Dictionnaire des rimes
Les rimes en : gradaille
Que signifie "gradaille" ?
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- (Argot) (Péjoratif) Ensemble des petits gradés de l’armée.
- Vautrés à terre entre deux fumiers, à coups de gueule, à coups de bottes, on se trouvait bientôt relevés par la gradaille et relancés encore un coup vers d’autres chargements du convoi, encore. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Les hommes commandés par leurs gradailles, occupaient les trois côtés du carré. — (Jean-Joseph Milhiet, Saint-Cyr, trois siècles d’histoire, 1998)
- La gradaille c'est mis sur la terre que pour faire crever les mirlitons! — (Louis-Ferdinand Céline, Casse-pipe, 1949)
Mots qui riment avec "aille"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "gradaille".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aille , ailles , ail , ails et aï .
- villepail
-
démouscaille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démouscailler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démouscailler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe démouscailler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe démouscailler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe démouscailler.
-
jaille
- (Angers, Nantes) Objet bon à jeter.
- La place minime accordée aux outils de ce tiroir est compensée par 1 anarchisme de fait puisque s’y mélangent 1 certain nombre d’objets sans rapport les uns avec les autres, qui donne à ce capharnaüm 1 note semblable à celle que les surréalistes attribuaient au marché aux puces : 1 carte de France découpée dans de la moquette rose (cadeau de mon ami Bruno Gibert lors de sa période “art contemporain”), 1 Polaroïd au chômage de longue durée, 1 pistolet à eau que j’utilise contre des rhéteurs, 1 lampe de poche dont la pile est absente, des ampoules électriques de rechange, 1 K7 “Thomas Clerc soutient sa thèse”, 1 lecteur de disquettes, 39 cartes routières, 1 abat-jour rectangulaire en métal dans lequel j’ai coincé l’étui d’1 stylo Mont-Blanc dont je ne me suis jamais servi, 1 mètre-dérouleur de 3 mètres à couleur et taille de guêpe, des plaques de propreté en cuivre que l’on fixe sur les portes lorsqu’on veut accéder à 1 niveau esthétique supérieur, 1 montre Lip définitivement arrêtée, des câbles, 1 boîte à biscuits pour les clous, bref 1 masse de ce qu’en patois des Pays de Loire on appelle “la jaille”. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
- (Angevin, Nantais et Bretillien) Déchèterie.
- (Paris) Paroles futiles Référence nécessaire.
- C’est de la jaille, c’est du vent.
-
valetaille
- (Péjoratif) Multitude de valets.
- Le fils du sacristain Léonard avait fait récemment partie de la nouvelle levée de serviteurs campagnards que, pour raison d’économie, madame de Boussac avait substituée à sa valetaille parisienne. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Tel que je te connais, toi, je suis sûr qu’à ma place tu n’aurais jamais osé retourner dans ces maisons et affronter les regards moqueurs de la valetaille. — (Alphonse Daudet, Le Petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 131)
- Je déteste la valetaille : toujours vautrés dans l’antichambre, ces gens-là ne daignent même pas vous faire un signe de tête. — (Nicolas Gogol, Le journal d’un fou, 1834 ; traduit du russe par Boris de Schlœzer, 1968 ; page 10)
- À Paris, tu aurais dû liquider aussi la valetaille. Dans leur résidence secondaire, ces gens-là font la dînette eux-mêmes. — (Amélie Nothomb, Journal d’Hirondelle, Éditions Albin Michel, Paris, 2006, page 47)
- Un spectacle poignant, ces morceaux de grands d’Espagne dans le lustre et le ciel de lit. C’est aussi pour cela que j’ai congédié toute la domesticité. Comment voulez-vous obtenir le respect d’une valetaille qui a ramassé les débris de votre ascendance ? — (Amélie Nothomb, Barbe bleue, Albin Michel, Paris, 2012, p. 87)
- L’essentiel des trafics cantonné dans les salons VIP pour gros joueurs venus de toute la Chine, la valetaille comme nous versait son obole dans la grande salle ovale qui nous accueillit sous ses lustres étincelants. — (Christophe Masson, L’Empereur de Macao, 2016, Éditions Revoir)
-
pretintaille
- (Désuet) Ornement en découpures qui se mettait sur les robes des femmes.
- Robe garnie de pretintaille.
- (Sens figuré) (Familier) (Au pluriel) Les légers accessoires qui accompagnent une chose, qui en dépendent.
- Nos peintres les surpassèrent en se servant d’eux, comme nos jardins de France font oublier les jardins d’Italie dont ils sortirent, et dont ils évitèrent la verbosité et les prétintailles. — (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 181)
- Cette charge coûte telle somme, sans compter les pretintailles.
- Il a gagné son procès avec les pretintailles.
- (Jeux) Au jeu de l'hombre, nom de chacune des 14 combinaisons qui compliquent ce jeu.
- Les pretintailles , qui d'abord se sont introduites dans les jupes et dans les écharpes, sont passées de là dans le jeu de l'Hombre. — (supplément au Dictionnaire universel françois et latin, Éd. Compagnie des libraires associés, Paris 1752)
-
traînaille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de traînailler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de traînailler.
- La grosse galette sur laquelle comptait Legrand, versée par le directeur de la Banque « Popaul-Armand » se fait un peu désirer. Ça traînaille. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 174)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de traînailler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de traînailler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de traînailler.
-
canaille
- (Péjoratif) (Nom collectif) Vile populace.
- Le Philosophe Dumarsais, […] , donnait à un jeune Seigneur des leçons de Grammaire Française. Celui-ci n'entendant pas toute la fine Métaphysique de son Maître, s'impatiente & prononce avec une espèce de courroux: « Fichtre, je n'en viendrai jamais à bout ». Du Marsais lui répond du ton le plus phlegmatique: « Monsieur, ce mot n'est pas Français : on dit F .. mais il n'y a que la Canaille qui s'en sert ». — (« Traits Curieux », dans l’Almanach littéraire ou Étrennes d'Apollon, Paris, 1784, page 104)
- J’aurai aussi à vous parler du caractère singulier du peuple de ce pays. La canaille est ici intelligente, spirituelle, remplie d’imagination, et les classes élevées me paraissent au-dessous des habitués d’estaminet et de roulette de Paris. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, réédition Éditions Complexe, 1989, page 139)
- Je vois dans le naturalisme un synchronisme du suffrage universel, et le protagonisme antiesthétique de la canaille : l’écrivain fait sa cour à la rue, comme jadis au roi. — (Jules Huret, Enquête sur l’évolution littéraire, page 36, Bibliothèque-Charpentier, E. Fasquelle, 1913)
- C’est une des joies de la canaille que de voir un homme de quelque valeur réduit à partager son sort. Elle s’acharnera à lui maintenir la tête dans le purin où elle barbote. — (Lucien Rebatet, Les deux Étendards, chap. XX ; Éditions Gallimard, coll. Soleil, Paris, 1971, page 674)
- (Par extension) Gens de toutes conditions auxquels on veut témoigner du mépris. — Note : Dans ce cas il peut s’appliquer à une seule personne.
- Il s’est conduit comme une vile canaille.
- Vous n’êtes qu’une canaille.
- Ces canailles de domestiques me laissent toujours seul.
- Et j’y allais d’autant plus de bon cœur à l’appeler canaille, ce pauvre M. Guizot, que, dans ma tête, je le confondais avec un grand coquin de sergent de ville qui se tenait au coin de la rue de l’Orillon et me faisait toujours des misères, par rapport à ma charrette de copeaux… — (Alphonse Daudet, Les trois sommations, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 170)
- Elle se campa devant son homme et lui rugit à la face :— Brigand, canaille, gouilland, voleur, soulaud ! Tout le répertoire y passa. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- On te mettra dans une tombe, vieille canaille, Et moi j’irai faire la bombe, vieille canaille, À coup de petits verres d’eau de vie, la plus belle cuite de ma vie,Sera pour tes funérailles, vieille canaille. — (Serge Gainsbourg, Vieille canaille, Aux armes et cætera, 1979)
- (Sens figuré) (Familier) Enfant turbulent, remuant.
- Ces petites canailles m’en font voir de toutes les couleurs
- montgradail
-
bercail
- (Vieilli) Bergerie.
- Un jardin grand et riche, une maison jolie,Un bercail spacieux pour tes chères brebis. — (Chénier, Bucoliques, « L'Oaristys », 1794)
- Troupeau de brebis, de moutons.
- Le pâtre absent par fraude !Le chien mort ! le loup rôde,Et tend ses noirs panneaux.Au bercail qui frissonne,Qui veillera ? personne.Pauvres petits agneaux ! — (Victor Hugo, Les Châtiments, 1853)
- (Religion) En allusion à la parabole du Bon Pasteur : sein de l’Église où les fidèles trouvent sûreté et paix, hors duquel ils sont égarés.
- Revenir, rentrer au bercail, revenir à la pratique de la vraie religion, à une conduite pieuse dont on s’était écarté.
- Dieu ne défend pas les routes fleuries, quand elles servent à revenir à lui, et ce n'est pas toujours par les sentiers rudes et sublimes de la montagne, que la brebis égarée retourne au bercail. — (Chateaubriand, Génie du Christianisme, 1803)
- Hélas ! mes frères, reprit le curé, cet ancien négociant, ce Kernok, c’était aussi un agneau éloigné du bercail ! — (Eugène Sue, Kernok le pirate, 1830)
- Communauté religieuse plus ou moins nombreuse.
- Il y avait à Paris des milliers de retraites semblables, où le clergé réfractaire réunissait clandestinement de petits troupeaux de fidèles. La police des sections, bien que vigilante et soupçonneuse, fermait les yeux sur ces bercails cachés, de peur des ouailles irritées et par un reste de vénération pour les choses saintes. — (Anatole France, Les Dieux ont soif, 1912)
-
tondaille
- Moment de la tonte des moutons, fête qui accompagne la tondaison.
- La preuve que la Gothe était une méchante sorcière, c’est que les chèvres des bergères à qui elle parlait souvent tarissaient ; leurs brebis perdaient la laine avant la tondaille, et leurs poulains s’éboitaient en galopant sur les roches, ou se perdaient dans les viviers. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- En mai, dans les fermes avait lieu la tonte des moutons (les tondailles). — (René Coursault, Contes naïfs et nouvelles facétieuses: le parler tourangeau, 1990)
- Indépendamment du Vendredi blanc, il est encore une grande fête pour nos bergères, cʼest celle des tondailles. — (C. Laisnel de la Salle, Germain Laisnel de la Salle, Souvenirs du vieux temps - Volume 1, 1902)
-
craille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe crailler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe crailler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe crailler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe crailler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe crailler.
- vouzailles
-
gradaille
- (Argot) (Péjoratif) Ensemble des petits gradés de l’armée.
- Vautrés à terre entre deux fumiers, à coups de gueule, à coups de bottes, on se trouvait bientôt relevés par la gradaille et relancés encore un coup vers d’autres chargements du convoi, encore. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Les hommes commandés par leurs gradailles, occupaient les trois côtés du carré. — (Jean-Joseph Milhiet, Saint-Cyr, trois siècles d’histoire, 1998)
- La gradaille c'est mis sur la terre que pour faire crever les mirlitons! — (Louis-Ferdinand Céline, Casse-pipe, 1949)
-
pail
- Seau.
- chauchailles
-
bigaille
- (Vieilli) (Désuet) Terme générique pour désigner les petits insectes volants, comme les mouches, moucherons, moustiques, etc.
- Il a onze griffes de fer pour saisir le granit au fond de la mer, et plus d’ailes et plus d’antennes que la bigaille pour prendre le vent dans les nuées. — (Victor Hugo, « Cosette » dans Les Misérables, Tome II, 1862, page 130 de l’édition d’Émile Testard, 1890)
- (Vieilli) (Par extension) Ensemble des subalternes, valetaille.
- Le vieux (c’est le nom traditionnel du « grand mât », du capitaine) et la bigaille avaient d’abord assisté, l’un bénissant (le capitaine, de droit, dit la prière des morts) et l’autre pleurnichant … — (Jean Merrien, Les drames de la mer, 1961, Hachette)
- (Argot) Ensemble des pièces de peu de valeur.
- À ce moment-là, le gros était vraiment en rogne. Visiblement, ça l’embêtait de perdre. Et surtout il enrageait de perdre face à un crétin comme moi. Le géomètre gagna le coup suivant, mais le pot ne contenait que de la bigaille. — (Gianrico Carofiglio, Le passé est une terre étrangère, traduit par Odile Rousseau, 2009, Éditions Payot & Rivages, page 13 de l’édition de poche)
-
chamaille
- (Rare) Chamaillerie, querelle où l'on se chamaille.
- À l'intérieur de la Section, en revanche, on vivait « en famille ». Bien sûr cela n'empêchait ni les jalousies ni les chamailles, mais contre l'extérieur le service faisait aussitôt bloc. — (Marcel Thomas, L'Affaire sans Dreyfus, première partie, chapitre II, § 2 ; Édito-Service S.A., Genève, 1971, p. 62)
- L'entretien dégénérait, comme chaque soir, en chamailles singulières quand Joseph tomba dans la spélonque. — (Georges Duhamel, La nuit de la Saint-Jean, chapitre VII ; Le Livre de Poche, 1964, p. 115)
-
draille
- (Languedoc) (Bourgogne) Chemin, sentier, piste.
- On recoupait les voies de toutes les bêtes de la nuit : la petite patte carrée du renard, celle du blaireau, plantigrade prudent, l’empreinte propre et ronde du chat sauvage, celle de toutes les belettes, martres, putois et surtout l’Y du lièvre, le fin sabot du chevreuil et la franche passée du sanglier, sorte de basse venelle, souvent piétinée comme une draille à moutons. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, pages 64-65)
- (En particulier) (Languedoc) Chemin de transhumance.
- Par surcroît, chaque été, des plaines du Bas-Languedoc (Hérault, Aude) montent par les drailles du Larzac et de la Montagne-Noire, vers les montagnes et jusqu'aux abords de l'Aubrac, 200 000 moutons. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Bac glissant le long d’un câble.
- Câble permettant de faire glisser les bacs.
- (Marine) Cordage qui s'attache sur le mât et descend en biais vers l'étai du mât, et sur lequel on glisse les voiles auxiliaires.
- Draille. Câble d’acier partant de l’étrave et allant en général jusqu’aux deux tiers de la hauteur du grand mât. Cela consolide la tenue du mât et permet en outre d’établir la trinquette (voir étai). — (Bernard Moitessier, La longue route, Arthaud, Paris, 1971)
-
monorail
- Qui ne comporte qu'un seul rail, un seul support de roulement.
- Un wagon monorail.
-
lopaille
- Jeune homosexuel, jeune prostitué.
- D'abord les Chinetoques lui ont fait comprendre qu'il était démasqué : pédé, tante, caroline, folle, pédale, emmanché, chochotte, tantouse, pédoque, tapette, lopaille en grandes lettres au minium sur les murs de sa maison. — (Daniel Zimmermann, Les Malassis, Éd. Julliard, 1990)
- Pas question qu'il aille s'excuser, ramper devant cette lopaille, lui lécher les bronzes. — (Guido Franco , Prières pour des paradis meilleures, Éd. de la jungle, 1983)
-
travail
- Labeur, application à une tâche, effort soutenu pour faire quelque chose, en parlant de l’esprit comme du corps.
- L’homme qui vendait son travail, qui recevait un salaire, se dégradait au rang des esclaves, il se vendait comme esclave, il perdait sa dignité d’homme libre. Cette action dégradante est commise quotidiennement par les hommes libres de la société capitaliste. Les prolétaires de la main comme ceux de l’intelligence, n'ont qu’une unique préoccupation : se vendre, vendre leur travail manuel, vendre leur travail intellectuel, vendre la pensée, cette chose sacrée. — (Paul Lafargue, L’idéalisme et le matérialisme dans la conception de l’histoire. Réponse à la Conférence du citoyen Jean Jaurès, dans La Jeunesse socialiste, janvier 1895, page 1)
- L’Écosse l’attendait bouche bée. Il arriva à Glasgow vers une heure, et l’on raconte que le travail ne fut pas repris avant deux heures et demie dans les docks et les manufactures de cette ruche industrielle. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 30 de l’édition de 1921)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- (Par extension) Activité professionnelle ; emploi.
- Lui avait trouvé deux travails : l’un dans une forge où il aidait à décharger les matériaux et à transporter diverses choses, l’autre dans un moulin où il jouait les mules. — (site feleth.superforum.fr, 13 mars 2014)
- Elle avait deux travails. Deux fatigues. Deux épuisements. Mais ça, elle savait faire et, la plupart du temps appréciait. Elle aimait travailler. — (Vincent Jolit, Clichy, Éditions La Martinière, 2013)
- Mais on ne vous en voudra hélas pas si vous devez révéler que la crise vous force à avoir deux travails, oh que non. — (Fabian Bouleau, Chienne de langue française !, 2014)
- Il faisait un froid de gueux. Dans la ville, sous un ciel plus que sombre les rares passants se pressaient de rentrer au plus tôt chez eux ou à leur travail, pour ceux qui en avaient. — (A. M. Ivankov-Diaz, Moi, Jean Thomas Collot, fils de gueux, Lyon : L’encre et le grattoir, 2017, page 126)
- Manière dont on travaille habituellement.
- Il a le travail difficile, lent.
- Ouvrage même, de quelque nature qu’il soit, qui est produit par le labeur.
- L’oxydation relativement rapide du fer n’a pas permis de retrouver aisément, parmi les restes des travaux métalliques que l’antiquité a laissés derrière elle, un grand nombre d’objets fabriqués avec ce métal ; […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 179)
- Et alors on fera juger leurs deux travails. — (M. Lockroy, Jules de Wailly, Deux compagnons du tour de France, 1845)
- Monsieur Saito lut mon travail, poussa un petit cri méprisant et le déchira: […]. — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel S.A., 1999, page 10)
- (Spécialement) Ouvrage de l’esprit, étude historique, philosophique ou scientifique. — Note : Il est alors souvent au pluriel.
- Je n’insiste pas, car il existe des ouvrages sur ces questions, tels l’important mémoire de Candolle et les travaux de A. Chevalier. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 97)
- Le physiologiste hollandais Jordan écrivait que les travaux de Pavlov ont fait de Léningrad la Mecque des physiologistes du monde entier. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953, page 3)
- Manière dont l’ouvrage est fait.
- Travail exquis, délicat. - Ce bijou est d’un beau travail.
- Ouvrage qui est à faire ou auquel on travaille présentement.
- C’était elle qui assumait dans la maison les travaux de l’homme que sa vieillesse lui eût rendus difficiles. Combien de ménagères auraient, d’elles-mêmes, pris cette initiative généreuse ! — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Distribuer le travail aux ouvriers.
- Je ne puis faire cela à ce prix, il y a trop de travail.
- Le travail en souffrira.
- Entreprendre des travaux.
- Un ouvrier sans travail.
- J’ai beaucoup de travail à faire.
- (Par extension) Action des forces de la nature.
- En longeant l’atoll, j’étais rempli d’admiration et d’étonnement pour l’extraordinaire travail des madrépores. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le travail de la fermentation.
- Le travail des eaux le long des rives d’un fleuve.
- (Sens figuré) Les esprits sont en travail.
- (Médecine) Première période de l’accouchement caractérisée par l’apparition de contractions douloureuses de l’utérus et l’effacement du col de l’utérus. Les douleurs de l’enfantement.
- La salle de travail de la maternité.
- Par moments, la tête qui sortait, semblait vouloir rentrer, repoussée par l’élasticité des tissus, tendus à se rompre ; et des crampes atroces l’étreignaient à chaque reprise du travail, les grandes douleurs la bouclaient d’une ceinture de fer. — (Émile Zola, Pot-Bouille, chapitre XVIII, 1882)
- (Sens figuré) — Rien ne voulait sortir de ses lèvres, toute sa face exprimait un travail de gésine intellectuelle horriblement douloureux : il lui semblait que son cerveau était muré. — (Louis Pergaud, La guerre des boutons, Paris : Mercure de France, 1912, chapitre 3)
- (Mécanique, Physique) Produit d’une force appliquée sur une distance. L’unité SI de travail (d’énergie) est le joule.
- Le travail d’une machine.
- (Économie, Politique) Labeur humain considéré comme facteur essentiel de la production.
- Un système complexe de taxes permettait au gouvernement, aux aristocrates et aux religieux de profiter du travail de la plus grande partie de la population. — (Louis Dubé, La sagesse du dalaï-lama : Préceptes et pratique du bouddhisme tibétain, dans Le Québec sceptique, n° 66, p. 5, été 2008)
- Le travail se rattache ainsi aujourd’hui moins à la nécessité économique de produire des marchandises qu’à la nécessité politique de produire des producteurs et des consommateurs. — (Catherine Dyja, L’Insurrection qui vient, dans la « Revue de la Défense nationale » de juillet 2009)
- (Droit) Labeur humain considéré sous le rapport des conflits qu’il soulève et des règlements qu’il y faut apporter.
- La réglementation du travail.
- Un contrat de travail.
- Les accidents du travail.
- Le Ministère du travail.
- (Équitation) Ensemble des exercices que l’on fait faire à un cheval, entraînement.
- Il dispose d'un engagement de choix et tout est parfait au travail selon son entourage. — (La dernière minute de Zone-Turf pour le Quinté du jour : le n° 8 Vison Fromentro, zone-turf.fr, 16/12/2016)
-
gaille
- Jument.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
mitraille
- (Vieilli) Ferraille dont on chargeait le canon.
- Parfois ils couraient jusqu’à en perdre haleine, ne s’arrêtant qu’à bout de souffle, se comprimant les flancs avec leurs poings serrés pour réduire un point de côté, et ils se laissaient tomber dans le veld, comme deux morts fauchés par une mitraille imaginaire. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- (Par extension) Les balles de fer ou biscaïens, ordinairement mêlés de ferraille, dont on faisait les cartouches pour l’artillerie.
- Charger sous la mitraille.
- Résister, tenir sous la mitraille.
- Leur surprise fut grande, en arrivant, d’être reçus à coups de mitraille, et ils repartirent plus vite qu’ils n’étaient venus. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T. 2, 4, 1833)
- (Au singulier) Décharge collective d’artillerie.
- Malgré une décharge à mitraille des deux plus grosses pièces, tous arrivèrent pêle-mêle sur un petit terrain de gazon, au pied des remparts à demi-ruinés. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- J’ai conté […] le miracle de cette résistance inouïe, à un contre six, […], dans la vase, les trous perfides des arroyos, sous un ciel qui crachait des tonnes de mitraille. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 91)
- (Populaire) (Par plaisanterie) Beaucoup de petite monnaie.
- Après avoir farfouillé dans son sac elle pose sa mitraille sur le ramasse-monnaie du comptoir, comme ça, naïvement. — (Politique hebdo, 1971, page 85)
- communailles
- brullemail
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.