Dictionnaire des rimes
Les rimes en : désendette
Que signifie "désendette" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désendetter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désendetter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désendetter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désendetter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désendetter.
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "désendette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
-
poulette
- (Ornithologie) Jeune poule.
- Si vous prenez des poulettes, il faudra surtout choisir celles qui n’auront pas pondu, ou bien, si vous prenez celles qui ont pondu, ne sacrifiez point la poule aux œufs d’or ; […]. — (L. Prangé, Les Poules bonnes pondeuses reconnues au moyen de signes certains, Paris, Dusacq, 1852, p. 186)
- Avec peu de soins et en peu de temps vous aurez des poulardes , des poulettes et des poulets d’une saveur exquise. — (Les Classiques de la table à l'usage des praticiens et des gens du monde, Paris : E. Dentu & al., 1843, p. 353)
- Remarquable début de ponte, suivi en septembre d’un léger ralentissement, dû à une mue partielle des poulettes ayant commencé leur ponte de très bonne heure; mais ce ralentissement n’est que très passager […]. — (Maurice Ponsignon, Les Poules, Hachette, 1942, p. 84)
- (Familier) (Sens figuré) Jeune fille.
- Les gars mariés ne peuvent plus compter sur leurs belledoches ni les donjuans sur leurs poulettes. — (Paul Guérande , O. A. S. métro, ou, Les enfants perdus, Éditions du Fuseau, 1964, p. 171)
- Il m'en reste plus beaucoup, du temps, moi ! Je suis pas une tite poulette du printemps, moi ! — (Réjean Ducharme, L'hiver de force, Gallimard, 1973, p. 81)
- Une bonne petite, cette Mimi, reposante, mais au lit, sacrebleu, quelle chaude poulette ! — (Huguette Lombard, Le Temps des carnets intimes : Deux amours, deux femmes, l’aube et le crépuscule, Publibook, 2013, p. 96)
- Mo baissa la tête. Il murmura : – Vous êtes gentille. – C’est une poulette très gentille, dit Fane. — (Pierre Pelot, L’Été en pente douce, Gallimard, 2013)
- (Familier) Ampoule, la vésicule remplie de liquide qui se forme sous la peau.
- Les jeeps , arrivées en pièces détachées étaient remontées sur place. Ils construisaient des routes avec des cailloux ; « à attraper des poulettes aux pieds ». — (Guerre 39-45 : ils l’ont vécue à Hardinvast, dans Hardinfos (bulletin municipal d’information de la mairie d'Hardinvast) no 28 ; juin 2004, p. 8)
- […], mais on n’est pas dupe on voit bien que c’est de la frime, c’est pas le manche de la bêche qui doit vous faire souvent des poulettes aux mains. — (Ernestine Chasseboeuf, Ernestine écrit partout, 1999, Paris, Ginkgo, 2004, vol.1)
- Terme affectueux.
- — Salut, ma poulette ! me lança-t-il en allant suspendre son imper. — Salut, papa. — (Kristan Higgins, Un grand amour peut en cacher un autre, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Karine Xaragai, Harper Collins Poche, 2014, chap. 33)
-
épinglette
- (Art) Tige de cuivre fine et longue servant à maintenir la mèche de la cartouche d’un fourneau de mine pendant son bourrage.
- (Armement)(Vieilli) Aiguille destinée à percer les gargousses lesquelles furent utilisées jusqu'au XIXème siècle.
- Broche, épingle de parure.
- Elle avait, dans une boîte, quelques rubans, une bague, une épinglette et un petit collier d’argent. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- Mais voici que les musiques s’approchent. Un suisse doré, chamarré d’épinglettes, ouvre le cortège. Il a une hallebarde sur l’épaule et une canne au pommeau énorme dans la main droite. Il tend fièrement ses faux mollets en bas blancs. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 237-238)
-
recette
- Ensemble des étapes nécessaire à la réalisation d’un plat en cuisine.
- La formule du pain perdu s’inspirerait-elle des deux recettes d’Aliter dulcia données par Apicius ? sous le règne de Tibère ? N’y manquent que les œufs. Il est plus vraisemblable que la recette du pain perdu soit annoncée par celle des tostées dorées de Taillevent. — (Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise : Pâtisseries, friandises et autres douceurs, éd. Robert Laffont, 2012)
- Une amie ayant eu pitié de moi, m’avait donné une recette inratable, facile même pour un enfant de 4 ans, m’avait-elle assuré. — (Sophie Bergart, Les tribulations d’une Parisienne à la campagne, Éditions du Panthéon, 2015)
- Les enfants s’amuseront énormément à préparer les recettes présentées dans " Les petits cuisiniers ", et ils se feront un plaisir de déguster leur chef-d’œuvre. — (Anne Wilson, Les petits cuisiniers, 1997)
- (Par extension) Méthode, stratégie pour obtenir quelque chose.
- Il est rapporté dans le supplément du concile de Nicée que les Pères, étant fort embarrassés pour savoir quels étaient les livres cryphes ou apocryphes de l'Ancien et du Nouveau Testament, les mirent tous pêle-mêle sur un autel ; et les livres à rejeter tombèrent par terre. C'est dommage que cette belle recette soit perdue de nos jours. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1764, article Conciles)
- Bonaparte, qui s’y entendait, changeait le titre des gens : il cachait le nom de M. de Talleyrand sous celui de prince de Bénévent ; il baronnifiait les marquis et ducalisait les comtes. La recette est assez bonne , et nous la recommandons fortement à qui de droit. — (Les nouvelles recrues du Château, dans La Mode : revue des modes, jeudi 25 décembre 1845, imprimerie d’Edouard Proux & Cie, Paris, page 540)
- […] François se dévoyait auprès des filles publiques, […]. On dit que ces professionnelles ont des charmes secrets, des recettes magiques pour exaspérer la volupté de leurs clients et leur procurer des extases sans pareilles […]. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- Ce qui est reçu, ce qui rentre en espèces, en valeurs.
- A la caisse, le patron qui comptait sa recette, s'informa de notre commande, abandonna ses sous pour nous servir. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Ce mémorable examen se déroulant en début de saison, les premières recettes tant attendues pour étancher une trésorerie fuyarde de fin d'hiver allaient me manquer comme manque l’étoupe et l’écope à un pitalugue hors d'usage. — (Thierry Dufloo, Le Tout Nouveau Testament: Le TNT, chez l'auteur, 2015, chap. 2)
- Passer en recette.
- Porter en recette.
- La recette doit à la dépense.
- (Par extension) Dans le bâtiment, en informatique, dans l’industrie, réception et contrôle des tâches ou travaux demandés par un maître d’ouvrage à un maître d'œuvre, afin de vérifier leur conformité par rapport aux demandes du maître d’ouvrage.
- La recette d’une nouvelle version d’un logiciel.
- (Vieilli) Action de recevoir, de recouvrer ce qui est dû, soit en argent, soit en nature.
- Faire la recette d’une terre, la recette des rentes de quelqu’un.
- Avoir la recette des contributions de tel endroit.
- Garçon de recette, Employé chargé d’encaisser des effets de commerce.
- Il a été nommé à la recette des finances.
- (Vieilli) Bureau où l’on reçoit les contributions.
- Recette buraliste.
- Cette banque n’est pas un établissement payeuer connu de la Recette des non résidents.
-
houlette
- Bâton que porte un berger et au bout duquel est une plaque de fer faite en forme de gouttière, pour jeter des mottes de terre aux moutons qui s’écartent et les faire revenir.
- En parlant ainsi, il fit tourner sa lourde hallebarde pardessus sa tête, avec autant de facilité que l’eût fait un berger avec sa houlette. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il lui semblait voir et entendre la Pucelle dans toute la rudesse du langage rustique qu’elle devait avoir avant de quitter la houlette pour le glaive. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- La Guerliche, qui ramassa prestement chapeau, panetière, houlette et manteau, s’en affubla, rassembla les moutons et revint au village. — (Charles Deulin, Les Muscades de la Guerliche)
- Mademoiselle, rondelette et nantie d'une houlette à rubans, ne sort jamais qu’avec son père par les sentiers où les précèdent l'âne, la chèvre et les chiens, tandis que la mère ivre morte dort dans la cuisine où se tiennent les maîtres. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 338)
- (Sens figuré) Symbole de l’état de berger, de pasteur.
- Vous vous promenez dans le monde avec votre pauvre humble sourire, qui demande grâce, une torche au poing, que vous semblez prendre pour une houlette. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 161)
- Si elle a bien compris monsieur le Curé, il faut agir auprès des âmes comme un chien de berger, regrouper les brebis égarées sous la houlette du Bon Pasteur, et sans tarder. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Jardinage) Ustensile dont on se sert pour lever de terre les oignons de fleurs.
- (Par analogie) (Art) Instrument en forme de pelle ou de spatule.
- (Vieilli) (Liturgie) Crosse d'un évêque[3].
- (Prestidigitation) Tour de prestidigitation où une carte semble se lever seule d’un paquet de cartes égalisées.
-
enfaîte
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enfaîter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enfaîter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe enfaîter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe enfaîter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe enfaîter.
-
déjette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déjeter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déjeter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déjeter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déjeter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déjeter.
-
débarbouillette
- (Québec) Tissu servant à nettoyer quelqu’un ou quelque chose.
- J’ai appuyé doucement mes bagages contre le mur blanc de la chambre sans voir la silhouette au veston marine qui posait doucement une débarbouillette sur le front d’Anna. — (Louise Dupré, La voie lactée, 2001)
- Et corrigez-moi si je me trompe, mais le manger mou, le bain une fois par semaine, les lavages rapides à la débarbouillette, les malades entassés dans les couloirs des urgences, sans oublier le temps d’attente de 13 heures, le manque chronique de médecins de famille et les préposés en burn-out, ce n’est pas l’héritage de notre beau système public, ça ? — (Richard Martineau, Nationaliser les CHSLD? Vraiment?, Le Journal de Montréal, 10 novembre 2020)
-
diabète
- (Médecine) Maladie qui est caractérisée, entre autres symptômes, par une excrétion d’urine contenant une matière sucrée.
- Une femme connue pour être diabétique ne devrait concevoir que si son diabète est équilibré. — (Georges Hennen, Endocrinologie, 2001)
- Il s’agit donc de repérer et de diagnostiquer le plus tôt possible ce TCA, notamment chez les personnes les plus vulnérables (adolescentes, jeunes femmes, mannequins, danseurs, sportifs et sujets atteints de pathologies impliquant des régimes, telles que le diabète de type 1, l’hypercholestérolémie familiale, etc). — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 26)
-
pochette
- Petite poche, petit sac, petite enveloppe.
- Cette petite fille avait les mains dans les pochettes de son tablier.
- Elle notait surtout deux petites pochettes en toile blanche, brodées chacune d'une initiale, et qui contenaient les serviettes. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre III, Gallimard, 1937)
- Enveloppe de papier, de plastique ou de carton servant d’emballage.
- La finesse des bas nylon est évaluée en deniers et inscrite sur la pochette ; le chiffre correspond au titrage du fil ; plus il est bas, plus le fil, donc le bas, est fin. — (Geneviève de Corbie, Savoir équiper et entretenir sa maison, Paris : chez Gautier-Languereau, 1965)
- Le cadeau ou objet publicitaire de faible valeur est largement utilisé en de nombreuses occasions.[…]. Les classiques sont les stylos à bille, les briquets, les calendriers, les porte-clefs, les sacs, les pochettes d’allumettes, les cartes à jouer. — (Rémi-Pierre Heude, Guide de la communication pour l’entreprise, page 60, Éditions Maxima, 2005)
- (Philatélie) Dispositif composé de deux morceaux de plastique fin soudés entre eux, dont un gommé, destiné à présenter un timbre dans un album sans l'abîmer.
- (Pêche) Petit filet de pêche.
- Tendre une pochette.
- Mouchoir destiné à être mis dans une petite poche.
- Ses airs penchés, sa ravissante et luxueuse pochette de soie, son bracelet montre en or, le fard étalé sur ses joues le tenaient quitte de manifester son opinion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- 4 septembre 42 – Il avait un horrible costume sur lequel l’œil de maman s’attardait et une « pochette » dont on apercevait la dentelle. Aïe ! Heureusement qu’il a des humanités ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 228)
- (Musique) Petit violon, autrement appelé poche, de 20 à 30 cm de long utilisé par les professeurs de danse au XVIIIe siècle.
- Jouer de la pochette.
- Figure-toi une pochette terminée par une tringlette en fer qu'on appuie par terre, afin de la faire pivoter à volonté. — (Maxime Du Camp, Le Nil: Égypte et Nubie, 1854)
-
quéquette
- (Familier) (Langage enfantin) Pénis, le plus souvent celui d’un jeune garçon.
- D’un vieux, un jour, j’tenais la quéquette,La sonde en main, de l’autre la cuvette,Pendant ce temps mon esprit méditaitCe que tout bas le vieillard me disait :Prenez bien soin de ces pauvres gogottes,Un jour viendra vous pisserez sur vos bottes… — (Anonyme, « Bicêtre », dans Le Bréviaire du carabin, 1976, page 20)
- J’ai la quéquette qui colle,J’ai les bonbons qui font des bonds. — (Les Mules, J’ai la quéquette qui colle, 1999)
- Cette Phèdre – ô ma mère ! –, cette fabuleuse dévoreuse de petits Hippolytes en commençant par la quéquette… — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 89)
- Le coureur de jupons ne sait plus se tenir : En sa ligne de mire, une femme, messires ! Courant comme un heureux vers sa douce conquête On le soupçonne d’être un as de la quéquette ! Un mythe qui pourrait bien vite s'écrouler. — (Cassiopée M.D., Profilage (Portraits professionnels): Sociologie du monde du travail, Mon Petit Éditeur, 2013, page 26)
- (Québec) Quantité.
- C’est une plotte de grosseur une quéquette !
-
pipelette
- (Péjoratif) Personne bavarde voire indiscrète.
- Il/Elle n’arrête jamais de parler, c’est une véritable pipelette.
- Caroline et Éric sont de véritables pipelettes avec un grand P.
- Les enfants, on sait ce que c’est, n’est-ce pas ! On peut le répéter : des braillards, des insolents, des crève-culotte, côté garçons ; des sournoises, des mijaurées, de petites pipelettes, côté filles. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 141)
- (Populaire) Concierge.
- Il s’rend aux endroits en question et passe la loge d’la cloporte, une serviette sous le bras. « Eh bien ! crie la pip'lette, où qu’vous aller ? » — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Contrairement à la tradition qui représente les pipelettes sous des traits carabosses, c'est une aimable dame, jeune et tuberculeuse, qui nous ouvre. — (Frédéric Dard, Viva Bertaga ! , 1968)
-
amulette
- Objet censé protéger par magie, protéger contre des sorts, éviter des malheurs; généralement, il faut pour cela le porter sur soi.
- Parmi les autres véhicules, le pick-up se distinguait du troupeau comme un animal issu des âges préhistoriques fascinant immédiatement les quelques gamins embarqués, yeux grands ouverts, attirés par cette chose ferrailleuse, imposante comme une armure d’iguanodon agrémentée d’amulettes en plastoc. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 6)
- Oh ! j'ai toujours sur moi avec mes amulettes la lettre que m'avait apportée le lieutenant Chaâmbi ! — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Son visage était caché par le long voile garni de plaquettes de métal, sa tête serrée dans un foulard rouge bordé d'amulettes. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
-
porphyrogénète
- (Antiquité) Né pendant le règne de leur père, en parlant des empereurs byzantins
- Un appartement du palais de Byzance était revêtu de porphyre ; les impératrices l’occupaient lorsqu’elles devenaient enceintes, et afin de désigner l’extraction royale de leurs enfans, on les appelait Porphyrogenètes, ou nés dans la pourpre.— (Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, tome 09 (1819), Lefèvre, 1819, pages 140-260)
- (Littéraire) (Par analogie) Qui a été élevé dans le luxe impérial.
- Et des chœurs porphyrogénètesS’agenouillaient ingénument :C’était des saints et des poètes — (Guillaume Apollinaire, Poème (incipit :« Le chemin qui mène aux étoiles », La Phalange, n°21, 15 mars 1908)
-
bichette
- (Chasse) Jeune biche.
- D'après nos attestations, vers un an, le faon femelle, en Belgique seulement, prend le nom de bichette, s.f., qui correspond à daguet+ pour le mâle ([…]). D’emploi commode, bichette a été relevé chez Verlinden ([…]), chez Lamy ([…]), et souvent chez Crombrugghe ([…]). — (Michèle Lenoble-Pinson, Le langage de la chasse, gibiers et prédateurs: étude du vocabulaire français de la chasse au XXe siècle, Bruxelles : Facultés universitaires Saint-Louis, 1977, page 62)
- La grande majorité des biches sont gravides chaque année. En outre, la gravidité des bichettes semblent en forte augmentation. Les causes de ce phénomène sont liées aux ressources alimentaires du milieu de vie : […]. — (Roger Fichant, Le Cerf : biologie, comportement, gestion, Éditions Le Gerfaut, 2003, page 42)
- (Pêche) Épuisette ou filet à long manche utilisé pour la pêche aux crevettes.
- Quadrillez la zone dans un sens, puis dans l’autre, en relevant la bichette tous les 50 ou 100 pas, selon que le fond soit propre ou garni d’algues. Il est nécessaire de nettoyer soigneusement le filet avant de le replonger dans l’eau. — (Pêche à pied en bord de mer, ouvrage collectif dirigé par Hervé Chaumeton & Jean Arbeille, Éditions Losange, 2005, puis Éditions Artemis, 2007, page 102)
- Autre nom du lance-pierre.
- (Ironique) Surnom donné à une personne mettant en avant une fragilité inexistante dans le seul but d'être pris en considération.
- Surnom affectueux donné à une fille que l’on aime beaucoup.
- Gargaret.– (À Lucie.) Adieu, ma bichette. (Il l’embrasse.) Ah ! j’ai bien confiance en toi, va !… Adieu, ma bichette. (Il l’embrasse de nouveau ; à part en sortant.) C’est infernal ! — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- — « Si tu étais bien gentille nous resterions tous les deux. » Elle fit « non » de la tête sans ouvrir la bouche. Il insista : — « T’en prie ! ma bichette. » — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 237)
- « Que je te trouve un jour seule au bois, ma bichette, et tu seras peut-être moins faraude que non pas sur la grand-route ! » — ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 76)
- On va mettre le couvert et on déjeune, ma bichette ! — (Claude Auber, Dieu et moi, 2007)
- — Bonjour ma bichette, tu vas bien ?— Oui, je me caille les couilles en fumant, mais ça roule. — Oh, Crystal, ne parle pas comme ça... — Oui, je sais Maman, c’est pas féminin, blablabla. — (Laura Trompette, Ladies' Taste, éditions Hugo Roman, 2015)
-
piquette
- Boisson que l’on fait avec de l’eau mise dans un tonneau où il y a du marc de raisin, quelquefois des prunelles, etc.
- La piquette se prépare en introduisant du marc de raisin dans des tonneaux que l’on achève de remplir avec de l’eau. Cette boisson peut être consommée huit ou dix jours après sa fabrication ; chaque litre de piquette, soutiré par la cannelle, est immédiatement remplacé par un même volume d’eau. Il en résulte que la piquette s’affaiblit de jour en jour eu acquérant de l’ascescence et finit par ne plus être potable. — (Théophile Jules Pelouze et Edmond Fremy, Traité de chimie générale, 1856)
- On fait quelquefois de la piquette avec le marc définitif qu’on délaye dans un peu d’eau et qu’on soumet à une nouvelle pression. C’est un vin très-faible et qui s’aigrit facilement. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 135)
- (Par extension) Petit vin de qualité inférieure, aigrelet, sans bouquet et sans corps ; pinard ; picrate.
- « Je ne déteste pas les marchands de mort subite. Allons boire un coup de piquette » et il frappa sur l’épaule d’Angelo avec une main bien solide.Cette fameuse piquette était un vin clairet mais assez bon. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 20)
- L’été, verdure et fruit abondent en bas comme en haut ; puis vient la vendange et la confection d’une piquette à laquelle Monsieur préfère le bourgogne. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 89)
- En fait de saint-émilion, Marthe achète sa piquette à Anselme. […]. Le vin vaut ce qu'il vaut, mais Marthe le touche à bon prix et comme la clientèle est soiffarde,tout le monde est content. — (Olivier Deck, L'Auberge des Charmilles, éd. Albin Michel, 2014)
- La bourrée fait sauter les fillettes,Bacchus, l’œil allumé, leur verse une piquetteEt dans la vigne au vin, dans le creux d’un sillon,L’entonnoir à la main, il trousse leur cotillon. — (Ricet Barrier, « Bacchus bourré »)
- Les vignes elles courent dans la forêtLe vin ne sera plus tiréC’était une horrible piquette. — (Jean Ferrat, La Montagne, 1964)
- (Familier) Défaite cuisante ; raclée.
- Mon père au téléphone : – Faut pas se faire des illusions, la gauche va prendre une sacrée piquette, qu’en penses-tu ? — (Pascal Sevran, Lentement, place de l’église, Albin Michel, 2003)
- En filant une sacrée piquette au Brésil, qui n'est pas la première équipe venue ! Pour une première réalisation de la nouvelle France, ce n'est déjà pas si mal ! — (François Parent, Black-blanc-beur, éd. Bartavelle, 1999, page 200)
- (Normandie) (Désuet) Partie la plus dense du lait caillé.
- La partie la plus dense du lait caillé […] est appelée en Normandie piquette et constitue, en été, un vrai régal pour les paysans. — (Kaisar Dapontés, Livre Ephémérides Daces ou chronique de la guerre de quatre ans (1736-1739))
- (Familier) Chose aisée ; petite bière.
- Miracles de Salette Et de tant d’autres saints lieux, Vous serez de la piquette Près de l’œuvre à Langénieux. — (Étienne Pédron, Notre-Dame-de-l’Usine, dans Chansons socialistes, Lille : à l’Imprimerie ouvrière, 1906, réédition Dijon : Éditions Raisons & Passions, mars 2011, page 50)
- (Normandie) Morceau de pain (souvent grillé) que l’on trempe dans un œuf à la coque.
-
ivette
- (Botanique) Autre nom de l’ive.
-
paupiette
- (Cuisine) Tranche de viande roulée, farcie d’un hachis et ficelée.
- Il y a eu des paupiettes de veau à la cantine.
- Elle connaissait une excellente recette pour faire les paupiettes de veau avec une sauce à la farine brûlée. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 119)
-
prête
- (Tonnellerie) Lien fait en osier et destiné à réunir les deux extrémités d'un cercle d'un tonneau.
-
limette
- (Botanique) Agrume, fruit du limettier doux, consommé assez couramment en Inde, notamment sous forme de jus.
- Il y avait […] des jeunes hommes au visage net et dur comme pierre qui lançaient des choses dans les flammes, des brassées de soie et de nylon et de fourrure artificielle, vert limette, rouge, violet, satin noir, lamé d’or, argent scintillant, slip bikini, soutiens-gorge transparents avec des cœurs en satin cousus pour couvrir les bouts de seins. — (Margaret Atwood, La Servante écarlate, J’ai lu, no 2781, 1987, p. 259)
- Eau de limette.
-
omelette
- (Cuisine) Mets composé d’œufs battus ensemble et cuits à la poêle souvent avec du beurre ou de l’huile.
- Quel beau feu de foyer pour sécher nos hardes, pendant que l’omelette sautait dans la flamme, l’inimitable omelette d’Alsace, craquante et dorée comme un gâteau. — (Alphonse Daudet, Alsace ! Alsace !, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 110)
- Mais en rentrant chez maître La Hurière, la première figure qu’aperçut notre gentilhomme fut celle de Coconnas attablé devant une gigantesque omelette au lard. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- La soif fut éteinte au moyen de trois ou quatre jarres d’eau, la faim apaisée par une omelette aux tomates, où il n’y avait pas trop de plumes pour une omelette espagnole. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- On leur fera une omelette et on leur donnera du « boustringue » et puis il y a du faro de première qualité et cela les apaise. — (Marie de Villermont, Contes belges, Éditions Lethielleux, 1913, page 8)
- – Et maintenant que j'ai parlé, j'espère qu'on ne verra plus Antoine Toquelot faire omelette avec des œufs de rossignol à l'ormeau de la Bastidone. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- Monsieur Bilit qui a cette habitude d’arriver n’importe quel soir de la semaine à l’improviste, et s’il se trouve que c’est l’heure du dîner, on met pour lui un couvert de plus et Véra que son appétit insatiable étonne et amuse, même si le repas est assez copieux, lui fait préparer pour son dessert une énorme omelette aux confitures, son plat préféré. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 194-195)
-
palmette
- (Ornement) Ornement en forme de palme, employé en architecture, en peinture ou en broderie.
- Les maçons, eux, gâchaient le mortier, regréaient, jointoyaient. Ils déposaient ici ou là les pierres rongées par le temps et il fallait choisir celles qui les remplaceraient, les mettre au gabarit, et, avec les documents fournis par les Monuments historiques, reconstituer le prodigieux décor de tiges perlées, de palmettes, de roses, d’acanthes grotesques, de guillochures qui couraient sur les archivoltes, ou s’entremêlaient sur les chapiteaux. — (Henri Vincenot, Le Pape des escargots, 1972, page 204)
- (Arboriculture) Arbres fruitiers en espalier, taillés de manière à en étaler les branches symétriquement.
-
hachette
- Petite hache.
- En outre, le lieutenant et le sous-officier portaient la hachette et le couteau à neige, qui n’abandonnent jamais un voyageur des régions polaires. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Les enquêteurs ont fini par retrouver à Hong Kong la trace de ce contrôleur aérien français soupçonné d’avoir assassiné à la hachette l’un de ses collègues au sein même de la tour de contrôle de l’aéroport Bâle-Mulhouse-Fribourg, en avril 2011, avant d’organiser sa disparition en mettant la police sur une série de fausse piste. — (Nicolas Chapuis, Recherché par toutes les polices, Karim Ouali serait réfugié à Hong Kong depuis 2011, lemonde.fr, 4 octobre 2019)
- (Entomologie) Espèce d’insecte lépidoptère (papillon) nocturne de la famille des saturnidés (Saturnidae) dont le dos des ailes est de couleur brun-sable avec une ocelle sur chaque aile.
- La chenille de la hachette se nourrit sur des frênes, des chênes, des bouleaux, etc.
- (Botanique) Plante fourragère, genre Securigera.
- 8. La Serradelle commune est l’Ornithopus sativus, à côté duquel il faut citer comme plantes fourragères les Coronilla varia L., Emerus L., les Râteaux (Biserrula), les Pieds-d’oiseau (Ornithopus), les Fers-à-cheval (Hippocrepis), les Chenillons (Scorpiurus) et les Hachettes (Securigera), tous si remarquables par la forme de leurs fruits. (Voy. pp. 281, 292, 293, 309, 310, et Rosenth., op. cit., 1009, 1010.) — (Henri Baillon, Histoire des Plantes : Monographie des légumineuses papilionacées, Librairie de L. Hachette et Cie, Paris, 1869)
-
blanquette
- (Botanique) Petite poire d’été qui a la peau blanche.
- On a encore la grosse blanquette ronde, la blanquette à longue queue et la petite blanquette ou poire à la perle qui, comme la première n'ont d'autre mérite qu'une maturité précoce. — (Dictionnaire des sciences naturelles, Strasbourg & Paris : F.-G. Levrault & Paris : Le Normant, 1826, volume 42, page 110)
- Puis, les variétés des poires, la blanquette, l’angleterre, les beurrés, les messire-jean, les duchesses — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- (Botanique) Raisin qu’on nomme aussi « chasselas doré ».
- La Blanquette ou la Donne, sous variété du Chasselas, est assez commune dans les Vignes de la Gironde, de la Dordogne et de la Charente. C'est un très bon Raisin à manger ; mais il produit un vin faible et sans corps. — (Henri Louis Duhamel du Monceau, Traité des arbres et arbustes, que l'on cultive en pleine terre en France, Paris : Étienne Michel & Arthus Bertrand, 1819, volume 7, page 213)
- Nom donné à plusieurs cépages en fonction des régions. Il ne s'agit donc pas d'un nom officiel. Dans la région de Limoux nom donné au mauzac ; en Dordogne et en Gironde synonyme d'ondenc. C'est aussi un synonyme de graisse.
- (Œnologie) Vin blanc effervescent du Languedoc confectionné à partir du raisin blanc du cépage mauzac.
- 1929 : Delteil devient représentant en blanquette de Limoux, plus précisément de la bien nommée maison Génie. — (Joseph Delteil, Les Dossiers H : l'Age d'Homme, 1998, page 353)
- La blanquette de Limoux bénéficie d'une AOC.
- Il ouvrit le sommier, en ressortit un magnum de blanquette de Die. Le bouchon vola. Il but au goulot. — (Pierre Joinul, Dingoraminoir, L'Harmattan, 2012, page 191)
- (Cuisine) Ragoût fait de viandes blanches, telles que le veau, l’agneau.
- La grand-mère est très fière de sa blanquette. Il y en a pour trois. On est douze.On me présente le plat et j’en prends distrait le tiers.Deux autres font comme moi et les derniers se partagent la sauce.Grand-mère vante sa blanquette. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 269)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. Un symbole, un modèle éternel qui fait école, une sorte de mémoire collective. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française : traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- Produits de la première distillation de l’eau-de-vie.
- Les vapeurs du marc s'y condensent, le produit se rend au chauffage : cette distillation donne l'eau-de-vie faible, qu'on appelle vulgairement blanquette. — (Description des machines et procédés spécifiés dans les brevets d'invention, Paris : Huzard, 1825, vol.10, page 255)
- (Cuisine) Mâche (Valerianella locusta).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Ichtyologie) Sprat (blanchaille).
- Au temps où on trouvait du poisson à foison, on pêchait dans la Tamise la blanchaille – terme générique pour les jeunes et petits poissons –, le sprat – appelé aussi menuise ou blanquette – et même le hareng. — (Niki Segnit, Le répertoire des saveurs, Marabout, 2012)
-
montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
-
jaquette
- (Vieilli) (Habillement) Robe que portaient les petits garçons.
- (Habillement) Sorte d’habillement d’homme, serré à la taille, fendu dans le bas du dos, et qui descend généralement jusqu’aux genoux. Vêtement de jour, il est porté dans les mariages et les grandes courses hippiques.
- Il ne portait sur lui qu'une fine jaquette et, comme un croc de lumière, attendait dans l'ombre qu'un de ces garçonnets, dont toute volupté passait par la candeur et qu'on voyait errer à la morsure du soir, vint se perdre à sa portée ; là, le Marquis l'empoignait et beaucoup disparurent ainsi. — (Anonyme, Une autre histoire, 1703)
- Son costume se composait d’une tunique verte, […] ; cette jaquette pendait sans être boutonnée par-dessus un pourpoint collant et de couleur écarlate, serrant le corps. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il avait une cravache à la main, des houseaux aux jambes ; une jaquette courte faisait saillir son torse vigoureux. — (Jules Mary, La Pocharde, 1898, chap. 1, Paris : chez H. Geoffroy, 1904-1905, page 5)
- Il avait mis, dans sa désolation, des bottines vernies, le gilet de velours, et il hésitait maintenant à s’asseoir sur le coussin, ne sachant s’il devait user de préférence le fond de son pantalon ou les basques de sa jaquette. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 177)
- Chaque matin, elle lui aidait encore à passer sa jaquette et à nouer sa cravate. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Par analogie) (Habillement) Veste de femme ajustée à la taille.
- Elle a achevé de s’habiller. Elle a mis une jaquette de la couleur de sa jupe, laissant voir largement son corsage de lingerie dont le haut est transparent et rosé. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- (En particulier) (Histoire) (Habillement) Jaque rembourrée portée sous la cotte de mailles ; gambison. [2]
- Cent-vingt archers de guet […] portant la jaquette à longs plis — (Victor Hugo)
- Le duc alors revêtit sa jaquette, qui était en chaînons de mailles si souples que la trame d’acier n’était guère plus épaisse que du velours : puis il passa par-dessus son jacques des chausses et un pourpoint gris et argent, qui étaient ses couleurs favorites. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Couverture protégeant un livre relié ou broché [2], un CD, DVD ou blu-ray. Note : Elle ne doit pas être confondue avec la couverture rempliée.
- Non seulement le livre d’art envahit la montre avec sa « jaquette » illustrée, mais les autres publications prennent exemple sur lui. — (René Huyghe)
- Sur cette jaquette, on voit une fille attachée à un arbre, et un garçon doit la sauver.
- Homosexualité masculine [2].
- Henri III […] était de la jaquette flottante. — (San-Antonio).
- (Canada) (Habillement) Chemise de nuit.
- C’est l’heure de mettre votre jaquette et d’aller vous coucher.
- Dis-moi que je suis beau, que ma jaquette bleue fait ressortir mes yeux dans le bon sens du mot. — (Les Trois Accords, Le bureau du médecin - Dans mon corps, 2009)
- (Suisse) (Habillement) Vêtement à manches longues couvrant le torse, souvent en tricot, fermé sur le devant à l’aide de boutons ou d’une fermeture éclair, généralement ajouté par-dessus un autre habit pour porter chaud. Cardigan. Veste. Gilet [3].
- Elle a mis une jaquette de Jersey gris perle sur son chemisier, chaleur sèche dans son appartement ripoliné. — (Anne-Lise Grobéty, Zéro positif, Bertil Galland, Vevey, 1975)
- (Ornithologie) Nom vulgaire de la pie.
- (Armement) Manchon d’acier renforçant la partie antérieure du tube d’un canon.
- On a augmenté de trois pieds sa longueur d’âme et renforcé sa frette de culasse ou jaquette. — (Journal officiel 17 mars 1874, page 2063, 3e colonne)
- Le tube et la jaquette (du canon allemand de 77) sont en acier nickel.
- Enveloppe extérieure en tôle d’une chaudière évitant toute déperdition de chaleur.
- Jaquette thermostatique.
- (Dentisterie) Variante orthographique de jacket.
- (Industrie pétrolière) (Forage) Structure métallique fixée par des piles au fond de la mer, qui sert de support aux installations de surface d’une plateforme pétrolière.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.