Dictionnaire des rimes
Les rimes en : enclouure
Que signifie "enclouure" ?
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- (Médecine vétérinaire) Mal d’un cheval encloué.
- Les suites sont à peu près les mêmes que celles de la piquûre, c'est-à-dire qu'elles sont plus ou moins graves en raison des parties lésées : l’enclouure peut être simple, ou peut être grave. L’enclouure simple est celle où il n'y a que la chair de piquée, ou l'os, ou une matière soufflée au poil. L’enclouure sera grave, si le pus, après avoir long-temps séjourné dans le pied, a carié l'os, ou si, après avoir fusé dessous la chair de la couronne, il a gâté, ou le tendon extenseur, ou le cartilage latéral, ou l'articulation. — (Philippe Étienne Lafosse, Manuel d'hippiatrique, 4e édition, Paris : chez Ferra aîné, 1813,, p. 232)
- S’il s'agit d’enclouure et que la boiterie du début ait été méconnue, l’exploration de l’onglon, la percussion des rivets dénotant une sensibilité anormale en un point, permettront de croire à l’existence de cette enclouure. — (Gustave Moussu, Raymond Moussu, Traité des maladies du gros bétail, 1928)
- (Sens figuré) (Familier) Empêchement, obstacle, nœud d’une difficulté.
- Anselme — […]. Mais, Pandolfe, aidez-moi vous-même à retirerL’argent que j’ai donné pour vous faire enterrer.Pandolfe — De l’argent, dites-vous ? Ah ! c’est donc l’enclouure : Voilà le nœud secret de toute l’aventure ; […]. — (Molière, L’Étourdi ou les Contretemps, acte 2, scène 4, dans Théâtre complet, Librairie de France, 1922, tome 1 , p. 46)
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "enclouure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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héliciculture
- Élevage des escargots.
- Les Romains pratiquaient l’héliciculture, et Pline nous a transmis le nom de l’inventeur des escargotières : il s’appelait Fulvius Hirpinus. Ces cochlearia ou cochlearum vivaria étaient des parcs humides, ombragés et entourés par un fossé ou par un mur. — (Louis-Joseph Alcide Railliet, Éléments de zoologie médicale et agricole, Éditions Asselin et Houzeau, 1886, page 669)
-
monture
- Animal (cheval, âne, mulet, etc.) que l’on monte.
- Quant aux montures destinées au service des voyageurs, c’étaient de ces petits chevaux de race espagnole, noirs ou grisâtres de robe, […] bêtes douces et courageuses qui sont fort estimées. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- À peine nos montures avaient-elles un assez large espace pour marcher deux de front. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Faits prisonniers par les dragons prussiens, nous avions été emmenés jusqu’à Vrigne-aux-Bois au grand trot de nos montures. — (Victor Thiéry, Après la défaite : Souvenirs et impressions d’un prisonnier de guerre en Allemagne, Paris : chez Frinzine, Klein & Cie, 1884, page 17)
- Parfois les rênes s'échappent de nos doigts engourdis, et nos montures aveuglées, tournant le dos à la tempête, refusent d'avancer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
- Accompagné de trois cavaliers, il approchait de Troyes : avec sa monture, il y avait donc quatre chevaux. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Sens figuré) — Vers le sud, à cent mètres environ au-dessus des eaux, chevauchant, telles des Valkyries, les étranges montures dont la mécanique européenne avait été l’inspiratrice, les Japonais s’avançaient sur leurs monoplans rouges. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 312 de l’édition de 1921)
- (Art) Action de monter un objet, un outil, un bijou ; résultat de cette action.
- (Par extension) Travail de l’ouvrier qui l’a monté.
- La monture de cet éventail, de ce bijou a été exécutée avec goût. Il en a coûté tant pour la monture.
- Ce qui sert à assembler, à supporter, à fixer la partie ou les parties principales d’un objet, d’un outil.
- La monture d’une scie, d’un télescope.
- (En particulier) Métal employé pour assembler, réunir, encadrer les différentes pièces dont se forment une tabatière, un étui, un vase, un bijou quelconque.
- Une monture de vermeil, d’or, d’argent. La monture d’une bague.
- (En particulier) Partie des lunettes qui maintient les verres.
- Par une fenêtre ouverte, elle aperçut un piano sur lequel jouaient à quatre mains deux filles portant les mêmes lunettes à monture d’écaille. — (Jane Thynne, Le jardin d’hiver, traduit de l’anglais par Sophie Bastide-Foltz, Éditions JC Lattès, 2016, chapitre 4)
-
ouverture
- Action d’ouvrir.
- Ses rues, dans le silence d'un lieu désert, attendent le claquement des volets, l'ouverture des portes, le hennissement des chevaux, l'essor d'une marmaille. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Puis, la réserve se transforma en opposition ouverte lorsqu'ils s'aperçurent que chaque ouverture d'école française était accompagnée de la fermeture d'écoles coraniques et de zâouïas. — (Mohamed Seghir Feredj & Chikh Bouamrane, Histoire de Tizi-Ouzou et de sa région: des origines à 1954, Éditions Hammouda, 1999, page 215)
- (Par extension) - L’ouverture d’une dépêche. L’ouverture de la lettre. - L’ouverture d’un testament.
- L’ouverture de cette banque, de ce magasin, de ce musée a lieu à telle heure. - Pendant les heures d’ouverture.
- (Sens figuré) Commencement de certaines choses.
- Si les cérémonies d’ouverture des Jeux de Pékin auront lieu dans un an, Myles se prépare de la même façon que pour les Jeux de Tokyo cet été. — (Richard Boutin, Jeux olympiques: le boycottage n’est pas une option, Le Journal de Québec, 5 février 2021)
- L’ouverture de l’assemblée. - L’ouverture de la session parlementaire. - Le discours d’ouverture. - L’ouverture d’un cours.. - L’ouverture d’une tenue maçonnique.
- (Sens figuré) Le premier travail ou première action que l’on fait.
- L’ouverture de la tranchée. - Ouverture des hostilités.
- (Absolument) (Chasse, Pêche) L’ouverture de la pêche, de la chasse.
- Samedi, c’est l’ouverture du brochet.
- J'aimais beaucoup la chasse à cette époque, et, en ma qualité de grand chasseur, c'était chose grave que le choix du pays où devait, chaque année, se faire l'ouverture. — (Alexandre Dumas, « La Rue de Diane à Fontenay-aux-Roses », dans Les Mille et Un Fantômes, 1849)
- (En particulier) (Musique) Symphonie par laquelle commence un opéra.
- L’ouverture de cet opéra est trop longue. - Je suis arrivé après l’ouverture. - L’ouverture de " Don Juan ", de " Guillaume Tell ".
- Œuvre musicale isolée de forme similaire et appelée comme telle.
- L’Ouverture solennelle 1812 de Tchaïkovsky.
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halogénure
- (Chimie) Anion formé d’un élément chimique de la famille des halogènes.
- Le film à l’halogénure d'argent n’est cependant pas mort. — (Futuribles, numéros 304 à 309, 2005)
- L’invention porte sur un procédé pour déshalogéniser un halogénure aromatique, dans lequel un gaz hydrogène est amené en contact avec un mélange liquide qui est obtenu par addition d’un halogénure aromatique concerné dans de l’eau jouant le rôle de solvant ou un solvant organique conjointement avec un catalyseur du groupe platine hétérogène et un métal magnésium et/ou un métal zinc. — (site patentscope.wipo.int)
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murmure
- Bruit de voix sourd et confus.
- Et je n’entendis plus qu’un murmure confus, semblable au murmure de la marée montante, ou au rugissement sauvage qui s’élève dans le bestiaire quand on vient d’ouvrir l’arène. — (Charles Nodier, L’Apocalypse du Solitaire, dans le Bulletin du bibliophile, Paris : chez J. Techener, 1844, page 1205)
- Le sang coule à flots. Le gémissement des blessés, le murmure étouffé de ceux qui s’efforcent de se dégager de cette mêlée de mort et de mourants, navrent le cœur du soldat, auteur innocent de ce massacre. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Brrr ! fit Bert, en se cramponnant à la balustrade, et quelques soldats auprès de lui firent entendre un murmure d’horreur. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 204 de l’édition de 1921)
- (Surtout au pluriel) Bruit et les plaintes que font des personnes mécontentes.
- Le nouvel impôt a excité de grands murmures.
- Des murmures se sont élevés contre cette mesure.
- Un début d’émeute se produit le mardi 18 mai, lorsque François Renard, marchand et notable du conseil général de la commune, refuse de vendre du blé à des habitants de Bruyères ; des murmures se développent et « sa personne et ses biens sont exposés à l’animosité du peuple » […]. — (Jean-Paul Rothiot, Bruyères et son district pendant la Révolution, Journées d’études vosgiennes, 2005)
- Plainte sourde d’une seule personne.
- Il apprit le coup qui le frappait sans se permettre le moindre murmure.
- Parole dite à voix très basse.
- Je ne sais pas écrire la poésie du cri ou de la révolte. J'expérimente plutôt le murmure. — (Nuit blanche, n° 166, printemps 2022, page 23)
- (Sens figuré) (Soutenu) (Vieilli) Mouvement secret de l’âme.
- Il eut bien de la peine à étouffer les murmures de son cœur.
- La voix de la raison étouffa en lui les murmures de l’amour.
- Les murmures du sang, les murmures de la vanité.
- Bruissement léger que font les eaux en coulant, ou le vent quand il agite doucement les feuilles des arbres, etc.
- La basse-cour, les écuries, l’étable reportées dans les bâtiments de la faisanderie et cachées par des massifs, au lieu d’attrister le regard par leurs inconvénients, mêlaient au continuel bruissement particulier aux forêts ces murmures, ces roucoulements, ces battements d’ailes, l’un des plus délicieux accompagnements de la continuelle mélodie que chante la nature. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre dixième)
- (Médecine) Bruit léger que l’on entend en auscultant, lorsque les poumons sont sains.
- Murmure respiratoire.
- (Nom collectif) (Ornithologie) Regroupement important d’oiseaux en vol, nuage d’oiseaux, en particulier des étourneaux.
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effanure
- (Très rare) (Vieilli) Fanes de blé ou d’une autre céréale ramassées après l’effanage.
- Les fanes coupées se donnent aux bestiaux, qui en sont très friands ; il est nécessaire de les laisser auparavant flétrir une journée. Il est même quelques localités, comme la Beauce, où l’on spécule sur les effanures pour la nourriture des bestiaux en hiver. — (Collectif, Nouveau cours complet d'agriculture théorique et pratique, Deterville, tome 6, 1821, pages 1-2)
- La chambre est pauvre. A terre, un matelas d’où sortent des effanures de maïs, une couverture, un balai de sorgho. — (Alain Ferry, Le devoir de rédaction, Actes Sud, 1983, page 162)
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zonure
- (Herpétologie) Lézard d’Afrique australe et orientale couvert d’écailles épineuses.
- La particularité du zonure est qu'il est recouvert d'écailles épineuses au niveau du dos et de la queue, alors que son ventre mou n'est pas protégé. — (Christel D., Le zonure , especesvivantes.blogspot.com, 24 octobre 2011)
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liure
- Câble qui sert à lier, à maintenir les fardeaux dont une charrette est chargée.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marine) Amarrage formé de plusieurs tours de corde qui lient deux pièces de bois ensemble. Note d’usage : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Les liures du beaupré.
- Un instant, il monta sur le beaupré et rampa jusqu’aux liures, afin d’étendre la portée de son regard, comme s’il eût cherché quelque indice à l’horizon. — (Jules Verne, Un capitaine de quinze ans, 1878)
- Sertissures des plaques d'émail fixées sur un bijou.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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panachure
- Semis de taches de diverses couleurs qui se mêlent à la couleur principale d’une fleur, d’une feuille, d’un fruit ou de la robe d’un cheval.
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peinture
- (Peinture) Substance pigmentée appliquée en couche à l’aide d’un pinceau, d’un rouleau ou par projection sur une surface à colorer ou à protéger.
- Les volets, grossièrement faits, se recommandaient par une solide peinture vert dragon. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre treizième)
- (Peinture) L’art de peindre, le métier de peindre.
- Héritier en ligne directe du muralisme mexicain, le muralisme chicano est aujourd'hui l'un des multiples exemples de peinture murale aux États-Unis. — (Annick Treguier, « La peinture murale Chicana », dans La Peinture mexicaine de l'époque précolombienne à nos jours, textes rassemblés par Madeleine Cucuel, Les Cahiers du CRIAR n° 12/Publications de l'Université de Rouen n° 180, 1992, page 75)
- La peinture de la Renaissance italienne — La peinture de genre.
- Ouvrage du peintre ; tableau.
- Peintures, photographies, sculptures, l’artiste-voyageur mélange les genres et surprend — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 20b)
- […] l'homme était exquis. Il bibelotait. Il fréquentait la salle Drouot, y achetait du mobilier, de la peinture, des livres rares […]. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- […], et une peinture sous verre, fixée sur la façade, représentait une femme appétissante aux yeux noirs qui, frileusement, s'emmitouflait de fourrures. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Cette peinture, tante Grédel, représente deux amoureux qui s’aiment plus qu’on ne peut dire : Joseph Bertha et Catherine Bauer ; Joseph offre un bouquet de roses à son amoureuse, qui étend la main pour le prendre. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- (Sens figuré) Description.
- Cet auteur excelle dans la peinture des caractères, des passions, des mœurs, des faiblesses du cœur humain, des objets, des scènes de la nature.
- A première vue, il semble qu’il n’ait eu qu’un rôle très passif. Il n’y a aucune crise au cours de laquelle Claude fasse preuve d’esprit de décision ou de courage. La peinture est cohérente. — (Barbara Levick, traduit par Isabelle Cogitore, Claude (Claudius), Infolio, collection « Memoria », 2002, page 57)
- (Sens figuré) Transposition représentative.
- Il eut tort de citer le mot de Voltaire, qui est beaucoup trop décisif et immodéré : « L’écriture est la peinture de la voix ; plus elle est ressemblante, meilleure elle est », et qui conduirait à l’orthographe individuelle, […]. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
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teinture
- Liquide préparé pour teindre.
- À Arles, l’archevêque, qui avait le monopole de l’exploitation de la graine d’écarlate, avec laquelle on fabriquait la teinture rouge, ne traitait, pour la vente de ses récoltes, qu’avec les juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- "La magnifique teinte violette, le fait qu'elle ne décolore pas et la difficulté à produire ce colorant, que l'on trouve en minuscules quantités dans le corps de petits mollusques", ont fait de la pourpre royale une teinture prestigieuse qui "coûtait souvent plus cher que l'or", souligne-t-elle. — (AFP, Israël : première découverte de tissus pourpres vieux de 3000 ans, radio-canada.ca, 30 janvier 2021)
- Couleur que ce liquide laisse sur les étoffes et sur les autres choses que l’on teint.
- Du drap d’une belle teinture, d’une bonne teinture. - Ce drap a bien pris la teinture.
- Action, art de teindre.
- Envoyer à la teinture. La teinture est un art fort ancien. - La teinture demande beaucoup de soin.
- (Chimie, Pharmacologie) Dissolution d’une substance dans l’alcool, dans l’éther, etc.
- Teinture de tournesol. - Teinture d’iode.
- (Sens figuré) Connaissance superficielle dans quelque science, dans quelque art.
- […] M. Rémusat avait étudié la médecine, et par là il avait pris quelque teinture de toutes les connaissances qui s’y rattachent. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
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piqûre
- Petite blessure que fait une chose ou un animal qui pique.
- Une piqûre d’épingle.
- La piqûre d’une abeille, d’un scorpion.
- Il y a des piqûres ou des morsures d’insectes (abeilles, guêpes, frelons, scorpions) qui donnent des réactions graves, avec des gonflements importants. Les chevaux réagissent souvent fortement. — (Bill Forse, Christian Meyer, et al., Que faire sans vétérinaire ?, Cirad / CTA / Kathala, 2002, page 327)
- Piqûre anatomique : Blessure légère reçue en disséquant ou en faisant une opération chirurgicale, et qui produit souvent les accidents les plus graves et même la mort, par infection ou empoisonnement sanguin.
- (Médecine) Injection sous-cutanée intraveineuse ou intramusculaire d’un médicament à l’aide d’une seringue.
- M. D…, à Jarville; paralysie de la paupière supérieure gauche. — Se rend à l’hôpital, où on lui fait des piqûres à la suite desquelles la paupière se soulève, mais l’œil gauche était dévié de 45° vers l’extérieur. — (Émile Coué, La Maîtrise de Soi-même par l’autosuggestion consciente, 1922, édition 1935, page 41)
- On nous a fait à tous deux des piqûres antitétaniques, qui nous donneront, paraît-il, de l’urticaire dans deux ou trois jours. Pierre, très abattu, est resté à la clinique. — (Claude Lévi-Strauss, « Chers tous deux » : Lettres à ses parents 1931-1942, Éditions du Seuil, 2015)
- Avez-vous été obligée de pratiquer à nouveau des piqûres de palfium sur le conseiller Baudet ? — (Bernard de Fligny, Le tiercé de la mort, Librairie des Champs-Élysées, 1981, chapitre I)
- Blessure que le maréchal fait accidentellement au pied d’un cheval qu’il ferre, en enfonçant un clou jusqu’au vif.
- Trous que font des insectes dans les fruits, le bois, les étoffes, le papier, etc.
- Piqûre de vers.
- Cette boiserie, cette robe est pleine de piqûres.
- Petites taches d’humidité sur le papier.
- Ce livre, cette gravure a des piqûres.
- Coutures visibles, habituellement faites aujourd’hui à la machine, soit pour unir deux ou plusieurs étoffes mises l’une sur l’autre, soit pour orner certaines parties d’un vêtement.
- La piqûre d’une jupe, d’une couverture, d’un matelas.
- (Sens figuré) Légère offense que l’on reçoit.
- Il s’irritait à la moindre piqûre.
- Soudain enthousiasme pour quelque chose.
- «Un peu plus tard, il m'a dit "si t'es si bon que ça, pourquoi tu ne te pars pas un groupe de débutants?" C'est ce que j'ai fait et dans ces débutants-là, il y avait un petit gars qui s'appelle Stéphane Ouellet qui est devenu assez bon rapidement, a-t-il expliqué. Ça m'a aussi donné la piqûre. [...].» — (TVA Sports, De Jonquière au sommet du monde de la boxe, Le Journal de Québec, 19 février 2021)
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emprésure
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe emprésurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe emprésurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe emprésurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe emprésurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe emprésurer.
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bure
- (Textile) Étoffe grossière faite de laine rousse.
- Son manteau blanc était d’un modèle régulier et sévère, […]. Il était fait de ce qu’on appelait alors drap de bure, et collait exactement sur sa taille. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Un rayon de soleil vif et joyeux … venait tomber sur la jeune fille parée, vermeille et mignonne, si différente de sa mère, replète, hâlée, vêtue de bure. — (George Sand, Valentine, 1832)
- Jamais plus surhumaine beauté n'avait paru dans le champ d'un appareil photographique : un visage d'une régularité classique, des yeux sombres démesurément longs, un corps de déesse sous la robe de simple bure qui l'habillait. — (Jean Ray, Harry Dickson, L'Ile de la terreur, 1933)
- (Par métonymie) (Habillement) Vêtement fait de cette étoffe, notamment la robe de bure des moines.
- Elle portait un capuchon de bure marron qu’elle rabattit sur ses épaules et elle avança sur son front le voile impalpable qui ne quittait jamais ses cheveux, et qu’elle arrangeait comme la Vierge de Bernardino Luini. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Je ne prétends nullement honorer la Vertu, ni me vêtir d’une robe de bure quand Patou invente de si jolis drapés et Guerlain des parfums si savoureux… — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 227)
- Et quand une procession entre ou sort de la basilique St-Pierre, les cappa magna surmontés de mitres de leurs Eminentissimes Frivolités, les ceintures violettes, les bures noires, les bures brunes, les bures blanches qui défilent au pas d'une fanfare pontificale me semblent un remake de Fellini. — (Michel Bavaud, Dieu, ce beau mirage: Confessions d'un ancien croyant, Éditions de l'Aire, 2015, chapitre 5)
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rognure
- Ce qu’on retranche, ce qu’on enlève quand on rogne quelque chose.
- Rognure de papier. Rognure d’ongles. Rognures d’orange.
- Entre deux lambeaux de nuages, Grégoire aperçut un bout de lune, gros comme une rognure d’ongle, qui filait en pâlissant vers l’horizon. — (Jacques Bens, Lente sortie de l'ombre, Stock, 1998, page 27)
- Par exemple, quand la STM a décidé de retirer les poubelles à la hauteur des rames de métro – probablement parce que ce service était trop coûteux à entretenir – elle a mis en place une série d’affiches afin de bien faire comprendre à l’usager qu'il lui fallait dorénavant monter les escaliers avec ses rognures. — (Montréal, ville dépressionniste, Moult Éditions, Montréal, 2017, page 172)
- (Au pluriel) (Sens figuré) (Familier) Restes des matériaux qui ne sont pas entrés dans un grand ouvrage pour lequel ils avaient été préparés.
- Un auteur se ferait encore une réputation avec les rognures de cet écrivain.
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fressure
- (Boucherie) Ensemble de plusieurs parties intérieures de quelques animaux comme le foie, le cœur, la rate et le poumon.
- Oui, ça n’est pas tout ; aujourd’hui une dent, demain une oreille ; s’ils pouvaient trouver une sauce pour manger nos fressures comme celles des veaux, ils mangeraient du chrétien ! dit la vieille Bonnébault, qui montra son profil menaçant au comte quand il passa, lui lança un regard mielleux et lui fit la révérence. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre sixième)
- D’autres abats sont vendus pour la consommation directe : le foie, la langue, la tête, les pieds, les rognons, la rate ou la cervelle, la fressure, appelée communément mou et qui comprend les poumons et le cœur. — (Jean-Marie Bourre, De l’animal à l’assiette, 1993)
- Comme il traversait le quartier des halles pour descendre au port, bouchers et bouchères, accourus sur le pas de leur porte, l'injurièrent grossièrement en lui jetant des tripes et de la fressure au visage. — (René Grousset, L'Epopée des croisades, Perrin, 1995, 2017, page 319.)
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écartelure
- (Héraldique) Division de l’écu en quatre quartiers ou écarts.
- (Par extension) Une de ces divisions.
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aperture
- (Botanique) Zone de moindre résistance à la surface du grain de pollen par où germe le tube pollinique.
- (Phonétique) Écartement des organes au point d’articulation d’un phonème.
- Le canal buccal est l’espace compris entre la langue et la voûte palatine ; plus la langue s’élève et se rapproche de la voûte, plus le canal se rétrécit — et inversement. Un phonème est dit fermé lorsque le canal buccal réduit sa dimension verticale ; un phonème est dit ouvert lorsque le canal buccal augmente sa dimension verticale. Le degré d’ouverture du canal buccal est appelé aperture. — (François de la Chaussée, Initiation à la phonétique historique de l’ancien français)
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bitture
- (Marine) (Vieilli) Portion déterminée d’un câble qui doit filer librement avec l’ancre sur laquelle il est étalingué, et qu’on élonge sur le pont en direction des écubiers, quand on se prépare à mouiller.
- Le tour de bitte doit être pris à l’avance en dedans et sur l’avant de la bitture préparée, sauf à filer plus de câble dehors si le cas l’exige, sans décapeler le tour de bitte. — (Jean-Baptiste Philibert Willaumez, Dictionnaire de marine avec huit planches, 1831, p. 80)
- Les deux ancres de bossoir furent bientôt prêtes à être mouillées, les bittures des câbles furent prises et ensuite les travailleurs regardèrent autour d’eux. — (James Fenimore Cooper, traduction de Defauconpret, Le Lac Ontario, Jouvet et Cie, Garnier frères, 1870, p. 252)
- (Familier) (Vieilli) Variante graphique de biture, l'ivresse.
- N'aspirons-nous le grand air que pour l’ineffable joie d'engloutir impunément du piqueton jusqu'au gobichonnage majeur, jusqu'à prendre une bitture ? — (Auguste Luchet, Les mœurs d'aujourd'hui : le tabac, le jeu, le canot, le pourboire, la blague, la pose, le chantage, le loyer, la boutique, l'exil, Paris : chez Coulon-Pineau, 1854, p. 47)
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maculature
- (Imprimerie) Action de maculer ou résultat de cette action.
- Quand un relieur bat un livre fraîchement imprimé, il risque de faire des maculatures.
- La pierre d'évier qui venait d'apparaître en pleine lumière, était tachée de sang et une serviette souillée de maculatures suspectes gisait à terre. — (Jean Ray, Harry Dickson, L'Ile de Monsieur Rocamir, 1934)
- (Imprimerie) Feuille de papier tachée au tirage et qui n'est bonne qu'à envelopper.
- Maculature grise, feuille de papier gris qui sert d’enveloppe à une rame de papier.
- (Imprimerie) Feuilles de papier que l'on intercale entre des pages fraîchement typographiées.
- (Peinture) Tache provoquée par un excès d'encre ou de peinture.
- Des nuages sombres, s’élargissant de minute en minute, commencèrent à tacher le ciel ; on eût dit que l’aquarelliste de l’infini avait trop chargé son pinceau d’encre de Chine, et qu’il essayait d’affaiblir la maculature en la lavant à grande eau. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 139)
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pâture
- (Élevage) Nourriture des bêtes, des oiseaux, des poissons.
- […] la plus grande partie des richesses domestiques des propriétaires saxons se composait de nombreux troupeaux de porcs, et cela surtout dans le voisinage des forêts, où ces animaux trouvaient aisément leur pâture. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Derrière lui, notre bateau laissait un sillage écumeux au milieu de l’eau jaune, sur laquelle flottaient des débris de toutes sortes, des planches, des bouts de bois, des cadavres d’animaux tout ballonnés, des bouchons, des herbes ; de temps en temps un oiseau aux grandes ailes s’abattait sur ces épaves, puis aussitôt il se relevait, pour s’envoler avec un cri perçant, sa pâture dans le bec. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Parmi les facteurs locaux, nous citerons d'abord la dégradation des pâturages causée par les abus de la transhumance, d'immenses troupeaux ayant été amenés des pays du Sud pour y trouver, pendant l'été, leur pâture. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Je vérifiai mon révolver et bouclai mes cantines avec la quasi-certitude que le surlendemain nous servirions de pâture aux corbeaux du Saïs. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 280)
- (Élevage) Lieu où croît la nourriture des animaux qui paissent.
- Il fauchait les touffes d’échaudures qui poussaient dans la pâture de derrière. — (Daniel Bernier, Les terres meurtries, volume 2 : Léona, Éditions l'Archipel, 2004)
- La plus grande métairie en superficie était Mauvy : 140 hectares environ, mais la surface labourable ne représentait que 18 % des terres (25 hectares), car l’essentiel était constitué de bruyères (72 hectares), de pâtures (24 hectares) et de taillis (14,3 hectares). — (Isabelle Aristide, La fortune de Sully, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1990, Open Edition book, 2014, page 311)
- Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. — (Jérôme Deliry, L’Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chapitre 6)
- Des épines il en fallait. Beaucoup. Des kilomètres d’épines pour limiter les pâtures. — (Gilles Clément, Éloge des vagabondes: Herbes, arbres et fleurs à la conquête du monde, 2014)
- (Agriculture) Action de faire pâturer.
- Il s'agit de prairies naturelles non retournables, mises en valeur par la fauche ou la pâture. — (Ingénieries : eau - agriculture - territoire, numéro spécial 2000, page 47)
- (Sens figuré) Nourriture.
- Ils étaient partis cependant, et j’avais longtemps attendu ma nourriture, ce qui n’est pas étonnant ; le sacristain goutteux était trop occupé de sa propre pâture pour songer à la mienne. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) Ce qui nourrit, ce qui rapporte, ce qui apporte quelque chose.
- Il sonda malicieusement ce caractère propre à se courber aux exigences d’un plan pourvu qu’il y trouvât sa 'pâture. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre septième)
-
fourniture
- Provision fournie ou à fournir.
- Fourniture de blé, de vin, de bois, d’argent, etc.
- La fourniture de l’armée.
- Fourniture scolaire.
- Dès l’âge de dix ans, je n’avais cessé de convoiter ces biens matériels, conçus pour la gloire et la commodité d’un pouvoir cérébral, qui s’assemblent sous le nom générique de « fournitures de bureau ». — (Colette, Le képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 118.)
- Action même de fournir, d’approvisionner.
- Ah ! la bougresse ! Elle est maintenant entretenue par un banquier tchécoslovaque qui a réalisé une fortune colossale pendant la guerre dans les fournitures aux armées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 180)
- (Commerce) Ce qu’on livre, de ce qu’on procure.
- Ce que les tailleurs, tapissiers, et autres semblables artisans ou qui travaillent à façon, ont coutume de fournir en employant l’étoffe, la matière principale.
- Le tailleur veut tant pour ses fournitures.
- Le tapissier a pris tant pour façon et fourniture.
- (Cuisine) Menues herbes dont on accompagne les salades.
- La fourniture de cette salade est excellente.
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tavelure
- Bigarrure d’une peau tavelée.
- Elle cacha sa figure dans ses deux mains. Je n’en avais jamais remarqué, comme ce jour-là, les grosses veines, les tavelures. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 111)
- – Rien que la jupe moelleuse, les tavelures qui parsèment le dos de ses mains et, sur son annulaire, au niveau de l’articulation ce petit creux… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 226-227)
- La peau de ce chien présente une curieuse tavelure.
- (Agriculture) Une des maladies cryptogamiques, provenant de divers champignons, notamment sur pommiers, pruniers, poiriers et oliviers et qui altèrent aussi bien les feuilles que les fruits.
- Le pommier. La tavelure tache de noir les feuilles et les fruits au printemps, et se conserve dans les feuilles mortes en hiver. — (Delahaye Thierry, Vin Pascal, Le pommier, 95 p., Actes Sud, Le nom de l'arbre, 1997, page 56)
- (Astronautique, Physique) Ensemble de petites taches qui apparaissent sur une image, dues soit à l’observation, à l’aide d’un faisceau cohérent, d’une surface présentant des irrégularités à l’échelle de la longueur d’onde, soit à la propagation d’un rayonnement dans une atmosphère présentant des variations aléatoires d’indice de réfraction ; par extension, chacune de ces petites taches.
-
postcure
- (Médecine) Cure faisant suite à un premier soin.
- Rappelons que cette expérience visait, selon les expressions de Racamier lui-même, à effectuer une révolution sans violence permettant de décarcéraliser l’institution psychiatrique, avec des mesures très diversifiées telles que : équipes mobiles d’intervention auprès de différents groupes sociaux, dont les écoles, ateliers protégés, clubs de malades, hôpitaux de jour ou de nuit, foyers de postcure… ; cet ensemble permettant de desservir l’ensemble de la population locale. — (Patrick Legros, Les Processus discriminatoires des politiques du handicap, 2014)
- Lady Bradshaw attendait, les couvertures sur les genoux, une heure ou davantage, appuyée au dossier, pensant parfois au malade, et parfois, ce qui se comprend, au mur d’or qui s’élevait minute par minute tandis qu’elle attendait ; au mur d’or qui s’élevait entre eux et les changements et soucis (elle les avait vaillamment affrontés, ils avaient eu leurs épreuves) jusqu’à ce qu’elle se sente enfin, tandis qu’elle attendait, fermement assurée sur une mer d’huile où ne soufflait qu’une brise embaumée ; respectée, admirée, enviée, n’ayant pratiquement plus rien à désirer, sauf qu’elle aurait aimé être un peu moins forte ; tous les jeudis soir, de grands dîners pour la Faculté ; de temps en temps l’inauguration d’une vente de charité ; l’accueil des membres de la famille royale ; trop peu de temps, hélas, avec son mari qui avait de plus en plus de travail ; un fils qui réussissait bien à Eton ; elle aurait aimé avoir également une fille ; mais elle avait largement de quoi s’occuper ; protection de l’enfance, postcure des épileptiques, et puis la photographie : pour peu qu’il y ait une église en cours de rénovation, ou menaçant ruine, elle soudoyait le bedeau, obtenait de lui la clé, et prenait des photographies de qualité quasiment professionnelle. — (Virginia Woolf. Mrs. Dalloway, 1925, traduction de Marie-Claire Pasquier, version parue dans la Bibliothèque de la Pléiade. Folio classique, Gallimard, 1994, page 186)
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mesure
- Dimension.
- Prendre les mesures d’une colonne, d’un bâtiment.
- Deux grandeurs qui ont une commune mesure sont commensurables entre elles.
- Étalon, grandeur prise comme terme de comparaison pour évaluer la durée, l’étendue, la quantité, le poids, etc.
- Les mesures agraires de Quarré, avant la Révolution (elles persistent aujourd'hui), n'avaient pas de base fixe. Un journal de champ, une « soiture » de pré oscillaient entre vingt-deux et trente-cinq ares de nos mesures métriques. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, Tours, imprimerie Bousrez, 1895, page 41)
- Les mesures de toute espèce ont été assujetties au système décimal et ont reçu de nouvelles dénominations.
- Volume.
- Une mesure de sel, d’avoine, d’huile.
- Acheter deux mesures d’avoine à son cheval.
- La bonne femme Tranchet s’avança vers moi, me caressa et me promit une bonne mesure d’avoine. — (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
- Action d’évaluer une grandeur.
- La mesure d’une surface.
- La mesure du kilomètre comparée au mètre est égale à mille.
- (Métrologie) Processus consistant à obtenir expérimentalement une ou plusieurs valeurs que l’on peut raisonnablement attribuer à une grandeur : mesurage [1].
- (Poétique) Nombre de pieds ou de syllabes, propres à chaque espèce de vers.
- La mesure de l’hexamètre latin est de six pieds, dont les deux derniers sont un dactyle et un spondée.
- La mesure de l’alexandrin français classique est de douze syllabes, avec un repos nommé césure entre la sixième et la septième syllabe.
- On retient plus facilement les vers que la prose, à cause de la mesure.
- (Musique) Rythme divisant la durée d’une phrase musicale.
- Battre la mesure.
- Hâter, presser, ralentir la mesure.
- Chanter, danser, jouer en mesure, observer exactement la mesure dans le chant, dans la danse, ou en jouant de quelque instrument.
- (Musique) Chacune des parties égales d’une phrase musicale, division des portées dans une partition de durée égale aux autres divisions et délimitée par deux barres de mesures.
- Chaque mesure de ce morceau se bat à deux, trois, quatre temps.
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps, à six temps, etc.
- Décision.
- Je suis passé dans la clandestinité pour ne pas être arrêté, car je savais que je faisais l'objet d'une mesure d'internement. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- L’expression vise tour à tour la circulation alternée ou différenciée et la vignette Crit’Air, les mesures antidiesel, la piétonnisation des berges de Seine ou l’extension des pistes cyclables. — (Olivier Blond, Pour en finir avec l’écologie punitive, 2018)
- Modération, retenue, sentiment et observation des bienséances.
- Être sans mesure, sans règle ni mesure.
- Être toujours dans la mesure.
- Ce que vous lui avez dit est hors de toute mesure, passe toute mesure.
- Il lui a écrit, il lui a parlé avec beaucoup de mesure.
- En Normandie et plus tard en Alsace, il avait obtenu, dans ce genre, des succès qui passaient toute mesure, sans avoir éprouvé jamais un seul échec. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Il y a eu ici, je t’en réponds, en fait de scandales et de provocations, des choses qui passaient la mesure, et non pas drôlement, Aldo, gravement, oui, gravement. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- (Sens figuré) Une base de comparaison.
- Il s’agit d’un changement de paradigme dont on a encore du mal à prendre toute la mesure. — (Stéphane Lauer, Taux bas : « Mettre de l’argent de côté est sur le point de devenir un vice passible de sanction », Le Monde. Mis en ligne le 23 septembre 2019)
- La mesure d'un homme est la somme de ses expériences.
- (Sens figuré) Précaution; disposition; moyen qu’on prend pour arriver au but qu’on se propose.
- La première édition, à l’été 2020, avait pris des airs de guinguette améliorée à cause des mesures sanitaires post-confinement. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 20a)
- […] ; quand les cléricaux sont les plus faibles dans un pays, il ne manquent jamais de recommander des mesures de sévère réglementation pour se venger de patrons francs-maçons. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, chapitre V La grève générale politique, page 229)
- La ministre de l’Écologie Delphine Batho a annoncé, lors de sa visite à l’entreprise MPO, en Mayenne, le 7 janvier, une série de mesures destinées à aider la filière photovoltaïque. — (Camille Chandès, Photovoltaïque : Le Made in Europe encouragé, dans L'Usine nouvelle, n°3313, 10 janvier 2013)
- Il est convaincu que la peste est un fléau endémique et non contagieux et que les seules mesures pour s'en préserver sont des mesures d'hygiène. — (Anne-Marie Mercier-Faivre et Chantal Thomas, L'invention de la catastrophe au XVIIIe siècle: du châtiment divin au désastre naturel, Droz, 2008, page 328)
- (Sens figuré) Bornes, limites, capacité.
- Régler ses pensées selon la mesure du sens commun, de la raison.
- Nos vrais besoins sont la mesure naturelle du nécessaire.
- Comme les vrais ivrognes, ceux pour lesquels la médecine ne peut rien, elle connaissait sa mesure et entretenait, chez elle, un état déterminé, cette sorte d’indifférence somnambulesque qui intriguait à première vue. — (Georges Simenon, Maigret et le corps sans tête, ch. 3, Presses de la Cité, 1955 ; rééd. Le Livre de poche no 14238, 2002, ISBN 978-2-253-14238-6, p. 53)
- Il restera donc dans cette maison où il ne peut donner toute sa mesure, hélas! — (André Franquin, Gaston 14 — La Saga des gaffes, éditions Jean Dupuis, 1982, page 26)
- (Escrime) Distance convenable pour parer ou pour porter un coup.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.