Dictionnaire des rimes
Les rimes en : diable
Que signifie "diable" ?
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- (Bible, Religion) Créature infernale.
- Tu as parlé du diable, mon saint clerc : n’as-tu pas peur qu’il ne vienne te rendre visite pendant un de tes passe-temps rebelles aux canons ? — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les vices et les passions dans l’art chrétien sont, comme le diable, symbolisés par des animaux. — (Charles Louandre, L’épopée des animaux, dans La revue des deux mondes, tome 4, 1853, page 1150)
- Lorsque la troupe des pastoureaux entra dans Orléans, le jour de saint Barnabas, l'évêque de cette ville interdit à tous ses clercs d'assister à ses prédications ; car, disait-il, ce sont les souricières du diable. — (Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Français, tome 5, 1836, page 194)
- Mais le diable a soufflé là dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L’homme a inventé les dieux et il a crée l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- (Sens figuré) Personne très méchante, ou violente, emportée, ou d’une pétulance excessive, d’une turbulence incommode et bruyante.
- Avec son air de douceur, cette femme est un vrai diable. – C’est un petit diable que cet enfant-là.
- Nous étions environ quatre-vingts diables, hardis comme des oiseaux de proie. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- (Par extension) Homme. (→ voir pauvre diable)
- C’était, à présent, un grand diable de vingt-deux ans, maigre, avec une large bouche, l’air résolu. — (Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, part. 1, chap. 2, Librairie Charpentier, 1891, p. 20)
- Je ne vous garde pas rancune, car je suis bon diable, malgré mes airs d’ours […]. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange Gardien, 1888)
- (Logistique) Outil de manutention muni de deux roulettes et de deux bras permettant de déplacer de lourds objets.
- Henri, lui, s’était remis à courir. C’est à cette allure qu’il fendit les Halles, les cageots de fruits, de légumes, les camions et les diables. — (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 80)
- Récipient de terre cuite qui permet de cuire sans eau à l’intérieur d’un feu.
- Enfin, on appelait « diable » une poêle en terre cuite où l’on faisait « grâler » les marrons et les pommes de terre. — (Robert Colle, Légendes et contes d’Aunis et Saintonge, éditions Ruella, 1979, page 56)
- (Vieilli) Espèce de charrette à quatre roues fort basses, qui sert au transport de certaines marchandises et qui fait beaucoup de bruit en roulant sur le pavé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Nom vernaculaire d’une espèce de cigale.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Nom vernaculaire de divers oiseaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Nom vernaculaire de quelques poissons telles les baudroies.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Billard) (Québec) Long manche en bois avec un embout métallique ou en plastique sur lequel repose la flèche d’une queue de billard lorsque la boule est éloignée. Aussi appelé râteau ou baguette râteau.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Cartes à jouer) Quinzième atout du tarot de Marseille.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "diable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
cicatrisable
- Qui peut se cicatriser.
- Ne serait-ce pas quelquefois-là un excellent moyen pour consumer le virus vénérien avant qu’il ait encore porté ses ravages dans toute l’économie, et de convertir un chancre récent en une plaie simple et facilement cicatrisable ? — (Dictionnaire des Sciences médicales, par une société de médecins et de chirurgiens, tome XV, C. L. F. Pancoucke, Paris, 1816, article Feu, page 155)
- Le mal peut même guérir par des épanchements de lymphe cicatrisable dans le kyste et dans l’artère, comme nous le verrons. — (Pierre Nicolas Gerdy, Chirurgie pratique complète divisée en sept monographies, tome II : Maladies générale et diathèses, Victor Masson, Paris, 1852, page 540)
- Saïgon parle de cela à sa manière, de la façon dont la séparation avec un être aimé, un pays natal ouvre un gouffre à jamais non comblé, à jamais profond, une blessure non cicatrisable. — (Jean-Pierre Thibaudat, Festival d’Avignon : les larmes de « Saïgon » se ramassent à la pelle, blogs.mediapart.fr, 15 juillet 2017)
-
achetable
- Qui peut être acheté.
- Et si je meurs en ma poursuite, ce ne sera point sans honneur. L’oser seulement entreprendre est une gloire achetable de mille morts. — (Antoine de Montchrestien, La bergerie, dans Les Tragédies d’Anthoine de Monchrestien, Rouen, 1627, page 377)
- D’ailleurs, je ne suis point achetable ; & qui que ce soit n’a eu le pouvoir de me mettre à prix. — (Epidique de Plaute, III, 3, traduction de Nicolas Gueudeville, Les comédies de Plaute, Leyde, Pierre Vander Aa, 1719, page 83)
- Si l'on court après l'argent, c'est donc parce que tout ou presque, tout le monde ou presque, est achetable. — (Daniel Marguerat, Nicoleta Acatrinei, Parlons argent: économistes, psychologues et théologiens s'interrogent, 2006)
-
coupable
- Qui a commis une faute, un crime, en parlant d’une personne.
- Un enfant n’est jamais coupable pour celle qui l’a porté dans son sein et nourri de son lait, […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Se rendre coupable de diffamation.
- Condamnable, en parlant d’une chose abstraite comme un sentiment, une pensée, une action, etc.
- Jean Moulin fut arrêté à la suite d’une dénonciation supposée ou d’une imprudence coupable.
-
inconstatable
- Que l’on ne peut pas constater.
- Les délinquants s’amusèrent à comploter des délits inconstatables, et la vieille moustache enragea de son impuissance. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre huitième)
- S’il existe à ce sensorium commune une méninge ou arachnoïde, comme il est permis de le croire, elle est d’une ténuité qui la rend inconstatable. — (Annales des sciences naturelles : Zoologie et biologie animale, 1854, page 210)
- (Utilisation du mot par erreur, en raison de la proximité de prononciation) Incontestable.
-
capitalisable
- Qui peut être capitalisé.
- Qu’est-ce que cela ?... nous venons de créer, nous, le principe de toutes les causes, la cause de tous les principes, l’homme enfin, qui existait depuis longtemps à la vérité, mais auquel nous venons d’assigner une valeur nominale, un produit réel et capitalisable, une nature immobilière et exploitable à l’infini. — (Lubize et Léonce, La Bourse de Pézénas, grrrrande[sic] spéculation industrielle mêlée de vaudevilles, 1838)
- Capitalisables au 31 décembre de chaque année, les intérêts s’ajoutent au capital et génèrent des intérêts supplémentaires. — (Léa Boluze, PEL : taux, intérêts, plafond du Plan Epargne, capital.fr, 11 juin 2019)
- Chaque ministère certificateur précisera, dans les prochains jours, les modalités de passage des examens pour les certifications qui s’acquièrent par unité capitalisable ou pour lesquelles un examen pratique s’avèrerait indispensable. — (Coronavirus : le passage des diplômes en apprentissage réaménagé et assoupli cette année, macommune.info, 16 avril 2020)
-
immuable
- Qui n’est pas sujet à changer, en parlant des choses éternelles.
- Le prêtre, toujours assis, chanta le premier verset de l’immuable psaume Dixit Dominus Domino meo. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- La prière, c’est […] une sorte de tapage doublé de flagornerie. Ainsi en jugent […] les rationalistes qui affirment que rien n’est aussi absurde que de s’adresser à un Dieu immuable pour lui demander de bouleverser les lois de son univers en notre faveur. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 248)
- S’il a changé deux fois, il n’est pas immuable. Et s’il n’est pas immuable, il n’est pas Dieu, il n’existe pas. L’Être immuable ne peut avoir créé. — (Sébastien Faure, Douze preuves de l'inexistence de Dieu, conférence de 1908)
- Mais il vint une nuit frapper le grand écueilDans l’Océan trompeur où chantait la Sirène,Et le naufrage horrible inclina sa carèneAux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.— (Émile Nelligan, Le vaisseau d'or (poème), 1903)
- Qu’on suppose à l’abri du changement.
- […] le progrès est un perpétuel devenir, nulle méthode ne saurait être considérée comme immuable, tout est en mouvement, tout est continuellement améliorable, tout ce qui existe aujourd’hui sera demain mieux encore… — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il élargissait à l’infini les moindres propos de cette femme, leur prêtait une valeur fixe, et une signification immuable, lorsqu’ils n’exprimaient que l’humeur d’une seconde… — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 206)
- Par avance, il sait ce qu’il trouvera d’imparfait, de médiocre, de mal, d’immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu’il prodigue et ressasse à chaque inspection. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Dont le caractère est très ferme, dont les résolutions ne changent pas.
- Il est immuable dans ses volontés.
-
échangeable
- Qui peut être échangé.
- Cette denrée, ces effets sont échangeables.
- Pour rendre l’homme substituable, échangeable, remplaçable à merci, la première exigence est de le déculturer, de faire en sorte que rien ne le distingue de ses compagnons d’espèce et de planète, de le dédiscriminer, d’interdire la discrimination (horizontale et verticale). — (Renaud Camus, Septembre absolu, Journal 2011, 2012)
-
niable
- Qui peut être nié.
- Ce fait n’est pas niable.
- (Proverbial) Tout mauvais cas est niable, se dit lorsque quelqu’un nie une faute qu’il a commise ou dont on l’accuse.
-
enfichable
- Que l'on peut enficher.
- Tubes et raccords avec manchon enfichable en acier inoxydable.
- (Informatique) Annexe, qui se raccorde sur un logiciel principal.
- Un composant logiciel enfichable.
-
inqualifiable
- Qu’on ne peut qualifier, dont on ne saurait déterminer la qualité.
- […] ; le chasseur ne parvenait pas à comprendre qu’un homme sensé se résolût ainsi de gaieté de cœur à supporter une vie de privation et de périls, dans le but inqualifiable pour lui d’arracher des plantes qui ne servent à rien, […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- À l'instant, je me sens au milieu de nulle part. C'est une sensation de malaise indescriptible, un inconfort inqualifiable. — (Renée Pelletier, Cœur sur papier : paroles et dessins de guérison, Éditions Médiaspaul, 2005, page 27)
- (Péjoratif) Qui est tellement odieux, immoral, abject, répréhensible, etc. qu’on ne peut trouver de mot assez dur pour le qualifier.
- [...] car cette reparition[sic] ne peut raisonnablement s’imputer qu’aux auteurs de son exil, sur parole, à l’île d’Elbe, vu qu’ils n’ont pas pu douter du parjure qui accompagnerait cet acte d’une politique inqualifiable. — (Marquis de Lavalette, Politique des gens de bien, Adolphe Stapleaux, Bruxelles, 1816, pages 10-11)
- Quelques jours auparavant, M. Thiers, qui avait repris sa place parmi les députés, s'était vu odieusement insulter. Le pays le devait venger de ces attaques inqualifiables. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
-
congelable
- Qui peut être congelé.
- Ce liquide n’est congelable qu’à une très basse température.
-
immariable
- Qui ne peut se marier. Que l’on ne peut épouser.
- [...] mais elle songea, que Marion Saxancour n’ayant rien, le Chevalier serait obligé de l’avantager ; et en prudente Collatérale, elle préféra de lui procurer une Demoiselle de condition, immariable, mais qui avait du bien, parce qu’il était inutile de l’avantager. — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Ingénue Saxancour, ou la Femme séparée, tome III, Liège, 1789, pages 245-246)
- Immariable à cause de sa pauvreté, Hélène accepte le duc d’Orléans, que d’autres motifs ont rendu aussi immariable qu’elle. Le 30 mai 1837, ces deux impossibilités conjugales s’unissent à Fontainebleau. — (Jacques Crétineau-Joly, Histoire de Louis-Philippe d'Orléans et de l'Orléanisme, tome II, Lagny frères, Paris, 1863, page 325)
- – T’épouser ? t’épouser, toi ! mais tu es folle, mais tu ne t’es pas regardée dans une glace, mais tu es immariable, laide, idiote !. — (Jean Cocteau, Les Enfants terribles, Grasset, 1929)
- (Familier) Euphémisme de laid.
- Cette fille est immariable.
-
défroissable
- Qui peut se défroisser.
- Grâce aux tissus légers et défroissables et aux coupes confortables, la tenue reste impeccable même à la fin d'une longue journée de travail.
-
dessable
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dessabler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dessabler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe dessabler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe dessabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe dessabler.
-
inestimable
- Qu’on ne peut estimer à un assez haut prix.
- Nous disions crayon de papier, pour le distinguer du crayon d’ardoise ; mais en réalité le terme s’opposait dans nos esprits aux crayons de couleur, qui avaient l'avantage inestimable de s'écrire toujours au pluriel. — (André Henry, Dame l'école, Éditions Ramsay, 1976, chap. 1)
- Cette œuvre d’art est d’une valeur inestimable, d’un prix inestimable.
- Un tableau, un manuscrit inestimable.
- Votre amitié m’est un trésor inestimable.
-
irrévocable
- Qui ne peut être révoqué.
- Au petit matin, juste à l’instant précis où il trempa délicatement son muffin tartiné de beurre de Nailsea dans son Earl Grey préféré, il prit la décision irrévocable de traverser l’Atlantique pour rejoindre le Pacifique. — (Frédéric Bessat, L’incroyable destinée du vieil Oldstone, 2014)
- Beaux serments, jeunes résolutions irrévocables, et que le temps efface et anéantit bien vite, comme tout le reste !... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
-
inemployable
- Qu’on ne peut employer.
- Auquel on ne peut donner un emploi.
- On a des raisons de supposer que ce phénomène des sans-travail, des inemployés qui sont en fait inemployables, se perpétuera à l’état de classe, […]. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
-
buvable
- Qui peut être bu.
- Ce vin n’est pas bon, mais il est buvable.
- La forme gel buvable est utilisée pour le traitement symptomatique des gastralgies.
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détestable
- Qui doit être détesté.
- Lorsqu’on pense au gouvernement détestable qui pèse sur le peuple de ces fertiles contrées, et à la misère qui en est la conséquence forcée. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La férocité des conventionnels s’explique facilement par l’influence des conceptions que le Tiers État avait puisées dans les pratiques détestables de l’Ancien Régime.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre III, Les Préjugés contre la violence, 1908, page 143)
- À les lire, il n’y avait de peuple plus barbare, plus détestable que les Serbes. Pouilleux, voleurs, régicides, ces Serbes abhorrés étaient encore des massacreurs. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- (Par hyperbole) (Familier) Qui est très mauvais dans son genre.
- Enfin Desplein prit plaisir à se livrer à toute sa verve d’athée, et ce fut un flux de plaisanteries voltairiennes, ou, pour être plus exact, une détestable contrefaçon du Citateur. — (Honoré de Balzac, La Messe de l’athée, 1837)
- Ainsi mis en goût, les Fresnois ne trouvèrent plus la nouvelle liqueur détestable, au contraire. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- Ah! digne Corse que tu es ! Chez vous, vous vous régalez de merles et ici tu trouves détestable un gibier qui vaut bien mieux. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
-
immensurable
- Qui ne peut être mesuré.
- Le Bouddha et les maîtres qui l’ont suivi disent que les qualités de la nature de bouddha telles que la sagesse, la puissance, la bienveillance et la compassion sont « infinies », « illimitées » et « immensurables ». — (Yongey Mingyour Rinpotché, Bonheur de la sagesse : Accepter le changement et trouver la liberté, Les liens qui libèrent, 2010, p. 153)
-
guéable
- Que l’on peut passer à gué.
- Voilà pourquoi il faut franchir les rivières sous la conduite d'un guide local qui connaisse les points guéables. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 11)
- Son embouchure, à 32 ou 33 kilomètres au sud de Safi, est bloquée par une barre guéable à marée basse pendant presque toute l'année. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 185)
- […]; mais la colonne resta bloquée à Dar El-Caïd Hafed par l’impraticabilité des pistes et des oueds. Ce ne fut que le 23, le Zegotta et le Mekkès étant devenus guéables, qu’elle put enfin quitter le territoire des Cherarda. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 215)
- […] sans s’informer si l'ondeÉtait ou guéable ou profonde. — (J.-B.-A. Clédon, Poésies diverses, tome Ier, Fables, livre Ier, V: Les deux enfans, Delaunay libraire, Paris, 1811, page 8)
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
inchantable
- Qui ne peut pas être chanté.
- Je le reconnus encore à ce qu’il ne chantait pas la chanson vraiment inchantable de l’assemblée qui formait le cercle autour d’un tas de pommes de terre germées. — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 191.)
- Le mot « chômage », par exemple, est presque inchantable. — (« Chantons le krach : “Le dieu dollar descend d’son perchoir” », Rue89.com, 8 aout 2011)
- Schumann et la symphonie, c'est comme Beethoven et la voix : une rencontre inaboutie. Beethoven, c'est inchantable. — (« Musique classique - Schumann, le pianiste qui rêvait d'orchestre », Le Devoir en ligne, 31 juillet 2010)
-
incorporable
- Qui peut être incorporé.
- Incorporé veut dire entré dans un corps, et incorporable, qui n’y est pas encore entré. — (Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature 5)
-
assurable
- Qui peut être assuré, admis à recevoir les avantages d’une compagnie d’assurances.
- Le nouveau client est-il reconnu assurable… — (Revue des Deux-Mondes, 1er février 1867, page 569)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.