avec l’aide d’Ernest, et Henriette, de son côté, harcèle sans cesse le chef de camp et sa femme, avec qui elle a bien sympathisé grâce aux cours qu’elle dispense à ses enfants, pour obtenir quelque médicament bienfaiteur. — (Jean-Louis Dedienne, Une Histoire particulière, 2020)
- Je te demande de t’occuper de mes enfants, dans les sacs à dos, il y a suffisamment pour leur éducation et une aide bienfaitrice pour le monastère. — (Oscar Lafuente, L’énigme d’Alexandra, 2022)
-
censeur
- (Antiquité) Magistrat romain en charge d’établir le cens, c’est-à-dire le recensement des citoyens, le contrôle de l’état de leur fortune, et la légitimité de leur appartenance à telle ou telle classe (sénatoriale ou équestre).
- Caton le censeur était réputé pour sa rigueur.
- Envieux qui reprend ou qui contrôle les actions d’autrui, sans pour autant être le moins du monde qualifié pour ça. Casse-pied qui trouve à redire à tout.
- J'offre ici aux moralistes une occasion facile de triompher de moi. Mes censeurs s'apprêtent à montrer dans mon malheur les suites d'un égarement, le résultat d'un excès : il m'est d'autant plus difficile de les contredire que je vois mal en quoi consiste l'égarement, et où se situe l'excès. Je m'efforce de ramener mon crime, si c'en est un, à des proportions justes : […]. — (Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien, éditions Plon, 1951)
- Un censeur doux et équitable est rare.
- Un censeur rigoureux, obtus, partial, illettré, incompétent, complaisant, complice.
- Le censeur des opinions ou du travail de quelqu’un.
- Censeur rigoureux d’autrui, indulgent à soi-même.
- Si l’on y songe bien, il n’est pas étonnant que l’ignorant se drape en censeur.
- Ah ! quittez d’un censeur la triste diligence. — (Jean Racine, Britannicus, 1669)
- Personne qu’un gouvernement prépose à l’examen des livres, des journaux, des pièces de théâtre, etc., avant d’en permettre la publication ou la représentation.
- Sous l’ancien régime, avec l’approbation d’un censeur, — qu’il était permis de choisir, — on était sûr de pouvoir sans danger produire ses idées, et la liberté dont on jouissait était extraordinaire quelquefois. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Le censeur refusa son approbation.
- On lui donna un censeur très sévère.
- Censeur des pièces de théâtre.
- Personne chargée de surveiller les études et de maintenir le bon ordre et la discipline dans un lycée en tant qu’adjoint du proviseur.
- Le censeur de l’internat nous était mieux connu. Il n’avait pas de guêtres, et il était petit. De plus, pendant la récréation de midi et demi, c’est lui qui faisait appeler dans son cabinet les zéros de conduite, pour leur administrer une homélie, et tirer les conséquences pénitentiaires de ce fâcheux incident. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 317)
- Des professeurs d’Histoire et leurs élèves de première ont réuni le 4 mars au lycée Mme Strauss, Mme Fuks et Mr Leser, enfants juifs cachés dans le lycée par Melle Simone Caudmont, censeure du lycée Fénelon pendant la Seconde [G]uerre mondiale, qui a reçu le titre de Juste des Nations par le mémorial Yad Vashem en 1997. — (Lycée Fénelon, « Lycée Fénelon » (Archive • Wikiwix • Que faire ?))
- (Désuet) Personne chargée de contrôler la partie financière de certains établissements ou de certaines sociétés.
- Les censeurs de la Banque de France.
- Cette société vient d’élire de nouveaux censeurs.
- Critique qui juge des œuvres littéraires.
- Consulter un censeur éclairé avant de publier un recueil de poésie.
-
couseur
- Homme qui coud, couturier.
- A Limoges, le tanneur, le coupeur, le formier, le couseur, qui détient encore le secret de la « couture norvégienne », vont fabriquer les indémodables derbys à l’allure et au nom tout britanniques. — (Bernard Chapuis, Ermine Herscher, Qualités: objets d’en France, 1987)
-
convertisseur
- (Électricité) Machine électrique destinée à changer les caractéristiques d’un courant électrique.
- Le site belfortain de General Electric a fabriqué le convertisseur du parc hydrolien de Paimpol-Bréhat [...]. En pénétrant dans notre convertisseur, cette énergie va être transformée plusieurs fois pour cheminer le long du câble sous-marin en courant continu haute tension [...]. — (Le Mag n° 32, 24 avril 2016, Un sous-marin jaune bourré d'énergie)
- (Métallurgie) Réacteur chimique industriel où les impuretés contenues dans un métal en fusion sont oxydées pour obtenir un métal affiné
- (Familier) Celui qui opère ou s’efforce d’opérer des conversions religieuses.
- Mais les succès de ces convertisseurs bénévoles devaient être considérables, à en juger par les récriminations qu'il souleva de la part des auteurs des Évangiles et par les flèches que leur décochent les satiriques latins, …. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Il y va aussi d’un désintérêt pour La Comédie humaine au profit de La Divine Comédie — car somme toute, Sue n’ignore pas l’art tout balzacien d’« individualiser le type » et de « typiciser l’individu » : il le traite seulement à sa façon, substituant par exemple à la physiognomonie l’imagerie démoniaque familière aux sermonnaires et convertisseurs. — (Emmanuel Godo, La conversion religieuse, 2000)
-
buccinateur
- (Anatomie) Qui occupe latéralement l’espace compris entre les deux mâchoires.
- Muscle buccinateur.
-
captateur
- Celui qui a recours à des manœuvres de captation.
- Captateur de testament.
-
aliénateur
- Synonyme de aliénant.
- Une philosophie est aliénatrice si elle exclut que d’autres activités soient nécessaires pour, de concert avec la philosophie, connaître le monde. — (Jean Cassou, Débat sur l’art contemporain, page 139, Ĺa Baconnière, 1948)
- Cette analyse rend Rousseau proche de Marx et de sa vision aliénatrice de la propriété privée qui empêcherait la réalisation du bonheur humain. — (Gérard Pardini, Grands principes constitutionnels, page 28, L’Harmattan, 2012)
-
ambassadeur
- (Diplomatie) Représentant envoyé en ambassade par un État ou par un prince à un autre État ou un autre prince pour des arrangements politiques et économiques.
- En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l’Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
- L’ambassadeur tient le rang le plus élevé dans la représentation diplomatique des états.
- Madame l’ambassadrice, Madame l’ambassadeur.
- Personne qui fait partie d’une mission auprès d’un État étranger.
- Les ambassadeurs que les Scythes envoyèrent à Darius.
- Les ambassadeurs revinrent sans avoir rien pu obtenir.
- (Sens figuré) Messager, personne que l’on emploie à transmettre quelque message.
- Vous ne pouviez envoyer un plus habile ambassadeur.
- Il embrassa avec emportement la bienheureuse ambassadrice. — (Paul Scarron, Le Roman comique, 1651-1657)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.