Dictionnaire des rimes
Les rimes en : deule
Mots qui riment avec "eul"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "deule".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eul , euls , eule et eules .
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linceul
- (Désuet) Drap, rideau, ou couverture de lin.
- Au premier et au second, étage, des chambres propres, froides, meublées sommairement, repeintes à neuf, avec des linceuls blancs aux fenêtres. — (William Shakespeare, dans Edmond Huguet, Les Métaphores et les comparaisons dans l’œuvre de Victor Hugo, volume 2, 1905, page 39)
- J’ai vu, petit garçon, des toiles de Jouy […] remplacer la nappe à un repas de métayers, et d’autres, l’été, couvrir les bœufs contre les mouches, en guise de draps, de « linceuls » de lin. — (Joseph de Pesquidoux, Le Livre de raison, 1925, page 101)
- (Funéraire) Drap de toile dans lequel on enveloppe le corps des défunts.
- Son corps a été enveloppé dans un linceul mortuaire, exactement comme ceux des deux sœurs, une de trois ans et un bébé de huit mois, qui ont été tuées, il y a trois jours, dans cette même zone de Jablaya. — (Anne Penketh, La Guerre secrète d’Israël : Le désastre humanitaire qui se déroule en Palestine)
- Alors la vieille femme prit le linceul de lin blanc et enveloppa la morte tout entière. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Ceux qui ouvraient les leurs étaient saisis d’effroi en le voyant enveloppé de blancs linceuls, et poussant des gémissements pitoyables. — (Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, traduit par Henry Egmont)
- Que tu meures absous ou damné […] tu auras pour linceul une toile d’araignée, et j’ensevelirai l’araignée avec toi ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- (Par extension) (Sens figuré) Ce qui enveloppe une dépouille.
- Mais notre règne arriveraQuand votre règne finira. [bis]Nous tisseronsLe linceul du vieux monde,Car on entend déjà la révolte qui gronde. — (Aristide Bruant, Les Canuts, 1910)
- choiseul
- cojeul
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éteule
- (Agriculture) Partie du chaume, passée sous la lame de la faux ou de la moissonneuse, qui reste fixée à la terre après la moisson.
- Je vois quelque chose, mais ça ne peut pas être le lièvre ; c'est une bosse de terre, jaune comme toutes les mottes de l'éteule. — (Jules Renard, Histoires naturelles)
- Séduit que j’avais été par un tableau […] qui représentait une vue de la plaine de Fontenay-aux-Roses, avec des éteules pleines de lièvres et des luzernes pleines de perdrix. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes - La Rue de Diane à Fontenay-aux-Roses, 1849)
- Les trois ou quatre capucins qui boultinaient par les éteules étaient tôt fusillés et cuits. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925)
- Des poussières, des fumées ou des brouillards que la terre exhalait sous les coups du soleil commençaient à s’élever çà et là, d’éteules où la moisson était déjà raclée, de petits champs de foin couleur de flammes et même des forêts où l’on sentait que la chaleur était en train de cuire les dernières herbes fraîches. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 16)
- Alors, j’entendis deux mille cigales, et dans les éteules enchantées, le premier grillon des vacances qui limait un barre d’argent. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 360)
- (Marine) Vaguelette secondaire d’un mascaret ; ételle.
- Le mascaret consiste en un brusque relèvement du niveau de l’eau accompagnant l’arrivée du flot, se traduisant souvent par une vague déferlante suivie de lames successives, les éteules. — (Fernand Verger et Raymond Ghirardi, Marais maritimes et estuaires du littoral français, Belin, 2005, page 16)
- Pour citer quelques problématiques actuelles : quel est le rôle de la dispersion sur l’amplitude maximale d’un tsunami ? Sur les éteules (vaguelettes secondaires) des mascarets ? — (David Lannes, Les Vagues en équations, dans Pour la Science, n° 409, novembre 2011, page 96)
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aïeul
- Grand-parent.
- Les enfants arrêtaient sur leur aïeul des yeux d'une pénétrante vivacité. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Une partie de cette grande fortune fut dépensée à la cour de France par l’aïeul et le bisaïeul du comte Charles; son père en dissipa le reste, et ne lui laissa que des terres grevées d’obligations et d’hypothèques. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- La terre que l’aïeul paternel de Saint-Ybars, émigré du Canada en Louisiane, avait achetée en 1749, n’était alors qu’un désert dont le centre était occupé par un bosquet de chênes séculaires. — (Alfred Mercier, L’Habitation Saint-Ybars, 1881)
- Cela suffit à les convaincre plus tard que la mathématique, mère de la science naturelle exacte et grand-mère de la technique, était aussi l’aïeule de cette mentalité qui suscita pour finir les gaz toxiques et les pilotes de guerre. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, p. 50.)
- M. de Montausier racontait avec plaisir les services que son aïeul avait rendus à Henri IV. — (Esprit Fléchier, Montausier — cité par Littré)
- Le fils est, à l’égard du père ou de la mère, au premier degré de parenté et réciproquement ; l’aïeul est, à l’égard du petit-fils, au deuxième degré ; le bisaïeul, au troisième degré, le trisaïeul, au quatrième degré, et ainsi de suite. — (Institutes, ou Principes des lois civiles. Charles Jean Baptiste Amyot, 1833. → lire en ligne)
- Rang de la génération au-delà des grand-parents, pour les générations au-delà de trisaïeul.
- Le mot AÏEUL n'a point de composé au delà de ceux de Bisaïeul et de Trisaïeul; et quand on parle des degrés plus éloignés, on dit Quatrième aïeul, cinquième aïeul, etc. — (aïeul - Dictionnaire de l'Académie française)
- (Par extension) Vieillard.
- L’aïeul mourait froid et rigide.Il avait quatre-vingt-dix ans.La blancheur de son front livideSemblait blanche sur ses draps blancs. — (Guy de Maupassant, L’Aïeul, Des vers, 1880, 3e édition)
- Personne dont on descend.
- Qui sert bien son pays n’a pas besoin d’aïeux. — (Voltaire)
- (Sens figuré) (Par plaisanterie) Forme ancienne d'une réalité ultérieure.
- Et les porteurs [...] étaient partis d'un pas que nous n'hésiteront point à reconnaître pour l'aïeul du pas gymnastique moderne. — (Alexandre Dumas, Le comte de Moret (Le sphinx rouge), 1865, III, 14)
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glaïeul
- (Botanique) Plante herbacée de la famille des iridacées dont les feuilles sont longues, étroites et pointues.
- Le marais prend dès la dernière grange : peu à peu, l'herbe devient plus rêche, des houppes laineuses y floconnent ; il y luit des nappes de joncs; la reine des près, le glaieul d'eau y buissonnent et, lentement, la sphaigne, la mousse décolorée, commence à régner, […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- […] le glaïeul, laissant fléchir ses glaives avec un abandon royal, étendait sur l’eupatoire et la grenouillette au pied mouillé, les fleurs de lis en lambeaux, violettes et jaunes, de son sceptre lacustre. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 135)
- deule
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trisaïeul
- Père du bisaïeul ou de la bisaïeule.
- Mon père, mon aïeul, mon bisaïeul, mon trisaïeul, mon quadrisaïeul, mon quinquisaïeul ont toujours mangé, comme les rats, à la table d'autrui. — (Plaute, Le Persan, scène III)
- Appius Claudius Cécus qui fit venir à Rome les eaux Claudia. Ce fut en 771 ; mais ce censeur ne fut, ni le bisaïeul, ni même le trisaïeul, mais bien le quinquisaïeul d’Appius, si l'on me passe l'expression. — (Œuvres complètes de Cicéron, commentaire de Philip Aimé de Golbéry, en page 428, Panckoucke, 1833)
- En outre, comme il ne se faisait plus de testaments, il n’y avait plus d’héritages, et les générations nouvelles ne possédaient rien en propre : tous les biens appartenaient de droit aux bisaïeuls et aux trisaïeuls, qui ne pouvaient en jouir. — (Charles Deulin, « Le Poirier de Misère », in Cambrinus et autres Contes, circa 1847–1875)
- - Est-il de Saint-Georges? demanda l'un des assistans à son plus proche voisin.- Sans doute, répliqua celui-ci ; et je puis en répondre, car mon trisaïeul a été le parrain du sien en mil cinq cent nonante-neuf. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, tome 2,4, 1833)
- Le trisaïeul de son trisaïeul était l'égal, le compagnon, le pair du roi; à ce titre il est lui-même d'une classe privilégiée, celle des gentilshommes; […]. — (Hippolyte Taine, Philosophie de l’art, Germer Baillière, Paris, 1865, page 134)
- puceul
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bégueule
- (Familier) Personne d’une pruderie excessive et affectée.
- Ne plaisantez pas avec cette femme, c’est une bégueule.
- – Quand je serai là, pensai-je, entre cette dame si élégante et son amie si minaudière, si bégueule, personne ne me soupçonnera d’être entre deux vins, et l’on se dira que je dois être quelque homme considérable… — (Honoré de Balzac, Voyage de Paris à Java, 1832, réédition Gallimard, collection Folio, page 37)
- Que n’es-tu resté à ton Nancy ! Cela t’allait fort bien, tu aurais été le digne héros de deux ou trois bégueules morales. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Il a voulu mettre une scène pareille au théâtre ; tous les bégueules du parterre ont outrageusement sifflé la scène comme immorale. — (Frédéric Soulié, Les Mémoires du diable, 1837)
- Nous ne sommes pas des bégueules entre nous. Nous sommes deux hommes, et nous pouvons nous parler comme deux hommes… — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, pages 79-80)
- (Familier) Personne trop exigeante, difficile, à qui ne convient que le meilleur.
- Le salaire n’est pas des plus élevés, mais je ne suis pas en mesure de faire ma bégueule.
- Deux pochtrons sentant déjà la vinasse, mais bon, ce sont mes premiers clients, faudrait pas faire le bégueule.
- dangeul
- eriseul
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gueule
- Bouche chez les animaux carnassiers, chez certains poissons et certains gros reptiles.
- La rainette, atteinte en plein flanc, écartait les pattes et ouvrait la gueule en montrant son goitre blanc. — (Louis Pergaud, « Un sauvetage », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Gueule béante. — Le lion emportait sa proie dans sa gueule. — Il avait la gueule ouverte pour l’engloutir.
- (Sens figuré) — Tout d’un coup, lentement, comme une gueule, s’ouvrirent les deux battants des portes […]. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- (Sens figuré) […] un récif au large, dragon gigantesque, la gueule terrifiante, l’épine dorsale et la longue queue hérissées de pointes, semble en interdire l’accès […] — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Populaire) (Méprisant) Bouche. Note : Utilisé dans des expressions.
- Être fort en gueule, parler beaucoup et en langage trivial.
- Fermer sa gueule, se taire. (Ferme) ta gueule, tais-toi. (Vulgaire)
- Il en a menti par la gueule, par sa gueule. (Désuet)
- Vous en avez menti par la gueule ! s’écria Marigny. — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 2, « La Reine étranglée », 1955)
- Il a la gueule ferrée, c’est une gueule ferrée, se dit de quelqu’un qui a souvent l’injure à la bouche. On le dit aussi de celui qui mange avidement des mets très chauds.
- Dans ce dernier sens, on dit également avoir la gueule pavée.
- Gueule fraîche se dit d’une personne de bon appétit et toujours prête à manger.
- Mots de gueule, paroles brutales, vertes, populacières.
- Crever la gueule ouverte, se dit d'un attentisme flagrant d'une tierce personne.
- (Populaire) (Méprisant) Visage.
- — Deux fois l’falot, comprends-tu? et tel que j’te l'dis, condamné à mort pour avoir filé ma crosse dans la gueule de mon lieutenant. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Seb le connaît un peu, il paraît que ce gars envoie des patates de forain, couche ses ennemis d’une tarte dans la gueule avant de leur faire danser la Macarena. — (Zarca, Paname Underground, chapitre 14, Paris : éditions Goutte d’Or, 2017)
- Donner sur la gueule à quelqu’un, lui donner un soufflet, lui donner un coup de poing sur le visage.
- Quoi ma gueule ?Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?Quelque chose qui ne va pas ?Elle ne te revient pas ? — (Ma gueule, chanson interprétée par Johnny Hallyday)
- On ment bien de la bouche, mais avec la gueule qu’on fait en même temps, on dit la vérité quand même. — (Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, 1886)
- (Familier) (Péjoratif) Personne.
- Aller à la Brasserie ? Revoir toujours les mêmes gueules ? Zut ! — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 148, page 69, 31 janvier 1932)
- (Par analogie) Ouverture de certains objets.
- Enfin l’Othello, qui se trouvait alors à dix portées de fusil, montra distinctement les gueules menaçantes de douze canons prêts à faire feu. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- […] on aperçoit, au fond de la baie, une longue ligne de murailles grises flanquées de tours et de bastions […] Elles sont garnies de vieux canons, presque inoffensifs aujourd’hui, mais à la gueule toujours menaçante braquée sur la mer […] — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 20)
- Elles emplissent à ras la gueule un alambic de cuivre. — (Jean Suquet, Le Scorpion et la rose, page 178, 1970)
- (Vieilli) — La gueule d’un four. — La gueule d’une cruche. — La gueule d’un sac.
- (Par analogie) Ouverture d’un terrier.
- Il s’attardait aux gueules ténébreuses des terriers […] — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, quatrième partie, chapitre 1, page 205 de l'édition du Livre de Poche)
- (Botanique) Labié.
- Fleur, corolle en gueule.
- Appétit, voire goinfrerie.
- Bouilloux et Labbé, curiosités gargantuesques, font assaut de gueule, chez les Septmance comme partout où l’on se marie. Labbé boit le vin blanc dans un seau à traire les vaches, Bouilloux se voit apporter un gigot entier dont il ne cède rien à personne, que l’os dépouillé. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, collection Livre de Poche, 1960, pages 61-62)
- L’Adélaïde lui fit observer que le litre de vin était à sept sous et qu’il fallait faire durer le tonneau jusqu’aux prochaines vendanges. Elle ajouta que les hommes étaient tous pareils. Ils ne pensaient qu’à leurs gueules. — (Marcel Aymé, La Jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 35)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.