Dictionnaire des rimes
Les rimes en : estimable
Que signifie "estimable" ?
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- Qui mérite d’être estimé.
- La vie laborieuse, active, toute estimable, toute positive, d'un conseiller d'État, d'un manufacturier de tissus de coton ou d'un banquier fort alerte pour les emprunts, est récompensée par des millions, et non par des sensations tendres. — (Stendhal, De l’amour, 1822, 1re préface de 1826)
- Note : Implique souvent l’idée d’un mérite médiocre et limité.
- Écrivain estimable.
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "estimable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
négligeable
- Qui peut être négligé.
- De nombreux jaunes, par exemple, qu'ils soient d'origine naturelle (flavoniques) ou artificielle (azoïques) présentent une fluorescence non négligeable. — (Éric Felder, Surfaces, tribologie et formage des matériaux, 2001, page 139)
- (Sciences) Se dit des petites quantités qui peuvent être négligées sans inconvénient, dont il est inutile de tenir compte.
- Gontran. — Je ne compte pas son vieux, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que c’est qu’un vieux ? C’est une quantité négligeable. — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Et moi, petit garçon taciturne, quantité négligeable, moi, je les méprisais dans mon cœur. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 187)
- Mais toujours, en moi, cette accusation : « Tu aurais pu l’aimer davantage. Souviens-toi du jour où, parce que tu croyais avoir tout ton temps, tu as négligé de la prendre. Quel prix le temps a conféré à ce négligeable moment. » — (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 85)
- 7 mai 1940 – […] c’est la guerre. Elle nous mange le cœur et la tête, et je me révolte d’être sans poids dans cette tempête, spectateur inutile et quantité négligeable, j’ai l’impression que la seule façon de participer à ces jours dont chaque goutte compte, c’est de tenir mon journal. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 12)
- (Mathématiques) Se dit d'un événement A d'un univers probabilisé (Ω,P) tel que P(A)=0.
-
endiable
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de endiabler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de endiabler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de endiabler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de endiabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de endiabler.
-
abaissable
- Que l’on peut abaisser.
- Le 29 décembre 2016, une nouvelle réglementation interdira la fabrication, la vente et l’importation de lits d’enfant ayant des côtés abaissables conventionnels ainsi que toute publicité à leur sujet. — (Lits à côté abaissable interdits, blog québecois garderiedepot.com, consulté le 14 juin 2020)
- Dans le placard qui le surplombe, un panier manuellement abaissable permettant d’accéder aux objets ou denrées rangés en hauteur. — (Une cuisine vitrine à Limay pour personnes à mobilité réduite, batirama.com, 31 janvier 2017)
- La remorque abaissable est idéale pour le transport de véhicules et s’abaisse même – selon le modèle – jusqu’au niveau du sol. — (Heimann remorque abaissable PT35 – Plus c'est bas, mieux c'est, contena-ochsner.ch, consulté le 14 juin 2020)
-
indéniable
- Que l’on ne peut dénier, que l’on ne peut refuser de reconnaître sans être taxé de mauvaise foi.
- Là, en faisant saler l’eau de sa baignoire […] en consultant une exacte photographie du casino et en lisant ardemment le guide Joanne décrivant les beautés de la plage où l’on veut être […] en écoutant enfin les plaintes du vent engouffré sous les arches et le bruit sourd des omnibus roulant, à deux pas, au-dessus de vous, sur le pont Royal, l’illusion de la mer est indéniable, impérieuse, sûre. — (Joris-Karl Huysmans, À Rebours, 1884)
- Les croyances ne sont dangereuses que quand elles se présentent avec une sorte d’unanimité ou comme le fait d’une majorité indéniable. — (Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1897)
- Quelle qu’ait été l’importance pratique de la surexcitation populaire, il est indéniable que le gouvernement des États-Unis a agi avec vigueur, avec science et intelligence en face de cette invasion tout à fait inattendue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 215 de l’édition de 1921)
- Il siégeait, au fond, sur une banquette, et fumait un cigare. Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- À ce point de vue le peuplement d'une partie de l'Amérique par les Malayo-Polynésiens est démontré par des preuves anthropologiques, ethnologiques et surtout linguistiques absolument indéniables. — (René Thévenin et Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, 1929)
- Pour accuser avec une telle assurance, il fallait qu’existât la preuve indéniable de la félonie de François. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- Il est certain qu’ésotéristes et amateurs de mystère préféreront toujours continuer à considérer la question comme insoluble de façon technique. Car le mystère est une forme indéniable de plaisir, et qui s'autoexcite indéfiniment. — (Éric Guerrier, Pyramides: ou le principe de l'escalier, éditions L'Harmattan, 2012, page 13)
-
inexcusable
- Qui ne peut être excusé.
- En somme, à la lumière des informations disponibles, le comportement de la gouverneure générale Julie Payette s’avère tout simplement inexcusable. — (Mario Dumont, Julie Payette: c’était pire qu’on pensait, Le Journal de Québec, 22 janvier 2021)
- Faute inexcusable.
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simplifiable
- Que l’on peut simplifier.
- La fraction U/Q doit être irréductible; autrement on pourrait réduire le second membre de la dernière inégalité à une fraction de dénominateur plus simple que V; donc la fraction proposée serait simplifiable, ce qui est contre la supposition. — (Louis Lefébure de Fourcy, Leçons d’algèbre, Bachelier, Librairie de l’École polytechnique, Paris, 1833, page 582)
- Il n’est pas plus difficile, dit un proverbe persan, d’administrer 1 000 tomans que 10 ; vos affaires sont simplifiables pour une tête organisée comme est la vôtre, seulement, ne vous irritez pas ; faites-vous un raisonnement d’avoué français ; voyez tout froidement. — (Honoré de Balzac, Lettres à l’étrangère, tome II, Calmann-Lévy, Paris, 1906, page 459)
- L'information est alors transformée, par les médias, les faits techniques ne pouvant constituer un moment clé de l'histoire principale car ils échappent aux compétences des journalistes et ne sont pas réductibles, ni simplifiables, doivent être intégrés dans une histoire qui permet à l'événement d'exister. — (Marie-Noële Sicard, Entre médias et crises technologiques: Les enjeux communicationnels, Presses Universitaires Septentrion, 1998, p. 31)
- La fraction 4/6 n'est pas sous forme irréductible car 4 et 6 ont en plus de 1 le nombre 2 comme diviseur commun. Cette fraction est donc simplifiable et on a : 4/6 = 2×2/3×3 = 2/3 en simplifiant par 2 en haut et en bas. — (Marie-Virginie Speller, Se préparer au test d'aptitude : Tremplin 2, Passerelle 2, AST2, HEC, Essec, […], éd. Dunod, 2012, p. 17)
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irréfrénable
- Qui ne peut pas être réfréné.
- Soit ignorance du calcul, de l’objet, de son influence ; soit violence des passions irréfrénables qui foulent aux pieds toutes considérations ; soit stérilité d’emplois , osez répondre que dans la banque de viremens, ils ne se saisiront pas des fonds déposés ; [...] — (Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, De la monarchie prussienne sous Frédéric le Grand, tome III, Londres, 1788, pages 438-439)
- Je n’ai pas besoin, s’est dit le poëte, que mon héroïne soit une héroïne. Pourvu qu’elle soit suffisamment jolie, qu’elle ait des nerfs, de l’ambition, une aspiration irréfrénable vers un monde supérieur, elle sera intéressante. — (Charles Baudelaire, Madame Bovary par Gustave Flaubert, dans L’Art romantique, Calmann Lévy, Paris, 1880, page 414)
- Il avait une tendance irréfrénable à se laisser sans cesse emporter au delà des limites du vrai, du raisonnable, du possible. — (Pierre Lanfrey, Histoire de Napoléon Ier, tome II, Charpentier et Cie, Paris, 1870, page 494)
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indéfrichable
- Qui ne peut être défriché.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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inguérissable
- Qui n’est pas guérissable.
- […] : cette folie furieuse et inguérissable de l’alcool qui, parfois, fait ressembler les marins à des brutes déchaînées. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes)
- Malade inguérissable. — Une plaie inguérissable.
- (Sens figuré) Une douleur inguérissable.
- C’était pour satisfaire l’inguérissable soif du Prince, son attente épuisante ; […]. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 101)
- Peut-être Marie me haïssait-elle tout à coup pour tout ce qu’elle avait adoré en moi : cette faiblesse, cette enfance inguérissable. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 241)
-
endossable
- Qui peut être endossé.
- Ce « pat » stratégique n’est pas supportable à long terme pour Moscou. Certes, du fait de l’absence d’opérations terrestres massives russes, l’effort militaire est tout à fait endossable. Les pertes humaines sont limitées et le coût des opérations aériennes est maîtrisé. — (Pascal Boniface, Syrie : un État failli sans souveraineté, iris-france.org, 8 mars 2017)
- Alors certes, il y a Paul Hamy, ambassadeur croustillant du désir qu’on suggère de renommer une fois pour toutes le Tom Hardy français – toutefois recruté pour un rôle endossable par un plagiste de passage. — (Sandra Onana, Critique : «Villa Caprice», un certain ringard, liberation.fr, 2 juin 2021)
- (En particulier) (Finance) Que l’on peut transmettre à un tiers en signant au dos.
- Le billet à ordre a pour avantage de permettre au tireur le paiement d’une quantité d’argent déterminée à une date convenue et peut être au porteur ou endossable, c’est-à-dire transmissible à un tiers. — (Léa Boluze, Billet à ordre : définition et endossement, capital.fr, 13 novembre 2019)
- Proposée dans la première mouture du Projet de Loi de finances (PLF), cette disposition se fixait comme objectif de contraindre les entreprises à régler toutes leurs transactions avec les fournisseurs par “chèque barré non endossable, effet de commerce, moyen magnétique de paiement, virement bancaire, procédé électronique ou par compensation”. — (Soufiane Chahid, Fisc: la guerre contre le cash est déclarée, telquel.ma, 22 février 2019)
-
semblable
- Qui est pareil, ressemblant, qui est de même nature, de même qualité, qui a des caractères communs, similaire.
- Semblable au déplorable malade d’Edgar Poë, Durtal entendait avec terreur des frôlements de pas dans les escaliers, des cris plaintifs derrière les portes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Ces deux choses sont semblables entre elles.
- Il me fit tels et tels discours, et autres semblables.
- Il y a peu de cas entièrement semblables.
- Il ne s’est jamais rien vu de semblable.
- Il n’est pas deux jours de suite semblable à lui-même.
- (Absolument) Analogue à ce qui est déjà dit ou déjà fait.
- Des paroles semblables,
- De semblables discours, de semblables projets, etc.
- (Géométrie) (Au pluriel) Qualifie deux ou plusieurs figures géométriques qui ont leurs angles égaux, chacun à chacun, et dans lesquelles, en outre, les côtés qui comprennent ces angles sont proportionnels.
- Triangles semblables.
-
déplorable
- (Vieilli) Digne qu'on pleure sur son sort ; digne de pitié.
- Vous voyez devant vous un prince déplorable. — (Jean Racine, Phèdre, acte II, scène 2.)
- Semblable au déplorable malade d’Edgar Poë, Durtal entendait avec terreur des frôlements de pas dans les escaliers, des cris plaintifs derrière les portes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Ce déplorable dingo racontait sa vie. Il avait eu pour mère une démente qui se faisait appeler Madame Satan. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Qui mérite d’être déploré, en parlant des choses.
- Une pareille entreprise est une insanité ; aussi aboutit-elle à des équivoques, quand elle n'oblige pas les députés à des attitudes d'une déplorable hypocrisie. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.II, La décadence bourgeoise et la violence, 1908)
- Il est dans un état déplorable.
- Sa situation est déplorable.
- Sa condition, son sort est déplorable.
- (Familier) Qui est très mauvais.
- On a fait là un choix déplorable.
- Sa conduite a été déplorable.
- Ces peintures sont d’un goût déplorable.
- Un élève déplorable.
- L’internet haute vitesse n’est même pas disponible partout au Québec. C’est déplorable. — (Jean-Denis Garon, « Les trois contradictions de cette année 2020 », Le journal de Québec, 21 décembre 2020)
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misérable
- Qui est réduit à la misère ; qui inspire la pitié.
- Les habitants passagers des garnis qui constituent la population nomade de Paris ne représentent malheureusement pas à eux seuls la population misérable. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, p. 231)
- Les paysans du Lot, il y a vingt ans, étaient misérables, accablés par les hypothèques dont une prospérité relative, survenue à la suite de la guerre, les libéra. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dans l’excavation […] on descendit les misérables bières de sapin, on les rangea l’une près de l’autre puis […] les fossoyeurs saisirent leurs pelles et comblèrent la tranchée. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il se disait qu’il était seul au monde, affreusement seul, misérable. Cette idée l’affligeait. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 58)
- En parlant des choses.
- Il mène une vie, il a une existence bien misérable. Son sort est misérable. Une santé misérable.
- (Par hyperbole) Il n’a qu’un misérable cheval dans son écurie. Il n’est couvert que d’un vêtement misérable. Salaire misérable.
- Qui inspire une pitié mêlée de mépris ou d’indignation.
- Aujourd’hui les homélies misérables d’un vieillard cauteleux, ennemi de la République […] ont servi de texte à de nouvelles inculpations […] — (Danton, Déclaration de guerre aux Girondins, à la Convention, le 10 mars 1793, texte du Moniteur universel)
- Las, dans le petit monde de l’Université, la probité candide ne mène à rien, et l’enthousiasme pèse peu face aux manœuvres misérables de ceux qui ne reculent devant rien pour faire carrière. — (Alexis Liebaert, On achève bien les profs, dans Marianne (magazine), n° 758, 29 octobre 2011, p. 85)
- Qui est sans valeur.
- Un auteur, un livre misérable. — Toutes les raisons qu’il allègue sont misérables.
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chantefable
- Petite composition littéraire, où le récit en prose, alterne avec le chant en vers.
- Aucassin et Nicolette est un chantefable du début du XIIIe siècle, écrit en dialecte picard alternativement en prose et en laisses assonantes de sept syllabes. — (Wikipédia; article Aucassin et Nicolette)
- Mais la forme de la chantefable est plus complexe encore ; dans les laisses comme dans les parties en prose, le récit est coupé de monologues et de dialogues. — (Mario Roques, en introduction à une édition de Aucassin et Nicolette de 1936)
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éducable
- Qui est apte à recevoir l’éducation.
- - Le singe est-il le plus éducable des animaux ? - Oui, quoiqu’il le paraisse moins que le chien [...]. — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Le nouvel Abeilard ou Lettres de deux amans qui ne se sont jamais vus, tome second, en Suisse, 1779, page 226)
- Ô phrénologues ! L’inéducabilité érigée en principe ? quel inhominalisme ! La sublime créature est éducable, voyante et libre, criminelle ou vertueuse à son choix, responsable. — (L.-V. Frédéric Amard, Homme, univers, et Dieu, vol.2, Librairie Philosophique de Ladrange, Paris, 1844, page 580)
- De cet optimisme, nous avons soit la variante forte – l’homme est bon par nature –, soit la variante atténuée – l’homme est perfectible et éducable. — (Myriam Revault d'Allonnes, Ce que l'Homme fait à l’Homme : Essai sur le mal politique, Éditions du Seuil, Paris, 1995)
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injectable
- Que l’on peut injecter.
- À partir de 1850, une utilisation massive de la morphine contre la douleur, sous sa forme injectable sur les champs de bataille (guerre de Sécession aux États-Unis, guerre de Crimée en Russie, guerre austro-prussienne, guerre franco-allemande de 1870 en Europe…) notamment pour les amputations qu’elle rend supportables, va être à l’origine de la morphinomanie.
-
table
- (Mobilier) Surface plane de bois, de pierre, de marbre, etc., posée sur un ou plusieurs pieds et qui sert à divers usages.
- Chaque soir, les cueilleurs se groupaient dans notre salle commune, autour de la table à six pieds, massive comme un bloc de boucher, pour le dernier verre de kirch de la journée et les comptes. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Ce fut, en ce temps de relative splendeur, qu’un soir de bombe, à Montparnasse, il cueillit Geneviève à une table de café. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 29-30)
- Devant une table, encombrée par un chanteau de pain, une demi-meule de gruyère et une innombrable quantité de bouteilles vides, les deux amis qu’on croyait morts devisaient paisiblement comme des sages. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Regardez. Brutalement éclairées par une lampe, de vieilles gens autour d’une table vident un litre d’aramon. — (Francis Carco, L’Amour vénal, chapitre I, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 9)
- L’ameublement était sommaire : un bureau, un fauteuil de cuir, des classeurs métalliques, deux petites tables dont l’une supportait une presse à copier. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, première partie, chapitre premier)
- Par le baron Zorn de Bulach, nous savons qu'on jouait gros jeu à Schœnbrun. Il cite le cas d'une femme qui avait perdu près de 30 000 florins, et du mariage d'un haut personnage, où il y avait environ cinquante tables de jeu. — (Louis Hastier, La vérité sur l'affaire du collier, Librairie Arthème Fayard, 1955, chapitre 2)
- (En particulier) Table à manger, et surtout celle servie, couverte de mets. — Note : Il est souvent synonyme de repas en ce sens.
- […], sauf un lopin de terre où le jardinier sème des plants de carottes et de choux pour la table de sa Grandeur, tout le jardin est inculte ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Marc, au banquet, avait aperçu à la table d’honneur Caribe, sa femme et Le Garrec, faufilés en cette agape comme dans tous les autres spectacles gratis. — (Paul Margueritte, Jouir, 1918, tome 2, page 260)
- Le lendemain, je me rendis à bord du Rochester, où une quarantaine d’officiers, réunis à leur mess autour d’une table immense, me firent une excellente réception. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- C’est ainsi qu’en 465 le concile de Vannes interdit aux clercs non seulement de prendre part aux repas de juifs, mais de les inviter à leurs propre table. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu'on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, page 151)
- À Armenonville, à une table voisine de la nôtre, un sous-lieutenant de dragons enlace de son bras le buste de sa trop bruyante compagne et laisse voir ainsi au poignet un tatouage d'escarpe... — (Michel Corday, L'envers de la guerre : journal inédit 1914-1916, Flammarion, 1932, page 145)
- (Par extension) Restaurant.
- Oubliez tous vos a priori sur les cafètes de musées, l'Amber Restaurant de la Scotch Whisky Experience est une véritable table écossaise qui met en avant la tradition nationale et cuisine un excellent haggis. — (Petit Futé Écosse 2016/2017)
- (Par extension) Ce que l’on sert à table, cuisine, bonne chère, mets, gastronomie.
- Il a tant, il dépense tant pour sa table.
- Sa table lui coûte beaucoup.
- Il a retranché, réformé, diminué sa table.
- Aimer la table, aimer la bonne chère.
- Les plaisirs de la table.
- Les arts de la table, la gastronomie.
- (Par analogie) Partie supérieure présentant une surface plane de certains objets.
- Près du hameau de Bellevillotte se trouvait un dolmen dit la Pierre-couverte, dont les supports seuls restent en place. La table, enlevée il y a environ quarante ans, sert de pont sur l’Orvin : largeur, 2m,80; longueur, 2m,90; épaisseur, 0m,50. — (Dictionnaire archéologique de la Gaule: époque celtique, publié par la commission instituée au Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts, tome 1 (A - G), Paris : Imprimerie nationale, 1875, page 186)
- La table de l’autel.
- La table d’une enclume.
- (Musique) Table de guitare, table de piano, d’harmonie.
- Sa table, son chevalet, son manche, son fond en érable, le sillet d’ébène, les chevilles qui sont en buis, tout est magnifique dans cet instrument de musique. — (Jules Grasset, Les violons du diable, éditions Fayard, 2004, chapitre 8)
- (En particulier) (Billard) Châssis de madriers bien joints sur lesquels on applique le tapis.
- (Par analogie) Masse de quelque chose qui est d’une épaisseur notablement moindre à ses autres dimensions.
- Quant aux « mises », ce sont de grandes caisses qui donnent au savon la forme d’un bloc ; au moyen d’un fil, on découpe ce bloc en tables, puis ces tables sont elles-mêmes découpées en « pains » ou morceaux. — (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie. - 1924, page 167)
- (Anatomie) (Au pluriel) Les deux lames osseuses qui revêtent les os du crâne.
- Lame, plaque ou planche de cuivre, d’argent ou de tout autre matériau plate et unie, sur laquelle on peut écrire, graver, peindre, etc.
- Les Tables de la loi.
- Graver sur une table d’airain, sur une table de plomb.
- Une table de rocher.
- Ces tables de marbre sont destinées à recevoir des inscriptions.
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exécutable
- Qui peut être exécuté, effectué.
- Ce projet n’est pas exécutable.
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inqualifiable
- Qu’on ne peut qualifier, dont on ne saurait déterminer la qualité.
- […] ; le chasseur ne parvenait pas à comprendre qu’un homme sensé se résolût ainsi de gaieté de cœur à supporter une vie de privation et de périls, dans le but inqualifiable pour lui d’arracher des plantes qui ne servent à rien, […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- À l'instant, je me sens au milieu de nulle part. C'est une sensation de malaise indescriptible, un inconfort inqualifiable. — (Renée Pelletier, Cœur sur papier : paroles et dessins de guérison, Éditions Médiaspaul, 2005, page 27)
- (Péjoratif) Qui est tellement odieux, immoral, abject, répréhensible, etc. qu’on ne peut trouver de mot assez dur pour le qualifier.
- [...] car cette reparition[sic] ne peut raisonnablement s’imputer qu’aux auteurs de son exil, sur parole, à l’île d’Elbe, vu qu’ils n’ont pas pu douter du parjure qui accompagnerait cet acte d’une politique inqualifiable. — (Marquis de Lavalette, Politique des gens de bien, Adolphe Stapleaux, Bruxelles, 1816, pages 10-11)
- Quelques jours auparavant, M. Thiers, qui avait repris sa place parmi les députés, s'était vu odieusement insulter. Le pays le devait venger de ces attaques inqualifiables. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
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acidifiable
- (Chimie) Qui peut se convertir en acide.
- Les sels, résultat de la combinaison d'un ion acidifiable avec un ion métallique, justifient, par leur rôle commun, leur dénomination commune. — (Géraud Tournadre, Le principe d'homogénéité: recherches logiques, 1988)
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expiable
- Qui peut être expié, racheté.
- Cette faute n'est pas expiable.
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amendable
- (Agriculture) Qui peut être amendé.
- Il sera toujours difficile de croire que le malaise social est dû à l'insuffisance naturelle des aliments, alors que la mer est pleine de poissons, que des étendues considérables de terrain fertile ou amendable sont encore en friche. — (Jean Marestan, L'Éducation Sexuelle, Éditions de la "Guerre Sociale", 1910)
- (Droit) Qui encourt une amende
- Qui peut être amélioré, amendé.
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
immuable
- Qui n’est pas sujet à changer, en parlant des choses éternelles.
- Le prêtre, toujours assis, chanta le premier verset de l’immuable psaume Dixit Dominus Domino meo. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- La prière, c’est […] une sorte de tapage doublé de flagornerie. Ainsi en jugent […] les rationalistes qui affirment que rien n’est aussi absurde que de s’adresser à un Dieu immuable pour lui demander de bouleverser les lois de son univers en notre faveur. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 248)
- S’il a changé deux fois, il n’est pas immuable. Et s’il n’est pas immuable, il n’est pas Dieu, il n’existe pas. L’Être immuable ne peut avoir créé. — (Sébastien Faure, Douze preuves de l'inexistence de Dieu, conférence de 1908)
- Mais il vint une nuit frapper le grand écueilDans l’Océan trompeur où chantait la Sirène,Et le naufrage horrible inclina sa carèneAux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.— (Émile Nelligan, Le vaisseau d'or (poème), 1903)
- Qu’on suppose à l’abri du changement.
- […] le progrès est un perpétuel devenir, nulle méthode ne saurait être considérée comme immuable, tout est en mouvement, tout est continuellement améliorable, tout ce qui existe aujourd’hui sera demain mieux encore… — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il élargissait à l’infini les moindres propos de cette femme, leur prêtait une valeur fixe, et une signification immuable, lorsqu’ils n’exprimaient que l’humeur d’une seconde… — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 206)
- Par avance, il sait ce qu’il trouvera d’imparfait, de médiocre, de mal, d’immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu’il prodigue et ressasse à chaque inspection. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Dont le caractère est très ferme, dont les résolutions ne changent pas.
- Il est immuable dans ses volontés.
-
incollable
- Que l’on ne peut pas coller.
- [...] le papier ou le tissu transformé en pyroxyline est presque incollable, et la douille peut difficilement se fermer, soit à la colle végétale, soit à la colle animale. — (Description des machines et procédés pour lesquels des brevets d'invention ont été pris sous le régime de la loi du 5 juillet 1844, Office national de la propriété indistrielle, Paris, 1872, page 35)
- (En parlant d’aliments) Qui ne colle pas, dont les éléments ne collent pas entre eux.
- Les industriels ont inventé un riz incollable, grâce à un processus d’étuvage de riz indica, pour répondre aux besoins de la restauration hors foyer. — (Sept riz, la Camargue dans ma cuisine, Actes Sud/Syndicat des riziculteurs de France et filière, 2014, page 27)
- Pour qu’un riz devienne incollable, il faut empêcher l’amidon de sortir. Et là, les industriels ont trouvé un truc infaillible : l’étuvage, qui consiste à mettre le riz en présence de vapeur d’eau à 105°C. — (Arthur Le Caisne, Pourquoi les spaghetti bolognese n’existent pas ? Et 700 autres questions impertinentes et ludiques sur la cuisine, Marabout, 2019, page 95)
- (Sens figuré) Se dit d’une personne qui connaît tout sur un certain sujet et que l’on ne peut donc pas coller, omniscient.
- Comme tous les grands angoissés, papa est incollable sur l’objet de ses terreurs. Du coup, la guêpe a décidé de devenir à son tour incollable sur papa ; [...] — (Claude Carré, La Fiesta du siècle, Casterman, 1996)
- Ces deux délicieuses abeilles sont incollables depuis sur le batkoun. — (Les Miss en mode RTT, LeParisien.fr, 11 nov 2011)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.