Dictionnaire des rimes
Les rimes en : développable
Que signifie "développable" ?
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- Pouvant être développé.
- Une surface est développable si elle peut être appliquée sur un plan sans déchirure ni superposition. — (François Frey, Marc-André Studer, Analyse des structures et milieux continus: coques: Volume 5, 2003)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "développable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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décapotable
- Dont la capote, le toit peut s’ôter, découvrable, escamotable.
- Ce fut idiot d’emprunter cette Saab décapotable. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 226)
-
incoagulable
- Qui ne peut pas se coaguler.
- Le sang des hémophiles est incoagulable.
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inépuisable
- (Didactique) Qu’on ne peut épuiser, tarir ou mettre à sec.
- Les Monts du Lyonnais et du Beaujolais, qui abritaient depuis un temps immémorial le tissage domestique des toiles, furent pour la métropole de la soie une réserve inépuisable d'ouvriers héréditairement façonnés à l'austère existence du tisseur. — (Louis Trénard, Lyon, de l’Encyclopédie au Préromantisme : histoire sociale des idées, tome 1, Presses universitaires de France, 1958, p. 48)
- On voit donc que la question est maintenant résolue du point de vue technique et économique. Les océans peuvent devenir une source inépuisable d'eau douce et ce qui paraissait une utopie il y a 25 ans devient une réalité nécessaire. — (Raymond Furon, La Terre est-elle une mine inépuisable ?, Editions Hachette, 1967, chap. 7)
- (Sens figuré) Intarissable, qui n’a pas de fin ou dont les ressources abstraites sont infinies.
- Depuis quelques temps, je ne saurais dire au juste, elle est là plus que jamais, parmi surtout la petite et moi, elle est là avec une assiduité vivace, dans une inépuisable bonté, elle me dessine mes gestes et mes regards, mes paroles et mes chants, elle est là penchée sur les cahiers et les bols, elle est là pour les cheveux et les dents, intarissable, précise, si étonnamment précise, elle est là à me la rendre enfin, dans la force des appartenances premières. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, pages 123-124)
- Cet homme a un fonds de science inépuisable.
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congelable
- Qui peut être congelé.
- Ce liquide n’est congelable qu’à une très basse température.
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imperdable
- Qu’on ne peut pas perdre, égarer.
- Qu’on ne peut perdre, dont le gain est sûr.
- Un procès, une cause, une partie imperdable.
- Une bataille imperdable.
- « Faut-il qu’elle soit détestée, cette droite, pour avoir réussi à perdre des élections réputées imperdables pour elle », s’exclame-t-elle. — (« Sénat : Copé admet une “défaite” mais annonce un “combat” », LeParisien.fr, 26 septembre 2011)
- Une vis imperdable.
-
inexpugnable
- Qui ne peut être forcé ou être pris d’assaut.
- Vers une heure, il donna l’ordre du départ, il conduisit sa petite armée sur les hauteurs de Sainte-Roure. C’était là, d’ailleurs, une position inexpugnable, pour qui aurait su la défendre. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- — Il faut donc que tu fasses un mariage solide, qui te donne une position inexpugnable, dans laquelle les révolutions ne puissent pas nous atteindre. Or, les seules positions inexpugnables sont celles qui ont leurs fondations sur la fortune. C’est là qu’il nous faut chercher. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Louis IX, attachant une grande importance à la place de Carcassonne qui couvrait cette partie du domaine royal devant l’Aragon, […], voulut en faire une forteresse inexpugnable. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Elles s’enfuient ensuite vers leur demeure inexpugnable, portant dans leurs seins les fruits d’unions brutales et sans volupté. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- On faisait bloc. On était bloc. Inexpugnable. Indélogé. — (Alain Damasio, La Horde du Contrevent, 2004)
- C'est l’inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. — (Personnage de Hubert Bonisseur de La Bath d’après un texte de Jean-François Halin et Michel Hazanavicius, OSS 117 : Rio ne répond plus, 2009)
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mutable
- Que l’on peut muter ou permuter.
- Cette réévaluation n’est nécessaire que dans la mesure où ce dispositif est mutable dans le cadre du mécanisme de mutation décrit par l’algorithme.
- (Spécialement) (Programmation) Se dit des types de variable qui peuvent changer pendant l’exécution du programme.
- La mutation est au centre de cette version de notre programme : sum est une variable mutable c’est-à-dire qui peut changer tout au long de l’exécution du programme. — (http://blog.nouhoumtraore.com/)
-
insalissable
- Qui ne peut pas être sali.
- La reliure pégamoïdée est insalissable, inattaquable par les insectes, enfin exempte de tout durcissement ou fendillement. — (J. Dantzer, Le pégamoïd, dans le Bulletin technologique de la Société des anciens élèves des Écoles nationales d’arts et métiers, Chaix, février 1898, page 147)
- Ces employés de voirie sont laids, sales et le plus souvent infirmes. Non qu’on les choisisse ainsi par souci d’harmonie avec les immondices dont ils semblent sortir, mais parce que les parias seuls acceptent ce métier ; à les voir ainsi vêtus d’une sombre guellabia de couleur insalissable, on pense à ces lépreux de l’antiquité passant à travers la foule au son fêlé d’une crécelle. — (Henry de Monfreid, La cargaison enchantée, Grasset, 1962)
- Les fibres étaient ainsi resserrées, le coton devenait rigide, brillant et insalissable, la crasse ne pouvait s’accrocher. — (Christine Puel, Le Lézard regardait l’étoile, Auzas, 2011)
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insupportable
- Qu’il est impossible ou très difficile de supporter, d’endurer.
- Au contraire, le roi Hilperik, sorte d’esprit fort à demi sauvage, n’écoutait que sa propre fantaisie, même lorsqu’il s’agissait du dogme et de la foi catholique. L’autorité du clergé lui semblait insupportable, […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Mais qu'à l'époque tu étais maladivement pudibond. Inconcevable l'idée de comparaître tout nu sous les yeux du conseil de révision. Inimaginable, pour toi, l'idée de te faire examiner. Reluquer. Palper. Insupportable. — (Gerold Späth, Barbarville, traduit de l'allemand par Claude Chenou, Lausanne : L’Âge d’Homme, 1993, page 83)
- Cette manière d’aborder les choses n’aide pas à accepter la présente épreuve. Au contraire. Elle la rend insupportable et réactive une forme de conflit social (…). — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: rien de tout cela n’est normal, Le Journal de Québec, 13 janvier 2021)
- Il sent des douleurs insupportables.
- (Par extension) Qui est extrêmement désagréable ; exaspérant.
- Mais alors la vie casanière des miens m'était insupportable et j'avais beau refréner mon premier mouvement de révolte, tout, aussitôt en moi, la dénonçait. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Té ! Boudiou ! s’écrie notre insupportable voisin qui n’a cessé de dire des insanités et de faire des calembours (et quels calembours, grands dieux !). — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Comment ose-t-il, ce bouffi plein de courants d'air, aussi malodorant qu'un pet de bouc, ce... cet insupportable merdailleur, plus nuisible que nuée de pigeons ? M'empêcher de quitter Cahors ! À moi ! — (Jean-Louis Marteil, La chair de la Salamandre: boires et déboires d'un usurier cahorsin au XIIIe siècle, L'Hydre éditions, 2002, p. 205)
- (Emploi substantivé) — Moi, à quarante-cinq ans, ça en fait déjà vingt-sept que je suis mariée avec un insupportable qui m’a volé ma jeunesse. — (Pierre Lucas, Taupe-là, 2014)
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incapable
- Qui n’est pas capable ou qui n’est pas en état de faire une chose.
- Point besoin de souligner que cette brigade de spahis, […], serait incapable de s’opposer aux chars de la 1re Panzer, quand ceux-ci déboucheraient de la vallée de la Bar et se répandraient dans la dépression de Vendresse au cours de l’après-midi du 14 mai. — (Pierre Rocolle, La guerre de 1940, tome 2 : La défaite - 10 mai-25 juin, Editions Armand Colin, 1990, chapitre 2)
- — Je suis au fond du trou, dit–il au capitaine. Je suis en manque, je n'ai plus d'argent et je suis bien incapable de trouver un boulot pour en gagner. — (Philippe Kleinmann & Sigolène Vinson, Substance, Éditions du Masque, 2014, chap. 22)
- Il est incapable de se tenir debout, de marcher, de courir.
- Il est incapable de porter un si lourd fardeau.
- Qui est dans une disposition ou dans une situation qui ne lui permet pas certaines choses.
- Je suis incapable de rassembler deux idées ; votre vue m’a ébloui. Je ne pense plus, j’admire. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Sa mauvaise santé le rend incapable de toute attention.
- (Péjoratif) Qui n’a pas la capacité, le talent, l’aptitude, l’adresse nécessaire pour certaines choses.
- Il est absolument incapable d’exercer son emploi.
- Cet écolier est incapable d’application. Absolument,
- C’est un homme incapable, tout à fait incapable.
- C’est l’homme du monde le plus incapable.
- (En particulier) Qualifie une personne qui est tellement fortifiée dans une habitude qu’elle ne peut rien faire qui y soit contraire.
- C’est un homme incapable de manquer à sa parole.
- Il est incapable d’une mauvaise action.
- Il est incapable de bassesse, de lâcheté.
- (Droit) Celui que la loi prive de certains droits ou qu’elle exclut de certaines fonctions.
- Un mineur est incapable de disposer de son bien entre vifs.
- On l’a déclaré incapable de remplir aucune fonction publique.
- Être incapable de tutelle et de curatelle.
- Qui n’a pas les qualités et les conditions nécessaires pour quelque chose.
- Son estomac est incapable de digérer les aliments les plus légers.
- Une terre incapable de rien produire.
- Cet arbre est incapable de porter de bons fruits.
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chiffrable
- Qui peut être chiffré.
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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inusable
- Qui ne s’use pas, ou qui ne s’use que d’une manière imperceptible.
- Une étoffe inusable.
- Des chaussures inusables.
- Tout le luxe de l’ancienne bourgeoisie parisienne était là, un luxe inusable et sans mollesse. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
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imputable
- Qui peut, qui doit être imputé.
- Il se peut que l’agression doit vous avez été victime soit, dans une certaine mesure, imputable à des complices de Fantômas — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 669)
- Cette fois-ci, la baisse n’est plus imputable à la contraction de la marge des entreprises mais à la croissance des revenus distribués : …. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France, mai 2009)
- Si la réussite d’un pétanquiste chevronné est imputable à sa capacité technique, il en va autrement de l’échec. Celui-ci est attribué à des causes extérieures au joueur, qui pour l’expliquer invoque la « déveine ». — (Hélène Vouhé, « Le métal, ça s’travaille : La pétanque, ou comment la technique transforme un monde régi par la chance », dans Jeux rituels. Dédiés à la mémoire d’Éric de Dampierre et en hommage à sa vision de la recherche, Paris, Centre d’études mongoles & sibériennes, Librairie C. Klincksieck, 2000, page 358)
- Par ailleurs, le titulaire du marché à droit à l’indemnisation intégrale du préjudice qu’il a subi du fait des retards dans l’exécution du marché imputables au maître d’ouvrage et distincts de l’allongement de la durée du chantier due à la réalisation des travaux supplémentaires. — (« Qui l’eut cru ? Les sujétions imprévues ne doivent pas être prévisibles », achatpublic.info, article du 21 décembre 2021 ; consulté le jour même)
- (Comptabilité, Droit) Somme, d’une valeur qui doit être imputée sur un crédit, sur une recette.
- Cette somme est imputable sur tel chapitre. - Telles dépenses imputables sur ce crédit, sur un chapitre du budget.
- Les avantages qu’un père fait à ses enfants sont imputables sur la quotité disponible.
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immangeable
- Qui ne peut pas être manger.
- Ainsi le signe culinaire devient-il décor grotesque, ornement ridicule d'un visage: signe définitivement dépourvu de sa fonction puisqu'il est désormais à jamais immangeable. Il est devenu sinon corps (de Fanchon), du moins appendice nasal et dans une remarquable métonymie renversée, qui est aussi l'inversion d'une castration symbolique, l'épouse en colère est devenue, par le nez, boudin! — (Les Contes de Perrault : La contestation et ses limites , Furetière: actes de Banff, Paris & Seattle : Papers on French seventeenth century literature, 1986, éditions W. Leiner, 1987)
- (Religion) Qu'il convient de ne pas manger.
- Non seulement cette viande est immangeable, mais en plus la quantité de lait produite reste faible si on la compare aux pays occidentaux. — (« Le marché de la vache sacrée », dans Les Nourritures divines: Les interdits alimentaires, de Olivier Assouly, Éditions Actes Sud, 2002)
- Qu’un musulman croie la viande de porc immangeable, l’alcool imbuvable, la chevelure d'une femme obscène par définition, blasphématoire la représentation du visage d'un prophète qui fut un homme, libre à lui. — (Michel Onfray, La philosophie féroce, II : Traces de feux furieux, éditions Galilée, 2006, p. 114)
- (Par hyperbole) Dont le goût est répugnant.
- La vue et le toucher sont naturellement mis à contribution dans cette approche mais pas seulement. Le goût intervient aussi : - « Y a pas un poisson qu’on pêche que je n’aie pas mangé, y compris les immangeables - le limbert (?), ), la baboite - (Blenniidés) ». — (Annie-Hélène Dufour, « La relation homme poisson est-elle pensable ? », dans Les activités littorales, 1999, Nantes : Editions du CTHS (Comité des travaux historiques et scientifiques), 2002, page 132)
- L’entrecôte était immangeable. D’abord parce qu'elle était immangeable. Et parce que j’avais le cerveau, tous les neurones, l’âme, dans la bouche et dans l’estomac. Un filet de bœuf du Kansas m’aurait paru tout aussi infect. — (Jean Lesieur, Le Bal des Chacals, Éditions Toucan, 2015, chap. 15)
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discutable
- Qui peut se discuter, qui est susceptible d’être discuté.
- Cela est fort discutable.
- Douteux.
- Plusieurs associations, notamment l’Association contre l’heure d’été double (ACHED), dénoncent cependant ces changements d’heure et leurs effets nocifs sur la santé et jugent également discutables les économies d’énergies [sic] ainsi réalisées. — (« Ce week-end, on passe à l'heure d'été », 20minutes.fr, 26 mars 2010)
- À 17 h 45, comme on le lui a commandé, vêtu en pingouin (de location, frais remboursés) et suant à grands seaux dans cette tenue discutable pour une fin d'après-midi affichant encore 24° à l'ombre, il fait les cent pas dans le hall du Martinez. — (Lionel Chouchon, Mon Papa Razzi, Éditions du Rocher, 2011, chap. 19)
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ingouvernable
- (Technique) Qu’on ne peut gouverner, diriger, piloter, en parlant d’une embarcation, d’un aéronef, etc.
- Il songeait que, puisque cette machine ingouvernable l’avait emporté dans le ciel, elle l’en redescendrait sans doute tôt ou tard ; mais cette considération ne le tourmenta pas beaucoup. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 85 de l’édition de 1921)
- Une partie de l’empennage éclate, suite à une réparation effectuée incorrectement sept ans plus tôt. L’avion perd sa dérive verticale et ses 4 systèmes hydrauliques. Les pilotes parviennent à maintenir l'avion, devenu ingouvernable, en vol pendant 32 minutes (ce qui en soi, est un exploit), puis l’appareil s’écrase sur le mont Osutaka, au Japon. — (Article Mayday : alerte maximum sur l’encyclopédie Wikipédia )
- Qu’on ne peut gouverner, maîtriser, juguler.
- Une colère ingouvernable lui monta tout à coup au cœur. Il sentit les veines se gonfler dans sa gorge et son sang battre. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 46)
- Les résultats de ces recherches sur le gouvernement et la gouvernance des grandes métropoles s’opposent aux visions catastrophistes véhiculées par des auteurs qui ont considéré les grandes métropoles comme ingouvernables, étant donné le nombre, la complexité et la puissance des intérêts divers qui sont en présence. — (MARCHAL Hervé, STÉBÉ Jean-Marc, La sociologie urbaine. Presses Universitaires de France, « Que sais-je ? », 2022, ISBN : 9782715410527.)
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infatigable
- Qui ne peut être fatigué par le travail, par la peine.
- L'esprit infatigable soutient le corps surmené ; il le relève, défaillant. Loin d'être accablé, écrasé par les besognes du présent, aux courtes heures du repos, il conçoit avec une lucidité merveilleuse les besognes de l'avenir. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Les Cahiers Mac Orlan quant à eux, dont l’Association des amis est présidée par l’infatigable Francis Lacassin (et qui mena un combat homérique et imbrogliesque avec la municipalité de Saint-Cyr-sur-Morin, où l’écrivain avait sa maison), mettent un point d’honneur à publier des inédits de l’auteur du Quai des brumes. — (revue Livres de France, 2001)
- (Sens figuré) Incessant.
- J'arrivai à Douvres le lendemain, vers deux heures, par une pluie infatigable. — (Tristan Bernard, Secrets d'État, chap. XXVI ; Éditions Cosmopolites, Paris, s. d., page 222)
- La société populaire de la commune de Thin-le-Moutier, district de Libre-Ville [Charleville], département des Ardennes, félicite la Convention nationale sur ses infatigables travaux. — (Archives parlementaires de 1787 à 1860: recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises, France, Assemblée nationale, 1994)
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imparable
- Qui ne peut être paré ou contredit ; à quoi on ne peut rien opposer.
- […] d’où il résulte que la riposte, qui demande une entière fermeté sur les jambes, pour être vive, devient absolument imparable. — (Nicolas Demeuse, Nouveau traité de l’art des armes, F. J. Desoer, Liège, 1778, page 79)
- Il tenta un passing-shot pour contrer Tyler qui était monté au filet, mais il était arrivé trop tard pour contrôler parfaitement son coup. La volée de Tyler fut aussi brutale qu’imparable et laissa son adversaire sur place. — (Nora Roberts, Sous un ciel d’été, traduit de l’anglais, Paris : Éditions Mosaïc, 2016)
- Aucun nouveau réacteur n’a été construit depuis les années 1990. Ou si peu, quand on voit les difficultés d’amener le chantier de Flamanville à son terme. D’où cet argument imparable des équipes d’EDF : pour ne pas perdre la main, il faut en construire plus souvent. — (Erwan Benezet, Nucléaire : une catastrophe française, Fayard, 2018)
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indémontrable
- Qui ne peut être démontré.
- Nous sommes arrivés, de critique en critique, à cette triste conclusion : […] ; que tous ces mots Droit, Devoir, Morale, Vertu, etc., dont la chaire et l'école font tant de bruit, ne servent à couvrir que de pures hypothèses, de vaines utopies, d’indémontrables préjugés; […]. — (Joseph Proudhon, De la Justice dans la Révolution et dans l’Église, tome I, p.70)
- Malgré sa corpulence excessive, l'autorité de M. Hector sur ses subordonnés n'est guère contestable. Il la doit surtout […], à cette indémontrable apparence de bonhomie qui dérobe son intransigeance absolue, son despotisme maniaque, la secrète satisfaction d'être redouté. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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achetable
- Qui peut être acheté.
- Et si je meurs en ma poursuite, ce ne sera point sans honneur. L’oser seulement entreprendre est une gloire achetable de mille morts. — (Antoine de Montchrestien, La bergerie, dans Les Tragédies d’Anthoine de Monchrestien, Rouen, 1627, page 377)
- D’ailleurs, je ne suis point achetable ; & qui que ce soit n’a eu le pouvoir de me mettre à prix. — (Epidique de Plaute, III, 3, traduction de Nicolas Gueudeville, Les comédies de Plaute, Leyde, Pierre Vander Aa, 1719, page 83)
- Si l'on court après l'argent, c'est donc parce que tout ou presque, tout le monde ou presque, est achetable. — (Daniel Marguerat, Nicoleta Acatrinei, Parlons argent: économistes, psychologues et théologiens s'interrogent, 2006)
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irréparable
- Qui ne peut être réparé, au sens propre comme au figuré.
- Même elle avait encor cet éclat empruntéDont elle eut soin de peindre et d’orner son visage,Pour réparer des ans l’irréparable outrage. — (Jean Racine, Andromaque, II, 5, Athalie)
- C'était un irréparable malheur, qui, certainement, eût désespéré des gens moins énergiques. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- La jeune Américaine qui permet et se permet tout ce qui n’est pas irréparable. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Son attitude avait été telle que M. Donis éprouva un sentiment de soulagement en la voyant sortir ; plus d’une fois il avait eu peur qu’elle ne laissât échapper quelque parole irréparable. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Je vais les faire tous attendre un peu avant de révéler la cachette de la voyante : il faut laisser à son crime le temps de devenir irréparable. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 56)
- Il lui faisait pitié à cause de sa totale solitude et d’une amertume sans remède que trahissaient certains de ses propos comme si, depuis sa jeunesse, il avait subi déjà quelque désastre irréparable. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 106)
- Une pompe à eau hors-service est irréparable, monsieur. Il faut la remplacer.
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évaluable
- Qui peut être évalué.
- Sans doute la chose est possible, puisque tout risque étant évaluable en argent, peut être garanti au moyen d’une certaine valeur en argent ; mais je demande à quel prix? — (Encyclopédie méthodique, Commerce, tome premier, Pancoucke, Paris, 1783, page 597)
- Dans ce cas précis, des éléments locaux de la police des chemins de fer et de la police des mines prélèvent une part, évaluable à la moitié du profit du trafic. — (Gérard Heuzé, Ouvriers d'un autre monde: L'exemple des travailleurs de la mine en Inde contemporaine, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 1989, page 207)
- Il peut s’avérer difficile d’assurer son emprunt, lorsqu’on présente des affections dorsales répétées. Car les assureurs sont globalement réticents à l’idée de couvrir un risque qui est difficilement évaluable par un médecin. — (Thomas Chemel, Crédit immobilier : les conséquences de maux de dos répétés sur l’obtention et le coût de votre assurance, capital.fr, 21 août 2020)
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acclimatable
- Qui peut être acclimaté, qui peut vivre sous le climat en question.
- Les Savoisiens se montraient bien moins acclimatables encore. Un d’eux, plus âgé que moi, m’avouait que, chaque soir, il mesurait la hauteur du dortoir du troisième étage au-dessus du pavé de la rue Saint-Victor. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 104.)
- Aucun de ces arbres n'est véritablement acclimatable en Europe du fait de leur sensibilité au gel. — (Philippe Riou-Nivert, Les résineux: Écologie et pathologie, 2005)
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capable
- Qui est en état de faire une chose ; qui a la capacité.
- Passez-moi l’expression, ça a jammé dans le coude, M. le Président. Ils ne sont plus capables de le sortir du ministère, ce règlement-là, il n'y a personne qui veut le voir. — (Journal des débats de l'Assemblée nationale de la Province du Québec, vol. 37, n° 141-148, 2002, p. 8343)
- Mais il a vu, aussi, quelle force mentale habite le Maillot jaune, décramponné de deux longueurs, mais capable, sur les dix derniers mètres, de venir dompter son assaillant à l’arraché. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 30)
- (Droit) Qui détient le droit ; qui jouit de la capacité légale.
- Un capitulaire prescrit de ne contracter que des unions légitimes, car celles-là seules donnent des enfants capables de succéder. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.113)
- (Absolument) Habile, intelligent.
- Cette affaire est entre les mains d’une personne capable.
- (Désuet) Qualifiait les choses considérées par rapport à leur capacité intérieure. — Note : Dans cette acception, il n’était guère usité qu’avec les verbes tenir ou contenir.
- Cette salle est capable de contenir tant de personnes. Ce vase est capable de tenir tant de litres.
- (Géométrie) Un segment de cercle capable d’un angle donné.
- (Sens figuré) Qualifie ce qu’une personne peut faire ou ne pas faire selon ses sentiments, ses possibilités.
- Non, s'il apprend que vous êtes dans l'Oregon, Astor fera un caca nerveux. Il serait capable de vous faire arrêter! Il se soucie désormais comme d’une guigne des lois américaines et est en plein délire paranoïaque. — (Christian de Molinier, Un monde repu, Éditions Lulu.com, 2012, p. 64)
- Cet homme est capable d’amitié, de reconnaissance. Une âme ambitieuse est rarement capable de modération.
- (Algérie) Qualifie une personne ou une chose excellente.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.