Dictionnaire des rimes
Les rimes en : exégète
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "exégète".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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épuisette
- Filet de pêche monté sur un cerceau adapté à un manche.
- Debout au bord du marécage, les jambes enfouies jusqu’aux jarrets, ils avaient fini par interrompre leur besogne, par reposer leurs bras sur leurs épuisettes inutiles. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, première partie, chapitre 1, page 22 de l’édition du Livre de Poche)
- Sur le fond, et autour de l’aquarium, des présentoirs exhibaient les attirails, des plus simples aux plus compliqués : gaules en bambou, cannes en fibre de verre, grandes cannes télescopiques pour moulinet à tambour tournant, boîtes de mouches et de cuillères, d’hameçons et de plombs, devons, moulinets de tous calibres, montures pour poissons morts, dégorgeoirs, bourriches, épuisettes, appâts réputés fantastiques ! fabuleux ! ou, plus prosaïquement, épatants ! — (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 6)
- Une épuisette était plantée dans le porte-parapluies. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 166)
- Filet pour attraper les oiseaux dans une volière.
- Vite, un homme met une énorme épuisette sur le trajet de l’oiseau. — (Maurice Mimoun, L’Impossible Limite: Carnets d’un chirurgien, 1996)
- (Familier) (Marine) Synonyme de écope.
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fusette
- Petit tube de carton ou de plastique pour enrouler le fil à coudre et former une bobine de fil.
- La forme est élémentaire, enfantine même, allant de la fusette, la traditionnelle bobine de fil, au boisseau plus large. — (Centre national des arts plastiques (France): Des designers à Vallauris, 1998-2002: œuvres de la collection du Fonds national d’art contemporain, 2003)
- (Viticulture) Synonyme de maclon.
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fauvette
- (Ornithologie) Petit oiseau passereau insectivore et chanteur à bec court, tête souvent bombée et queue étroite, parfois redressée. Au sens strict, les fauvettes sont les 18 espèces du genre Sylvia.
- Soit pour des mésanges, des fauvettes, des becs fins comme les hirondelles : ça détruit la vermine! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Comme pour tous les passereaux insectivores, la migration des fauvettes se déroule de nuit, avec un départ environ une heure après le coucher du soleil et s’arrête peu avant l’aube, vers 5-6 heures du matin. — (LPO, La migration des fauvettes bat son plein ! [1])
- Avec elles, je me fais l'effet d'être dans une ménagerie, sauf que mes fauves sont des vieilles fauvettes ! — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 37)
- (Ornithologie) (Canada) Nom sous lequel ont été longtemps mais erronément désignées les parulines à cause de la ressemblance de leurs moeurs et de leur apparence générale, en dépit de leur appartenance à une famille complètement différente (i.e. celle des parulidés).
- Comme élément générique, paruline est attesté depuis Ouellet et Gosselin (1983), où il a été introduit pour remplacer fauvette dans la désignation de tous les Embérizidés de la sous-famille néarctique des Parulinés. — (Christiane Hageman. 2000. Histoire des noms techniques des oiseaux du Québec de l'ordre des passériformes évolution des éléments génériques (1861-1993), Mémoire présenté pour l'obtention de la maîtrise en études françaises, Université de Sherbrooke, Bibliothèque Nationale du Canada, page 131)
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gargoulette
- Cruche, le plus souvent en terre cuite poreuse, qui permet de conserver l’eau fraîche par transsudation, utilisée dans les pays méditerranéens (Espagne, midi de la France, Levant, Moyen-Orient).
- Halte-là ! ta gargoulette, vassal ; j'ai trois grains de sable dans le gosier. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- On sait les nuées de mouches qu’il y a, les étés, dans le Midi, souillant tout, en vrai fléau. Au milieu de la cuisine de la maison de mon oncle, je connaissais un piège qui leur était tendu, une sorte de gargoulette traîtresse, d’une forme spéciale, au fond de laquelle toutes venaient infailliblement trouver la mort dans de l’eau de savon. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Un guéridon, placé près d’eux, supportait une bouteille d’absinthe, une gargoulette et deux verres embués, au-dessus desquels, d’une cueiller posée transversalement, fondait un morceau de sucre. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, réédition Cercle du Bibliophile, page 213)
- Un matin que Nazira était occupée, dans la cuisine, à frotter les gargoulettes avec du sable pour les polir, elle vit passer dans la cour trois femmes très dignes …. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", Édition Corrêa, 1940)
- Il y avait aussi un petit canapé qui perdait ses entrailles comme un cheval de toréador, trois sommiers crevés, des paillasses à moitié vides, un bahut qui n'avait plus ses étagères, une gargoulette qui représentait assez schématiquement un coq et divers ustensiles de ménage que la rouille appareillait. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, Le Livre de Poche, pages 101-102)
- Un barbier rasait en plein air, à côté d’un énorme amoncellement de gargoulettes. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 143)
- (Familier) Gosier.
- Avec des rires qui leur secouent la gargoulette et leur font danser le ventre. — (Huysmans, Sœurs Vatard, 1879)
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baronnette
- (Noblesse) Petite baronne, fille d’un baron.
- Le plus beau des châteaux qui renfermait la plus belle des baronnettes. — (Voltaire, Candide, ou l’Optimisme)
- (Noblesse) Épouse d’un baronnet.
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noisette
- (Botanique) Fruit du noisetier à coque dure ovoïde de couleur brun-roux contenant une amande comestible (→ voir nucule).
- Rien d’auſſi curieux que de lui en voir manger une. Après l’avoir tirée de ſon magazin, & l’avoir bien enfoncée dans une fente, il ſe tient debout au-deſſus la tête penchée en bas ; puis avec une adreſſe ſingulière, il frappe la noiſette avec son bec de toute sa force ; moyennant quoi, il l’ouvre & en mange l’amande. — (Jacques-Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné universel d’histoire naturelle: contenant l'histoire des animaux, des végétaux et des minéraux, Volume 1, 1764, page 469)
- En termes de botanique, la noisette est un akène, séparé en deux cotylédons, dont la paroi est totalement lignifiée et enchâssée dans un involucre. — (Michel Roussillat, Le noisetier, 1996, Actes Sud, collection Le nom de l’arbre, page 21)
- La noisette est le plus riche des fruits oléagineux. — (Michel Roussillat, Le noisetier, 1996, Actes Sud, collection Le nom de l’arbre, page 53)
- On cueille les noisettes à parfaite maturité lorsque la coque est bien colorée et que les bractées sont fanées. — (René Auburn, Didier Magnan, Cultivez les plantes sauvages & comestibles, 2008, page 63)
- Lorsqu’il ouvre une noisette, l’écureuil la fend en deux alors qu’un rongeur y fera un trou en la grignotant. — (Erwan Balança, Les secrets de la photo d’animaux: Matériel - Prise de vue - Terrain, 2018, page 192)
- (Par métonymie) Amande que l’on consomme après avoir cassé la coque.
- Faites torréfier jusqu’à ce que les noisettes caramélisent. — (Estérelle Payany, La petite épicerie du fait maison, 2013)
- Nuance de couleur.
- Elle me regardait avec une muette imploration de chien, serrant la poignée de sa petite valoche avec résolution, le front obstiné sous ses cheveux noisette, si désireuse de bien faire, et on la sentait vraiment décidée à venir à bout de tous les obstacles. — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
- J’avais vu, chez M. Denon, où mon père m’avait mené, une momie rapportée d’Égypte ; et je me figurais de bonne foi que la momie de M. Denon se réveillait quand elle était seule, sortait de son coffre doré, mettait un habit noisette et une perruque poudrée, et que c’était alors M. de Lessay. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; édition Le Livre de Poche, 1967, page 130)
- (Par analogie) Morceau de quelque chose de la grosseur d’une noisette.
- Garnissez les morceaux d'une noisette de beurre salé et dégustez accompagné d'une salade de roquette ou de mâche. — (Recette : l’araignée du samedi, Le Monde, 21 septembre 2012)
- (Employé comme épithète) Café expresso avec un nuage de lait (→ voir café noisette).
- Les serveurs façon « Marche de l’empereur » se démultipliaient dans un joyeux brouhaha. « Un demi et un café noisette pour la 10 ! L’addition Madame ? Directement au bar. — (Olivier Laucournet, Paulette, 2013, Éditions Publibook, page 19)
- (Cuisine) Petite tranche ronde de viande prélevée dans le gigot, le filet ou le carré.
- — Arrête ! Arrête, dis-je. Je ne veux pas saliver pour ce veau alors que tu m’as promis des noisettes d’agneau. — (Fanny Deschamps, Croque-en-bouche, 1976, Albin Michel)
- (Industrie) Charbon criblé aux dimensions de vingt à trente millimètres.
- Une vieille femme lisait tout haut un dépliant à son mari: — Écoute donc, Jacques, le charbon commercialisé est calibré en différentes catégories : gros, gailletins, noix, noisettes, braisettes. — (Martine Leca, Le pain d’alouettes: les derniers mineurs du Pas-de-Calais, Éditions Cheminements, 2002, page 160)
- (Argot) Clitoris.
- Elle caresse à deux mains ses fesses immaculées et vient doucettement griffer sa noisette turgescente avec l’ongle de ses pouces. — (Michel Debray, Autorut du soleil, Buchet-Chastel, 1982)
- (Argot) Testicule, couille.
- Sur le palier, je pousse un « ouf », car des fois, faut bien le dire : ma daronne, elle me casse les noisettes ! — (Jean-Claude Estampe, Pierrot la lame, Publibook, 2006, page 30)
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entremette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe entremettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe entremettre.
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alouette
- (Ornithologie) Petit oiseau passereau terrestre brunâtre et au bec mince qui vit de grain et qui fait son nid dans les plaines.
- Le soleil, vif et chaud, faisait chanter les alouettes et semblait les attirer plus près du ciel, tant elles pointaient en ligne droite et volaient haut. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 71)
- C’est l’heure charmante où l’alouette s’élève dans le ciel, salue de ses trilles et de ses roulades le matin jeune, virginal et triomphant. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- En Sologne, on attrape les alouettes à l’hameçon ; autre part, on les fusille au miroir. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pernette était comme l’alouette que fascine le miroir et, pour Gilles, l'église, en cette nuit de Noël, était le plus beau des théâtres. — (Jacqueline Mirande, Le cavalier, Nathan, 1990, Univers Poche, 1999)
- On disait qu'elle s’élevait vers les nuées sept fois par jour pour chanter les louanges du Créateur. Aussi, quelques étymologistes de fantaisie ont prétendu que alouette, du nom gaulois alauda, venait du latin a lauda, qui signifie louange. — (Gérard Oberlé, chronique du 18 mars 2004 sur France Musique, reproduite dans La vie est ainsi fête, Grasset, 2007, page 252)
- La gentille alouette avec son tire-lireTire l’ire à l'iré, et tire lirant tireVers la voûte du Ciel ; puis son vol vers ce lieuVire et désire dire : adieu Dieu, adieu Dieu. — (Guillaume de Salluste, seigneur du Bartas)
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défrette
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de défretter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de défretter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de défretter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de défretter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de défretter.
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mette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de mettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de mettre.
- Je l’enverrai à une nation perfide, et je lui commanderai d’aller contre un peuple que je regarde dans ma fureur, afin qu’il en remporte les dépouilles, qu’il le mette au pillage, et qu’il le foule aux pieds comme la boue qui est dans les rues. — (La Sainte Bible, traduction de Lemaistre de Sacy, 1841, tome troisième, chapitre X, page 13)
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paulette
- Nom d’un droit que le roi faisait lever sur les charges de finance et de magistrature, et qui était la soixantième partie du prix d’un office.
- Tous les magistrats du royaume devaient de neuf ans en neuf ans payer ce droit de paulette, qui assurait la possession de leurs charges à leurs familles. — (Voltaire, Histoire du parlement de Paris, chapitre 55)
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poussette
- (Vieilli) Nom de divers jeux d’enfants.
- (Puériculture) Petite voiture que l’on pousse, et qui sert généralement à déplacer les enfants en bas âge.
- L'enfant se calme et s'endort bientôt, alors délicatement elle le pose dans sa poussette et continue à le bercer. — (Claudine Jacques, Le cri de l'acacia, éditions Au vent des îles, 2013, page 56)
- En effet, l'un des éléments primordiaux pour pouvoir être mobile à l'arrivée de jumeaux est une poussette double. Or, à qualité égale, une poussette de jumeaux coûte environ 2,5 fois plus cher qu'une poussette simple. — (Muriel Decamps, Les Jumeaux: idées reçues sur les jumeaux, Le Cavalier Bleu Éditions, 2015)
- Votre poussette doit être conforme à la norme européenne EN 1888 relative aux exigences de sécurité publiée en 2003, amendée en 2005 et en avril 2012. — (Le Grand livre de mon enfant, sous la direction de Jean-Louis Chabernaud et Carole Bellemin-Noël, éditions Eyrolles, 2016, page 398)
- Poussette de marché : charrette fermée que l’on tire pour faire ses courses et les ramener chez soi, parfois avec 3 jeux de roues pour passer les escaliers.
- (Sport) Action de pousser un coureur dans une montée ou un passage difficile.
- Il existe deux grandes sortes de poussette. La poussette du spectateur, d'abord, qui ne peut avoir lieu que dans les grands cols, lorsque la différence de vitesse entre le piéton et le cycliste s'amenuise. — (Paul Fournel, Méli-Vélo : Abécédaire amoureux du vélo, Le Seuil, 2008)
- Toutefois, la poussette peut être maléfique. Elle déstabilise le coureur et peut le conduire à la faute. — (Alexis Philonenko, Du sport et des hommes, éditions Michalon, 1999, page 149)
- Nencini, qui le suit, profite des incessantes poussettes des tifosi pour le doubler et passer au sommet avec quinze secondes d'avance. — (Raphael Geminiani, avec Jean-Marc Millanvoye, Il était une fois Anquetil, éditions La Martinière, 2017)
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avocette
- (Ornithologie) Nom générique de quatre oiseaux de la famille des Recurvirostridae.
- Elle jeta un regard distrait sur le Peterson posé sous la lampe. […]. Il était ouvert à la page de l’avocette, des barges , des courlis et des glaréoles. — (Pascal Dessaint, Mourir n’est peut-être pas la pire des choses, chapitre 12, Rivages, 2013)
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moufette
- Petit mammifère omnivore américain qui peut projeter un liquide malodorant sécrété par ses glandes anales.
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béquette
- Pince à l’usage du chaînetier, de l’épinglier, du fondeur et du serrurier.
- Sorte de perche qu’on emploie dans certains bateaux, pour mouvoir le gouvernail.
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grimpette
- Action de monter une côte assez raide mais courte.
- Cette grimpette m’a mis en appétit!
- (Par métonymie) Côte assez pentue mais courte, raidillon.
- Ce n’est pas une étape difficile, seulement quelques grimpettes.
- Les VTT d’Enduro ne reculent ni au pied d’une grimpette bien raide, ni face à une grande descente cassante. — (Christian Taillefer, Alain Dalouche, VTT Descente, free ride, enduro: S’initier et progresser, 2010)
- Pièce métallique garnie de pointes, que l’on adapte sur des chaussures pour pouvoir grimper facilement sur les poteaux en bois ou sur les arbres sans que les chaussures ne glissent.
- Un an après, les sœurs décidèrent d'enfouir les fils, donc d'enlever le poteau. Joseph prit ses grimpettes et monta sur le poteau […]. — (Jean-Noël Vacher, Éd. Édilivre, 2019)
- (Argot) Relation sexuelle tarifée ; passe.
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diabète
- (Médecine) Maladie qui est caractérisée, entre autres symptômes, par une excrétion d’urine contenant une matière sucrée.
- Une femme connue pour être diabétique ne devrait concevoir que si son diabète est équilibré. — (Georges Hennen, Endocrinologie, 2001)
- Il s’agit donc de repérer et de diagnostiquer le plus tôt possible ce TCA, notamment chez les personnes les plus vulnérables (adolescentes, jeunes femmes, mannequins, danseurs, sportifs et sujets atteints de pathologies impliquant des régimes, telles que le diabète de type 1, l’hypercholestérolémie familiale, etc). — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 26)
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époussette
- (Vieilli) Brosse dont on se sert pour nettoyer des habits, des étoffes, etc. En ce sens, il s’emploie presque toujours au pluriel, comme une sorte de nom collectif.
- Morceau d’étoffe avec lequel on nettoie un cheval après l’avoir étrillé.
- Il y a en Turquie des chevaux arabes, des chevaux tartares, des chevaux hongrois et des chevaux de race du pays ; ceux-ci sont beaux et très fins, ils ont beaucoup de feu, de vitesse, et même d'agrément, mais ils sont trop délicats, ils ne peuvent supporter la fatigue, ils mangent peu, ils s'échauffent aisément, et ont la peau si sensible, qu'ils ne peuvent supporter le frottement de l'étrille ; on se contente de les frotter avec l'époussette et de les laver. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 544.)
- Chez lui, il enlevait les quinze centimètres de vertèbres pour les remplacer par un manche de bois sur quoi la peau était clouée et se fabriquait ainsi une époussette de crins pour ôter la poussière sur les chevaux après les avoir étrillés puis brossés, car il était essentiel que tous les chevaux fussent tenus propres, le commis de ferme s’y employait tôt le matin. — (Jean-Loup Trassard, Neige sur la forge, 2015)
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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courbette
- (Équitation) Mouvement que le cheval fait en se cabrant et bondissant sur ses postérieurs.
- La courbette est un saut pour lequel le cheval doit préalablement avancer ses pieds postérieurs le plus près possible de son centre de gravité, en pliant les angles articulaires de l'arrière-main et en affaissant cette partie ; puis il lève les membres antérieurs en pliant les extrémités sous lui, de manière que l'avant-main se trouve enlevée, à peu près à la moitié de la hauteur à laquelle s'enlève le cheval qui se cabre tout droit. Après avoir pris cette position, il fait un petit bond, proportionné à ses moyens et à ses dispositions, afin de gagner du terrain en avant. Les hanches rabattent et accompagnent avec une cadence basse et tride, les membres de devant dans l'instant où ils retombent à terre. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865, page 249)
- (Péjoratif) Action de se courber devant quelqu’un, attitude humble et obséquieuse envers quelqu’un, révérence.
- Faire une courbette.
- Surtout que je suis assez connu du personnel et des habitués, que j'étais la vedette du jour, et que cela m'a valu une réception du tonnerre avec courbettes, sourires et dos voûtés des maîtres d'hôtel. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXI, Série noire, Gallimard, 1956, page 192)
- Et ils ricanent, ils s’esclaffent, ils l’invectivent, ils font semblant de l’adorer, ils le supplient, ils s’agenouillent devant lui pour rire, ils lui font des courbettes grotesques, des révérences… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 79)
- Après quoi, ayant à nouveau baisé la main de ces dames, fait mes courbettes, claqué les talons, je courais joyeusement derrière le dépôt de bois où, coiffé d'un tricorne de papier et armé d'un bâton, je défendais l'Alsace-Lorraine, marchais sur Berlin et accomplissais la conquête du monde jusqu'à l'heure du goûter. — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
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dînette
- Variante, dans l'orthographe traditionnelle, de dinette (orthographe rectifiée de 1990).
- Ah ! gueux ! brigand ! c’est comme ça que tu fais la dînette avec des blondes ... sans en rien dire aux camarades ! — (Eugène Chavette, La Chambre du crime, 1875)
- — Oui, oui, oui, il faut faire la dînette.Alors furent apportées des petites tables rondes, et des serviettes grandes comme des feuilles de lilas, et des verres profonds comme des dés à coudre, et des assiettes creuses comme des coquilles de noix. Le repas fut de chocolat et de sucre en miettes ; et le vin ne pouvait pas couler dans les verres, car les petites fioles blanches, longues comme le petit doigt, avaient le cou trop mince. — (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)
- Sur les bancs de pierre des Tuileries, les dînettes s’organisent. Quatre sous de frites ! deux sous de gâteaux de la veille ! — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 342)
- Les don Quichotte qui pourfendent la « théorie du genre » s’effraient en effet que des filles jouent avec des voiturettes ou que des garçons changent les couches d'un poupon ou jouent à la dînette. — (Thierry Hoquet, Des sexes innombrables. Le genre à l'épreuve de la biologie, Éditions du Seuil, 2016, introduction)
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fluette
- Féminin singulier de fluet.
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herbette
- (Poétique) Herbe courte et menue des champs, dans la langue des poètes.
- Danser sur l’herbette.
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braguette
- Ouverture sur le devant d’un pantalon, d’une culotte d’homme.
- Sa main à elle errait sur la braguette de Mony qu’elle arriva à déboutonner. — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges, chapitre 3)
- D'un geste rapide, il entrouvre, comme disait Rabelais, sa braguette, et dirige un vigoureux et long jet d'eau blonde, avec adresse, sur les vingt pertuis du judas. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 81)
- À plusieurs reprises il fit signe à Honoré que le vent soufflait dans sa braguette. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 113)
- Il était très trapu pour son âge (son torse nu, la peau toute niaise et rose de brûlures de soleil, paraissait jailli d’une braguette. Pomme aurait voulu qu’il remette sa chemise). — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 50)
- Dans la même dévotieuse série, sainte nitouche se comprend d'elle-même : « N'y touche. » A quoi ne touche-t-elle pas ?... Disons, essentiellement aux choses qui sont dans la braguette des messieurs, […]. — (Claude Duneton, La Puce à l'oreille : Anthologie des expressions populaires avec leur origine, Le Livre de Poche, 2014)
- Peut-être que c'était le cœur qui avait lâché à force de s’astiquer le chinois et qu'il gisait quelque part, braguette ouverte sur le néant. — (Gérard-Fernand Bianchi, Généalogie fractale, Éditions Éphémère/Lulu.com, 2016, page 246)
- Billy aurait dit un jour – un peu crûment sans doute – qu’« Ernst Lubitsch pouvait faire davantage avec une porte fermée que la plupart des cinéastes avec une braguette ouverte ». — (Jonathan Coe, Billy Wilder et moi, traduction Marguerite Capelle, Gallimard, 2020, page 250)
- (Par métonymie) (Familier) Activité sexuelle masculine.
- Et les deux auteurs impertinents de citer un proverbe milanais : « Si le Seigneur ne pardonne pas les péchés de la braguette, Il peut bien rester tout seul, là-haut, au ciel, à jouer de la trompette.», — (Jean-Paul Kurtzau, Au nom de Jésus fils de l’Homme et de Christ fils des Dieux, réédition Books on demand, 2015)
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zuchette
- Variété ou espèce de concombre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.