Dictionnaire des rimes
Les rimes en : finesse
Que signifie "finesse" ?
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- Qualité de ce qui est fin, délié ou menu.
 - De près, je pus remarquer la finesse de ses cheveux, qui eussent rivalisé avec ces fils de soie que les premières brises de l'automne détachent du manteau de la Vierge; …. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes,)
 - […], et l'on y voit de grands troupeaux de mérinos, remarquables par leur bonne conformation et l'abondance et la finesse de leurs toisons […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 103)
 - Le cachemire n'est pas ondulé comme la laine; il est souple, soyeux et brillant. Son élasticité est plus grande que celle de la laine, de même que sa finesse et sa souplesse; […]. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
 - La proportion nécessaire pour empêcher le gonflement dépend de la nature de la houille, du degré de finesse du poussier, du degré de finesse de l’infusible, de la densité apparente du mélange et de la loi de chauffage. — (La Vie technique et industrielle, 1926, vol.8, page 237)
 - La finesse des bas nylon est évaluée en deniers et inscrite sur la pochette ; le chiffre correspond au titrage du fil ; plus il est bas, plus le fil, donc le bas, est fin. — (Geneviève de Corbie, Savoir équiper et entretenir sa maison, Paris : chez Gautier-Languereau, 1965)
 - Qualité ce qui a une forme délicate et agréable.
 - Quant aux « désespoir du peintre », la finesse des petites taches rouges sur le blanc des pétales m'attirait sans que jamais j'aie pu savoir pourquoi leur irréalité me troublait autant. — (Jeannine Burny, Le jour s'en va toujours trop tôt: sur les pas de Maurice Carême, page 13, éditions Racine, 2007)
 - La finesse des traits. - La finesse des contours dans un dessin, dans une figure.
 - (Gravure, Peinture) Manière de peindre, de graver, de dessiner légère, délicate et gracieuse ; effet qui en résulte.
 - Finesse de pinceau, de burin, de touche.
 - (En particulier) (Au pluriel) Effets de touche, de ton, remarquables par leur légèreté, leur grâce, leur délicatesse.
 - Finesses de touche. - Finesses de ton.
 - Délicatesse, en parlant des sens.
 - Il a l’ouïe d’une grande finesse. - Les aveugles acquièrent en général une grande finesse de tact.
 - (Sens figuré) Délicatesse de l’esprit, du goût, du jugement.
 - Les Comanches battirent l’estrade avec cette finesse et cette habileté que les Peaux-Rouges possèdent à un degré si éminent; mais tout fut inutile. — (Gustave Aimard, La grande flibuste, chap. 24 : Les Coureurs des bois, 5e éd., Paris : chez Amyot, 1862, p. 379)
 - (Par analogie) Qualité des choses faites pour être appréciées par le goût et par la pénétration d’esprit.
 - Cela est dit, est exprimé avec finesse. - Il ne sentit pas d’abord toute la finesse de cette réponse. - La finesse de ses railleries. - Des jugements pleins de finesse.
 - La chose même qui est difficile à sentir, à saisir, à pénétrer.
 - Les artifices et les mystères du style chinois sont sans nombre; ici le titre lui-même, Printemps et Automne, n'est probablement pas sans quelque secrète intention et quelque finesse cachée. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
 - C’est une finesse de langage que peu d’étrangers sont capables de sentir. - Savoir toutes les finesses d’une langue, d’un art.
 - (Absolument) La finesse d’esprit.
 - Il y a beaucoup de finesse dans ses yeux, dans son regard, dans sa physionomie.
 - Pascal oppose l’esprit de finesse à l’esprit de géométrie.
 - Il y a beaucoup de différence entre l’esprit de Géométrie et l’esprit de finesse. (…) Dans l’esprit de finesse les principes sont dans l’usage commun, et devant les yeux de tout le monde. — (Pascal, Pensées, éd. 1670)
 - Ruse ; artifice. Invention cousue de fil blanc, machination particulièrement habile ou ridicule. Mensonge.
 - Le duc et la duchesse mouraient de rire à tous ces propos , comme gens qui avaient fabriqué l'aventure, s’applaudissant de la finesse et de la dissimulation que montrait la Trifaldi. — (Cervantes, L'ingénieux hidalgo don Quichotte de la Manche, traduction L. Viardot, 1836, tome 2, page 402)
 - Mais il n’importe pas seulement de connaître les finesses du métier, il faut surtout être perspicace pour ce qui est répréhensible, nous voulons parler des moyens frauduleux auxquels se livrent peu ou prou tous ceux faisant commerce de chevaux. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
 - Découvrir une finesse. - Finesse grossière. Finesse colossale - Ses finesses ne trompent plus personne.
 - "Colossale finesse" est un oxymore (figure de mots) et une antiphrase (figure de sens). L'expression s'est popularisée depuis belle lurette pour désigner une balourdise, venant de la part de gens qui se croient plus malins que les autres.
 - Les apprentis - manipulateurs ont montré là l'étendue de leur colossale finesse.
 - Comme il vit qu’elle ne lui nommait point M. de Nemours, il lui demanda en tremblant si c’était tout ce qu’elle avait vu, afin de lui donner lieu de nommer ce prince, et de n’avoir pas la douleur qu’elle lui en fît une finesse. — (Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, 1678, réédition Garnier-Flammarion, 2009, Quatrième Partie, page 215.)
 
Mots qui riment avec "esse"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "finesse".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
- lasgraisses
 - 
                                            diablesse
                                                                                            
?- (Mythologie) Démone, diable femelle.
 - À mort ! à mort ! la diablesse ! et vive la vieille Angleterre ! — (Eugène Sue, Les Mystères du peuple, tome IX, Administration de librairie, Paris, 1849, page 290)
 - (Sens figuré) Femme méchante et acariâtre.
 - Tu en répondras à notre seigneur, alors, vieille diablesse, dit l’homme en se retirant. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
 - Fille ou femme turbulente, espiègle ou malicieuse.
 - Ah ! lorsque les filles s’intéressent aux marguerites, aux pleines lunes et aux quartiers […] l’amour est proche, la chute n’est pas éloignée. Mais pour un homme seul, avec une diablesse de cet âge, que faire sinon la marier ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
 
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                                            ivresse
                                                                                            
?- État d’une personne ivre.
 - L’ivresse qui dure longtemps chez les Sauvages, et qui est pour eux une espèce de maladie, les empêcha sans doute de nous poursuivre durant les premières journées. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
 - C’était une ivresse de respirer, de humer ces rayons solaires que le printemps rendait si vivifiants ! — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
 - À l’origine on ne vit dans les boissons fermentées qu’un moyen de se mettre en état d’ivresse. C’est l’étonnement provoqué sur des âmes simples par les propriétés exhilarantes de ces breuvages qui fit décerner à leurs inventeurs les honneurs divins. Tous les hommes ont le goût des excitants propres à leur procurer, avec l’oubli momentané de leurs maux, les jouissances d’une vie que l’imagination arrange quelques instants à son gré. L’ivresse, cette poésie des fonctions digestives, est même, selon une remarque de [[[w:Ernest Renan|Ernest]]] Renan, la seule forme sous laquelle les hommes sans culture puissent concevoir l’idéal. — (Louis Bourdeau, Histoire de l’alimentation, chap. V : Boissons distillées, collection Études d’histoire générale, Félix Alcan, Éditeur, Paris, 1894)
 - Jamais il n’avait éprouvé une ivresse de volupté aussi aiguë et il eût voulu prolonger indéfiniment cette délicieuse torture. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
 - (En particulier) (Plus courant) État d’une personne enivrée par l’abus d’alcool.
 - […] car, dans le naufrage de l’ivresse, on peut observer que l’amour-propre est le seul sentiment qui surnage. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
 - L’ivresse se lisait dans ses yeux, une ivresse crâne et satisfaite qui lui arrachait quelquefois de gros rires. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
 - Les éléphants roses n'existent pas, l’ivresse n'abrite que les noirs serpents de la douleur et de la déchéance. On boit pour une seule raison : pas pour oublier que l'on boit, comme ce personnage du Petit Prince, mais pour oublier tout le reste et échapper à la dépression. — (Serge Reggiani, Dernier courrier avant la nuit, Éditions de l'Archipel, 1995, réed. revue & augmentée, 2003)
 - Fréquent et insupportable à l’urgence, un agité, saoul, méchant et sale, hurle des grossièretés […] Les gendarmes refusent de s’en occuper. L’ivresse qui est une infraction sur la voie publique devient une maladie à l’hôpital. — (Claude Chopin, L’Hôpital : allô quoi ?, Éditions Edilivre, 2017, pagz 109)
 - (En particulier) (Plus rare) Enthousiasme ; exaltation.
 - […] Le Kalevala est un véritable éblouissement, auquel cette traduction de Gabriel Rebourcet rend sa faconde et son ivresse furibarde. — (André Clavel, « L’Iliade boréale », dans L'Express, n° 3081, 21 juillet 2010)
 - Des années de frénésie et de farouche indépendance, dans l’ivresse de ses neuves et intactes illusions. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 25)
 
 - 
                                            naisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de naître (ou naitre).
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de naître (ou naitre).
 - On pourrait éventuellement même aller un pas plus loin et dite que Schmitt veut précisément « désentimentaliser» ou « dépassionnaliser » l’inimitié, c’est-à-dire faire en sorte que cesse, voire que ne naisse même pas, la haine pour l’ennemi et que, là où elle existe, elle soit remplacée par la reconnaissance de l’autre. — (Norbert Campagna, Le droit, le politique et la guerre, 2004)
 
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                                            tristesse
                                                                                            
?- Affliction, état de dépression morale causé par quelque événement fâcheux.
 - Il est tombé dans une grande tristesse.
 - La tristesse est finalement l'expression douloureuse du manque. — (Jean-Guilhem Xerri, La vie profonde, éditions du Cerf, Paris, 2021, page 86)
 - […] : légère, étourdie, folle même, elle riait de tout, ne s’intéressait à rien; confondait la tristesse avec l’humeur, et ne voyait dans une personne affligée qu’une personne ennuyeuse. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
 - La physionomie de la Renaude prit une expression de gravité et de tristesse profonde. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
 - C'est l’absence de sublime qui fait peur à Renan ; comme tous les vieillards en leurs jours de tristesse, il pense à son enfance […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 331)
 - Et cette tristesse semblait emporter avec elle la chose à laquelle il tenait plus que tout au monde, son énergie vitale. — (Thomas Gunzig, Manuel de survie à l'usage des incapables, Gallimard, 2013, page 123)
 - Je l'ai vu dans des squares avoir des tristesses. — (Yasmina Reza, Serge, éditions Flammarion, 2021, page 34)
 - Mélancolie de tempérament.
 - Karl s’arrêta de nouveau un instant pour examiner cette étrange tristesse, plus étrange encore chez l’hôte lui-même, qui semblait avoir donné aux autres toute la joie et n’avoir gardé que les soucis, […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
 - Yasmina avait bien remarqué la tristesse et l’inquiétude croissante de son Mabrouk, […]. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
 - C’est un homme qui est né avec un fond de tristesse.
 - La tristesse est naturellement répandue sur son visage.
 - Ambiance où se marque de l’affliction, de la mélancolie.
 - Le dîner, la soirée a été d’une grande tristesse à la suite de cette nouvelle.
 - Aspect d’une chose qui nous met dans un état d’affliction ou de mélancolie.
 - Cet avis mortuaire, avec son laconisme, me parut d’une indicible tristesse et m’imposa la vision d’un de ces mornes corbillards qui, parfois, traversent Paris à vive allure sans personne derrière eux. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
 - Ce paysage est d’une tristesse pénétrante.
 
 - 
                                            reparaisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de reparaître (ou reparaitre).
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de reparaître (ou reparaitre).
 
 - epesses
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                                            acquéresse
                                                                                            
?- (Droit) (Vieilli) Celle qui acquiert quelque chose.
 - Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l'Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
 
 - melesse
 - 
                                            vanesse
                                                                                            
?- Papillon de la famille des nymphalidés.
 - Et le premier souffle chasse devant lui le bruissement de troupeaux invisibles pérégrinant quelque part au flanc bleu des alpages. Le second, le cri aigre d’un klaxon. Le troisième, une vanesse aux brillantes couleurs qui erre éperdument le long des pierres inhospitalières, danse un instant avec son ombre, et que le ciel aspire à nouveau. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 292)
 - De grands papillons, des vanesses pénétraient par couples entre les courtines, et s’entre-poursuivaient là. — (Italo Calvino, Le Baron perché, 1957. Traduit de l’italien par Juliette Bertrand, 1959, page 241)
 
 - 
                                            pécheresse
                                                                                            
?- (Religion) Celle qui commet des péchés, qui est sujet au péché, qui est enclin au péché, qui est dans l’habitude du péché.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 
 - seyresse
 - louresse
 - 
                                            étroitesse
                                                                                            
?- Qualité de ce qui est étroit.
 - […] ou bien, les marées sont nulles spécialement sur ce point du littoral américain, et peut-être pour les mêmes raisons qui les rendent insensibles dans certaines mers resserrées, la Méditerranée entre autres, où le rapprochement des continents riverains et l'étroitesse des pertuis ne donnent pas un accès suffisant aux eaux de l'Atlantique. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
 - On aurait pu croire que le rabbinat du Nord-Est dénué de toute culture générale, détenait le monopole de l'étroitesse d'esprit. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
 - Dans le quartier étudié dans le centre d'Aix-en-Provence, la circulation est rendue compliquée par le sens obligatoire de la rocade et l’étroitesse des rues ; […]. — (Vincent Kaufmann, Christophe Jemelin & Jean-Marie Guidez, Automobile et modes de vie urbains: quel degré de liberté?, Documentation française, 2001, page 48)
 
 - 
                                            cesse
                                                                                            
?- (Vieilli) Fin, relâche.
 - Sa haine contre vous n'aurait jamais de cesse. — (Tristan, M. de Chrispe, II, 5.)
 - Ô cruauté du sort qui n'a jamais de cesse ! — (Racan, Berg. II, 2, Lisimandre.)
 - L'esprit [le démon] s’en va, n'a point de cesseQu'il n'ait mis le fil sous la presse. — (Jean de la Fontaine, Ch. imp.)
 - Point de cesse, point de relâche. — (Jean de la Fontaine, Fab. V, 6.)
 
 - 
                                            bizness
                                                                                            
?- (Familier) Trafic en tous genres permettant de survivre ou arrondir les fins de mois.
 - Les jeunes des banlieues sont les premières victimes du « bizness ». — (Le Monde, 30 mai 2009)
 - Le look rappeur, avec ses panoplies fashion, les étiquettes de marques qui dépassent et le cliquetis des bijoux autour du cou, ça fait marcher flouze et bizness. C'est pour ça qu'on préfère les rebeus habillés en dollars aux rebeues fagotées en foulard. — (Lionel Labosse, Karim & Julien, Éditions Publibook, 2007, p. 68)
 - (Tunisie) → voir bezness.
 
 - cardesse
 - 
                                            tcherkesse
                                                                                            
?- Relatif à une région du Caucase, à ses habitants ou à sa culture.
 
 - 
                                            hesse
                                                                                            
?- (Botanique) Vesce.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 - (Argot) Gardien de prison.
 
 - 
                                            blesse
                                                                                            
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe blesser.
 - Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe blesser.
 - La valeur probante de la thèse se joue donc sur la gématrie. Et c’est là que le bât blesse. — (La Nouvelle revue française, 1990)
 - Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe blesser.
 - Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe blesser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe blesser.
 
 - 
                                            lesse
                                                                                            
?- Sonnerie pour les morts.
 - Tour du ressort.
 - Laisse pour attacher.
 - Si je voulais voir Louis malheureux et faire fleurir une séparation de corps, je n’aurais qu’à me mettre à sa lesse. — (Honoré de Balzac, Mémoires de Deux Jeunes Mariées, 1842, chapitre XVIII)
 
 - bouesse
 - bouresse
 - 
                                            vesse
                                                                                            
?- Gaz intestinal qui sort sans bruit et répand une mauvaise odeur.
 - Cet empoté de Delhomme, un rude serin, avec sa pose au bon travail et à la justice ! et cette pie-grièche de Fanny, toujours à se fâcher pour une vesse de travers, exigeant qu’on l’adorât comme une image, sans même s’apercevoir des saletés qu’elle faisait aux autres ! — (Émile Zola, La Terre, quatrième partie, chapitre IV)
 - Une fois le livre terminé, vous saurez comment tirer profit d’un pet bien placé, en matière de séduction, ou en affaires, ou comment vous tirer d’une situation gênante lors d’une vesse en compagnie de personnes encore emplies de préjugés négatifs sur les flatulences. — (François Morel et Valentin Morel, Dictionnaire amoureux de l’inutile, Plon, 2020, ISBN 978-2-259-26472-3, pp. 143–144)
 
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                                            sveltesse
                                                                                            
?- Caractère de ce qui est svelte.
 - Le vieux Jean-Claude avait eu son enfance bercée au récit des légendes de la Vouivre, […]. Sa grand’mère lui avait affirmé […] l’avoir vue de ses propre yeux, les soirs de clair de lune et les nuits d’étoiles, promener par les près humides de la Moraie sa sveltesse robuste de serpent ailé. — (Louis Pergaud, L’assassinat de la Vouivre, dans Les Rustiques, éd. 1930)
 - Elle estime pouvoir manger de tout et à volonté sans attenter à sa sveltesse. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 302)
 - Il y a un grand plaisir à lire les amers. Léautaud, Renard, Cioran, Pessoa. Ils sont tellement négatifs, sur eux-mêmes et sur les autres, et sur la farce d’être là. Ils écrivent très juste, très sec, et la sveltesse de leur phrase est comme une évidence : ils ont raison. Avec eux, on se sent à l’abri. Rien ne peut faire mal, puisque tout fait mal. — (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 77)
 
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.