Mots qui riment avec "endre"

Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "distendre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.

Cette liste comprend des mots se terminant par : endre , endres , andre et andres .

  • valendre
  • montvendre
  • prétendre
    • Soutenir, affirmer, être persuadé de.
    • Il affrontait tous les temps, bravait toutes les mers et prétendait que la mer et lui se connaissaient trop, depuis longtemps, « pour se faire des méchancetés ». — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
    • Au milieu du siècle dernier, on traitait de songe-creux et de lunatiques ceux qui prétendaient aplanir les hiérarchies traditionnelles et renverser même la personne du Roi. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
    • Je quitte Dollero tout heureux car, au milieu de ses éloges, il a, prétend-il, trouvé une épigramme, […]. Je l'attriste en soutenant que c'est encore un éloge et pas une épigramme. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
    • Enfin, on a prétendu qu'en 1888, le patron d'un smack de Grimsby serait grimpé au sommet et aurait pris la hauteur totale du rocher avec une ligne de sonde. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • A l'en croire, c'était lui qui dansait, qui levait la jambe, qui se dandinait, tellement il se donnait de mal pour communiquer à ces merveilleuses mais stupides créatures un peu du feu sacré dont il les prétendait dépourvues. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Tu sais, dit Tacherot, qu'elle toussotte un peu... Oh! rien de grave!... Mais le docteur prétend qu'il faut surveiller ses bronches. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 177)
    • Le vrai fait nouveau, aujourd’hui, n’est peut-être pas que les peuples éprouvent les passions politiques, mais qu’ils prétendent les éprouver. Cette prétention suffit, d’ailleurs, à les rendre agissants et à fournir un merveilleux terrain d’exploitation à leurs meneurs. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
    • Vouloir, entendre.
    • On l'avait bien vu voici quelque années à Manise, quand un autre Préfet, déjà soumis à la Fédération des Chasseurs, avait prétendu prohiber le pacage en forêt, aux bestiaux, même partiellement entravés. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Si je vous fais ce plaisir, je prétends que vous m’en fassiez un autre.
    • Je prétends bien qu’il me cède.
    • Je prétends faire ce voyage, rien ne m’en empêchera.
    • Demander, réclamer comme un droit.
    • Je prétends un dixième, une moitié dans cette société.
    • Ce corps prétend le pas sur tel autre.
    • Il prétend marcher avant lui.
    • (Mécanique) Appliquer une prétension à un élément mécanique.
    • Cela se produit si la courroie a été incorrectement prétendue.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • xandre
  • méprendre
    • Se tromper, prendre une personne ou une chose pour une autre.
    • Messieurs, aucun homme réfléchi n’a pu se méprendre sur la situation nouvelle qui est née, tant des réponses évasives de la Curie romaine que de la résolution prise par le Gouvernement. — (Emile Combes, Discours à Auxerre, 4 septembre 1904)
    • Il parle de la situation avec clairvoyance et ne se méprend pas au caractère de ma sœur. — (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 85)
    • Je ne me suis jamais mépris au jugement que j’ai porté de cet homme.
    • (Quelquefois) (Sens figuré) Se dit à une personne qui semble s’oublier et manquer de respect.
    • À qui croyez-vous parler ? Vous vous méprenez.
    • Elle échouait depuis trois ans, et Frédéric aurait aimé lui témoigner un peu de sympathie, mais il craignait qu’elle ne se méprît. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 145)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • surprendre
    • Prendre sur le fait, trouver dans une action, dans un état où on ne croyait pas être vu, en parlant de quelqu’un.
    • On pouvait le surprendre intrépidement planté sur ses jambes, le nez en l’air, assistant à la chute d’une pierre qu’un maçon ébranle avec un levier en haut d’une muraille, et sans quitter la place que la pierre ne tombât ; et, quand la pierre était tombée, il s’en allait heureux comme un académicien le serait de la chute d’un drame romantique. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
    • Un pareil crime, si près du commissariat, en bordure du passage où le meurtrier risquait à son insu d'être surpris, se présentait, de prime abord, comme l'acte d'un fou. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Je l’ai surpris lisant la lettre qu’il disait n’avoir pas reçue.
    • Prendre à l’improviste ou au dépourvu.
    • Cette sollicitude ne la surprenait guère : Alice avait toujours eu cette espèce de charité très chrétienne, qui attendait que l'on fût au fond du trou pour vous tendre la main. — (Laure Pfeffer, Si peu la fin du monde, Éditions Buchet-Chastel, 2019)
    • Nos soldats ont surpris l’ennemi.
    • La ville a été surprise.
    • J’ai été le surprendre.
    • Arriver auprès de quelqu’un sans être attendu.
    • Il surprit son ami qui le croyait loin de Paris.
    • Je ne l’ai pas vu depuis longtemps, j’irai le surprendre un de ces matins.
    • Se dit des choses auxquelles on ne s’attendait point, le plus souvent des choses désagréables et qui traversent nos desseins.
    • Il […] reparut bientôt tenant une huître à la main. L'ouverture ne produisit pas la perle désirée, ce qui n'était pas pour surprendre, car la proportion des huîtres contenant des « poe » ou perles, est de une sur plusieurs milliers. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • La pluie nous a surpris.
    • La nuit nous surprit en chemin.
    • La mort le surprit au milieu de ses projets.
    • Tromper, abuser, induire en erreur.
    • Il s’est laissé surprendre à cet air de candeur, par cet air de candeur, à ces promesses, par ces promesses.
    • Surprendre la bonne foi, la crédulité, l’ignorance de quelqu’un.
    • Il a surpris la religion de ses juges.
    • Obtenir frauduleusement, par artifice, par des voies indues.
    • Souvent le droit légitime restreint le droit naturel, parce que […] les loix humaines sont quelquefois surprises par des motifs dont la raison éclairée ne reconnoît pas toujours la justice. — (François Quesnay, Observations sur le Droit naturel des hommes réunis en société, 1765)
    • Il jouait bien involontairement un rôle sinistre et mystérieux – le rôle d’espion international. Il surprenait des secrets ; il menaçait, en fait, les projets d’une puissance non moindre que l’Empire Germanique ; il se jetait étourdiment dans le foyer ardent de la WeltPolitik. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 112 de l’édition de 1921)
    • Surprendre des lettres, une correspondance, les prendre furtivement, les intercepter.
    • Une lettre adressée à un des conspirateurs fut surprise.
    • Surprendre la confiance de quelqu’un, la gagner par artifice.
    • Remarquer des actions, des gestes qui échappent à quelqu’un.
    • Je surprenais leurs clins d'œil, leur jeu de lèvres. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
    • J’ai surpris ses soupirs, ses larmes qu’il voulait me cacher.
    • Je me suis surpris à pleurer comme un enfant.
    • Je me surprends à rire de ses bouffonneries.
    • Surprendre le secret de quelqu’un, Découvrir son secret par habileté ou par hasard.
    • Étonner, frapper l’esprit par quelque chose d’inattendu.
    • On ne doit pas être surpris si, dans ces temps éloignés de nous, certains sièges se prolongeaient indéfiniment. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • Bien qu’il n’ait pas de boucles aux oreilles ni d’anneau au nez, je ne serais pas surpris que ce fût un Américain, – je dirai plus, un Yankee. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
    • Elle assista à tous les apprêts du mariage avec une impassibilité qui la surprenait elle-même. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • limandre
  • étendre
    • Faire qu’une chose acquière plus de surface ou plus de volume, soit en la rendant plus mince, soit en la tirant ou en la dilatant.
    • On étend l’or sous le marteau.
    • Étendre du beurre sur du pain.
    • Étendre de la cire.
    • Étendre du drap, du parchemin.
    • C’est un métal qui s’étend beaucoup quand on le bat.
    • Étendre ses troupes, son armée : Leur faire occuper plus de terrain, leur donner plus de front.
    • L’armée s’étendit dans la plaine.
    • (Sens figuré) Donner plus de portée à une idée, à un mot, au contenu d’un texte.
    • Étendre la clause d’un contrat, les termes d’un arrêt, d’une loi.
    • Étendre le sens, la signification d’un mot.
    • Déployer en long et en large.
    • Étendre de la toile sur l’herbe pour la blanchir.
    • Étendre un tapis.
    • Étendre quelqu’un sur une table, sur un lit, pour lui faire subir quelque opération.
    • Jésus-Christ fut étendu sur la croix, sur l’arbre de la croix.
    • Ces martyrs furent étendus sur le chevalet.
    • Il y avait aussi, comme hors-d’œuvre, des tranches rouges qu'on étendait sur du pain noir en le saupoudrant de poivre : c'était du saumon fumé. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris, Plon, 1883, page 45)
    • Étendre le linge. (3a) (En particulier) Déployer en long et en large du linge humide afin qu’il sèche.
    • Étendre du linge pour le sécher.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • rependre
    • Pendre de nouveau.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • monandre
    • (Botanique) Qui n’a qu’une seule étamine.
    • S’il y a une, deux, trois étamines dans une fleur, elle est appelée monandre, diandre, triandre, etc. — (M. L. de Ganot, Traité élémentaire de botanique, Librairie scientifique de M. Marquis, Paris, 1870, 3e édition revue et augmentée)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • attendre
    • Ne pas bouger, rester là où l’on est pour la venue de quelque chose ou de quelqu’un.
    • S’embusquant alors derrière un massif, le fusil au poing, il attendait, des heures et des heures, qu’un chat vînt à passer. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
    • Le doigt sur la détente de nos armes, tous les muscles tendus, ne respirant plus, nous attendons… et il me semble qu’il se passe une éternité… — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 47)
    • Il n’est point pressé de conquérir les sommets. Si le temps menace, il n’attend pas l’averse, il redescend à l’auberge où il se met à la chotte. — (La Semaine littéraire, 1908, volume 16, page 254)
    • Pourquoi ce bœuf impassible, et qui ne rumine même pas, semble-t-il attendre, pour ne pas brouiller l’herbe française avec l’herbe allemande ? — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
    • La police attend avec des mitrailleuses et des gaz les grévistes noirs de Pennsylvanie. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
    • Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
    • J’adore attendre. Ce sont les seuls moments de la vie où je me repose. Parfois je vais chez le coiffeur quand je n’en ai pas besoin, uniquement pour avoir le plaisir d’attendre. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 44)
    • Elle regarde hors du cadre, comme si elle attendait quelqu’un, un Monsieur D., sans doute, qu’elle épousa en 1883, et qui semble avoir été de ceux qu’on a tort d’attendre. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 151)
    • Différer une action jusqu’à une limite temporelle.
    • Le capitaine Arbogast avait raison quand, hier soir, à l'apéritif, il nous disait : « Dans l’Armée, il ne faut pas se presser; quand on a reçu l'ordre, eh bien ! il faut attendre le contre-ordre. » — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 20)
    • Cette sollicitude ne la surprenait guère : Alice avait toujours eu cette espèce de charité très chrétienne, qui attendait que l'on fût au fond du trou pour vous tendre la main. — (Laure Pfeffer, Si peu la fin du monde, Éditions Buchet-Chastel, 2019)
    • On attend le beau temps pour partir.
    • Être prêt ou préparé pour une action.
    • Si, d’aventure, il restait sur place, attendant une vacance à l’usine, il travaillait à la mine et était payé par pipe de minerai extraite. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
    • Le peu qui restaient, confirmés par enquête généalogique, s’étaient cloîtrés en des tavernes où buvaient à tire-larigot en attendant la fin du monde. — (René Favret, Le Retour de Pantagruel, L’Harmattan, 1997, page 227)
    • (Sens figuré) Souhaiter ou se préparer à la survenue d’un événement.
    • La véritable affaire n’était pas encore commencée. On n’entendait ni les cris antidynastiques qui étaient attendus ni le grondement orageux de La Marseillaise. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
    • […] mais l’on n’était qu’en juin et, sauf pour les poires de moisson qui mûrissent en août, il fallait encore attendre longtemps avant de savourer concurremment les pommes du verger et la vengeance désirée. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Celle-ci était une litorne. Que venait-elle faire si prématurément dans les héez ? D’ordinaire, on ne les attend que vers la mi-octobre. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Au XVIIIe siècle, un Européen en voyage au Mozambique s’enquiert auprès d’un groupe d’esclaves qu’on s’apprête à charger dans la cale d’un bateau de ce qui, à leur avis, les attend : « Ils nous ont achetés et nous embarquent pour nous manger », répondent les esclaves. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 320)
    • (Sens figuré) Se dit de certaines choses qui menacent une personne ou qui lui sont destinées, réservées.
    • Dès le moment où le lieutenant entra dans la pièce, je sus ce qui m’attendait. Coupé par un immense béret, son petit visage bien rasé, triangulaire et anguleux comme celui d’un fennec, souriait. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Voilà le sort qui vous attend. — Quelle gloire vous attend !
    • (Louisiane) Entendre, ouïr.
    • Espérer, se promettre ou prévoir quelque chose.
    • Je n’attendais pas cela de vous.
    • C’est un homme dont je n’attends rien de bon.
    • N’attendez de moi qu’un profond mépris.
    • (Suisse) (Moselle) (Familier) (Germanisme) attendre sur quelqu’un : attendre quelqu’un. Note : Il s’agit d’un calque de l’allemand warten auf.
    • Ça fait plus de deux heures que j’attends sur Gérard.
    • J’espère que tu n’as pas trop attendu sur moi.
    • (Pronominal) Prévoir quelque chose.
    • Attendez-vous à des compliments. Vous les méritez pleinement et vous avez encore plein d'autres projets à réaliser !' — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 36)
    • Notre hôte, absent au moment de notre arrivée, ne tarde pas à paraître et me fait l’accueil auquel je m'attendais de sa part. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 38)
    • (Pronominal) S’imaginer quelque chose.
    • « Johnny se donne à Bercy » pendant trois semaines, à guichets fermés. Dans ce lieu gigantesque où l’on s’attend à une débauche de lumières et d’effets, le spectacle surprend par sa sobriété, […]. — (Frédéric Quinonero, Johnny live : 50 ans de scènes, éditions L’Archipel, 2012)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • octandre
    • (Botanique) Qui a huit étamines dans chaque fleur.
    • Plantes octandres.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • mandres
    • Pluriel de mandre.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • protandre
    • (Botanique) Dont les anthères (parties terminales de l'étamine, organes mâles) sont mûres avant les stigmates (extrémités du pistil, organes femelles recueillant le pollen), ce qui évite l'autofécondation.
    • L'artichaut est une plante auto-fertile allogame, sa fleur est protandre.
    • (Zoologie) Se dit d'une espèce hermaphrodite d'abord mâle puis femelle.
    • La daurade grise est un poisson hermaphrodite protandre, il naît mâle et se transforme en femelle à 8 ans.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • rendre
    • Remettre une chose entre les mains de celui à qui elle appartient, de quelque manière qu’on l’ait eue.
    • On se rappelle que, ce que nous avions pris aux autres, il a fallu leur rendre, et on leur reprendra ce qu’ils nous ont pris sans raison en 1871. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 320)
    • Alors les retournant et les soupesant : « Charcot, me dit-il, y a-t-il de l’or ou de l’argent là-dedans ? » et devant ma négation, il me les rendit avec mépris. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • En Assyrie, en Égypte, l’intermédiarat existait, et, aussi, le prêt avec intérêt. Les paysans, manquant de blé, empruntaient des lingots d’or ou d’argent pour s’en procurer ; puis, quand il leur fallait rendre ces lingots, ils vendaient la récolte à perte, naturellement, à des trusteurs qui devinrent peu à peu maîtres du marché. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 172)
    • (Par extension) Bigre ! S’écria-t-il, avec un sentiment d’infinie vexation. Quel idiot je suis ! J’aurais dû leur faire rendre leurs épées… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 359 de l’édition de 1921)
    • Faire recouvrer certaines choses dont on était privé, qu’on avait perdues, comme la santé, les forces du corps, etc.
    • Cette constatation faite, nous n'en avons pas moins à compter avec la nombreuse cohorte des névropathes vraiment insomniaques, qui souffrent de ne pas dormir, et qui prient instamment que le sommeil leur soit rendu. — (Maurice de Fleury, Les grands symptômes neurasthéniques (pathogénie et traitement)., Éditions F. Alcan, 1910, page 102)
    • Rendre la santé, la vue, l’ouïe.
    • Ce remède lui a rendu la vie.
    • Ce régime lui rendra des forces.
    • Ce jugement lui a rendu l’honneur.
    • Cette nouvelle lui a rendu l’espoir, le courage, lui a rendu sa gaieté.
    • Faire rentrer (des personnes) en possession d’une chose dont elles étaient privées, ou à laquelle elles avaient renoncé.
    • Il vient d’être rendu à la liberté.
    • Cela vous rend à l’honneur.
    • Vos conseils le rendront à la vertu.
    • Ce remède peut le rendre à la vie.
    • (Vieilli) Remettre une chose à celui à qui elle est destinée.
    • Rendre un paquet. Rendre une lettre.
    • (Par extension) (Commerce) Porter, faire voiturer, conduire, un paquet, des marchandises en un lieu.
    • Il m’a vendu tant de kilos de soie, et il doit me les rendre à Lyon.
    • (Sens figuré) S’acquitter, de certaines marques de respect, de déférence, de civilité, etc., que l’on donne à quelqu’un.
    • Rendre ses devoirs, ses respects à quelqu’un.
    • Rendre les derniers devoirs à son ami.
    • Rendre les honneurs à un officier général, à un ambassadeur.
    • Rendre obéissance.
    • Rendre gloire, rendre grâce.
    • Donner en échange, payer de retour, soit en bien, soit en mal.
    • Rendre la pareille.
    • Rendre avec usure.
    • Rendre le bien pour le mal.
    • Rendre le mal pour le bien.
    • Rendre injure pour injure.
    • Il m’a fait une cruelle offense, mais je le lui rendrai bien.
    • Capable de dissimulation, il [Émile Zola] détestait Edmond de Goncourt, qui le lui rendait bien. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 54)
    • (Agriculture, Économie) Produire ; rapporter.
    • Il y a de bonnes terres qui rendent deux récoltes par an.
    • Un grain de blé en rend quelquefois plus de soixante.
    • Cette affaire, ce métier rend peu, rend beaucoup.
    • Ce commerce ne rend pas, ne rend rien.
    • — La petite pêche ne rend pas… On vend le poisson trop bon marché… — (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 76)
    • Donner l’effet recherché.
    • La chimie agricole est une science appelée à rendre d’immenses services aux cultivateurs. Elle a pour objet l’étude des terrains ; […]. — (Pierre Joigneaux, La chimie du cultivateur, 1850, page 1)
    • Si une partie de la propriété édulcorante du sucre lui est enlevée pendant la pulvérisation, elle lui est rendue pendant sa transformation en sirop. — (Jean-Baptiste Deschamps (d’Avallon), Compendium de pharmacie pratique: guide du pharmacien établi et de l'élève en cours d'études, París : ‎Germer Baillière , 1868, page 110)
    • Mais nous avons vu comment Saint Louis, poussé par ses convictions religieuses, voulut rendre l’usure impraticable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • (Absolument) — Eh bien, il est fort utile d’avoir tant et tant appris à l’École à dessiner des façades, à les « rendre », à y faire de belles ombres, à les entourer d’arbres et à mettre des grouillots et de petites autos par-devant, car ceux qui vous jugeront ne comprendront que cela. — (Michel Bataille, La Ville des fous, éditions Robert Laffont, 1966, page 114)
    • Exprimer ; représenter.
    • Cette copie ne rend pas bien l’original.
    • Ce portrait rend bien l’expression de votre visage.
    • Ce mot rend mal votre idée.
    • Rendre nettement, clairement, vivement sa pensée.
    • Je ne saurais rendre, vous rendre à quel point j’ai souffert de votre indifférence, combien je suis touché de votre procédé.
    • Traduire.
    • Il a mal rendu le sens de son auteur.
    • Rendre un passage mot à mot.
    • Cherchez à rendre le sens plutôt qu’à traduire chaque mot.
    • Répéter.
    • L’écho rend les sons, rend les paroles.
    • Il ne vous a pas bien rendu ce que je l’avais chargé de vous dire.
    • Je vous rends son discours mot pour mot.
    • Rejeter, par les voies naturelles ou autrement, en parlant du corps ; vomir.
    • Rendre un remède.
    • Rendre une médecine, un vomitif.
    • Rendre de la bile.
    • Il rend le sang par le nez.
    • On lui perça un abcès qui rendit quantité de pus.
    • (Absolument) Le malade a rendu plusieurs fois dans la journée.
    • Livrer, céder.
    • Les uns allaient rendre leurs armes ; d’autres, qui les avaient abandonnées déjà, marchaient silencieusement, les mains ballantes. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, 86e éditions, Plon-Nourrit & Cie, page 451)
    • Les vivres venant à s’épuiser, le gouverneur se vit forcé de rendre la place.
    • Faire devenir ; être cause qu’une personne, qu’une chose devient ce qu’elle n’était pas auparavant.
    • Ainsi l’éloquence, dans la bouche d’un Orateur vertueux, rend les hommes justes, & dans celle du méchant rend les autres comme lui. L’un fait le bonheur des peuples, l’autre est la peste des nations. — (J. Beauvais, L’art de bien parler et de bien écrire en français, Paris : chez Valade, 1773, page 33)
    • L’hypertrophie thyroïdienne dont est atteint le sujet, et peut-être aussi un certain degré de sthénose de la trachée, consécutive à la trachéotomie, rendirent la chloroformisation très difficile. — (Association française de chirurgie, Procès-verbaux, mémoires et discussions, F. Alcan, 1888, n° 3, page 500)
    • Les personnes qu’on nous amène ivres mortes et que l’ivrognerie a rendues violentes sont encore plus pathétiques. — (Patrick Pelloux, Histoire d’urgences, Le Cherche-Midi, 2012)
    • Cet amoncellement de mesures rend par conséquent cette politique peu lisible : qui pourrait aujourd'hui dresser la liste exhaustive des multiples dispositifs qui la constituent ? — (Patricia Loncle, ‎Valérie Becquet et ‎Cécile Van De Velde, Politique de jeunesse : le grand malentendu, Champ social Éditions, 2012)
    • (Pronominal) Devenir, avec ou sans intention, mais par son propre fait.
    • Il veut se rendre agréable, nécessaire.
    • Il s’est rendu odieux, méprisable, ridicule par sa conduite, par ses manières.
    • À force d’excès, il s’est rendu malade.
    • Les ennemis se sont rendus maîtres de la place.
    • (Pronominal) Céder, se mettre au pouvoir de quelqu’un, se soumettre.
    • Les assiégés ne voulurent point se rendre.
    • La citadelle ne s’est rendue qu’à la dernière extrémité.
    • Se rendre aux ennemis.
    • (Sens figuré) Se rendre à la raison, à l’évidence, à l’autorité, à des raisons, à des prières.
    • Cette femme s’est rendue à ses désirs.
    • (Pronominal) Se diriger vers, aboutir.
    • Les fleuves se rendent à la mer.
    • Le sang se rend au cœur.
    • (Pronominal) (En particulier) (Pour les personnes) Se transporter en endroit, y aller.
    • Il se rendra à Lyon tel jour.
    • Si vous voulez vous rendre en tel endroit, vous m’y trouverez.
    • Se rendre à son bord.
    • Se rendre à son poste.
    • Se rendre à une invitation.
    • (En général au participe passé « rendu » (passé composé, forme passive…)) Arriver.
    • On n'est pas rendu.
    • Émettre ou produire, en parlant d'un son.
    • J’avais acheté une vieille 4L dont les cardans exténués rendaient d’inquiétants sons de castagnettes et je roulais des journées entières sur des routes où la mort guettait à chaque virage. — (Bernard Fauconnier, Kaïros, Grasset, 1997, chapitre 3)
    • (Sport) Accorder une certaine avance à un adversaire dont les performances sont inférieures, afin d'égaliser les chances de victoire.
    • Sur la troisième page, à la date du 29 août, on lisait :Rendu 4 brasses à Faby. – Et le lendemain : Rendu 12 brasses…Julius comprit qu’il n’y avait là qu’un carnet d’entraînement. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
    • (Sports hippiques) En parlant d'une distance dans une course de trot imposant ce désavantage aux chevaux ayant passé un certain seuil de gains, partir en recul de cette distance par rapport à la première ligne.
    • rendre 25 m, rendre 50 m, rendre la distance
    • Bon lauréat sur cette piste le 22 novembre, TROPHÉE DE JABA semble capable de doubler la mise, même s’il rend 25 m. — (Trophée vers un nouveau succès, Gilles Maarek, Le Parisien, 9 décembre 2014)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • méandre
    • Sinuosité d’un fleuve, d’une rivière, par allusion au fleuve de Phrygie qui portait ce nom.
    • Il pouvait être cinq heures de l'après-midi. — Le soleil à son déclin répandait des traînées de poudre d'or sur les méandres prochains de la Seine et noyait au sein d'une buée lumineuse les horizons lointains.— (Xavier de Montépin, Le Moulin rouge, E. Dentu (Paris), 1866, p.146)
    • De grands ravins y déroulent des méandres grisâtres, semblables au lit d'un fleuve desséché. — (Maxime Du Camp, Le Nil: Égypte et Nubie, 1854)
    • À l’ouest et à l'est, les charmantes vallées de l’Yvette et de l’Yères sont parsemées de nombreux villages, de châteaux, de maisons de campagne au centre du département on parcourt Versailles et les forêts de Marly et de Saint-Germain au nord ce sont Montmorency, Enghien avec ses eaux et ses riants alentours, la jolie vallée de l’Oise, les plaines de Gonesse et de Louvres si bien cultivées, Pontoise, l’Isle-Adam, Luzarches et tous ces villages où la culture maraîchère et ses ateliers de l’industrie parisienne se partagent la population. Enfin la Seine déploie ses grands méandres dans une large plaine dominée par des collines où abondent les sites et les points de vue remarquables.— (Adolphe Joanne, Géographie du département de Seine-et-Oise, Paris, 1874, p.3-4)
    • D’une manière générale, les rivières rongent leurs rives concaves et déposent des alluvions sur leurs rives convexes. Ainsi se forment des courbes sinueuses, des méandres dont le résultat est, en allongeant le cours du fleuve, d’amoindrir sa rapidité et sa vitesse. La première origine des méandres fluviaux se trouve dans les inégalités du fond, dans les roches plus ou moins dures des berges, qui modifient incessamment la direction des eaux, et qui les empêchent de se diriger en droite ligne vers la mer par la pente la plus rapide, en vertu de la pesanteur.— (Louis Gallouédec et Franz Schrader, Géographie générale, rédigée conformément aux programmes du 31 mai 1902, à l'usage de l'enseignement secondaire : classe de seconde, Hachette (Paris), 1905, p.176-177)
    • En Alsace, le Rhin est le contraire d’un cours d’eau fixe et discipliné. Regardez-le sur ses deux rives, du pied du mont de Brisach ou du pied du pont de Kehl : c’est une large surface liquide, irrégulière, capricieuse, que rien ne contient sur les bords. Au delà de son lit même, le fleuve se continue par des bas-fonds marécageux et d’innombrables méandres. Qu’une inondation survienne, et le Rhin couvre, de droite à gauche, des milles de largeur : c’est parfois, alors, une véritable mer, de plusieurs kilomètres d’une terre à l’autre. Aussi l’homme, de tout temps, a renoncé à habiter, sur ces points, le voisinage immédiat du fleuve. Les lieux de passage et les villages y sont très rares. Les grandes villes, Mulhouse, Colmar, Strasbourg, se tiennent fort éloignées de la rive. Le Rhin d’Alsace est une frontière naturelle, qu’aucune loi humaine ne peut transgresser, et qui prévaudra contre toutes les circonstances historiques.— (Camille Jullian, Le Rhin gaulois : le Rhin français, Attinger, frères (Paris), 1915, p.35)
    • (Par analogie) Chose tortueuse.
    • […] J’errais dans un méandre.J’avais trop de partis, trop compliqués, à prendre ; […] — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac (1897), I, 5.)
    • La réalité peut être un jeu intellectuel, elle peut acquérir un sens par les méandres de la réflexion mais elle est aussi, ne l’oublions jamais, le simple, lourd, et inévitable poids physique, dur et inaltérable du monde qui nous entoure. — (Ollivier Dyens, La Condition inhumaine. Essai sur l’effroi technologique, Flammarion, 2008, page 33)
    • Il retrace les méandres, les scoumounes qui ont conduit ces grands enfants du malaise collectif à ces cellules réglementaires de 3 x 3 mètres. Dire les maux avec mots, ceux de Djamel, David, Laurent, Séfia, Frédéric, Damien, etc. — (Patrice Delbourg, Le bateau livre: 99 portraits d'écrivains, éd. Le Castor Astral, 2000, page 64)
    • (Mathématiques) Configuration dans un plan formée par deux courbes planes simples se coupant transversalement.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • épandre
    • Répandre en dispersant, en étalant.
    • Ce fleuve épand ses eaux dans la campagne.
    • Les eaux s’épandirent sur les deux rives du fleuve.
    • Épandre du fumier, de l’engrais dans un champ.
    • Épandre du foin pour le faner.
    • Une femme vêtue d'habits magnifiques, des flots de cheveux blancs épandus sur les épaules, mais le visage admirable de jeunesse et de beauté, s'avançait les mains jointes, les yeux baissés. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • Un énorme foulard couleur madère enveloppait sa tête admirable en manière de turban, dont une extrémité restait flottante et rejoignait la dentelle de son col et l’épais gilet justaucorps de laine havane sur lequel sa barbe en cascade d’argent s’épandait. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
    • Elle se vêtait d’une étoffe raide et sombre. Le corsage très ajusté semblait rendre la respiration difficile ; la robe s’épandait tout autour de la taille, sillonnée de petites cassures aux arêtes luisantes. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 23)
    • Ses cheveux que ne retenait plus aucun peigne s’épandaient autour de sa tête à la façon d’une crinière. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 218)
    • Très loin, s’épandait une mer d’épaules, de visages, de regards fascinés. — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 179)
    • Sa jupe flottait, comme au temps des robes longues épandues sur les croupes des destriers. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 185)
    • Cette voix mauvaise de Marie, je l’avais entendue parfois en de brèves échappées, où elle dégorgeait un peu de l’amertume accumulée en elle au long de sa triste jeunesse mais il avait fallu la rencontre avec ma mère pour que les digues cèdent et pour que s’épande cette vague qui m’éclaboussait moi-même en ce moment. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 234)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • rapprendre
    • Apprendre de nouveau.
    • Cette leçon est mal sue, vous la rapprendrez.
    • Après sa maladie, il dut rapprendre à marcher.
    • 17 juin 44 – Je n’ai jamais encore rêvé de Blaise. Heureusement. Je n’ai pas à rapprendre au matin qu’il est mort. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 336)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • désapprendre
    • Oublier ce qu’on a appris.
    • J’ai craint de ressembler à ces voyageurs qui, dans les courses d’une vie errante, ont désappris la douceur de l’accent natal, et sont comme dépaysés en rentrant dans leur patrie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des deux Mondes, 1833, tome 1)
    • Elle garde le silence comme si elle avait complètement désappris de parler. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 19)
    • Comment voulez-vous enseigner quoi que ce soit à un être qui « désapprend » tout ? — (David Dosa, Un chat médium nommé Oscar, traduction de Blandine Roques, 2010, chapitre 15)
    • Mais quoi qu’il y ait à apprendre, et même s’il s’agit de choses que je sais déjà, l’école procure un sentiment de profonde sécurité positive. Ce qu’on a appris, il semble qu’on ne puisse plus le désapprendre. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 115)
    • Faire oublier ce qu’on a appris, intériorisé.
    • La deuxième leçon, liminaire, du Towazugatari, est de nous désapprendre les réflexes conditionnés de la pensée alternative. — (Dame Nijō, Splendeurs et misères d’une favorite, traduit par Alain Rocher, édition Picquier, 2004, Introduction, page 9)
    • Elle avait dû, enfant, rire et courir et danser, mais, les épreuves survenant, elle avait désappris la gaieté. — (Serge Montigny, Meurtres pour dames, Librairie des Champs-Élysées, 1978, chapitre VII)
    • Perdre ce qui avait été acquis.
    • Cette œillade causait sans doute une commotion au maître, qui, blessé par cette silencieuse épigramme, voulut désapprendre à l’écolier ce regard fulgurant. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
    • Ces brutes ont sans doute inventé le chant, compagnon du travail, du plaisir et de la peine jusqu'à notre époque, où l'homme a presque complètement désappris de chanter. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 20)
    • — Pourquoi cessons-nous de voir en grandissant?— Précisément parce que nous grandissons. Nous apprenons les dures lois de la survie qui nous forcent à nous focaliser sur ce qui est utile. Nos yeux désapprennent la beauté. Grâce aux champignons, nous retrouvons nos perceptions de petit enfant. — (Amélie Nothomb, Le Voyage d'hiver, Albin Michel, 2009, pages 94-95)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • refendre
    • Fendre de nouveau.
    • (Art) Scier en long, fendre, diviser.
    • Refendre une poutre.
    • Refendre une pièce de charpente, pour en faire des chevrons, des planches.
    • Refendre de l’ardoise, du pavé.
    • Refendre un cuir.
    • (Agriculture) (Désuet) Passer une autre fois la charrue entre les sillons déjà ouverts par un premier labour.
    • Cette opération consiste à répandre la semence avant de donner le dernier labour , & aussi-tôt après avoir fermé, refendre avec une binette ou autre charrue qui pique peu, les éminences des raies, pour recouvrir la semence qui est tombée dans le fond. — (Encyclopédie Œconomique, tome 14, Yverdon 1771)
    • Quand votre labour du milieu est refendu fin juin ou début juillet, vous devez épendre votre fumier avant le dernier labour, [...]. — (Sigaut François, Morlon Pierre, La troublante histoire de la jachère, Éd. Quæ, 2017)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • entreprendre
    • Prendre la résolution de faire quelque chose, une action, un ouvrage, et commencer à le mettre à exécution.
    • Le projet était hardi, mais le fait de l'entreprendre prouvait que le Danemark entendait conserver son hégémonie sur tout le Groenland. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Les historiens d’aujourd'hui ont entrepris de faire croire que l’authenticité de la philosophie est marquée par un éloignement aussi grand que possible des souillures de l’homme vulgaire. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932)
    • C’est à partir de la Méditerranée que les Grecs entreprirent de coloniser la côte ouest de l'Asie Mineure, mille ans avant l'ère chrétienne, ou s’établir sur la côte de Cyrénaïque et le delta du Nil, en Sicile et en Italie du Sud (Grande-Grèce). — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 162)
    • Nous n’entreprendrons pas une discussion sur les édifices qui ont pu précéder l’église que nous voyons aujourd’hui, […]. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • L’infanterie régulière, el-âsker, telle qu'elle existe aujourd’hui, est une création moderne entreprise par les sultans Mouley Abderrahman et Sidi Mohammed après la bataille de l’Isly et la guerre avec l’Espagne, puis achevée par Mouley El-Hassan. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 769)
    • S’engager à faire ou à fournir quelque chose à certaines conditions, surtout en parlant d’ouvrages ou de fournitures considérables.
    • Cet architecte a entrepris tel bâtiment pour telle somme.
    • Il a entrepris la fourniture des vivres. — Il a entrepris de fournir les vivres pour tel prix.
    • (Sens figuré) (Familier) Se mettre à poursuivre quelqu’un, à le tourmenter, à le persécuter, à le railler.
    • (Péjoratif) Essayer d’agir sur quelqu’un.
    • Il ne put donc entreprendre le capitaine Bjarne sur la question du Sneffels, sur les moyens de communication, sur les facilités de transport ; il dut remettra ses explications à son arrivée et passa tout son temps étendu dans sa cabine. — (Jules Verne, Voyage au centre de la Terre, chapitre 9, 1867)
    • L'a remplacée un petit bonhomme sans un poil sur le caillou, qui m'a bombardée de questions carrément barbantes, […] Toutefois, quand le gnome au crâne d'œuf s'est mis à m'entreprendre sur Douglas, je me suis un peu énervée. — (Meg Cabot, Missing, tome 1 : Coup de foudre , traduit de l’anglais (USA) par ‎Luc Rigoureau, Hachette Livre, 2006, Le Livre de Poche Jeunesse, 2007, chapitre 14)
    • J’ai entrepris ce ministre pour qu’il s’occupât de mon protégé. — Vous courez grand risque d’être malmené, s’il vous entreprend.
    • (Intransitif) Empiéter, usurper. — Note : Dans ce cas, il est suivi de sur.
    • Il entreprend sur son voisin, sur la propriété de son voisin.
    • Entreprendre sur les droits de quelqu’un.
    • Chercher à séduire.
    • De bon matin, je descendis de mon grenier et accostai, dans la salle basse, la drapière qui se nommait Ursule et avait bonne mine. Je l’entrepris incontinent. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, pages 246-247)
    • Diriger une action contre. — Note : Dans ce cas, il est suivi de contre.
    • Suivant le caractère des barbares, dont la fougue est violente, mais de peu de durée, ils se réconcilièrent en faisant de nouveau le serment de ne rien entreprendre l’un contre l’autre. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833–1837)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • vandre
    • Randonner, balader
    • Migrer, voyager
    • Vagabonder
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • simandre
    • (Liturgie, Musique) Disque de bois qui appelait les fidèles à la prière sous la primitive Église, et qui tient encore lieu de cloche dans certains couvents grecs.
    • Sauf l’agrypnia ou veillée à l’église dans la nuit du samedi au dimanche, nous ne sachions pas qu’elle [la règle] impose de pénibles exercices aux moines, et la simandre [écrit à tort symandre] vient bien rarement troubler leur douce flânerie. — (Melchior de Vogüé, Revue des Deux-Mondes, 15 janvier 1876, page 307)
    • Mais, à côté des cloches métalliques, nous avions aussi des « cloches de bois » — appelées Semantron, simandre ou toaca. Une simandre, c’est une longue planche, suspendue au plafond, que laquelle on frappe, à l’aide de deux maillets de bois, certains rythmes de prière, d’appel, ou de litanies. — (Virgil Gheorghiu, De la vingt-cinquième heure à l’heure éternelle, 1965, page 64)
    • Qu’on apporte les simandres ! cria le capitaine.Les simandres ? De tous les passagers, nul n’était plus désemparé que Pattig. Ayant toujours su que ces instruments étaient employés dans les églises en guise de clochettes, il tomba à genoux, mains jointes, en murmurant : « Prions, prions, il n’y a plus que la prière ! » Pourtant, la douzaine de simandres qu’apportait le charpentier devaient servir à un tout autre office. — (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 105)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • calandre
    • à cause de la huppe que porte cet oiseau, du latin caliendrum (« bonnet »)[1] ;
    • emprunté au grec ancien κάλανδρος, kálandros (« alouette »)[2].
    • du latin charadrius (« oiseau au plumage jaunâtre ») qui donne l’ancien français caradril, caladril et le médiéval caladrius.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • scolopendre
    • (Botanique) Nom vulgaire de Asplenium scolopendrium une fougère à longues feuilles, qui croît dans les régions humides et ombreuses. Note : féminin plus courant pour ce sens.
    • 1. La Scolopendre officinale ou des boutiques, ou Langue-de-cerf : […]. Cette belle fougère croit en Europe — (André Jean François Marie Brochant de Villers, Alexandre Brongniart, Pierre Jean François Turpin, Frédéric Georges Cuvier, Hippolyte Cloquet, Henri Marie Ducrotay de Blainville, André Marie C. Dumériel, Anselme-Gaëtan Desmarest, Dictionnaire des sciences naturelles : dans lequel on traite méthodiquement des différens êtres de la nature, considérés soit en eux-mêmes, d'après l'état actuel de nos connoissances, soit relativement à l'utilité qu'en peuvent retirer la médecine, l'agriculture, le commerce et les arts, Levrault, 1827, page 170)
    • La scolopendre fructifie de juin en septembre. Elle croît sur les vieilles murailles, sur les rochers humides, dans les puits. — (Dr A. Martin-Lauzer, Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, volume 3, 1855, page 17)
    • Lorsque cette évolution atteint son terme on tombe sur le scolopendre, avec ses belles feuilles, entières, compactes, […] — (Jean-Marie Pelt, Les Plantes : amours et civilisations végétales, Fayard, 1981, ISBN 9782213653761)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?

Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.