Dictionnaire des rimes
Les rimes en : employable
Que signifie "employable" ?
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- Qu’on peut employer.
- C'est bien beau d'apprendre et de faire des années d'études universitaires, mais ce savoir accumulé, est-il réellement employable dans la vie active?
- J’aurais dû vous le dire plus tôt : pour la psychologie, il n’y a guère d’employable que la femme jeune et gentille ; ça au moins c’est consistant et ça rend sous la plume ! — (Léon Frapié, La bonne leçon, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 225)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "employable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
indiscutable
- Que l’on ne peut pas mettre en doute, discuter ou contester ; dont la condition ou l’état ne fait pas de doute.
- Il n'était pas devenu le « Monsieur instruit », selon les désirs du paternel, mais il avait acquis d’indiscutables qualités de débrouillage. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Le climat arctique n'est pas le même que le climat alpin malgré certaines analogies qui sont indiscutables (enneigement, courte période de végétation, température moyenne basse). — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.143)
- Quelques minutes avant la fin de la première mi-temps, un joueur de Bordeaux crochète un Marseillais dans la surface de réparation. Je siffle le penalty indiscutable. — (Christophe Donner, Mon oncle, Grasset, 1995)
- Les théoriciens de la version alternative […] échafaudent des hypothèses conformes à leurs convictions sans apporter de preuves indiscutables. — (Louis Dubé, L’argument déterminant et les théories du complot, dans Le Québec sceptique, n° 67, p.5, automne 2008)
-
indéformable
- Qui ne peut être déformé.
-
enfichable
- Que l'on peut enficher.
- Tubes et raccords avec manchon enfichable en acier inoxydable.
- (Informatique) Annexe, qui se raccorde sur un logiciel principal.
- Un composant logiciel enfichable.
-
inégalable
- Que l'on ne peut égaler.
- Jusque là les phénomènes décrits par l’inégalable Abbesse restaient exacts. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915, page 41)
- On se serait cru chez un grand seigneur d’autrefois, n’eussent été l’allure vulgaire et les éclats de voix canailles qui attestent chez notre amphitryon un muflisme inégalable... — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La Vache tachetée, Flammarion, 1918, page 181)
- Colette Ledannois fut, comme toujours, inégalable dans le décryptement d’un manuscrit propre à décourager les meilleurs casseurs de code. — (Gilles Perrault, Le Secret du Roi, tome 2 : L'Ombre de la Bastille, Fayard, 1993, Avant-propos)
-
inchauffable
- Impossible à chauffer.
- Il avait d’abord fallu renforcer le mur d’enceinte, le surmonter d’un grillage électrifié, installer un système de vidéosurveillance relié au commissariat, tout cela pour que son père puisse errer solitairement dans douze pièces inchauffables où personne ne venait jamais. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 17-18)
-
inchantable
- Qui ne peut pas être chanté.
- Je le reconnus encore à ce qu’il ne chantait pas la chanson vraiment inchantable de l’assemblée qui formait le cercle autour d’un tas de pommes de terre germées. — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 191.)
- Le mot « chômage », par exemple, est presque inchantable. — (« Chantons le krach : “Le dieu dollar descend d’son perchoir” », Rue89.com, 8 aout 2011)
- Schumann et la symphonie, c'est comme Beethoven et la voix : une rencontre inaboutie. Beethoven, c'est inchantable. — (« Musique classique - Schumann, le pianiste qui rêvait d'orchestre », Le Devoir en ligne, 31 juillet 2010)
-
indémontrable
- Qui ne peut être démontré.
- Nous sommes arrivés, de critique en critique, à cette triste conclusion : […] ; que tous ces mots Droit, Devoir, Morale, Vertu, etc., dont la chaire et l'école font tant de bruit, ne servent à couvrir que de pures hypothèses, de vaines utopies, d’indémontrables préjugés; […]. — (Joseph Proudhon, De la Justice dans la Révolution et dans l’Église, tome I, p.70)
- Malgré sa corpulence excessive, l'autorité de M. Hector sur ses subordonnés n'est guère contestable. Il la doit surtout […], à cette indémontrable apparence de bonhomie qui dérobe son intransigeance absolue, son despotisme maniaque, la secrète satisfaction d'être redouté. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
-
négligeable
- Qui peut être négligé.
- De nombreux jaunes, par exemple, qu'ils soient d'origine naturelle (flavoniques) ou artificielle (azoïques) présentent une fluorescence non négligeable. — (Éric Felder, Surfaces, tribologie et formage des matériaux, 2001, page 139)
- (Sciences) Se dit des petites quantités qui peuvent être négligées sans inconvénient, dont il est inutile de tenir compte.
- Gontran. — Je ne compte pas son vieux, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que c’est qu’un vieux ? C’est une quantité négligeable. — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Et moi, petit garçon taciturne, quantité négligeable, moi, je les méprisais dans mon cœur. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 187)
- Mais toujours, en moi, cette accusation : « Tu aurais pu l’aimer davantage. Souviens-toi du jour où, parce que tu croyais avoir tout ton temps, tu as négligé de la prendre. Quel prix le temps a conféré à ce négligeable moment. » — (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 85)
- 7 mai 1940 – […] c’est la guerre. Elle nous mange le cœur et la tête, et je me révolte d’être sans poids dans cette tempête, spectateur inutile et quantité négligeable, j’ai l’impression que la seule façon de participer à ces jours dont chaque goutte compte, c’est de tenir mon journal. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 12)
- (Mathématiques) Se dit d'un événement A d'un univers probabilisé (Ω,P) tel que P(A)=0.
-
inconstatable
- Que l’on ne peut pas constater.
- Les délinquants s’amusèrent à comploter des délits inconstatables, et la vieille moustache enragea de son impuissance. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre huitième)
- S’il existe à ce sensorium commune une méninge ou arachnoïde, comme il est permis de le croire, elle est d’une ténuité qui la rend inconstatable. — (Annales des sciences naturelles : Zoologie et biologie animale, 1854, page 210)
- (Utilisation du mot par erreur, en raison de la proximité de prononciation) Incontestable.
-
abominable
- Qui est en horreur ; qui mérite d’être tenu en horreur.
- Quand on a repositionné l’abominable lit médicalisé droit devant la télé, mon frère a dit, tu veux regarder la télé maman ? — (Yasmina Reza, Serge, 2021)
- Mais la grande débâcle a commencé en 1875 et en 1876, quand, coïncidant avec le mouvement malthusien qui déjà gagnait les esprits, survint l’abominable phylloxera. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Ahurissant : on la juge pour la complicité dans des crimes abominables, et Monique Olivier se dépeint en ménagère effacée, régalant son tyran de mari de cacasse à cul nu et de tarte au sucre. — (Stéphane Durand-Souffland, Frissons d'assises: L'instant où le procès bascule, Denoël, 2012)
- (Par hyperbole) Qui est dégoûtant.
- Il devait me les payer. Mais, comme par hasard, cet abominable pingre, doublé d'un combineur sans vergogne, n'avait jamais le sou sur lui. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 175)
- Un type au sourire abominable, sur des affiches, disait aux passants, droit dans les yeux, Votre argent m’intéresse. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 129.)
- Malgré les souffrances physiques que j’endure au moment où je trace ces lignes, je me souviens non sans une mélancolie amusée de l’abominable caban bleu marine dont m’affublait l’autrice de mes jours sans tenir compte de mes supplications : […]. — (Alain Giraudo, Le Respect qu'on se doit, Mon Petit Éditeur, 2014, page 19)
- Cette comédie, cette musique est abominable.
- Une odeur abominable. — Il fait un temps abominable.
-
inculpable
- (Désuet) Qui n’est pas coupable, n’a aucune culpabilité.
- Des hommes sera ton amy, celluy qui de malice toutallement est inculpable. — (Instruction divine de Hierocles philosophe stoïque, contre les atheïstes, Barthelemy Molin, Lyon, 1560, page 28)
- Quelque effet qui résulte de la vérité, on est toujours inculpable quand on l’a dite, parce qu’on n’y a rien mis du sien. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries d'un promeneur solitaire, 1778)
-
inadaptable
- Qui ne peut pas être adapté.
- Nous nous sommes attaché à démontrer que le discours scientifique a non seulement contribué par le passé à construire l’image de l’Autochtone inadapté, inadaptable et vulnérable, mais qu’il y contribue encore aujourd’hui. — (Bernard Roy, Altérité autochtone, dans Éthique de l'altérité: la question de la culture dans le champ de la santé et des services sociaux, Presses de l’Université Laval, Québec, 2007, page 83)
- Toute entreprise emménageant au sein de nouveaux locaux connaît les difficultés d’y installer le téléphone. Planifier en amont l’installation, attendre la venue d’un spécialiste, mettre en place les différentes lignes pour un prix souvent exagéré avec comme seul résultat un système lourd et inadaptable aux évolutions digitales sont autant d’obstacles à surpasser. — (Florian Bercault, Aircall, Le 22 À Asnières 2.0, forbes.fr, 27 mai 2020)
- Si l’univers de l’écrivain fantastique H.P. Lovecraft a inspiré nombre de cinéastes et films, ses œuvres elles-mêmes ont été peu adaptées, car réputées inadaptables. — (Les replays de la semaine : Le lovecraftien «Color Out Of Space» sur Prime... Le documentaire d'utilité publique «Tu deviendras hétéro mon fils»..., 20minutes.fr, 13 septembre 2020)
-
inanalysable
- Qui ne peut être analysé.
- Il pesa un à un ses moindres mots, ses regards, mille choses inanalysables et cependant expressives. — (Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, tome I, page 285)
- […], non seulement la morte ne dégagea aucune odeur de putréfaction, mais encore elle continua à embaumer, comme de son vivant, une senteur inanalysable, exquise. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Je ne parle ici que selon la chair. S'il est question de tout un ensemble de transmissions plus inanalysables, c'est de la terre entière que nous sommes les légataires universels. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 46)
- Il est également intéressant de noter que même certains mots de base, qui dans la plupart des langues correspondent à des mots inanalysables, sont des composés. — (Nicolas Tournadre, Le prisme des langues, page 275, 2014, ISBN 978-2-36057-047-8)
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ineffaçable
- Qui ne peut être effacé.
- Quelques incisions à la cuisse, rendues ineffaçables, indiquaient le nombre d’ennemis tués par Moulibahan. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais - 1872)
- (Sens figuré) Qu’on ne peut faire disparaître.
- J’ai le don, souvent douloureux, d’une mémoire que le temps n’altère jamais ; ma vie entière, avec toutes ses journées, m’est présente comme un tableau ineffaçable. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- — Je pourrais les déchirer, les brûler mes diplômes ? hasardai-je.Un haussement d’épaules rebuté :— Ça n’avancerait pas ; il en reste quelque chose sur toi, dans ta façon de parler… c’est ineffaçable.Je baissai la tête sous le poids de mon indignité. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Le tragique est que là, devant moi, le passé reste mort en sa permanence et permanent en son dessèchement, tache ineffaçable ou parfum irretrouvable. — (Archives de philosophie, V.39, G. Beauchesne, 1976, page 162)
- Un souvenir ineffaçable. Il a fait à son honneur une tache ineffaçable. Cet événement m’a laissé une impression ineffaçable.
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irréprochable
- Qui ne mérite pas de reproche.
- Elle imagina qu’en devenant irréprochable, catholiquement parlant, elle arriverait à un tel état de sainteté, que Dieu l’écouterait et accomplirait ses désirs. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- L'un d'eux, M. Hanson, nous invite à souper. Nous entrons dans une confortable maison danoise, d'une irréprochable propreté ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- On voit que la moralité des armateurs et des gros négociants n'était pas toujours irréprochable et que l'amour ancillaire avait, à Saint-Malo, de chauds pratiquants. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, page 110)
-
irrémédiable
- À quoi on ne peut remédier.
- Sommes-nous donc dans une époque d’irrémédiable décadence ? Plus nous approchons de la fin de ce siècle, plus notre décomposition s’aggrave et s’accélère. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- (Sens figuré) Définitif.
- L’esclavage n'entraînait pas du reste un abaissement irrémédiable, et on voyait au makhzen des affranchis parvenir aux fonctions les plus élevées. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 34)
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émotionnable
- Qui est facilement ému.
- [...] nous ne pouvons vous dissimuler que l’entreprise surpasse presque les forces humaines ; entre autres causes, parce que notre public actuel n’est plus émotionnable : il est blasé, [...]. — (Pierre-Claude-Victor Boiste, Dictionnaire des belles-lettres, tome III, H. Verdière, Paris, 1822, page 393)
- Il ne présente aucun caractère de l’hystérie et a toutes les sensibilités intactes quoiqu’il soit distrait et émotionnable. — (Pierre Janet, L’Automatisme psychologique, 1889, Éditions L’Harmattan, 2005)
- Un être vivant peut acquérir la crainte de l’autre parce qu’il est génétiquement émotionnable ou parce qu’il a subi une carence affective précoce. — (Boris Cyrulnik, De chair et d’âme, Éditions Odile Jacob, 2006)
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damnable
- (Religion) Qui peut attirer la damnation éternelle, qui peut faire mériter les peines de l’enfer.
- Afin que le foudroyé, ayant honte de son damnable état, rentre en soi-même, se repente et fasse toutes les cérémonies nécessaires, toutes les manœuvres requises pour se défoudroyer. — (Jean-Jacques Altmeyer, Les précurseurs de la réforme aux Pays-bas, volume 1, 1886, page 294)
- On excepte sept mots [de la règle qui veut que amn se prononce am.n] : condamnable, condamnation, condamner et toutes les parties de ce verbe, damnable, damnablement, damnation, damner et toutes ses parties, mots dans lesquels la combinaison am se prononce a long : cond-ânable, condâ-nâcion, dâ-nable, dâ-nablement, dâ-né, etc. — (M.-A. Lesaint, Traité complet de la prononciation française dans la seconde moitié du XIXe siècle, Wilhelm Mauke, Hambourg, 1871, seconde édition entièrement neuve, p. 23)
- (Par extension) Qui peut attirer la réprobation, l’exécration.
- Avancer des maximes damnables, des propositions damnables. - Projet damnable. - Une entreprise damnable.
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irréfutable
- Qui n’est pas susceptible de réfutation, qui ne peut être contredit.
- Et elle tira de son sein une vieille enveloppe toute jaunie et déchirée, qu'elle brandit comme une arme, comme un irréfutable témoignage… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- — C’est irréfutable, dit Pierson de sa voix douce et têtue.— Comme les preuves de l’existence de Dieu. C’est irréfutable, et ça ne convainc que les gens qui croient déjà en Dieu. Et remarque, je ne sais même pas si elles sont vraiment irréfutables, ces preuves. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 151)
- Après Prévost, il faudra attendre près de 50 ans encore et traverser les terribles famines d’Irlande pour que l'on reconnaisse enfin de façon irréfutable que les champignons vivants peuvent être la cause de maladies chez les végétaux. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- (Péjoratif) Qui est jugé non scientifique du fait de son caractère invérifiable ou non testable, bien qu'il soit impossible de prouver sa fausseté.
- Supposons par exemple que deux personnes viennent affirmer l’existence des corbeaux blancs, l’une sans preuves, et l’autre avec un spécimen de l’animal. La première assertion sera invérifiable, donc irréfutable et… irrecevable. — (« La zététique appliquée à l’ufologie »)
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confiscable
- Qui est sujet à confiscation.
- Ce Conseil, lorsqu'il s'agit de rechercher quelles sont les marchandises confiscables, aux termes du décret du 21 novembre 1806, doit reconnaître la compétence du Conseil des prises et doit retenir l'affaire au fond, alors que l'ordonnance du 13 août 1815 l’a substitué au Conseil des prises. — (Alphonse de Pistoye & Denis Charles Duverdy, « Conseil d’État, 4 juin 1816 » , dans le Traité des prises maritimes: dans lequel on a refondu en partie le Traité de Valin, tome 2, Paris : chez Auguste Durand, 1859, page 246)
- En vertu de la loi de 1979 sur les douanes, des inspecteurs des douanes saisirent l'appareil, confiscable selon eux. Le même jour, ils le restituèrent, moyennant le paiement de 50 000 GBR. A l'époque, on n'indiqua nullement à la société requérante pourquoi l'on avait décidé de saisir l'avion ou d'imposer la peine. Air Canada contesta devant la High Court que l'avion fût confiscable. Les inspecteurs engagèrent une action en confiscation devant la même cour afin qu'elle confirmât notamment que l'avion était confiscable. — (« Affaire Air-Canada c. le Royaume-Uni, arrêt du 5 mai 1995, série A n° 316 », dans L'administration et les personnes privées: principes de droit administratif concernant les relations entre les autorités administratives et les personnes privées, Éditions du Conseil de l'Europe, 1997, page 156)
-
corvéable
- (Droit, Histoire) Qui était sujet à la corvée.
- Selon d’anciennes coutumes féodales, le peuple était réputé corvéable et taillable à merci.
- Les prisonniers de Candi, surtout, nous en voulaient de les traiter comme des serfs corvéables à merci. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- (Par extension) Qui se doit d'être serviable.
- Ils te considèrent comme corvéable et à merci, c'est tout. Tu travailles comme un bœuf pour pas un rond et si tu protestes, on te rappelle qu’il s’agit d’un châtiment et que tu n’as qu’a te taire. — (Bernard Werber, Nous les Dieux, Albin Michel, 2004, page 313)
- [...] quelques grands groupes qui profitent honteusement de cette main-d'œuvre bon marché et corvéable à souhait [...] — (Nicolas Dupont-Aignan, Français, reprenez le pouvoir !, L'Archipel, 2006)
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inusable
- Qui ne s’use pas, ou qui ne s’use que d’une manière imperceptible.
- Une étoffe inusable.
- Des chaussures inusables.
- Tout le luxe de l’ancienne bourgeoisie parisienne était là, un luxe inusable et sans mollesse. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
atteignable
- (Rare) ou (Suisse) Que l’on peut atteindre.
- Bien plus, l’expérience de tant de lois rendues en divers temps, en divers pays, contre la brigue et la subornation, nous convainquent qu’il n’y a point de remède direct contre la corruption électorale, aucun moyen de la rendre atteignable sous toutes ses formes. — (Théorie de garanties constitutionnelles, dans Bibliothèque universelle de Genève, avril 1838, V.13-14, page 219)
- Si l’on prend comme exemple l’approvisionnement alimentaire, on entend par autosuffisance une complète indépendance à l’égard des importations pour répondre aux besoins alimentaires d’une collectivité ou d’une ville, un objectif difficilement atteignable même en vertu du scénario le plus optimiste. — (Luc J A Mougeot, Cultiver de meilleures villes : agriculture urbaine et développement durable, 2006, page 96)
- (Suisse) Qui peut être joint par téléphone ou radio ou contacté, joignable.
- Notre service est atteignable 7 jours sur 7.
-
formulable
- Qui peut être formulé.
- La raison théorique rend explicite ce qui était implicite, par suite formulable ce qui ne l’était pas , et apprend ainsi à étudier les variations d’un fait d’après celles des diverses circonstances qui agissent sur lui. — (Pierre Laffitte, Cours de Philosophie première, tome II, Société positiviste, Paris, 1894, page 56)
- L’avenir sera ce que seront les inventeurs, qu’elle [la statistique] ignore, et dont les apparitions successives n’ont rien de formulable en loi véritable. — (Gabriel Tarde, Les Lois de l’imitation : étude sociologique, 2e édition, Félix Alcan, Paris, 1895, page 149)
- Il appartient au biologiste de faire, dans chacun des cas, la part des deux tendances. C’est donc en vain qu’on lui demande une définition de l’individualité formulable une fois pour toutes, et applicable automatiquement. — (Henri Bergson, L’Évolution créatrice, Félix Alcan, Paris, 1907, page 13)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.