Dictionnaire des rimes
Les rimes en : famine
Que signifie "famine" ?
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- (Histoire) Indisponibilité générale des aliments les plus essentiels.
- La cité de Carcassonne était, à la fin du XIIIe siècle […] une place imprenable qu’on ne pouvait réduire que par la famine, et encore eût-il fallu, pour la bloquer, une armée nombreuse. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Au milieu de la lutte contre le chaos, dans le sillage de la famine, survint un autre vieil ennemi de l’humanité : la peste, la Mort Pourpre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 417 de l’édition de 1921)
- Les années de famine, se déroulent des scènes effroyables, émeutes férocement réprimées, meurtres d'enfants, nécrophagies. — (L'agriculture dans le Finistère, note bibliographique dans Histoire et géographie agraires, par P. Leuilliot, V. Chomel, A. Meynier, dans la Revue des Annales, volume 5, Éditions Armand Colin, 1950, page 270)
- Après Prévost, il faudra attendre près de 50 ans encore et traverser les terribles famines d’Irlande pour que l’on reconnaisse enfin de façon irréfutable que les champignons vivants peuvent être la cause de maladies chez les végétaux. — (Jean {Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- (Programmation) Situation où certains fils d’exécution ne peuvent jamais accéder à une ressource à cause d’une exclusion mutuelle.
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "famine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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chafouine
- Féminin singulier du nom commun chafouin.
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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coltine
- Première personne du présent de l’indicatif du verbe coltiner.
- Troisième personne du présent de l’indicatif du verbe coltiner.
- Première personne du présent du subjonctif du verbe coltiner.
- Troisième personne du présent du subjonctif du verbe coltiner.
- Deuxième personne du présent de l’impératif du verbe coltiner.
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fouine
- (Zoologie) Espèce de mammifère carnassier, de la famille des mustélidés (cf. martre, furet, putois) au corps mince et au museau allongé.
- La fouine saigne ses proies (volailles, petits rongeurs) et elle est chassée par l’homme pour sa fourrure assez appréciée.
- La fouine a la physionomie très fine, l’œil vif, le saut léger, les membres souples, le corps flexible, tous les mouvements très prestres. — (Buffon, Histoire naturelle des animaux)
- Maigre, la gorge plate, les épaules pointues, le visage en museau de fouine, singulièrement fouillé et accentué, elle n’avait pas d’âge ; on lui eût donné quinze ans ou trente ans, bien qu’elle en eût en réalité dix-neuf, quatre de moins que son mari. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- (Par extension) Par rapprochement avec le comportement associé à l’animal, homme rusé, indiscret, malin, qui se mêle de ce qui ne le regarde pas et en profite.
- Les agents des compagnies fiscales corrompaient les gouverneurs, pour piller les provinces. Celui-là flairait partout, avec sa mâchoire de fouine et ses paupières clignotantes. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
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codéine
- (Chimie) (Pharmacologie) (Indénombrable) Alcaloïde que l’on tire de l’opium. Cette molécule est utilisée en pharmacie pour sa propriété antitussive.
- Ces substances, comme la codéine qui se transforme en acétylcodéine par exemple, peuvent également subir des modifications structurelles lors des différentes étapes d’extraction, de transformation et de purification du stupéfiant. — (Olivier Guéniat, Pierre Esseiva, Le profilage de l’héroïne et de la cocaïne: une méthodologie moderne de lutte contre le trafic illicite, 2005)
- Je dois encore juste prendre un Dafalgan Forte vers midi et un Dafalgan codéine le soir. — (Muriel Jacqmin, La trace de mon passage sur terre, 2022, page 138)
- À huit heures, comme un ressort, il tendit un sac à du Lac : « Il y a ce qu’il vous faut : codéine, opioïdes, buprénorphine, morphine. Si vous êtes blessés, vous mélangez tout, c’est explosif : de-la-bombe-a-to-mique ! » — (Sylvain Tesson, Blanc, Gallimard, 2022, page 38)
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cuisine
- (Construction) Pièce où l’on prépare et fait cuire les aliments.
- Zaheira disparut vers la cuisine, revint avec des plats alléchants, disposa gentiment l’eau et le pain sur la table. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Gaspard vit avec joie la femme poser une soupière fumante sur la table de la cuisine. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif. — (Honoré de Balzac, Le Curé de Tours, 1832)
- (Par métonymie) Ensemble du personnel travaillant dans cette pièce à l’élaboration des plats.
- (Par métonymie) Ensemble d’ustensiles servant à préparer les aliments et qu’on peut transporter d’un lieu dans un autre.
- La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud. Je me souviens d’avoir bu un jour peut-être dix quarts de bouillon brûlant pris à la cuisine roulante. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 111, Hartmann, 1937)
- (Par extension) Ordinaire d’une maison, repas qu’on y prépare habituellement.
- Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, la bouche en cœur, le visage jambonné par la chaleur des fourneaux et venant connaître notre opinion sur sa cuisine. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Action de préparer à manger.
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Cuisine) Art d’apprêter les mets, les aliments.
- Ils étaient parfaitement d’accord, surtout sur la nécessité d’appeler toute la pharmacie de la nature au secours de la cuisine. Piments, poudres anglaises, safraniques, substances coloniales, poussières exotiques, tout leur eût semblé bon, voire le musc et l’encens. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; collection Folio, page 61)
- C’est chez la veuve Thorsdal que j’appris à savourer les délices de la cuisine islandaise. Le dîner se composait invariablement de poisson bouilli. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
- Au début du XXe siècle, la papesse de la cuisine bourgeoise, la célèbre madame Saint-Ange, écrira avec émotion, à propos d'un plat traditionnel dans les bonnes familles : « […]. » — (Maguelonne Toussaint Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise: du Moyen Âge à nos jours, Éditions Albin Michel, 2001, page 120)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- La cuisine française, ça me semble vieux et prétentieux, alors que la cuisine japonaise, ça a l’air… eh bien, ni jeune ni vieux. Éternel et divin. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 112)
- (Sens figuré) (Familier) Manœuvre ; intrigue.
- La cuisine électorale, parlementaire.
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lupuline
- (Botanique) (Agriculture) Luzerne à très petites fleurs jaunes.
- La lupuline est velue; elle a des racines fibreuses, des tiges étalées et anguleuses, des folioles obovales, dentelées au sommet ou entières. — (Gustave Heuzé, Les Plantes fourragères, 1861)
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aspirine
- (Pharmacologie) Remède calmant et fébrifuge fabriqué à partir d’acide acétylsalicylique.
- Je laisse à la garde d’un lieutenant d’artillerie quatre droguistes à bicyclette, d’allure allemande, qui prétendent aller à Mulhouse, leurs communes manquant d’aspirine. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Au ministère, tout le monde déplorait qu'un chirurgien de son envergure en fût réduit à prescrire des cachets d'aspirine dans un dispensaire de banlieue. — (Milan Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être, Folio, page 274)
- (Par extension) Une dose de ce médicament.
- J’ai un sacré mal de tête, je vais prendre deux aspirines.
- (Par extension) N’importe quel calmant.
- Peut-être avez-vous entendu dire que Transports Canada embauche des inspecteurs? C'est un pas dans la bonne direction, mais ce n'est qu'une aspirine quand une intervention majeure est requise pour restaurer la supervision conventionnelle, et la tant vantée couche de sécurité supplémentaire pour le public voyageur. — (Daniel Slunder, Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivité - Avril 2010, 2010)
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boudine
- (Belgique) (Ardennes) (Familier) Ventre.
- Il a mal à sa boudine.
- (Champagne) (Picardie) Nombril.
- Regarde-le, il a la boudine qui ressort !
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aldine
- Féminin singulier de aldin.
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encrine
- Échinoderme fixé de la classe des crinoïdes.
- L’encrine était fixée au fond de la mer par une longue tige, composée d’articles en entroques, rappelant l’empilement des vertèbres de la colonne vertébrale. — (Wikipédia - Colline de Sion)
- Cependant elle n’est pas trace au même titre que l’empreinte de l'astérie ou de l’encrine. — (Preuves: cahiers mensuels du Congrès pour la liberté de la culture, Numéros 119 à 130, 1961)
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lipoprotéine
- (Biochimie) Grand complexe de protéines et de lipides, hydrosolubles, qui transportent massivement les lipides dans tout l’organisme.
- Ce cholestérol provient de la lipoprotéine légère dont il est extrait, et, là est la découverte, il se fixe sur un récepteur protéique membranaire localisé, spécifique de cette lipoprotéine. — (Georges Schapira, Le malade moléculaire: Un nouveau regard sur la médecine, 1994)
- Les protéines du jaune sont peu foisonnantes mais possèdent d'excellentes propriétés émulsifiantes dues aux phospholipides et aux lipoprotéines (effet stabilisant). — (Nathalie Nathier-Dufour, Les œufs et les ovoproduits, Éditions Educagri, 2005, page 39)
- "Nos travaux montrent que ces protéines toxiques […] arrivent probablement au cerveau grâce aux lipoprotéines, des particules graisseuses qui se trouvent dans le sang", poursuit le chercheur. — (Alain Labelle, Et si l’alzheimer trouvait son origine dans le foie?, ici.radio-canada.ca, 16 septembre 2021)
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emmagasine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de emmagasiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de emmagasiner.
- Les commerçants en gros et leurs garçons, les employés, les gens de la petite banque et de grande probité, les fripons, les âmes damnées, les premiers et les derniers commis, les clercs de l’huissier, de l’avoué, du notaire, enfin les membres agissants, pensants, spéculants de cette petite bourgeoisie qui triture les intérêts de Paris et veille à son grain, accapare les denrées, emmagasine les produits fabriqués par les prolétaires, encaque les fruits du Midi, les poissons de l’Océan, les vins de toute côte aimée du soleil ; qui étend les mains sur l’Orient, y prend les châles dédaignés par les Turcs et les Russes ; va récolter jusque dans les Indes, se couche pour attendre la vente, aspire après le bénéfice, escompte les effets, roule et encaisse toutes les valeurs ; emballe en détail Paris tout entier, le voiture, guette les fantaisies de l’enfance, épie les caprices et les vices de l’âge mûr, en pressure les maladies ; hé bien, sans boire de l’eau de vie comme l’ouvrier, ni sans aller se vautrer dans la fange des barrières, tous excèdent aussi leurs forces ; tendant outre mesure leur corps et leur moral, l’un par l’autre ; se dessèchent de désirs, s’abîment de courses précipitées. — (Honoré de Balzac, La Fille aux yeux d’or, écrit en 1834-1835)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de emmagasiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de emmagasiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de emmagasiner.
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chloropicrine
- (Chimie) Composé de formule chimique NO2CCl3.
- Cette huile a été nommée chloropicrine par M. Steuhouse. La chloropicrine, l'acide carbonique et l'acide chlorhydrique paraissent être les seuls produits de la décomposition de l'acide picrique par l'hypochlorite de chaux. — (Annuaire de chimie, 1849, page 359)
- Chloropicrine ou nitrochloroforme CCl³(AzO²). — Ce corps se produit par l'action du chlorure de chaux sur les dérivés nitrés de beaucoup de corps organiques. — (Armand Gautier, Cours de Chimie minérale, organique et biologique, vol.2, Masson, 1896)
- (Histoire, Militaire) Cette substance à usage de gaz de combat,
- (Agriculture) Cette substance , à usage phytosanitaire, utilisable en traitement de sols contre la plupart des champignons parasites et les nématodes.
- La chloropicrine (trichloronitrométhane, D = 5,2) est un gaz très pénétrant que l'on utilise en injection dans le sol à raison de 400 à 600 litres de liquide à bas point d’ébullition par hectare. — (Charles-Marie Messiaen, Dominique Blancard, Francis Rouxel & Robert Lafon, Les Maladies des plantes maraîchères, INRA, 1991, page 96)
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équine
- Féminin singulier de équin.
- Le sarcoïde est la tumeur cutanée équine la plus fréquente, régulièrement rencontrée dans les EEP des zèbres de Hartmann et des ânes de Somalie, mais peu décrite chez les zèbres de Grévy. — (Céline Uhlrich-Meunier, Contribution à l’étude du sarcoïde chez le zèbre de Hartmann, le zèbre de Grévy et l’âne de Somalie, au sein des programmes d’élevage européens, 2015)
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longrine
- (Construction) Élément de fondation horizontal répartissant les charges de l’ouvrage sur ses points d’appui.
- Le pont s'ouvre en tournant à peu près horizontalement sur un pivot : pour diminuer le poids et la portée, il est coupé en deux moitiés au milieu du passage, en sorte que chaque moitié tourne de son côté et vient se placer parallèlement à la rive. La fig. 3 représente une de ces moitiés : elle est composée de fortes longrines, croisées par des traversines, avec madriers en plate-forme, garde-fous , bouteroues, etc. — (Dictionnaire technologique ou nouveau dictionnaire universel des Arts et Métiers, Paris : chez Thomine, 1829, vol. 16, p 477)
- Des moises doubles J pinçaient ce poteau D, reposaient sur la longrine F, mordaient les trois poteaux G, H, I, celui G étant appuyé sur le parement incliné du merlon, et venaient saisir le poteau postérieur K également incliné. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Chemin de fer) Traverse plus longue que l'ordinaire, sur laquelle reposent les rails au niveau des croisements et des bifurcations.
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amphétamine
- (Biochimie, Pharmacologie, Sport) Molécule synthétique de formule brute C9H13N utilisée comme drogue, dopant sportif, stimulant du système nerveux central, coupe-faim ou médicament dans le traitement de l'hyperactivité chez l’enfant, pour ses effets anorexigène et psychoanaleptique.
- Il avala deux pilules de maxiton. L’usage des dopants à base d’amphétamine d’abord pratiqué par les étudiants pendant les périodes d’examens, est devenu commun chez les ouvriers depuis les années 1948 ; à Bionnas, on les utilise fréquemment pour vaincre la somnolence d’après la sixième ou septième heure du travail aux presses. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 154)
- L’amphétamine et ses dérivés font partie de ce qu’on a appelé les dopants de la première génération. — (Henri Fucs, L’abcès, 1979)
- On trouve le reste en pharmacie : morphine ou méthédrine, une amphétamine prisée des routards ; et en avant la fixette, à moi les cachetons avalés entre deux shiloms. — (Patrick Kurtkowiak, Sexy Sixties, mon doux chaos, Éditions Librinova, 2016, chapitre 9)
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asparagine
- Acide aminé polaire et non-chargé dont le groupement latéral est un carboxamine (-CH2-CO-NH2).
- En sont dotées les espèces principalement herbivores et omnivores dont l’alimentation renferme de l’asparagine. — (Société de chimie biologique (France): Travaux des Membres, volumes 24 à 26, 1942)
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muscardine
- (Soierie) Maladie cryptogamique du ver à soie.
- Cet aspect cotonneux de la muscardine lui a valu le nom vulgaire de « dragée ». Le mal se répand par dissémination des spores ; c’est donc au moment où le ver a blanchi qu’il est dangereux pour ses voisins. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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bobine
- Petit cylindre de bois qui est garni d’un rebord à ses deux extrémités et qui sert à filer au rouet, à dévider du fil, de la soie, de l’or, etc.
- La bobine n’est pas assez pleine. — Charger une bobine. — Bobine de rouet. — De la soie en bobine.
- (Sens figuré) — À qui veut-il donc que je m’adresse ? Au premier venu qui me dévidera sa bobine de lieux communs, qui me frottera, avec de grosses mains, sans y voir clair. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- (Électronique, Physique) Cylindre autour duquel s’enroulent des fils métalliques qui servent à conduire un courant électrique.
- (En particulier) (Électronique) Inductance, self.
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divine
- Féminin singulier de divin.
- Il était en Sol bémol majeur et le voici, débémolisé, qui mène à l'Ut majeur de la rédemption divine : « Christ est ressuscité ». — (Gérard Condé, Charles Gounod, 2009)
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chagrine
- Féminin singulier de chagrin.
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marsouine
- Femelle du marsouin.
- En dehors du type du prince russe, on se souvient également qu'en 1854 Doré faisait naître le premier Russe de la liaison d'un ours blanc avec une marsouine (cf. le chapitre I.3.4.). — (Charlotte Krauss, La Russie et les Russes dans la fiction française du XIXe siècle (1812-1917), 2007, page 202)
- Je cherche Bulle, une marsouine qui nous accompagnait, ainsi que Loul, la plus ancienne dauphine du d… — (Hugo Verlomme, Mermère, 2020)
- (Canada) (Injurieux) Personne qui mérite peu de considération (pour un homme, on dit : marsouin).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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burine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe buriner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe buriner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe buriner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe buriner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe buriner.
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épépine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de épépiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de épépiner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de épépiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de épépiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de épépiner.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.