Dictionnaire des rimes
Les rimes en : esteil
Mots qui riment avec "eille"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "esteil".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eille , eilles , eil et eils .
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sommeil
- État inconscient nécessaire à la vie.
- Il y eut encore entre ce moment de somnolence et le sommeil réel un intervalle pareil à celui du crépuscule, qui sépare le jour de la nuit, intervalle bizarre et indescriptible pendant lequel la réalité se confond avec le rêve, de manière qu’il n’y a ni rêve ni réalité. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Et son ami Canalis dormait, lui, du sommeil des triomphateurs, le plus doux des sommeils après celui des justes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Après son premier sommeil qui était toujours solide, si grandes que fussent ses préoccupations, il était resté longtemps éveillé, tourmenté de ce qui se passait, et assez inquiet aussi. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- J'avais les membres roidis et ressentais une si pénible lassitude, que je restai longtemps sans pouvoir trouver le sommeil. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 94)
- Dans la tiède torpeur du réveil le père Jourgeot savoura ce délicieux engourdissement qui est comme la prise de conscience des bons sommeils réparateurs et des nuits tranquilles ; […]. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Tous les chiens du pays, tirés de leur premier sommeil, aboyèrent à la lune et tracèrent autour de nous un vaste cercle carnassier. — (André Obey, Loire, Éditions Cheminements, 2003, page 41)
- Grande envie, un grand besoin de dormir.
- Le premier jour des vacances d’été, je me rendis à l’usine dès potron-minet. Le sommeil avait beau engourdir encore mes membres, j’étais résolu à ne pas décevoir mon père. — (Erich Loest, Les souris du Dr Ley: une fable d’Allemagne, traduit de l’allemand par Bernard Huchet, page 12, Gingko, 2006)
- Et ils continuent de giberner, mais un tel sommeil s’était emparé de moi que je m’en allai dormir dans la grange. — (Władysław Stanisław Reymont, Pèlerinage à Czestochowa, page 21, L’Âge d’Homme, 1984)
- (Sens figuré) Mort.
- Le sommeil de la tombe.
- État d’inactivité, d’inertie où se trouvent certaines choses.
- Ce ne fut qu'au milieu des années 1980 que William Steinman et Wendelle Stevens coécrivirent leur livre de 623 pages, UFO Crash at Aztec, et que la rumeur sur l'incident d’Aztec commença à s'éveiller de quatre décennies de sommeil. — (Suzanne et Scott Ramsey, Franck Thayer, AZTEC,1948 ; Un crash d'ovni au Nouveau Mexique 8 mois après Roswell !, traduit de l'américain, Éditions Atlantes, 2017, chapitre 2)
- Le sommeil de la nature. — Le sommeil de l’esprit. — Le sommeil des sens.
- (En particulier) (Botanique) (Familier) État dans lequel les plantes ont leurs feuilles et leurs fleurs pliées ou fermées, ordinairement durant la nuit, et qui est dû à l’absence de la chaleur et de la lumière.
- Sommeil des plantes.
- (En particulier) (Zoologie) (Familier) Sorte d’engourdissement qui saisit certains animaux pendant l’hiver ; ou qui, dans les pays chauds, saisit d’autres animaux durant la saison sèche.
- (Par extension) Phase d’inactivité d’un appareil, d’une machine.
- Lorsqu’une machine en sommeil devient active, il convient de suivre l’état du stock.
- (Familier) Période durant laquelle on dort.
- Allez les enfants, venez faire votre sommeil.
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veille
- État du corps de l’homme ou de l’animal, dans lequel les sens sont en action.
- État de veille.
- Certains actes accomplis dans le sommeil ne peuvent pas se reproduire pendant la veille.
- Action de veiller volontairement dans le temps habituellement consacré au sommeil.
- Le café noir très fort qu'il a pris au début de la veille, empêche Arsène André de s'endormir. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il ne dut qu'à ses réflexes, pourtant émoussés par sa nuit de veille, de ne pas être emporté par la tourmente. — (Pierre Bordage, Wang – I. Les portes d'Occident, « J'ai Lu », 1997, p. 42.)
- (Spécialement) Veillée.
- Finis les feux de la veille et les longues parlottes des jours de neige et de frimas, des jours de prison et d'ennui : les pissenlits pointaient; […]. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 16)
- (Militaire) Sentinelle, garde qui se fait pendant la nuit.
- Toutes les précautions furent prises, la veille doublée, la machine prévenue et des espars disposés sur le pont. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- C’est votre tour de veille.
- (Technologie) État d'un dispositif technologique intermédiaire entre l'arrêt complet et le mode de fonctionnement normal, dans lequel la plupart des fonctions sont désactivées afin de diminuer la consommation énergétique.
- être en état de veille
- mettre en veille, activer la mise en veille
- (Au pluriel) (Sens figuré) Grande et longue application qu’on donne à l’étude, aux productions de l’esprit ou aux grandes affaires, le plus souvent au détriment du sommeil.
- Doctes, savantes veilles. — Consacrer ses veilles à un ouvrage. — C’est le fruit de ses veilles.
- (Antiquité) Une certaine partie de la nuit, dans la division qu’en faisaient les anciens.
- Les romains distribuaient la nuit en quatre veilles. — La première, la seconde veille.
- Jour qui précède un jour déterminé.
- La veille de ce mercredi 12 juin, mon ami Maurice Andin, assistant à la Faculté des Sciences d'Alger, avait été arrêté à son domicile et la police y avait laissé un inspecteur. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Une petite pluie mince et tenace dégoulinait sans arrêt depuis la veille et les passants, recroquevillés sous leurs riflards, […], lui fournissaient l'impression vague de spectres titubants. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 9)
- […] il remarqua que la porte de dehors n’était fermée qu’au loquet alors que, la veille au soir, il était sûr d’avoir poussé le verrou. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les charrettes et les chars étaient là dès potron-minet, voire dès la veille, car le marché était clappé dès prime ; il durait jusqu'à midi. — (Alain Derville, Saint-Omer: des origines au début du XIVe siècle, page 189, Presses Univ. Septentrion, 1995)
- Si vous préparez la crème anglaise la veille, elle n'en sera que plus parfumée et plus savoureuse. — (Valérie Lhomme, Soupes & veloutés, Larousse, 2011)
- (Par extension) Époque immédiatement antérieure.
- La société enrichie la veille par des spéculations, honnêtes ou non, joignait à ses richesses des titres nobiliaires ; chacun s'improvisait comte, marquis ou baron. — (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870), page 240, Bloud & Barral, 1883)
- Mais aussi parce que nous nous trouvons à la veille d’une tragédie. L’angoisse monte, celle de perdre nos proches, ou simplement celle de mourir. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- Activité qui consiste à étudier des informations stratégiques pour permettre d'anticiper des évènements.
- Sa mission au sein de l'entreprise consiste à réaliser une veille technologique sur les logiciels de programmation. — Ils réalisent une veille juridique très active.
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nonpareil
- (Vieilli) (Littéraire) Sans pareil, sans égal.
- C'est grâce aux astres nonpareils, / Qui tout au fond du ciel flamboient, / Que mes yeux consumés ne voient / Que des souvenirs de soleils. — (Charles Baudelaire, Les plaintes d'un Icare, dans Les Fleurs du Mal, 1857)
- L’aspect de ces trois fantômes dégageait une si nonpareille qualité d’horreur que le blasphème seul pourrait être admis à l’interpréter symboliquement. — (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
- Et tous ces mets criaient des choses nonpareillesMais nom de Dieu !Ventre affamé n’a pas d’oreillesEt les convives mastiquaient à qui mieux mieux. — (Guillaume Apollinaire, Palais, dans Alcools, 1913)
- Mais si le chevalier incomparable et son non pareil écuyer sont en image au bout de ce bâton, ils sont en réalité dans mon for intérieur. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, page 122)
- masseilles
- moncorneil
- cheille
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abeille
- (Entomologie) Abeille à miel ; insecte porte-aiguillon, social et domestiqué pour la fabrication du miel et de la cire d’abeille.
- Vous savez que les abeilles ont été apportées en Amérique par les Blancs. […] les abeilles sont les sentinelles avancées de Blancs : au fur et à mesure que les Blancs s’enfoncent dans l’intérieur de l’Amérique, les abeilles partent en avant pour leur tracer la route et leur indiquer les défrichements. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858, page 185)
- […]; l’hydromel y était une boisson fort en usage ; ce qui prouve que l'art d'élever les abeilles y était pratiqué en grand, et qu'on savait enlever à ces industrieux travailleurs le miel qu'ils produisaient. — (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, page 54)
- Puis nous passons à l’histoire naturelle et étudions les mœurs des abeilles, des fourmis, des sauterelles et les vertus de certaines plantes médicinales. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Réclamation du lieutenant Viard, dont la compagnie est près d’un rucher, et qui a déjà deux hommes piqués. Mais interdiction formelle d’enfumer les abeilles avant le café. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace – Août 1914, 1916)
- À l’école, à la maison, on nous répétait : « Ne faites pas de mal aux abeilles. » Nous pouvions tuer une mouche, un taon, une guêpe ; mais quand une abeille entrait dans la pièce, familière et pareille elle-même à une goutte de miel, nous la suivions d’un regard ravi. — ( Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, pages 178-179)
- Pour ce faire, il convient de ne pas perdre de vue le modèle empirique de l’abeille qui produit un excrétat nourricier, le miel, mais qui sécrète également du venin, substance toxique. — (Gilles Tétart, Le Sang des fleurs – une anthropologie de l’abeille et du miel, 2004, page 135)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries.
- Abeille. Cet insecte est représenté montant, les ailes tantôt closes, tantôt étendues. Dans ce dernier cas, l’abeille est volante (I, 68). — (Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason, tome 1 (A–K), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1884)
- D’argent au flambeau au trait de sable, accosté de deux abeilles d’or ; à la champagne ondée d’azur chargée de trois trangles ondées d’argent, qui est de Verrieres → voir illustration « armoiries avec 2 abeilles »
- (Spécifiquement) Représentation symbolique du pouvoir et du règne de Napoléon.
- Envolons-nous, comme les abeilles du manteau impérial devant les exhortations hugoliennes! — (San-Antonio, Béru-Béru, Éditions Fleuve noir, 1970, chapitre 7)
- (Par extension) (Entomologie) Insecte hyménoptère ailé, appartenant à la super-famille des apoïdes, important pollinisateur qui se nourrit généralement de nectar.
- La majorité des abeilles sont solitaires.
- (Sens figuré) (Littérature) Écrivain dont on considère le style pur comme le miel [1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Bourdonnement sonore provoqué par des décharges partielles à l’approche d’un orage.
- Les alpinistes français disent alors qu'ils ont entendu « les abeilles » : soudain, sur toutes les surfaces, se créent de petites décharges bruyantes. Après cette sensation sonore d'abeilles, une autre observation est que les cheveux se dressent droit au-dessus de la tête, et que des étincelles peuvent se former entre les dents quand on ouvre la bouche. — (Orage en montagne sur l’encyclopédie Wikipédia )
- (Vieilli) (Militaire) Durant la Première Guerre mondiale, désigne une balle.
- Les crêtes surtout sont périlleuses. Les mitrailleuses boches sont braquées sur elles à demeure. Par intervalles se déclenche leur tacata et les abeilles meurtrières bruissent au ras du sol. — (Daniel Mornet, Tranchées de Verdun, Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1990)
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méteil
- Froment et seigle mêlés ensemble.
- Le pain de méteil, c'est-à-dire, moitié froment, moitié seigle est moins nourrissant ; cependant les gens de la campagne en usent ordinairement. — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- L'état des céréales est toujours satisfaisant. Les fortes gelées de la fin décembre ont été favorables aux blés en détruisant les abondantes touffes de moutardon, et aux méteils et seigles en enrayant les dégâts des limaces. — (Journal officiel de la République française, 12 janvier 1914, page 363)
- Des mélanges constitués de céréales, de légumineuses et de crucifères sur l’exemple des couverts d’interculture utilisés par l’agriculture de conservation ou bien des mélanges comparables à ceux des méteils utilisés par les exploitations d’élevage seraient plus adaptés. — (Jean-Noël Cardoux et Alain Péréa, Restaurer l’équilibre agro-sylvo-cynégétique pour une pleine maîtrise des populations de grand gibier et de leurs dégâts à l’échelle nationale, mars 2019 → lire en ligne)
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teille
- Bouteille.
- Moi et ma teille, c'est l'grand amour,Et tous les soirs, c'est la Saint-Ballantines — (Hugo TSR, Coma artificiel, Fenêtre sur rue, 2012)
- Pour les autres on s'enjaille, on survit et on die,J'accorde une danse à la rue bien accompagné, j'galette ma solitude après deux teilles — (PNL, Je vis, je visser, Que la famille, 2015)
- pereille
- radioréveil
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vieille
- Femme âgée.
- Une petite vieille.
- Elle n’a pas trente ans, et elle pense déjà comme une vieille.
- (Familier) Se dit de ce qui est ancien, suranné.
- Un vieux de la vieille : une personne de la vieille école.
- (Vulgaire) (Famille) Mère.
- Ma vieille a regardé la télé hier.
- (Nouvelle-Calédonie) (Familier) Compagne, épouse[1].
- Je reste à Koumac avec ma vieille.
- commerveil
- monteil
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embouteille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de embouteiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de embouteiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de embouteiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de embouteiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de embouteiller.
- frausseilles
- canaveilles
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émerveille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de émerveiller.
- Je loue toutes ces coïncidences, je m’émerveille de cette tuerie perpignanaise, j’ai envie de rire. — (Hervé Commère, Les Ronds dans l’eau, Fleuve Noir, 2011, chapitre XXIX)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de émerveiller.
- Le visiteur y devient acteur, pratiquant l’art dans une variété de situations : il s’effraie dans un « Train-fantasme », mesure son adresse sur un mur de cibles de Jacob Dahigren, exerce sa puissance physique avec les jeux de force de Pilar Albarracin, revit le plaisir d’un tour de manège de Pierre Ardouvin, s’immerge dans les milliers de ballons de Martin Creed, expérimente son vertige avec Yoann Bourgeois ou Leandro Erlich, révèle son aura électromagnétique avec Véronique Béland, s’émerveille devant les créatures célestes de Julien Salaud… — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 61)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de émerveiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de émerveiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de émerveiller.
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conseil
- Avis que l’on donne à quelqu’un sur ce qu’il doit faire ou ne pas faire.
- Par avance, il sait ce qu’il trouvera d’imparfait, de médiocre, de mal, d’immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu’il prodigue et ressasse à chaque inspection. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Une peste de psychologue, que mes parents m’avaient emmené voir sur le conseil d’une prof complètement tarée, avait parlé de « nonchaloir oriental » pour expliquer ces accès de paresse. — (Bernard Du Boucheron, Long-courrier, Éditions Gallimard., 2013)
- Il est l’auteur de ce conseil. - Donner conseil, un conseil. - Prendre conseil de quelqu’un. - Ne prendre conseil que de soi-même.
- Suivre le conseil de quelqu’un. - Je ne demande pas votre conseil sur cela. - C’est un conseil à lui donner. - C’est un homme de conseil, de bon conseil.
- (Sens figuré) Ce qui nous détermine à faire ou à ne pas faire quelque chose, en parlant des choses, des passions, etc., qui nous portent, qui nous animent.
- Se venger, les tuer ! La violence naturelle à son tempérament sanguin lui dicta les pires conseils. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Prendre conseil des événements. - N’écouter que les conseils de l’intérêt, de la vengeance. - Ne prendre conseil que de sa tête, de son amour, de sa fureur, de son avarice, etc.
- (Vieilli) Résolution, parti.
- Ne m’en parlez plus, le conseil en est pris. - Je ne sais quel conseil prendre.
- (Au pluriel) (Soutenu) Vues, principes qui dirigent une personne.
- Note : Il s’emploie surtout en parlant des rois, des gouvernements.
- La justice préside à tous ses conseils. - Il n’y eut dès lors en ses conseils qu’irrésolution et faiblesse.
- (Religion) (Au pluriel) (Par ellipse) Conseils évangéliques
- Note : En ce sens, Conseil s’oppose à précepte, comme dans ces phrases :
- Ce n’est pas un précepte, ce n’est qu’un conseil., Cela n’est pas de précepte, cela n’est que de conseil.
- (Affaires) Personne dont on prend conseil — Note : Dans cette acception, il est souvent apposé à un nom comme adjectif.
- Enfin nous avons le solicitor qui est le représentant légal et le conseil de son client dans chaque procès. C'est lui qui fait la procédure et rédige tous contrats civils ou judiciaires et les testaments. Il plaide rarement lui même […]. — (Adolphus Selim, Aperçu de la loi anglaise au point de vue pratique et commercial, Paris : chez Marchal, Billard et Cie, Bruxelles : chez Ferdinand Larcier, 2e édition, 1887, page 25)
- Notre rôle sera de redonner une dimension humaine à ce procès, complète Alain Jakubowicz, conseil d’Entraide et Solidarité. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 10 octobre 2022, page 4)
- « C’était vraiment important pour lui que soit affirmé, lors d’une audience publique, qu’il n’était pas un terroriste, que lui soit retirée du front cette étiquette », a expliqué son conseil, Adélaïde Jacquin. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 décembre 2022, page 6)
- Avocat-conseil. - Ingénieur-conseil.
- (Politique) Assemblée permanente ou réunion extraordinaire, instituée ou convoquée pour délibérer, pour donner son avis sur certaines matières.
- Il fut un temps au Québec où, lorsqu’on voulait régler un problème, on créait un «conseil» :... du statut de la femme ; ... supérieur de l’Éducation ; ... permanent de la Jeunesse (aboli en 2011). — (Antoine Robitaille, Un autre commissaire? Une autre charte?, Le Journal de Québec, 11 mai 2021)
- Les membres d’un conseil. - Le président, le secrétaire d’un conseil. - Assembler le conseil.
- (Par extension) Séances d’un conseil ; lieu où siège un conseil.
- Assister à un conseil. - Présider un conseil. - Le conseil a duré depuis une heure jusqu’à cinq. - Au sortir du conseil.
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aureille
- Aureille.
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breil
- Variante de breuil.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- beuveille
- parasoleil
- virazeil
- verzeille
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.