Dictionnaire des rimes
Les rimes en : formelle
Que signifie "formelle" ?
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- Féminin singulier de formel.
- Encore faut-il s’entendre ici : la ruine de la philosophie est consommée lorsque la métaphysique étant déclarée morte et enterrée, la réflexion devient purement formelle ou seulement interrogative, puis totalement divagante. — (Jean-Louis Vieillard-Baron, Platon et l’idéalisme allemand (1770-1830), 1979)
- J’avais l’interdiction formelle de lui adresser la parole pendant qu’il jouait sous prétexte que je le déconcentrais. — (Marika Gallman, Le Ballet des ombres, Bragelonne, 2015, page 41.)
Mots qui riment avec "el"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "formelle".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : el , els , elle , elles , aile , ailes , èle et èles .
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bourrelle
- (Justice) (Rare) Femme chargée de l’exécution des peines.
- (Sens figuré) … la faim, logée dans mon ventre, y tire — la bourelle ! — une corde qui m’étrangle comme un pendu ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- La bourrelle était à l’origine de ce secret. — (Amélie Nothomb, Acide sulfurique, Albin Michel, Paris, 2005, p. …)
- (Sens figuré) Se dit d’une mère qui traite ses enfants avec une dureté excessive ou de toute femme tyrannique.
- Quitter ma bourrelle et bénéficier de l’aisance matérielle, jouir du farniente à perpétuité avec pour seule condition de vivre en compagnie d’un garçon charmant, qui eût hésité ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 217)
- (Désuet) Épouse d’un bourreau.
- Puis apparut la charrette des hautes-œuvres attelée d'un grand mulet noir amenant le condamné, un certain Jehan Grospiron, garçon jovial assis entre le bourreau et la bourrelle, celle-ci fort occupée à savonner la cravate de chanvre dont allait bientôt s'orner le col du mauvais bougre. — (Le condamné jovial dans Jacques Vallerant, Récits et contes populaires de Lyon, Gallimard, 1978, page 147)
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casuel
- (Peu usité) Qui se produit par suite de tel ou tel cas.
- (Droit) Qualifie la condition qui dépend du hasard, non de la volonté du créancier ou du débiteur.
- (Droit d’Ancien Régime) (Histoire) Qualifiait les droits, qui, sous l’Ancien Régime, donnaient des profits fortuits, dans les fiefs, comme le droit d’aubaine, etc.
- (Grammaire) Qui se rapporte aux cas des mots déclinés.
- Les flexions casuelles.
- (Rare) Occasionnel.
- On peut compter sur le casuel, il est vrai, puisque le voyage est pour durer cinq jours encore. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre XXII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- (Ouest de la France) Fragile, cassable. [1] [2] [note : au Québec on parle d'une santé casuelle] [Ce régionalisme essentiellement nantais est souvent considéré comme fautif par les puristes de la langue française) [3].
- Elle attachait de longs crins à quelques pièces de vaisselle casuelle,[...]. — (Walter Scott, Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret (traduction de ) La démonologie, Éd.Furne, Pagnèrre, Perrotin, Paris 1863)
- Mais on a donné, par abus, le sens de fragile, la porcelaine est casuelle, au lieu de dire la porcelaine est fragile. C'est une mauvaise locution qu'il faut éviter. — (Jean-Charles Laveau, Dictionnaire synonymique de la langue française, Éd. Alexis Eymery, Paris 1826)
- CASUEL. — FRAGILE. Je n'aime pas a employer la porcelaine , parce qu'elle est trop fragile, et cela devient coûteux. Casuel en ce sens n'est pas français, quoique l'Académie l'indique comme populaire. — (Benjamin Legoarant, Nouvelle orthologie française, Éd. Manssut fils, Paris 1832)
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nouvel
- Variante de nouveau employée devant une voyelle ou un h muet.
- Les blagues, brocards, plaisanteries ont pour fonction de désacraliser le pouvoir, de décharismatiser le guide indigne et de dénoncer le nouvel ordre répressif qui s’est instauré ; mais ils ne contribuent en rien à promouvoir une nouvelle figure charismatique, ils ne se donnent pas pour tâche de faire entrevoir la société idéale par rapport à celle qu’ils rejettent : leur fonction est donc essentiellement négative, destructrice, subversive et non pas constructive et créatrice. — (revue Mediterranean Peoples, 1981, n° 14 à 17, page 40)
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atemporel
- (Didactique) Qui ne s’inscrit pas dans le temps.
- L’Écriture Sainte nous présente le Christ tantôt sous l’un, tantôt sous l’autre de ces deux points de vue, qu’on peut appeler temporel et atemporel. — (Augustin Jakubisiak, Essai sur les limites de l’espace et du temps, Félix Alcan, Paris, 1927, page 184)
- L'inconscient étant rigoureusement atemporel pour l’enfant et pour le vieillard, ce dernier se trouvera encombré d’un inconscient spatialement démesuré, ce qui est un non-sens : c’est la topique qui devient à son tour un espace hors espace, sans limites. — (Olivier Flournoy, Le Temps d’une psychanalyse, Belfond, Paris, 1979, page 60)
- Au contraire, la liberté, l’émancipation, la réflexion, l’indépendance et l’ouverture d’esprit et les moyens qui les sous-tendent et permettent de les réaliser eux sont atemporels, agéographiques et asociaux, ou en tout cas visent à l’être. — (Sciences-Po : Paris roule carrosse quand Lille crie famine, rue89.com, 21 janvier 2012)
- (En particulier) (Grammaire, Linguistique) Qualifie une forme verbale énonçant un procès non daté, conçu comme indépendant de la durée.
- Les descriptions des Histoires Naturelles avec le temps du présent nous font sans doute penser au présent indéfini, général, au présent « atemporel » (Marouzeau, Précis, p. 108), mais avec une nuance. — (Pierre Nardin, La langue et le style de Jules Renard, Droz, Genève, 1942, page 117)
- L’exégèse juive oscille entre deux temps de la prophétie : un futur relativement proche, en tous cas antérieur au moment où l’exégète écrit ; un futur atemporel, temps eschatologique. — (Gilbert Dahan, Lire la Bible au Moyen Âge - Essais d’herméneutique médiévale, Droz, Genève, 2009, page 388)
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chancelle
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe chanceler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe chanceler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe chanceler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe chanceler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe chanceler.
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intemporel
- Que l’on ne peut dater, qui est de toutes les époques.
- Voici une étape aussi sauvage qu'inédite entre l’intemporel village de Condé-Sainte-Libiaire et la fameuse ancienne chocolaterie de Noisiel. Cet itinéraire offre de magnifiques passages au plus près la Marne. — (Guide du Routard Paris île de France à vélo, Éditions Hachette, 2018, p. 171)
- Qui reste valable en tout temps.
- Lorsque des dispositions sont insérées dans un code, ce qui est devenu un cas de figure courant, elles doivent revêtir le caractère intemporel de celui-ci. Par suite, on n’écrit pas : « Il est créé une commission nationale de… chargée de… », mais « La commission nationale… est chargée de… ». — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Impérissable, éternel.
- Ces festivités, ce sont aussi des moments emprunts de coutumes quasi immuables. [...]. Il s’agit-là des valeurs intemporelles du Têt. — (Le Courrier du Vietnam, Le Têt et les petites leçons, lecourrier.vn, 11 février 2021)
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harcelle
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de harceler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de harceler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de harceler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de harceler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de harceler.
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cruel
- Qui inflige la souffrance ou la mort ; qui a un caractère de cruauté, en parlant des hommes, des animaux ou des choses.
- Et même en ce moment où ta bouche cruelle Vient si tranquillement m’annoncer le trépas. — (Jean Racine, Andromaque IV, 5)
- Un tyran cruel.
- Le tigre est un animal cruel.
- Une guerre cruelle, sanglante, acharnée.
- (Par extension) Dur ; sévère ; rigoureux ; inflexible ; exigeant, en parlant des personnes et des choses.
- Nos terroristes du quinzième et du seizième siècle ont été des moines. Les prisons monastiques furent toujours les plus cruelles. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, Préface de la 3e édition, p.XVII)
- Une peine cruelle.
- Des devoirs cruels à remplir.
- Douloureux ; fâcheux.
- Cette terrible histoire des Vaudois, dois-je en parler ou m'en taire ? En parler ? Elle est trop cruelle ; personne ne la racontera sans que la plume n'hésite, et que l'encre, en écrivant, ne blanchisse de larmes. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), page 23)
- C’est une chose cruelle que d’être abandonné de ses amis.
- Quels reproches cruels ne nous ferons-nous pas ?
- Insensible. (En particulier) Se dit d’une femme qui repousse les avances de son soupirant.
- Beauté cruelle.
- S’étant toujours adressé à des villageoises coquettes ou faibles, il n’avait pas trouvé de cruelles. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Cruelle ! Vous présenter à cet homme qui laisse éclater la passion que vous venez de lui inspirer ! Jamais ! — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Cette femme passe pour n’être pas cruelle, elle cède facilement à ceux qui la poursuivent.
- (Familier) Insupportable.
- C'est ici que l'on voit deux choses bien cruelles, Des maris ennuyeux et des femmes fidelles, Car l'Amour, tu le sais, n'est pas luthérien. — (Évariste de Parny, « Lettre à Bertin, du Cap de Bonne-Espérance, octobre 1777 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, page 217)
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flexionnelle
- Féminin singulier de flexionnel.
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duel
- Qui a deux aspects, qui exprime une dualité.
- Il est écartelé entre des pulsions duelles.
- Les relations duelles entre ordre et désordre, articulé et inarticulé.
- L’angélisme est un élément de base des personnalités paranoïaques qui vivent dans une compréhension duelle du monde : les bons, et les mauvais. — (Claude Olievenstein, L’Homme parano, Odile Jacob, 1992, page 144)
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différentielle
- (Mathématiques) Partie principale de l’accroissement d’une fonction ou d’une application pour un accroissement infiniment petit de la variable.
- La différentielle totale d'une fonction de plusieurs variables est invariante dans tout changement de variable. — (P. Thuillier & J.-C. Belloc, Mathématiques, T.1 : Analyse, 1971, page 262)
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intentionnelle
- Féminin singulier d’intentionnel.
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bisexuelle
- Femme attirée sexuellement autant par les hommes que par les femmes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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asexuelle
- Féminin singulier d’asexuel.
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gel
- (Linguistique) Code ISO 639-3 de l’ut-ma’in.
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conversationnelle
- Féminin singulier de conversationnel.
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audiovisuelle
- Féminin singulier de audiovisuel.
- Elle « défeuilletonise » la fiction télévisuelle et instaure un temps de lecture propre à un objet littéraire, atteignant un statut d’unicité de l’œuvre, une œuvre populaire conforme aux attentes de ressassement et de rappel de l’œuvre audiovisuelle appréciée. — (Prisca Grignon, Le champ d’existence de la novélisation francophone actuelle (10 dernières années) : la novélisation, un nouveau genre ? Université Paul Valéry- Montpellier III, 2012, page 91)
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appel
- Action d’appeler par la voix, par un geste ou par tout autre signal.
- — Reviens, reviens, criaient les camarades ; reviens vite ! Lebrac, aux trois quarts enlisé, céda à leurs appels et voulut tourner bride. — (Louis Pergaud, « Un sauvetage », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- En contrebas du hameau, une voix féminine a retenti : “Plume !” Obéissant à l’appel de sa propriétaire, la chienne est repartie fissa. Mais nous avions un nom. — (Martin Duru, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 25/03/220 de Philosophie Magazine.)
- (En particulier) (Foresterie) Lors d’une progression en virée, annonce à haute voix des arbres marqués afin qu’ils soient enregistrés par le pointeur et que les autres membres des virées soient informés du marquage effectué.
- On a donc inventé des compteurs plus ou moins perfectionnés, tel le compteur français DUBOZ — qui améliore sensiblement l'exactitude des appels, et reste croyons-nous le seul capable, par ses 3 ou 4 touches, d'enregistrer plusieurs essences, ou des catégories différentes. — (J. Pardé, Une amélioration du griffage en forêt, Revue forestière française, 1960 → lire en ligne)
- (Par extension) (Téléphonie) Entrée en communication par l’intermédiaire du téléphone.
- Le téléphone d’où est passé l’appel est immédiatement localisé. La communication a été émise depuis une cabine téléphonique située au lieu-dit La Commodité, sur la RN 7 à Solterre dans le Loiret. — (Élise Galand et Romain Icard, Suzy contre mon gros loup, Privé, 2005, page 67)
- Action d’appeler au moyen d’un signal des hommes à s’assembler.
- Battre, sonner l’appel.
- Les paysans répondirent à l’appel du tocsin.
- Action de réclamer, d’invoquer.
- Je fais un appel à votre générosité.
- L’appel du pouvoir corrompt tout.
- (Sport) Élan que l’on prend en appuyant sur le sol le pied qui va assurer la projection du corps.
- (Escrime) : Battement du pied fait sur place pour commencer l’attaque.
- Sa rapière, vivant serpent, sifflait dans sa main. Son pied battait des appels, il les provoquait, les menaçait de la voix, du regard, de tout son être tendu comme un ressort. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Action d’appeler à haute voix des personnes qui doivent se trouver dans une classe, un groupe, etc., afin de s’assurer qu’elles sont présentes.
- Nous sortîmes sur la grande cour de la prison et là, dans un coin à gauche, devant la porte entrouverte, on fit quelque chose comme un appel nominal. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française d’Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Lidoire.– Silence à l’appel ! — Manque personne, mon lieutenant. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
- (Droit) Demander à ce qu’une affaire soit rejugée en seconde instance.
- L’exécution de la sentence est suspendue car il a fait appel.
- Action d’appeler à haute voix chaque membre d’une assemblée parlementaire pour qu’il exprime son opinion ou donne son vote.
- (Vieilli) Provocation en duel, un cartel. On dit plus ordinairement défi.
- Les appels sont défendus comme les duels.
- (Militaire) Action d’appeler des conscrits sous les drapeaux.
- Il n’y a pas eu de réfractaires, tous les jeunes gens ont répondu à l’appel qui leur a été fait.
- (Programmation) Utilisation d'une variable connue ou exécution d’une fonction connue.
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contractuelle
- (Par ellipse) Agente non fonctionnaire employée dans un service public.
- (En particulier) Auxiliaire féminine de police, chargée du contrôle du stationnement, appelée ainsi à l'origine en raison de son statut de non titulaire de la fonction publique française.
- Sur la place, les contractuelles coinçaient des PV sous les essuie-glaces. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 105)
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décibel
- (Métrologie) Unité de mesure de grandeurs logarithmiques du Système international (SI), valant 10−1 bel, et dont le symbole est dB.
- Le décibel exprime les rapports entre grandeurs de même espèce : 10 décibels signifient un rapport dont le logarithme décimal est l’unité (101 dB → 10:1) ; un décibel signifie un rapport dont le logarithme décimal vaut 10−1 (1 dB → 100,1:1 ≈ 1,259:1).
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cenelle
- Diminutif du latin acina (« baie »)[1], apparenté à açanèla en occitan. *L’acenelle est devenu la cenelle par déglutination de l’article.
- Avec aphérèse, du diminutif du latin coccinus (« écarlate »)[2] qui donne senelle en moyen français, cenele en ancien français. Le fruit est ainsi nommé à cause de sa couleur rouge → voir coccinelle et cochenille.
- Peut-être un mot gaulois[1] apparenté au breton kelenn (« houx ») mais cette hypothèse présente des difficultés phonétiques.
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actuarielle
- Féminin singulier de actuariel.
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gravelle
- (Médecine) (Désuet) Affection caractérisée par la formation dans les reins ou dans l’urine de concrétions plus ou moins grosses, analogues à de petites pierres de la taille de grains de gravier.
- On sait que Napoléon III venait à Vichy pour soigner de la gravelle. — (Louis Caillon, Guide du malade à Vichy, Tunis, 1929, page 52)
- Les végétariens me prédisent que si je continue je n’aurai ni la goutte ni la gravelle, ni un tas de maladies qui pleuvent sur le monde des « viandailleurs ». — (revue Lyon médical, 1893, page 118)
- Pour moi, être sujet à la gravelle et devoir pour cela m’abstenir de manger des huîtres, cela fait deux maux au lieu d’un ! — (Montaigne, Essais, livre III, traduction de Guy de Pernon, chapitre 13, § 55)
- Lie de vin passée.
- Marc séparé de la lie du vinaigre.
- (Québec) (Familier) Ensemble de petit cailloux qui recouvrent une chaussée, un terrain, une allée, etc. ; petit gravier, gravillon.
- En chambre, quelques jours plus tard, François Legault s’amusait : « La seule réponse qu’on [sic] a eu droit, c’est un problème de gravelle à la Sépaq. [...] Ce n’est pas sérieux, là. On ne va pas faire des débats pour faire des débats. », — (Antoine Robitaille, Les mises en échec ratées d’Anglade, Le Journal de Québec, 30 avril 2021)
- J’ai essayé de freiner, mais il y avait de la pluie, sur un chemin en gravelle. — (Agence QMI, Il a vu la victime portée par la vague, Le Journal de Montréal, 21 septembre 2022)
- Avoir les souliers remplis de gravelle.
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hydromel
- Boisson ou breuvage, fermenté ou non, composé d’eau et de miel.
- Il reçut néanmoins bon accueil : la Waïzoro fit circuler l’hydromel, mais sans plus s’occuper de lui; […]. — (Arnauld d'Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
- Il déménage délicatement les essaims, il soigne les reines malades et va porter aux ruches d’hiver les bols d’hydromel délayé. — (Jean Giono, Virgile, 1947)
- Alors il chercha l’oubli tour à tour dans le cidre normand, le poiré manceau, l’hydromel gaulois, le cognac français, le genièvre hollandais, le gin anglais, le wiskey écossais, le kirsch germain. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- […] ; l’hydromel y était une boisson fort en usage ; ce qui prouve que l’art d’élever les abeilles y était pratiqué en grand, et qu’on savait enlever à ces industrieux travailleurs le miel qu’ils produisaient. L’hydromel était antérieur au cidre, dont on ne fit emploi qu’assez tard en Gaule alors que la bière y était répandue depuis longtemps ; […]. — (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, page 54)
- Au temps de ma jeunesse allante et vagabonde, J’ai gouté l’hydromel avecque Kunégonde, Et le vin de groseille et des ersatz aussi… — (Albert Truphémus, Poème aux nobles vins d’Algérie, paru dans La Parenthèse no 36 de mai 1934)
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calomel
- (Chimie) Ancien nom du protochlorure de mercure sublimé, encore usité en termes de pharmacie.
- Dans les doses permises et malgré l’effroi du mercure ils administrèrent du calomel. — (Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet, Lemerre, Paris, 1881)
- Reprenons nos esprits, et de ce rhum qui, je vous en fiche mon billet, vaut tous les calomels du monde. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 469)
- Le chlorure mercureux Hg2Cl2, sel connu depuis longtemps sous les noms de dragon mitigé, de mercure sublimé doux et surtout de calomel, existe, comme nous le savons, à l'état naturel. — (Clément Duval, Que sais-je?, n° 317 : Le mercure, Presses universitaires de France, 1968, page 83)
- Ce n’est pas de la confiture de fraises… Il m’observe, il hésite un instant et il dit : « C’était bien de la confiture de fraises, mais ce que tu y voyais, c’était un peu de calomel. On l’avait mélangé avec elle, on espérait que tu ne t’apercevrais de rien, je sais que tu détestes le calomel, mais il faut absolument que tu en prennes… » — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 46)
- Une combinaison d’électrodes qu’on pourrait utiliser pour déterminer le pH est constituée par une électrode à hydrogène reliée par un pont salin à une électrode au calomel. — (Peter William Atkins, Loretta Jones, Principes de chimie, 2007)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.