Dictionnaire des rimes
Les rimes en : gracieux
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "gracieux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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givreux
- (Commerce) Se dit d’une pierre précieuse ayant un ou plusieurs givres (éclat ou petite tache blanche).
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cagneux
- Qui a les jambes tournées en dedans, rapprochées au niveau des genoux et écartées au niveau des pieds.
- Le vieil homme eut un geste agacé. Il était accroupi sous un acacia, les bras posés en équilibre sur ses genoux cagneux. Dans le soleil déclinant, sa peau était aussi noire et luisante que de la poix. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- Le convoqué entra, voûté, cagneux, puant le bouc. — (Vladimir Volkoff, Les Faux Tsars, L’Âge d’homme, 1992, page 386)
- (En particulier) Tournés en dedans en parlant des genoux, des jambes.
- Lui, l’enfant unique et choyé, il avait bien ri au départ de cette fillette aux genoux cagneux, tirant sur sa jupe pour voiler la quasi maigreur de ses jambes de jeune pouliche. — (Laure Angélis, Ondine, Éditions Pierre Téqui, 1998, page 54)
- Qui a les pieds tournés vers l’intérieur en parlant des animaux, notamment des chevaux.
- Ce cheval est cagneux mais il a bon caractère.
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marécageux
- Qui est de la nature du marécage.
- Les Aroïdées habitent généralement les lieux humides, marécageux, et les bois très-ombragés; elles sont presque toutes âcres, même vésicantes. On distingue dans cette famille le Gouet ou Pied-de-veau (Arum L.), le Calla et l’Acorus. — (J.-P. Lamouroux, Précis de Phytographie ou d'Histoire Naturelle des plantes, Paris, 1828, p. 333)
- À l’ouest, la plaine, s’abaissant encore, devenait marécageuse, et s’imbibait d’une eau stagnante qui alimentait les affluents du Kuruman. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Le sol y est compact, souvent imperméable, marécageux par endroits, d’où le caractère mésohygrophile de la flore […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Qui est morbide, malsain ou étouffant.
- Le garçon marchand de vins du coin lance un œil marécageux au trottin de la modiste d’en face, — petite fille à tout faire. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
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furieux
- Qui est en fureur ; qui est en furie.
- Il vit, non loin du grand chemin, une femme éplorée qui appelait le Ciel et la Terre à son secours, et un homme furieux qui la suivait. […]. Cet homme l’accablait de coups et de reproches. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, 1748)
- L'homme emporté et furieux ne connaît personne, il se connaît à peine lui-même. Il n'est capable de rien entendre; la colère lui fait prononcer une multitude de paroles vagues, dont il perd jusqu'au souvenir; […]. — (« Œuvres oratoires de Jacques-Denis Cochin, curé de Saint-Jacques du Haut-Pas », dans la Collection intégrale et universelle des orateurs chrétiens, publiés par l'Abbé Migne, tome 98 (vol. 31 de la 2e série), Paris, chez J.-P. Migne, 1866, p. 587)
- Entendant leur cris, Océana sortie de la maison pour se trouver face à face à une quarantaine de femmes furieuses armées de torches. Elles commencèrent par lui crier de quitter l'île, qu'elle n'était pas à sa place ici. — (Viviane Traversy, Des étoiles dans les yeux, page 98, Éditions Melonic, 2004)
- Pour les Grecs, le cheval furieux est terrible à regarder et terrible à entendre, car le grincement des dents, le bruit du mors, rappellent le grondement des Érinyes : […]. — (Bernard Terramorsi, Le fantastique dans les nouvelles de Julio Cortazar: Rites, jeux et passages, page 38, Éditions L'Harmattan, 1994)
- (Par extension) Qui dénote ou qui exprime la fureur.
- J'avais beau plonger des yeux furieux dans ses prunelles sombres, je n'y trouvais ni contact, ni étincelle, rien qu'une veulerie menaçante noyée dans de l'eau morte. — (Max Olivier-Lacamp, Les deux Asies, Grasset, 1967)
- Et pendant ce temps-là voilà la foule qui s'amasse et, comme de juste, prend fait et cause contre moi, pousse des cris furieux et veut qu'on me conduise en prison. — (Anatole France, Rabamor, dans Récits de vieux marins,)
- Dans leurs rangs éclata une furieuse colère : elles ne se sauvèrent pas, mais se jetèrent sur les cailloux et se mirent à bombarder les crânes de la cavalerie qui avait chargé. — (Un militant syndicaliste franco-polonais: La vie errante de Tomasz Olszański (1886-1959), traduit par Mylène Mihout, p.289, Presses universitaires de Lille, 1993)
- Qui, dans sa folie, se porte ou peut se porter à des actes de violence.
- Ainsi il n'a rien à faire dans les premières loges de l'Hôpital-Général en 1717 pour le fou non furieux, pas plus que dans les chambres voûtées réservées au fou furieux en 1722-1723. — (Jacques Laplante, Psychothérapies & impératifs sociaux: Les enjeux de la connaissance de soi, page 29; De Boeck Supérieur, 1995)
- Qui est impétueux, véhément, violent.
- Pour lancer contre nous ces furieux prédicateurs, il faut que les chefs du clergé se soient sentis bien atteints. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, préface de la 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, p.I)
- Il la couvrait avidement de caresses, murmurait les mots d'amour les plus doux, et tous deux se perdaient dans une extase furieuse et passionnée. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Vers le soir je remarque que l’étai de foc s’use beaucoup et je me dispose à le réparer lorsqu’un coup de vent arrive si furieux et si sec que l’étai de foc et la bastaque bâbord, cèdent en même temps. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Hans avait une furieuse envie de rire au nez de ce polichinelle grandiloquent, à qui il ne manquait que la redingote, le col à manger de la tarte et l’écharpe mayorale pour personnifier le stupide-fonctionnaire-conscient-de-son-importance. — (Henri Ghils, La mare aux filles, Paris : Éditions du Grand Damier, 1955, chap. 6)
- (Sens figuré) (Familier) Qui est prodigieux, excessif, extraordinaire dans son genre. — Note : Dans cet usage, l’adjectif précède toujours le nom.
- C’est un furieux mangeur, un furieux menteur.
- Il s’est donné un furieux coup, une furieuse entorse.
- Il fait une furieuse dépense.
- (Héraldique) Se dit du taureau élevé sur ses pieds. À rapprocher d’acculé, cabré, effaré, effarouché, effrayé et forcené.
- Du Fenoil — d'azur, au taureau furieux et levé en pied d'or, et un chevron de gueules brochant sur le tout. — (Jacques Paul Migne, Encyclopédie théologique, t.13, p. 662, 1852)
- (Équitation) Qualifie une sorte d'allure de manège.
- Dans les passades, dites furieuses, le cheval est maintenu à la galopade jusqu'au milieu de la ligne droite, d'où il part au galop allongé jusqu'à deux ou trois pas de l'extrémité de cette ligne ; là on le remet à la galopade pour l’exécution de la demi volte ou de la demi pirouette ordinaire. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, page 245, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865)
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banlieue
- (Géographie) Étendue de pays qui entoure une ville et qui en est souvent une dépendance.
- C’était la vilaine limite où l’on commence, par la laideur de la banlieue, à entrer dans l’activité du tourbillon de Paris. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 188)
- Nous rencontrons dans la banlieue de pauvres jardinets où les indigènes cultivent quelques légumes, et qu’ils ornent de saules, de sureaux et de groseilliers ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 35)
- L’opposition souvent faite entre banlieues françaises, réputées populaires et terres d’exclusion, et les banlieues anglo-saxonnes, réputées pavillonnaires et peuplées par les classes moyennes ou riches, est largement fausse. À Paris, la banlieue qui s’est d’abord développée, dans la première moitié du 19e siècle, est la banlieue bourgeoise (Maisons-Laffitte, Le Vésinet…), et c’est pour la desservir que le chemin de fer est apparu (ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye). — (techno-science.net)
- (Péjoratif) Espace populaire urbain habité principalement par une population en précarité économique et issue d’une immigration récente.
- “Meufs de (la) cité” sur France.tv : “Le pays d’origine de ces filles, c’est la banlieue” — (Emmanuelle Skyvington, Télérama, 2021.)
- De l’autre, ce sont les conflits autour de la définition et du contrôle (c’est-à-dire de l’appropriation) d’espaces d’appartenance collective — ce qu’on appelle de plus en plus, sans précision, « les banlieues », ou « les quartiers » (le pluriel sert à distinguer implicitement cette notion, purement politique, du concept spatial qu’est la banlieue ou le quartier…). — (Joseph Morsel, avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007.)
- L’autre jour, un ado, dans les clichés de la mode débile des banlieues, parlait à base de « yo » et de « wesh », ne sachant exprimer sa douleur abdominale : le nouveau beauf en quelque sorte ! — (Patrick Pelloux, On ne vit qu'une fois, Le Cherche Midi, 2014.)
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élogieux
- Qui est rempli d’éloges.
- Les affiches des manifestants sont d’ailleurs peu élogieuses à l’égard du gouvernement. — (Jean-François Racine, Le maire de Saint-Bernard à une manifestation de complotistes antivaccins, Le Journal de Québec, 11 février 2021)
- Discours élogieux.
- Parler de quelqu’un en termes élogieux.
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moyenâgeux
- (Moyen Âge) Qui se rapporte au Moyen Âge, médiéval.
- L’ingéniosité des guerriers moyen-âgeux à se verser des huiles bouillantes sur la tête par le mâchicoulis. — (Barrès, Jard. Bérén., 1891, page 64)
- Elle parla une fois à Swann d’une amie qui l’avait invitée et chez qui tout était « de l’époque ». Mais Swann ne put arriver à lui faire dire quelle était cette époque. Pourtant, après avoir réfléchi, elle répondit que c’était « moyenâgeux ». Elle entendait par là qu’il y avait des boiseries. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 76)
- On maintiendra également scrupuleusement la distinction entre « médiéval(e) » et « moyenâgeux(se) », le premier renvoyant à ce qui relève proprement du Moyen Âge et sur quoi travaillent les spécialistes du Moyen Âge (les médiévistes), tandis que le second correspond systématiquement à un jugement de valeur, soit positif (telle « rue moyenâgeuse » signalée par un Office du Tourisme – bref du pittoresque), soit le plus souvent négatif (synonyme de barbare, inculte, tyrannique, anarchique). — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- (Par hyperbole) (Péjoratif) Vieux, arriéré, obscurantiste ; relatif à des pratiques ou à des violences qui rappellent le pire du Moyen Âge.
- Pourtant, après avoir réfléchi, elle répondit que c’était « moyenâgeux ». Elle entendait par là qu’il y avait des boiseries. — (Proust, Swann, 1913, page 244)
- Drumont comptait sans doute sur la victoire du boulangisme pour faire triompher sa doctrine et imposer aux juifs une législation moyenâgeuse ? — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Au début, je le détestais avec sa fixette sur la mariologie, sa morale moyenâgeuse et ses prises de position rétrogrades sur la contraception. Et puis je suis tombée amoureuse de lui. — (Roland Brunnier, Rome Sweet Rome, Société des Écrivains, 2008, page 50)
- Ma dernière parole soit Quelques vers de maître François. Pardonnez-moi, Prince, si je Suis foutrement moyenâgeux. — (Georges Brassens, Le Moyenâgeux, album Supplique pour être enterré à la plage de Sète, 1966)
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cheveux
- Pluriel de cheveu.
- Ils arrivaient à la baraque où les campagnardes échangent leurs cheveux contre des casseroles et des pièces d’étoffes. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 110)
- En retraversant la cour, Jensen se surprit à admirer les fleurs jaunes d’hibiscus et à imaginer l’effet qu’elles feraient dans les cheveux de Trudy. — (Whit Masterson, Une nuit pour tuer, traduction de M. Michel-Tyl, Presses de la Cité, 1956, page 140)
- Si l’homme ressemble un peu à mon père, la femme n’est pas ma mère — ça, c’est sûr, bien qu’elle se comporte comme telle quand elle vient me voir tous les jours : elle me caresse la main, m’embrasse les cheveux, me masse les pieds en suivant les instructions du physiothérapeute, et dispose des campanules et des anémones dans une cruche qu’elle a apportée ici. — (Belinda Bauer, Cadavre 19, traduit de l’anglais par Christine Rimoldy, 10/18, 2015, page 101)
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areligieux
- (Religion) Qui est sans religion.
- Je ne croyais plus depuis longtemps. Mais je ne suis pas antireligieux, non, je suis areligieux. — (Bernadette Sauvaget, « René Lebouvier, baptême moi non plus », 2 février 2015)
- Même si sa recherche a porté d’abord sur des aspects solidement « incarnés » de la culture indienne, il n’a pas voulu opposer une Inde positiviste, ou rationaliste, voire areligieuse et cynique, à l’Inde mystique que l’on propose trop souvent à l’Occident. — (« Louis Renou, L’Inde fondamentale », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1981, volume 36, numéro 5, page 841)
- Tous les poètes dans le monde arabo-musulman ont été areligieux, comme je le suis, ne serait-ce que parce que le Coran attaque les poètes encore plus durement que ne les attaquait Platon. — (Adonis, entretien dans Le Point n° 2385, 17 mai 2018, page 160)
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laqueux
- Qui est de la nature ou de la couleur de la laque.
- Gomme laqueuse.
- Il y a trop de tons laqueux dans ce tableau.
- La Campine, grisâtre au premier plan, glacée de tons laqueux dans le lointain, avec sa tonalité sourde, laissait toute sa valeur à l’atmosphère, que pénétrait un soleil caché pourtant et comme voilé par des superpositions de gaze. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 138)
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libidineux
- Qui est dissolu, lascif.
- Appétits libidineux. — Vieillard libidineux.
- La Papauté était dignement représentée par les deux Borgia, et les rois n'étaient pas mieux traités que les papes : ces tyrans libidineux ne s'occupaient guère que de leurs concubines quand ils ne jouaient pas au bilboquet ; pendant ce temps, leurs « suppôts » percevaient des impôts écrasants, qui atteignaient jusqu'à dix pour cent des revenus de la nation. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 22)
- Qui manifeste des désirs sensuels.
- Il avait beaucoup d’esprit et du plus fin, une imagination drolatique, fraîche, comme celle d’un enfant, ou libidineuse comme celle d’un vieux magistrat. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 202)
- Et lorsqu’il est libidineux, le harcèlement sexuel ne vise pas uniquement le comportement hétérosexuel. — (Jean-Philippe Cordier, Paul Brasseur, Le bien-être psychosocial au travail : harcèlement moral et sexuel, violence, stress, conflits…, 2009)
- Ce soir, le bas-ventre en feu dans son lit, il redevenait le petit scout hypocrite et libidineux hanté par l'envie de se tirer sur la nouille. — (Raphaël Somal, Le crépuscule des cadres, Publishroom, 2019, chapitre 5, §. 5)
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enjeu
- (Jeux) Somme misée par le joueur et qui est transférée du perdant au gagnant.
- Chacun des joueurs déposa son enjeu sur la table.
- (Sens figuré) Ce que l'on risque de gagner ou de perdre dans une entreprise, une compétition.
- C’est que plus leur enjeu est minime, plus poignante est leur émotion. — (Émile Gaboriau, L’Argent des autres , 1874)
- (Par extension) Objet d’une compétition ; but que l'on poursuit.
- Les mesures annoncées sont finalement assez modestes face à l’enjeu. Car il s'agit rien moins que d’imaginer l’avenir du paysage industriel français. — (Agathe Remoué, Où sont les emplois verts, dans l’Usine nouvelle, n°3177, 28 janvier 2010)
- La possession de cette colonie était l’enjeu de la guerre.
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dieu
- (Religion) Être surnaturel objet de déférence d’une religion.
- Rôde-t-il de par l’univers je ne sais quel dieu de la malédiction et du carnage ayant pouvoir à de certaines heures d’arracher de la vie les fils aînés de la famille humaine taillés pour lui faire obstacle ? — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Mais le diable a soufflé là-dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L’homme a inventé les dieux et il a créé l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- Malheur dieu pâle aux yeux d’ivoireTes prêtres fous t’ont-ils paréTes victimes en robe noireOnt-elles vainement pleuréMalheur dieu qu’il ne faut pas croire. — (Guillaume Apollinaire, « La Chanson du mal-aimé » in Alcools, 1913)
- Vivre comme un dieu exige que l’on cesse de croire aux dieux. Ainsi, la leçon des épicuriens est que la philosophie change les hommes en dieux en leur enseignant qu’il n’y a pas sur cette terre d’autres dieux qu’eux-mêmes dès lors qu’ils auront cessé de croire et vainement d’espérer. — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, p.72-73)
- (Sens figuré) Celui qui est l’objet d’un grand enthousiasme, d’une vénération profonde, d’une vive reconnaissance, d’un extrême attachement.
- Goldsmith, l’auteur d’Obermann, Charles Nodier, Maturin, les plus pauvres, les plus souffrants étaient ses dieux; elle devinait leurs douleurs, elle s’initiait à ces dénûments entremêlés de contemplations célestes, elle y versait les trésors de son cœur; […] — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (En particulier) Personne qui démontre un talent exceptionnel dans un domaine particulier.
- Il est le dieu du jazz.
- (Islam) Être ou objet adoré.
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hébreux
- Pluriel d’hébreu.
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calamiteux
- Qui abonde en calamités.
- En face des projets calamiteux qui se mijotent par ici, le Nationalistes algériens, de leur côté, ne restent pas inactifs. — (Germaine Tillon, L'Algérie en 1957, 1957)
- Mes meilleures expériences de voyages avaient souvent démarré sous de calamiteux auspices. — (Antoine Bello, Les Producteurs, 2015 ; édition Blanche, 2015, page 267)
- Quand on se penche sur le bilan de Pierre Elliott Trudeau dans le cas du Québec, le bilan est calamiteux. — (Antoine Robitaille, Il faut rebaptiser l’aéroport Trudeau, Le Journal de Québec, 25 février 2021)
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queue
- (Anatomie) Appendice postérieur, plus ou moins développé, qui termine la colonne vertébrale d’un très grand nombre de vertébrés.
- C’est un étalon barbe, pas grand, mais bien formé et bien musclé, un alezan étoile de blanc au front, dont la robe dorée, la queue et la crinière blondes, longues et fournies, reluisent au soleil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 112)
- (Cuisine) Plat, mets avec cet organe.
- Servir une queue de mouton. Potage de queue de bœuf. Queue de bœuf en hochepot.
- (Anatomie) Grandes plumes qui sortent du croupion des oiseaux et qui leur servent pour se diriger dans l’air.
- La queue des hirondelles est fourchée. Une queue de paon.
- (Anatomie) Partie qui s’étend du ventre jusqu’à l’extrémité opposée à la tête, chez les poissons, les cétacés, les serpents et quelques insectes.
- Queue de saumon. Une baleine peut renverser une barque d’un coup de queue.
- (Par extension) Partie mobile d'un animalcule, qui sert à sa locomotion.
- L’œuf pondu par une ascidie composée s’organise rapidement, […]. Comme chez la hermelle et le taret, il se change en larve de toutes pièces ; cette larve à corps ovalaire est munie d’une longue queue qui lui donne quelque ressemblance avec un têtard. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- (Par analogie) Choses qui ont quelque rapport (de ressemblance ou de position) avec cet appendice :
- La queue d’une poêle.
- Se dit des cheveux à l’arrière de la tête, lorsqu’ils sont attachés ensemble près du crâne. (En particulier) Longue tresse que portent les hommes en Extrême-Orient.
- Une perruque à queue.
- Dans la plus triste des chambres éclairées par ces vitres sales, on trouvait, devant un ancien bureau de Boule, un grand homme sec, portant par principe politique, de la poudre et une queue ; car il avouait souvent et avec plaisir que les cheveux courts et sans poudre étaient bien plus commodes. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Billard) Canne, flèche ou tige avec laquelle le joueur pousse les billes.
- Comme on passait au billard, elle se trouva à côté de Leuwen et séparée du reste de la société ; les hommes étaient occupés à choisir des queues, elle se trouva seule à côté de Lucien. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Vulgaire) Pénis, sexe de l'homme.
- Le plus beau con de la famille, c'est le sien ; et je mouille pour elle quand elle ôte sa chemise, moi qui ne suis pas gousse, moi qui aime la queue. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
- L’une des héroïnes des Mille et une nuits fait même l’éloge de la queue, en lui donnant toutes sortes de sobriquets : le Bélier, le Forgeron, le Père au turban, le Père des délices. Chez les Tunisiens, on parle aussi du Timide, du Pleureur, du Remuant, de l’Inspecteur, du Frotteur, du Guérisseur de l’envie, du Borgne et du Chauve. — (Le Devoir, 4 août 2006)
- Avais-je couché avec le travesti latino ? M'avait-il/elle sucé la queue pendant que j'étais dans le coaltar ? En étais-je réellement arrivé là : capable de n'importe quoi, totalement irrécupérable ? — (Dan Fante, Régime sec, 13e Note Editions, 2009)
- Mutatis mutandis, Hélène fut à M&mnoux ce que Judith Toumignon était à Clochemerle, sans atteindre la chaudasserie extrême de la Jacqueline de La Terre de Zola, qui se fait sauter du soir au matin par tout ce qui porte une queue. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Éditions Publibook, 2018, page 157)
- (Musique) Le trait qui part du corps d’une note et monte ou descend, perpendiculairement aux lignes de la portée.
- (Typographie) Ce qui dépasse par en bas du corps de certaines lettres ("g", "j", "p", "q", "y").
- (Architecture) Extrémité d’une pierre longue, entrant dans la construction d’un mur ou d’une voûte.
- (Astronomie) Longue traînée lumineuse qui accompagne la tête d’une comète.
- Cette comète avait la queue tournée vers l’orient.
- (Aviation) Partie arrière du fuselage, et plus particulièrement l’empennage.
- Sur le bord du fleuve, […], il rencontra un autre aéroplane qui lui parut à peine endommagé. […]. Il reposait là, abandonné, et l’eau clapotait sur l’extrémité de sa longue queue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 332 de l’édition de 1921)
- Un arbre, par-ci par-là, rompait la monotonie des arbustes alignés, mais quelque chose qui n'était pas un arbre se dressait vers le ciel : la queue d'un avion. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
- (Chancellerie) Languette.
- Lettre scellée sur simple queue, celle dont le sceau est sur la partie du parchemin coupée en forme de queue.
- Lettre scellée sur double queue, celle dont le sceau est sur une bande de parchemin qui passe au travers de la lettre.
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bourbeux
- Qui est plein de bourbe.
- Elle revit la ferme, la mare bourbeuse, son père en blouse sous les pommiers. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Jean Blin n’est point un mauvais sujet, mais il aime à boire en compagnie et il lui est arrivé plus d’une fois d’attendre dans un fossé bourbeux l’aube du lundi. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 127)
- Nous recommençâmes à descendre dans le brouillard et le noir. D’autres chefs nous pressaient ; le terrain était inégal et bourbeux ; les chevaux se faisaient tirer. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 16)
- (Par extension) Sale, comme souillé de bourbe.
- La marquise mit à profit cette lâcheté soudaine et jeta avec adresse, en plein nez du gamin, son éponge humectée d’une eau malodorante et bourbeuse. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 60)
- (Par extension) Difficile, délicat, où on s’empêtre facilement.
- Je ne m’aventurerai pas sur ce terrain bourbeux, je craindrais qu’on se dispute.
- Il était tombé dans cet amour comme on tombe dans un trou bourbeux. — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 232)
- L’impression qui se dégageait de cette prose comme à dessein bourbeuse, et qui tenait moins à son sens général mal appréciable qu’à l’ennui poli et compact qu’elle exprimait éloquemment, était qu’il s’agissait moins de m’aiguiller sur ce sujet précis que de se couvrir, par une allusion de pure forme, contre le risque encouru d’une omission. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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bleue
- (Populaire) (Par métonymie) Nom donné à l’absinthe
- L’alcool du café luxueux tue le riche, habitué du « Pernod », comme l’alcool du bistro tue l’ouvrier, habitué de « la bleue ». Les victimes du capitalisme et les victimes de l’alcoolisme ne sont pas nécessairement les mêmes. — (Benoît Malon, Georges Renard, Eugène Fournière, La Revue socialiste, volume 55, 1912, page 359)
- (Populaire) (Par métonymie) Nom donné à la liqueur de curaçao
- (Populaire) (Par métonymie) Consommation offerte, en général par le débitant de boisson.
- Il avait gardé des relations, trouvait de ci, de là ; quelques cachets à faire, en banlieue, un camarade pour lui payer la bleue, chaque soir, au « Café Français », et le crédit pour la croustille, chez nombre de marchands de vins[…] — (Yvette Guilbert, La vedette, 1902, page 318)
- Il offre même de me payer « la bleue » à la prochaine sortie :— Ça te décidera peut-être de sortir, au lieu d'écrire tout le temps là-haut. A qui diable peux-tu bien écrire comme ça tous les jours ? — (Albert Dauzat, Impressions et choses vues (juillet-décembre 1914) : Les préliminaires de la guerre. Le carnet d’un infirmier militaire. Le journal de Barzac, 1919, page 58)
- (Populaire) (Par métonymie) Nom donné à la cigarette Gauloise.
- – Et des cigarettes, patron… des « bleues » ! — (Georges Simenon, Pietr-le-Letton, Fayard, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 201)
- (Élevage) Variétés de poules au plumage bleu, gris ou blanc herminé.
- (Élevage) Variété de vaches à la robe bleue.
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promeus
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe promouvoir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe promouvoir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe promouvoir.
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chanceux
- Qui est favorisé par la chance.
- Dans cette lutte, naturellement, les plus forts et les plus chanceux devaient vaincre, et, de différentes manières, exploiter et opprimer les vaincus. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste,)
- « Mon pauvre Juste, vous n’avez pas eu une vie chanceuse. » — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 146)
- Paul Jean se considère particulièrement chanceux de pouvoir mettre à profit son expertise au quotidien, et ce, six mois par année. — (Vicky Boutin, Un fauconnier au service des avions de chasse de Bagotville, radio-canada.ca, 2 décembre 2020)
- (Rare) Qui dépend de la chance.
- La pêche au bord de la mer, quand on n’a ni barque ni filets et qu’on ne peut la faire qu’aux engins ou à la ligne, est un chanceux métier. — (Honoré de Balzac, Un drame au bord de la mer, 1834, réédition Gallimard, Folio, page 75)
- Il était donc quelqu’un, et sa fortune n’était point due uniquement à un heureux concours de circonstances et de combinaisons chanceuses. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Restait l’emploi de la dynamite, toujours bien chanceux, car il paraissait impossible que Herr Schultze eût disparu sans semer d’embûches le terrain qu’il abandonnait. — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre XVI)
- Le capitaine Burton lui-même, le célèbre explorateur du continent noir, y a échoué en 1872. « Les explorations en Islande sont, dit-il, aussi chanceuses que celles de l'Afrique centrale, et le voyageur doit s'attendre à y être le jouet de circonstances auxquelles il ne peut absolument rien. » — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 4)
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contentieux
- Qui fait l’objet ou qui peut faire l’objet d’un débat.
- Un droit contentieux.
- Affaire contentieuse.
- Qui aime à disputer, à contester.
- Cela me paraît venir de deux causes, qui, quoique bien différentes, doivent toutes deux contribuer à cet effet ; la première est l'agitation de notre âme ; elle est occasionnée par le dérèglement de notre sens intérieur matériel : les passions et les malheurs qu'elles entraînent influent sur la santé, et dérangent les principes qui nous animent: si l'on observait les hommes, on verrait que presque tous mènent une vie ou timide ou contentieuse, et que la plupart meurent de chagrin. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Discours sur la nature des animaux, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 458)
- Qualifie la juridiction dans laquelle les affaires de contentieux sont déférées aux tribunaux administratifs au lieu d’être remises à la décision du préfet, du maire, etc.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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pailleux
- Qui contient plus ou moins de paille.
- Fumier pailleux, fumier dont la paille n'est pas suffisamment décomposée.
- Se dit du fer et des autres métaux qui ont des pailles.
- Du fer, de l’acier pailleux.
- Fait avec de la paille.
- Une litière pailleuse.
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eczémateux
- (Médecine) Qui a rapport à l’eczéma.
- On peut sinon hériter d’une affection eczémateuse, au moins hériter de l’organisation qui favorise son développement. — (Alphonse Devergie, Traité pratique des maladies de la peau, V. Masson et fils, 1863, page 130)
- Toutefois, si l’herpès des lèvres ou les boutons de fièvre avaient un caractère eczémateux, il serait indispensable d’apporter à vos soins un peu plus d’attention. — (Liane de Pougy (dir.), L’Art d’être jolie, n° 25, 14 janvier 1905, page 379)
- Touché par l’eczéma.
- […] un monsieur pas beau, ma foi, avec de vilains yeux, une sale bouche, et un nez surabondamment eczémateux. — (Alphonse Allais, À se tordre : L’Embrasseur, Paul Ollendorff, 1891, page 103)
- Pourtant, Ninette Rubis, qui n’était pas une femme absolument comme les autres, détailla un moment le teint rouge et eczémateux du riche banquier, son petit ventre en pointe, ses cheveux grisonnants et rares… et elle hésita, sachant bien à quoi son acceptation l’exposait. — (Richard O'Monroy, Cocardes et dentelles, C. Lévy, 1898, page 223)
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fameux
- Dont la réputation est très grande.
- C'est sur la limite des communes de Poule et de Propières qu'est située la fameuse roche d’Ajoux, dont on fait dériver le nom d’Ara Jovis, autel de Jupiter. — (Annuaire départemental, administratif, historique, industriel et statistique, année 1847, Lyon : chez Mougin-Rusand, 1847, page 155)
- Voici une étape aussi sauvage qu'inédite entre l'intemporel village de Condé-Sainte-Libiaire et la fameuse ancienne chocolaterie de Noisiel. — (Guide du Routard Paris île de France à vélo, Éditions Hachette, 2018, page 171)
- Pour le seconder, il peut compter sur les compétences aiguisées de Youness Chtioui, lui aussi passé par le fameux Palace Jamaï. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 17)
- (Par extension) Qui est remarquable en son genre.
- Un fameux vin.
- De fameuses réjouissances.
- Cet homme est un fameux gredin.
-
nécessiteux
- Qui est dans l’indigence, dans le dénuement, qui est réduit à la nécessité.
- De riche, il est devenu nécessiteux.
- Ce sont des gens nécessiteux.
- — Tu as froid, reprit Olivier en se levant pour me quitter, tu as piétiné sous la pluie, tes habits mouillés transpirent les odieuses rigueurs de la vie nécessiteuse et de l’hiver, tu reviens tout imbibé de stoïcisme, de misère et d’orgueil : attendons à demain pour causer plus raisonnablement. » — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, pages 189-190)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.