Dictionnaire des rimes
Les rimes en : gros
Que signifie "gros" ?
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- Qui a beaucoup de circonférence ou de volume.
- Un gros homme.
- Un gros paquet.
- Que diable ! te voilà grand et gros comme père et mère et tu ne saurois trouver dans ta tête, forger dans ton esprit quelque ruse galante, quelque honnête petit stratagème, pour ajuster vos affaires ! — (Molière, Les Fourberies de Scapin, 1671, acte I, scène 2)
- Les places de parking ne sont pas devenues trop petites, ce sont les voitures qui sont devenues trop grosses, juge leur fédération, qui ajoute que réviser la norme ne résoudra pas le problème des parkings existants, dont la plupart ont des places impossibles à modifier à cause des poteaux. — (Victor Joanin, Faut-il élargir la taille des places de parking? Une consultation débute, RMC, 19 septembre 2024)
- (Spécialement) En parlant d'une personne, qui fait de l'embonpoint.
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Grossi, enflé.
- Avoir une grosse bosse.
- La rivière est très grosse depuis plusieurs jours.
- L’Eurotas était alors fort gros et fort enflé par la fonte des neiges […] — (Charles Rollin, Histoire ancienne, livre XII, 1730-1738, chapitre I, IV)
- Se dit, sans songer à la grosseur absolue, pour exprimer la grosseur relative.
- Les souris sont moins grosses que les rats.
- Le gros bout et le petit bout.
- Baptiste est plus gros que son frère.
- Elle [la grenouille], qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaillePour égaler l’animal [le bœuf] en grosseur […] — (Jean de La Fontaine, Fables, livre premier, fable III)
- Les grosses lettres sont formées de traits plus longs et plus larges que ceux des caractères ordinaires.
- Qui surpasse en étendue, en volume, en valeur, en importance, la plupart des choses de même genre.
- Une grosse rivière.
- Une grosse fortune.
- […] Pindare ayant loué dans un de ses ouvrages la ville d’Athènes, les Thébains le condamnèrent à une grosse amende. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, livre XIV, VI)
- L’abbé de Condillac revenait en France avec une pension de dix mille livres et l’assurance d’une grosse abbaye […] — (Voltaire, Lettre à M. Damilaville, 11 décembre [1764])
- On composerait un gros livre de tout le bien qu’on peut faire ; mais un prince philosophe n’a pas besoin d’un gros livre. — (Voltaire, Politique et législation : La Voix du sage et du peuple)
- Cette opération [l’irrigation des terres], qui tripleroit les productions, exige de gros capitaux & beaucoup d’esclaves. — (Abbé Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, tome VII, 39)
- Qui est supérieur en nombre.
- Un gros escadron de Parthes pleins de joie. — (Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, I, 6)
- Un prince veut faire la guerre ; et, croyant que Dieu est toujours pour les gros bataillons, il double le nombre de ses troupes ; le voilà d’abord ruiné dans l’espérance d’être vainqueur […] — (Voltaire, Des singularités de la nature, XXXIII, 1768)
- Un peu plus de…
- Il y a jusque-là une grosse lieue.
- Je serai chez toi dans une grosse demi-heure.
- (Familier) Qui a de l'intensité.
- Un gros rhume
- Il s’est fait une grosse querelle avec un de ses voisins.
- La pauvre Mme de Coulanges a une grosse fièvre avec des redoublements. — (Marquise de Sévigné, 313)
- J’ai été tenté de me mettre dans une grosse colère à l’occasion de ce qui s’est passé à l’Académie française […] — (Voltaire, Correspondance générale : À M. le Marquis de Condorcet, 11 mai 1772)
- (Vieilli) Simple à comprendre.
- En l’un [l’esprit de géométrie], les principes sont palpables, mais éloignés de l’usage commun, de sorte qu’on a peine de tourner la tête de ce côté-là, manque d’habitude ; mais, pour peu qu’on s’y tourne, on voit les principes à plein ; et il faudrait avoir l’esprit faux pour mal raisonner sur des principes si gros qu’il est presque impossible qu’ils échappent. — (Blaise Pascal, Pensées, article VII, 1, édition Lahure, 1860)
- (Sens figuré) Qui a de la gravité ; qui a des suites, des conséquences.
- Ce n’est pas une grosse affaire.
- Je suis bien trompée, ou c’est un péché qu’il fait contre les idées de l’amour, des plus gros qu’il se fasse. — (Marquise de Sévigné, Lettre du 29 novembre 1679)
- (Sens figuré) Sans finesse.
- Le pays de Lalleu, qui est riche, mais qui n’a que de gros laboureurs, mais gens de bon sens et de bon gros raisonnement, en avoient député à la suite de cette affaire qui les intéressoit beaucoup. — (Louis de Rouvroy de Saint-Simon, Mémoires du duc de Saint-Simon, 1717-1718, tome 15, chapitre VI)
- Rien ne paraît plus éloigné de l’aimable caractère du chien que le gros instinct brut du cochon […] — (Georges Louis Leclerc de Buffon, Quadrupèdes, tome VIII, page 56)
- Un gros lourdaud, une grosse brute, un gros butor.
- Les plus habiles courtisans peuvent être de fort grosses dupes. — (Cardinal de Retz, IV, 90)
- Clarice Starling : Eh bien, peut-être aimeriez-vous… nous confier vos vues sur ce questionnaire, monsieur.Hannibal Lecter : Oh non, non, non, non ! Tout se passait si bien : je vous trouvais courtoise, et réceptive à la courtoisie. Vous aviez gagné ma confiance avec cette… troublante vérité sur M. Miggs. Tout ça pour en arriver à cette pesante transition vers ce questionnaire… Tst tst tst tst tst tst tst… C’est un peu gros. — (Ted Tally, traduit par l’Européenne du doublage, Le Silence des agneaux, 1991)
- Épais, brut
- De la grosse toile.
- Des gros souliers.
- Un gros vin, couvert et épais.
- Grossier, vulgaire.
- Un gros juron.
- Passez les mots aux rieurs,Les plus gros sont les meilleursPour la gaudriole. — (Pierre Jean de Béranger, La Gaudriole)
- En parlant des personnes, riche, opulent ou qui opère en grand.
- Je me trouvai au palais avec bon nombre de noblesse et de gros bourgeois. — (Cardinal de Retz, III, 339)
- Sais-tu bien qu’en temps de peste cette fille-là pourrait devenir un très gros parti ? — (Jean-François Regnard, le Retour imprévu, scène 2)
- Le premier est celui d’un gros négociant qui laissa de grandes richesses à ses enfants […] — (Alain René Lesage, Le Diable boiteux, XII)
- « Après qu’on m’a poussée à réfléchir au maintien de ma candidature pour ne pas froisser les “gros candidats”, je tiens à dire que “j’y suis, j’y reste”. Il ne manquerait plus qu’on essaie de m’évincer du débat télévisé ! » — (Julie Carriat et Brice Laemle, Présidentielle 2022 : les difficultés de la Primaire populaire à s’installer en « juge de paix » à gauche, Le Monde, 24 décembre 2021)
- Qui présage un évènement redouté.
- L’avenir est gros de menaces.
- Pour la troisième fois, et sur un ton intolérablement agressif, il réitéra son insolente question. Un silence gros de danger suivit. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 349 de l’édition de 1921)
- (Vieilli) (Vulgaire) Désigne les femmes enceintes et parfois les animaux femelles gravides.
- Lorsqu’elle était grosse de son premier enfant.
- C’était une navigation houleuse qui lui causait un grand vide d’estomac avec mal de tête et recrudescence de son état nauséeux de femme grosse. — (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)
- (Marine) Soulevé en vagues fortes, en parlant de la mer.
- La mer déjà très grosse, formée de houles aux directions différentes, devient effroyable ; c’est un monstrueux clapotis, sans direction déterminée […] — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "gros".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
-
lavabo
- (Liturgie) Prière que le prêtre dit en lavant ses doigts durant la messe, avant la consécration.
- (Par métonymie) Vasque destinée aux ablutions du prêtre officiant.
- (Ordinairement) Dispositif mobile garni d’une cuvette et d’un pot à eau ou d’une cuvette fixe, surmontée de robinets et dotée d’un trou d’évacuation d’eau et destinée à se laver.
- Mistingue.– Une brosse ! du savon !…Ils courent au lavabo, qu’ils apportent sur le devant de la scène et s’y lavent les mains. — (Eugène Labiche, L’affaire de la rue de Lourcine, 1857, Scène 8)
- Il serait difficile de décrire le pittoresque désordre qui règne dans ce noir séjour à l’heure où chacun attend son tour de passer à l’unique lavabo. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 26)
- Il saisit rageusement sa perruque, qui lui redonnait pour un soir la chevelure bananoïde de ses chères sixties, et la jette dans le lavabo où elle se met à sombrer comme un transatlantique. — (Jacques Jouet, sur un scénario de François Rivière, Jonathan Cap : Racket à Roland-Garros, chap. 1, Éditions Nathan, 2015)
- (Par métonymie) Pièce où est fixée cette sorte de cuvette.
- (Par extension) (Souvent au pluriel) Cabinet d’aisances installés dans cette pièce ou à proximité.
- Toutes les dix minutes, elle répare son maquillage au lavabo. — (Antoine de Saint-Exupéry, Manon, danseuse, 1925)
- Il se rendit aux lavabos, en revint les mains nettes, les cheveux brossés, le regard éclairé d’une petite flamme. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pourtant, comme le train venait de dépasser Bréauté et qu’il ralentissait quelque peu — ce qui mettait sa vitesse à trente kilomètres à l’heure pour le moins, — il feignit de pénétrer au lavabo. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), L’Amant sans Nom, éditions Arthème Fayard, 1929, réédition 1980, quatrième partie, chapitre V)
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naos
- (Architecture) Sanctuaire d'un temple de l'Égypte ou de la Grèce antiques.
- Pendant trois jours, le Critique, dressé sur le pinacle, insulta la multitude qui se pressait autour du temple. Les bras levés, l’écume à la bouche, courant sur les pentes du toit, il hurlait des imprécations contre Homère et se proclamait son fléau.Vers la fin du troisième jour, il se précipita, la tête en bas, sur le pavement du naos, afin de salir une fois encore le sanctuaire de la Beauté. — (Albert t’Serstevens, « Zoïlos, Critique » dans Le carton aux estampes , Albin Michel, Paris, 1943, page 15)
- À Sélinonte (Sicile), le dieu Selinos est représenté dans le naos orné de la feuille d'ache ou de persil suspendue au mur, et derrière lui on voit la statue d’un taureau de bronze. — (L’Histoire et ses méthodes, 1961, page 364)
- Édicule où est la statue du dieu.
- Le naos de Mendès est un monolithe de basalte, haut de 6,50 m.
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chevreau
- (Élevage) Petit d’une chèvre.
- Parmi tous ceux qui vinrent serrer la main du jeune chef de parti, l’abbé de Gondi bondissait comme un chevreau. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XX), 1826
- Le visiteur songe avec tendresse au beau dessin que Navez, le meilleur élève du vieux David exilé à Bruxelles, fit autrefois du gracieux Louis, pareil à un enfant de bas-relief antique, serrant contre soi son chevreau familier… — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 173)
- (Mégisserie) Peau de chèvre ou de chevreau préparée.
- Déjà il avait vendu à madame Desforges douze paires de gants de chevreau. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- […], il venait d'apercevoir, penchée sur un morceau de chevreau auquel elle cousait des élastiques, la silhouette invraisemblable, mais trop connue pour qu'il s'y trompât, d'une ancienne greloteuse haut cotée sur l’asphalte parisien. — (Léo Trézenik, « Madame Jaquin », dans Les Gens qui s'amusent, Paris : chez E. Giraud, 1886, page 21)
- Maigret n’avait pas vu l’homme du train en face. Il ne connaissait de lui qu’une vague silhouette, des chaussures en chevreau verni et des chaussettes de laine grise… — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 15)
- Le capitaine badin jusqu’au bout de sa badine passa son doigt ganté de chevreau blanc sur la culasse luisante de graisse de son pistolet-mitrailleur démonté et le considéra souillé en demandant d’un ton où l’insolence le disputait à la perplexité : « C’est ça que vous appelez un pistolet-mitrailleur propre ? » — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, pages 47-48)
- (Cuisine) Viande de cet animal.
- […] ; puis il prit sur la grande table une portion de soupe et de chevreau bouilli, la plaça sur la petite table où il avait soupé lui-même, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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boyau
- Intestin, tripes, viscères. Note : se dit des animaux et péjorativement de l’homme.
- Une même pensée, qui mettait en leur tête comme une odeur de cuisine, allongeait les jambes, mouillait les bouches de salive, descendait jusqu'au fond des ventres où elle faisait chanter les boyaux. — (Guy de Maupassant, Une vie, 1883, réédition Folio Classique Gallimard, 1974, page 67)
- Boyaux de chat, de porc.
- Rendre tripes et boyaux, vomir avec de grands efforts.
- Corde à boyau ou corde de boyau, corde faite des boyaux de certains animaux et servant à garnir divers instruments de musique, comme violon, guitare, harpe, etc., à monter des raquettes, et à beaucoup d’autres usages.
- Racler le boyau, jouer mal d'un instrument.
- Membrane de l’intestin qui sert à diverses industries, telles qu’en charcuterie la préparation des boyaux soufflés, la fabrication des baudruches, etc.
- Léon, de la main droite, soulevait un long bout de boyau vide, dans l'extrêmité duquel un entonnoir très évasé était adapté ; et, de la main gauche, il enroulait le boudin autour d’un bassin, d’un plat rond de métal, à mesure que le charcutier emplissait l’entonnoir à grandes cuillerées. La bouille coulait, toute noire et toute fumante, gonflant peu à peu le boyau, qui retombait ventru, avec des courbes molles. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, ch. II, Georges Charpentier, Paris, 1873, p. 110 de l’éd. de 1878)
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cerceau
- (Tonnellerie) Lame de fer mince ou latte de bois flexible, formant un cercle, dont on se sert pour maintenir les douves des tonneaux, des cuves, etc.
- Il venait, avec Maddalena, de traverser le vaste chai […]. D'énormes foudres, hauts de trois mètres, alignaient leurs cerceaux ovales, d'un bout à l'autre de la galerie. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921 page 169)
- Cercle de bois léger que les enfants font courir devant eux comme une roue, en le poussant avec un petit bâton.
- Je peux m’abandonner, je me laisse imprégner par cette lumière dorée, ces roucoulements, ces pépiements, ces tintements de clochettes sur la tête des ânons, des chèvres, ces sonneries des cerceaux munis d’un manche que poussent devant eux les petits qui ne savent pas se servir d’un bâton… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 20)
- Bois courbés qui servent à soutenir la toile dont on couvre une voiture, une barque, ; cercles tendus de papier au travers desquels passent les acrobates, les faiseurs de tours.
- (Par extension) Différents objets qui forment seulement le demi-cercle ; arceau.
- Cerceau d’une bercelonnette. Cerceau d’un lit de malade.
- (Chasse) Sorte de filet dont on se sert pour prendre des oiseaux.
- (Ornithologie) Extrémité des plumes du bout de l’aile de certains oiseaux de proie.
- (Gymnastique) Un des cinq engins utilisés en gymnastique rythmique.
- (Cirque) Un des agrès aérien utilisé par les circassiens.
- (Argot) Volant de direction d’un véhicule.
- Rocco c’est un fils de pute et un malfaisant, mais quand il tient le cerceau c’est un crack. — (Henri Verneuil, Cent mille dollars au soleil, 1964)
-
clos
- Espace de terre cultivé et fermé de murs ou de haies, de fossés, etc.
- Un clos de vingt arpents.
- Un clos de vigne.
- (Spécialement) Parcelle plantée de vigne.
- Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu’on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, page 151)
- (Rhône-Alpes) Terrain généralement clos consacré au jeu de boules, en principe attaché à un débit de boissons, ombragé et pourvu d’une buvette.
- Les joueurs éméritesFont, pour vider des pots,De fréquentes visitesAux tonnelles du clos.Quand le petit vin coule,Disent-ils finement,On lance mieux la boule,Incontestablement. — (J.-M. Percier, Les joueurs de boules, La Boule, Lyon, 5 juin 1898, page 3)
- Et puis dans un clos, on est mieux chez soi, entre amis, entre bons copains pour qui la partie de boules est, avant tout, une façon de se rencontrer et de passer quelques heures ensemble. — (M. Chaux, Notre sport - Les terrains de jeux, La France bouliste, 31 juillet 1931, page 1)
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beau
- D’aspect agréable à l’œil ou à l’oreille.
- Il n’y a de beau que ce qui nous semble inutile ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- On ne pouvait voir de fille plus fraîche, plus riante ; elle était blonde, avec de beaux yeux bleus, des joues roses et des dents blanches comme du lait ; […]. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- D’ailleurs, elle voyait bien qu’il était tout jeune et très beau sous sa simple tenue de toile blanche. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Il n’y a de beau que ce qui nous semble inutile ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Marseille, quand elle est belle, est extrêmement belle, mais, dans ses hideurs, elle va au paroxysme. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Zaheira ne put s’empêcher de penser qu’elle n’avait jamais vu un homme aussi prodigieusement beau. Elle se sentit rougir. Sa gorge se serra. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- (Par extension) Agréable.
- Et puis, je continuais à embellir ma maison : […]. Les lilas plantés par Sam étaient en fleur à présent et, l'un dans l'autre, la vie était belle. — (Kristan Higgins, Un grand amour peut en cacher un autre, traduit par Karine Xaragai, éditions Harper Collins & Mosaïc, 2014)
- (Météorologie) Qualifie un temps ensoleillé.
- Le ciel demeurait beau, mais le vent fraîchissait et le roulis de l’aéronat s’accentuait. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 179 de l’édition de 1921)
- Les jours de beau, ils s'asseyent sur les chaises en métal au milieu de la pelouse. — (Sandrine Collette, Ces orages-là, J-C Lattès, 2021)
- (Cuisine) Gros.
- Prendre trois belles tomates.
- Grand.
- — Pourquoi n’as-tu pas mangé un morceau de pain ?— J’en ai mangé deux, mais j’ai encore une belle faim. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Dans les noms composés de parenté, indique que la relation est due à une alliance (incluant un second mariage).
- Le beau-frère est le frère de l’épouse ou l’époux de la sœur (ou de la belle-sœur).
-
allegretto
- (Musique) D’un mouvement très vif.
-
bravo
- (radiotéléphonie) Mot de code radiotéléphonique de l'OACI, OTAN et SIA pour la lettre latine B.
- Pavillon du code international des signaux maritimes correspondant à la lettre B.
-
calicot
- (Textile) Toile de coton moins fine que la percale et dont le tissu n’est pas croisé.
- Le billard a des rideaux de calicot gris avec des bordures vertes et deux divans. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)
- Sur la scène, une table est maintenant installée, qu’on surcharge de lots, les premiers qui doivent être tirés. Le président de la Jeunesse catholique dirige l’organisation. Il tient un grand sac de calicot à carreaux bleus et blancs et s’avance jusqu’à la rampe plate-bande. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 191.)
- Cuisinier, il s’affublait pour l’amour de l’ornement, d’une toque blanche monumentale en calicot qui accusait son Pontife à vingt pas. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 136)
- (Par extension) Banderole.
- Le textile et le football. L’usine en haut, football en bas. L’usine pour l’argent, le stade pour l’honneur. Pendant qu’une saine jeunesse agite des calicots, elle ne brandit pas de pancartes. — (Monologue intérieur du personnage de François Leclerc (joué par Jean-Paul Belmondo), dans le film Le Corps de mon ennemi (1976), réalisé par Henri Verneuil, sur un scénario de celui-ci, de Michel Audiard et de Félicien Marceau, adapté du roman éponyme de ce dernier.)
- Quand un avion survole la plage en tirant le calicot publicitaire du parc d’attractions régional, [...] — (Jean-Dominique Bauby, Le scaphandre et le papillon, Paris, Éditions Robert Laffont, 1997, page 101)
- J’étais incapable de comprendre ce qu’ils criaient, je ne parvenais pas à lire ce qui était écrit sur les calicots. — (Claude Nemry, Bukavu, 2002, L’Harmattan, page 318)
- (XIXe siècle) (Péjoratif) Commis chez les marchands de drap, de bonneterie, de nouveautés[2].
- Messieurs du rayon — ce que sous la Restauration on appelait des calicots — quittent avec empressement le magasin. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Ses compagnes n’avaient pour amants que des rustres, des calicots ou des commis de quincaillerie. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- C’est à cinq heures que Lemaître nous rejoint. Lemaître est calicot et Matoussaint le tient en petite estime ; il ne comprend que les professions nobles. Cependant, comme Lemaître connaît des douillards et des rigolos, il l’accueille à bras ouverts. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Ne me regarde pas de cet air-là, tu veux bien ? Des petits calicots marlous dans ton genre, il en faut beaucoup pour faire une bourrique comme moi. — (Marcel Aymé, Travelingue, chapitre XVIII. Publié dans Je suis partout du 20 septembre 1941 au 17 janvier 1942, reproduit dans le tome III (page 3214) des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, aux éditions Gallimard, dans la Bibliothèque de la Pléiade)
- Monsieur Perkins, notre locataire depuis bientôt quinze ans, se mit en quatre pour m’aider. Il était chef de rayon dans un magasin de nouveautés, et c’est là qu’il me procura une place. L’éventuel futur duc de Chalfont devint ce qu’il est convenu d’appeler un calicot. — (Doublage français de la narration du film Noblesse oblige, de Robert Hamer, sorti en France en 1950. Extrait de dialogue, dont la traduction, supervisée par André Maurois, figure au début de la 14e minute du film.)
- (Péjoratif) Personne fringante et vive comme un jeune commis.
- Jarry, lui, ressemblait à quelque calicot de petite ville. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), L’Amant sans Nom, éditions Arthème Fayard, 1929, réédition 1980, première partie, chapitre V)
- J’ai appris de Marcel Adéma un détail que j’ignorais sur l’engagement militaire d’Apollinaire dans la guerre de 1914-1918. Il m’avait donné comme raison de cet engagement […] [qu’il] ne voulait pas qu’on puisse lui faire grief un jour d’être resté indifférent devant cet événement. Or, c’est uniquement après sa connaissance faite à Nice de Louise de Coligny, sous l’effet d’une forte déception amoureuse causée par l’indifférence de celle-ci, qu’il s’est engagé. Je n’ai pas caché à Adéma que ce côté calicot sentimental chez Apollinaire ne me le rend pas brillant. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, 4 octobre 1948, Paris, Gallimard, Folio, page 1161)
- (Construction) En plâtrerie, bande de renfort mise en œuvre entre deux plaques de plâtre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
biveaux
- Pluriel de biveau.
-
sursaut
- Mouvement brusque occasionné par quelque sensation subite et violente.
- S’éveiller en sursaut. être éveillé subitement.
- Voilà, voilà, voilà, et puis comme ça, ça peut attendre deux ou trois heures ou deux ou trois jours... Y’en a, ils viennent, ils me réveillent en sursaut : Oh ! Oh ! Qu’est-ce qu’il y a ? — (Fernand Raynaud, J’m’amuse, dans Heureux !, Éditions de Provence/La Table Ronde, Paris, 1975)
- (Astronomie) (Sens figuré) Brusque et courte augmentation du rayonnement d’un astre.
- Un sursaut d’énergie.
- (Gymnastique) Mouvement d'élan vers l'avant partant de la course ou de l'arrêt et permettant l'arrivée en fente de façon à enchaîner un élément acrobatique avant ou latéral comme la rondade ou le saut-de-mains.
- Série acrobatique arrière au sol : Sursaut-rondade-flip-salto
-
canaux
- Pluriel de canal.
- Dans tous les cas, la possibilité d’utiliser de l’eau douce est capitale : rivières, canaux, sources, eaux souterraines fossiles non renouvelables, eaux salées qu’il faut désaliner, transport par conduites de pipes-lines, même par transports flottés de la glace des banquises ou des icebergs ; la désalinisation est capitale : on pense que l’osmose électrique inverse serait la moins chère, quoique certains pensent que c’est le transport des glaces. — (Comptes rendus des séances de l’Académie d’Agriculture de France, 1978)
-
vaut
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de valoir.
- On peut dire qu’on y aura mis le temps, mais mieux vaut très tard qu’absolument jamais, comme on dit quand on est catastrophiquement en retard. — (Etienne Klein, Le monde selon Etienne Klein, 2014)
- cégésimaux
-
casseaux
- Pluriel de casseau.
-
chaut
- Troisième personne du singulier du verbe chaloir.
- En toute franchise, peu me chaut l’allure que l’endroit prend selon les conditions de température et de pression. — (Amanda Cross, L’affaire James Joyce, traduction de R.M. Vassallo-Villaneau, 1992, chapitre premier)
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photo
- Photographie.
- Si vous possédez un grand nombre de photos argentiques, c'est-à-dire tirées sur un support papier, pourquoi alors ne pas les numériser sur votre ordinateur ? Cette procédure offre plusieurs avantages : […]. — (Olivier Abou, La maison multimédia, Micro Application éditions, 2006, page 32)
- La notoriété médiatique de la photo y repose sur ses qualités de documentarité (elle fait document) et de testimonialité (elle atteste). — (Mehana Amrani, Le 8 Mai 1945 en Algérie, 2010, page 206)
- Les larmes aux yeux, Louba, habitante de Kiev, la capitale ukrainienne, qui est en week-end à Boutcha chez sa sœur, montre les photos de la cave où les membres de la famille ont vécu terrés. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 26 septembre 2022, page 4)
- Il est plus grand que je ne le pensais en voyant sa photo, une carrure d'ours, mais il a engraissé et, s'il a toujours des bras musclés, son ventre ballotte. — (Louise Doughty, Je trouverai ce que tu aimes, Belfond, 2012)
- Enfin, il ne faut jamais juger d'après photo! — (Correspondance d'Eugène Defat, 17 août 1915, in Louise Monaux et Bruno Deblander, 14-18, Apocalypse en Belgique – Récits de patriotes, Éditions Racine, 2013, page 93)
- (Sports hippiques) Dans une course hippique, enquête sur l'arrivée visant à départager plusieurs chevaux concurrents dans le classement, photo-finish.
- Il y a photo pour la quatrième place entre l'as et le 12.
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apicaux
- Masculin pluriel de apical.
- Le type annellé s’oppose au précédent; il est dépourvu de nasse, mais possède (du moins en principe, car une évolution régressive les a souvent rudimentarisés ou supprimés) un ou plusieurs anneaux apicaux ; on les voit distincts ou soudés, et ils sont amyloïdes ou non. — (Fernand Moreau, Les progrès récents de la cytologie des Champignons en microscopie usuelle et en microscopie corpusculaire, Bulletin de la Société Botanique de France, 1958)
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comtaux
- Masculin pluriel de comtal.
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centraux
- Masculin pluriel de central.
- La cosmogonie, cette réflexion sur les processus et les causalités qui ont provoqué l’existence du monde est un des sujets centraux du ZoHaR et de la doctrine kabbalistique en général. — (Isaïe Tishby, La Kabbale, 2014)
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basaux
- Masculin pluriel de basal.
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cérébraux
- Masculin pluriel de cérébral.
- Il ne faut pas confondre cette chorée procursive avec les accidents semi-délirants qui entraînent les malades, malgré eux, au début de certains accidents cérébraux, ou à la suite d’attaque d’épilepsie. — (Armand Trousseau, Clinique médicale de l’Hôtel-Dieu de Paris, volume 2, 1862, page 163)
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abbatiaux
- Masculin pluriel de abbatial.
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cocorico
- Onomatopée par laquelle on désigne le chant du coq.
- Écoutez, redit par l'écho,Ce cri plein d’une ardeur touchanteCocorico ! cocorico !Voilà, voilà le coq qui chante ! — (Société du Caveau, Les Oiseaux, Jules-Juteau et fils, 1875, p. 43)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.