Dictionnaire des rimes
Les rimes en : défense
Mots qui riment avec "ance"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "défense".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ance , ances , anse , anses , ence , ences , ense et enses .
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pense
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de penser.
- Je ne pense pas que l’école doive aller vers le tout-numérique. — (Corinne Abensour, Frédéric Gomariz, L’édition d’éducation face aux défis du numérique, 2018, page 76)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de penser.
- Autant le gnostique naassène avait l’esprit confus, autant le Pérate pense clairement. — (Eugène de Faye, Gnostiques et gnosticisme, 1913)
- La musique par ordinateur est en train de se libérer de ses jeunes pesanteurs parce qu’elle se pense dans son autonomie : elle se « dégadgétise » et désinstrumentalise l’ordinateur, au moment-même où elle en fait un instrument, comme nous le verrons avec Pierre Boulez. — (revue Autrement, n° 36 à 39, 1982, page 191)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de penser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de penser.
- Et ça vaut pour tout le monde : la prochaine fois qu’un de vous s’avise de frotti-frotter un autre clown, qu’il pense au sort réservé à Cul-brillant. — (Ralph Robert Moore, Les Hommes fardés, 2016)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de penser.
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vraisemblance
- Apparence de vérité.
- Malheureusement nous avons rarement des éléments suffisants pour reconstituer cette histoire avec vraisemblance. Les documents fossiles tertiaires sont assez rares […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 69)
- Faute de pouvoir faire toute la lumière désirable sur ce fait énigmatique, nous réunirons ici le faisceau de vraisemblances et de témoignages qui peuvent seuls nous éclairer pour le moment. — (Robert Triomphe, Joseph de Maistre, Droz, 1968, page 67)
- Il n’y a pas de vraisemblance à ce que vous dites.
- Cela choque la vraisemblance.
- Contre toute vraisemblance.
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équivalence
- (Didactique) Égalité de valeur.
- Équivalence des forces.
- L’équivalence des titres de deux candidats, des droits de deux adversaires.
- (Logique) Relation entre deux propositions ou affirmations ayant même valeur de vérité.
- (Mathématiques) Relation réflexive, symétrique et transitive.
- L’égalité est une relation d’équivalence, une équivalence.
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covariance
- (Probabilités, Statistiques) Méthode mathématique d’évaluation du sens de variation de deux variables (moyenne de leurs produits centrés sur leurs espérances mathématiques, ou encore différence entre la moyenne de leurs produits et le produit de leurs moyennes) et permettant de qualifier leur indépendance.
- Si deux variables sont indépendantes, leur covariance sera nulle, mais l’inverse n’est pas forcément vrai.
- La covariance est la moyenne de la somme du produit des écarts des valeurs des deux variables par rapport à leur moyenne arithmétique (μ). Le terme « covariation » désigne cette dernière somme. On peut définir la covariance comme la moyenne de la covariation. — (Méthodologie d’utilisation des microdonnées : Covariance, Université du Québec à Rimouski (UQÀR))
- (Linguistique, Sociologie) Correspondance entre l’appartenance à une certaine classe sociale et un certain parler inhérent à cette condition sociale.
- (Programmation orientée objet) Propriété des types des arguments d’une méthode qui hérite par surcharge, de devenir plus spécialisés également[1].
- On dit qu’un langage applique la règle de covariance si, dans le cas de la redéfinition d’une méthode héritée, le type des arguments ou le type du résultat peuvent être remplacés par un type plus spécifique. Par exemple, si la classe POMME hérite de la classe FRUIT, les arguments (ou le résultat) des méthodes redéfinies peuvent passer de FRUIT à POMME. Ce changement de type est valide selon la règle de covariance. Ainsi, la possibilité de redéfinition varie dans le même sens que la relation d’héritage, d’où le nom de covariance. — (http://smarteiffel.loria.fr/wiki/fr/index.php/Glossary)
- Le mécanisme de la covariance apporte une nouvelle perspective au sein du langage Java. Comme les Generics [sic], ce principe donne la possibilité de détecter les erreurs de typage plus tôt durant le développement. — (http://fsznajderman.wordpress.com/2011/03/19/la-covariance-en-java/)
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transcendance
- Caractère de ce qui est transcendant. Supériorité incontestable d’une personne ou d’une chose sur une autre.
- A-t-on pensé aussi que dès que l’on abandonne la notion de liberté, on accède immédiatement, sans effort, sans tromperie langagière, sans exhortations humanistes, sans transcendance, à la notion toute simple de tolérance ? — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 78)
- La transcendance du génie de Pascal, de Leibniz, du Professeur Botul.
- Un air de hauteur, de transcendance, de pédanterie. (Saint-Simon) un air de supériorité désagréable.
- (Mathématiques) Propriété d’un nombre ne pouvant être la racine d’aucun polynôme à coefficients entiers.
- La transcendance de π et e a été prouvée.
- Géométrie transcendante ; Courbe transcendante ; Équations transcendantes.
- (Philosophie) Caractère de ce qui est transcendant. Nom de réalités transcendantes.
- Transcendance de Dieu, du divin, du sacré.
- Soit nous choisissons une transcendance qui nous écrase et ne nous laisse d'autre attitude possible que la prosternation et la soumission, et là, on arrête de rire. Soit on affirme que la liberté humaine est à la hauteur de cette transcendance, on la regarde dans les yeux, et on rit. — (Abdennour Bidar, Pour une réforme de l'islam, Télérama n° 3393, janvier 2015)
- Termes transcendants : les termes ens, unum, verum, bonum, res. (d'Alembert)
- (Phénoménologie) (XXe siècle) Chez Husserl et dans la philosophie de Heidegger. Ce qui est en dehors de la conscience.
- La transcendance…[cet] antérieur à tout comportement. — (Heidegger, Qu'est-ce que la métaphysique?, 1929, trad. H. Corbin, 1951) [1]
- Il faut entendre par transcendance le mode de présentation de l’objet en général. — (Jean-François Lyotard, La phénoménologie, PUF, Quadrige, 2011, page 30)
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maintenance
- Action de maintenir quelque chose en bon état.
- Le revêtement en place, souvent recouvert de gravillons, n'est pas conçu pour être normalement circulable, mais seulement ponctuellement emprunté dans le cadre d'interventions de maintenance. — (Terrasse privative : dépasser les difficultés administratives et réglementaires, dans Copropriété & Travaux, n°10, Été 2009, page 41)
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vergence
- (Optique) Grandeur qui sert à caractériser les propriétés de focalisation d’un système optique.
- Une lentille concave a une vergence négative; une lentille convexe une vergence positive.
- (Géologie) Sens de déversement ou de déjettement d'un pli.
- Par extension, on utilise aussi le mot de vergence pour désigner le sens vers lequel se font des chevauchements. — (Jean-François Raoult, Dictionnaire de Géologie, Dunod, 2010, p. 372)
- (Médecine) (Vieilli) (Rare) Tendance des humeurs vers une partie du corps.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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incidence
- (Géométrie) Rencontre d’une ligne ou d’une surface avec une autre ligne ou surface, la concurrence étant l’incidence spéciale ligne sur ligne.
- (Physique) Rencontre des corps par les rayons lumineux. Le point de rencontre est appelé point d’incidence; et l’on nomme angle d’incidence l’angle formé par le rayon incident avec la surface rencontrée.
- (Épidémiologie) Nombre de nouveaux cas d'une maladie ou de malades présents à un moment donné dans une population.
- On connait plus de 300 arbovirus, et on en isole toujours de nouveaux. […]. Parmi les infections qu'ils provoquent, il faut citer à cause de leur grande incidence et de leur gravité la fièvre jaune, les méningo-encéphalites américaines, l’encéphalite japonaise B. — (Bernard Toma & Georges Fabiani, Les zoonoses, Que sais-je ?, PUF, 1983, p.17)
- (Aéronautique) Angle formé par la corde d'un aéronef et son vecteur vitesse.
- Conséquence.
- Cette erreur n’aura eu aucune incidence sur le produit fini.
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biréfringence
- (Optique) Propriété de certains matériaux transparents vis-à-vis de la lumière qui est de diviser en deux un rayon lumineux qui les pénètre.
- Son examen à la lumière polarisée y révèle une biréfringence qui est, d'ailleurs, commune aux substances visqueuses étirées en fils. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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détumescence
- Qualité de ce qui désenfle.
- (Anatomie) Résolution ou diminution de volume (d’une tumeur…).
- (Sexualité) Retour à la normale du pénis.
- Celui-ci a été remarquablement analysé par Moll, concevant le coït comme le soulagement spasmodique d’une tension, par conséquent comme le résultat d’une impulsion de détumescence. — (Mesures, Volume 3, 1969)
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méconnaissance
- État de mal connaître, de méconnaître.
- Ainsi, la volonté de correction des premières années, face aux échecs répétitifs maintes fois constatés d'hommes idémistes, se trouve noyée dans l’inertie. Paris dicte à Cayenne des mesures qui témoignent de sa souveraineté, et reflète aussi la méconnaissance de la réalité. — (Marion F. Godfroy, Bagnards, éd. Tallandier,, 2008, page 18)
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cohérence
- Union complète entre divers éléments d’un corps.
- (Sens figuré) Accord ou harmonie, intuitive ou logique, d'un système d'idées entre elles.
- La cohérence d'une théorie ne garantit pas qu'elle décrit son objet correctement.
- Dans le passage de l’oral à l’écrit, la spécificité du messager s'efface derrière celle du message. Peut-être y perd-on en spontanéité, mais on y gagne en cohérence, celle précisément d'une forme littéraire. — (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750) , Communications, 1987, vol.46, n°46, page 120)
- Une telle synthétisation de la théorie implique un haut degré d'unité des explications fournies, de la cohérence philosophique, conceptuelle et méthodologique. — (Alain Spalanzani & Dumitru Zait, La recherche en management et en économie, L'Harmattan, 2009, page 58)
- (En particulier) Consistance, absence de contradiction entre des données, des idées ou des informations.
- (Physique) Ensemble des propriétés de corrélation d'un système ondulatoire.
- (Mathématiques) En logique mathématique, la cohérence ou consistance est la propriété d'une théorie exempte de contradiction, ou de façon équivalente, d'une théorie qui possède un modèle.
- (Informatique) Capacité pour un système à refléter sur la copie d'une donnée, les modifications intervenues sur d'autres copies de cette donnée.
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prépotence
- Pouvoir supérieur, supériorité de puissance avec une idée d’abus, d’absolutisme.
- Ôtez cette prépotence maritale, ôtez le dévouement de la beauté à la force, vous retombez dans le concubinat, vous détruisez le mariage. — (Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes, A. Lacroix et Ce Éditeurs, 1875, p. 57)
- Loin de voir dans ces marques d’adoration un danger de folie ou de prépotence pour l’homme qui les accepte, j’y découvrais un frein, l’obligation de se dessiner d’après quelque modèle éternel, d’associer à la puissance humaine une part de suprême sapience. — (Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien, Plon, 1958 ; coll. Folio, 1974, p. 151.)
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nonchalance
- Laisser-aller ; négligence ; apathie.
- Elle était sobre, très propre et n’ayant d’autre défaut que beaucoup de paresse, la nonchalance régnant dans toutes ses actions et dans toute sa personne, malgré l’air de vivacité que ses yeux annonçaient. — (Donatien Alphonse François de Sade, Les Cent Vingt Journées de Sodome, ou l’École du libertinage, 1785, introduction)
- Pour le reste, il avait laissé les choses suivre leur cours, et quand le vieux caissier, le vénérable Savourdin, bonhomme à lunettes d’or et à cravate blanche, le priait chaque soir de vérifier la caisse, il s’acquittait de cette besogne avec une nonchalance véritablement inexplicable. — (Hector Malot, Cara, E. Dentu, 1878, 1re partie, chap. 2)
- Je reconnaissais ce genre de plaisir qui requiert, il est vrai, un certain travail de la pensée sur elle-même, mais à côté duquel les agréments de la nonchalance qui vous fait renoncer à lui, semblent bien médiocres. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, Gallimard, 1919)
- Mollesse ; langueur ; indolence.
- Le soleil des tropiques, en brunissant son visage, ne lui avait point donné cette vivacité de geste et de parole qui s’unit chez les créoles à une nonchalance souvent pleine de grâce. — (Victor Hugo, Bug-Jargal, 1818-1826, chap. 2)
- Penchés comme en une nonchalance de rêve sur les petits murs terreux, les amandiers pleurent leurs larmes blanches sous la caresse du vent... — (Isabelle Eberhardt, Pleurs d’amandiers, 1903)
- C'était un grand Noir filiforme qui semblait plein de nonchalance et de mauvaise volonté, bien qu'il portât une tunique à boutons et des culottes de nègre de maison. — (Jean-Louis Cotte, Les semailles du ciel, Éditions Albin Michel, 1970, chapitre 12)
- (Littéraire) (Au pluriel) Relâchement, insouciance où l’on se complaît.
- Ou je me réveillerai, et les lois et les mœurs auront changé, — grâce à son pouvoir magique, — le monde, en restant le même, me laissera à mes désirs, joies, nonchalances. — (Arthur Rimbaud, Une saison en enfer, M. J. Poot, Bruxelles, 1873, page 25)
- Mais non. Ce qu’il voulut, c’est arracher tous ceuxQui vivaient engourdis, orgueilleux, paresseux,À l’égoïsme obscur, aux mornes nonchalances,Pour les jeter, chantants et fiers, parmi les lances,Ivres de dévouement, épris de mourir loin,Dans cet oubli de soi dont tous avaient besoin ! — (Edmond Rostand, La Princesse lointaine, G. Charpentier et E. Fasquelle, 1895, acte I, scène 2)
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adolescence
- Période de la vie où l’être humain approche la puberté jusqu’à passer dans la vie adulte, et sa plus grande autonomie après les études. En Occident, elle s'est étendue pour être actuellement en moyenne entre l'âge de dix ans et celui de vingt-cinq.
- Il y a six degrés d’âges ; savoir : l’enfance proprement dite, infantia ; la seconde enfance, pueritia ; l’adolescence, la virilité, la vieillesse et la décrépitude. — (Dictionnaire des sciences médicales, volume 52, page 415, Charles-Louis-Fleury Panckoucke à París, 1821)
- Cependant Emma avait treize ans et Albert dix-huit ; leur cœur, comme une rose en bouton, allait s’ouvrir au premier souffle de l’adolescence. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Ce n’était en somme que le vide de son cœur à peine sorti des limbes enchantés de l’adolescence. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- L’adolescence ne laisse un bon souvenir qu’aux adultes ayant mauvaise mémoire. — (François Truffaut)
- (Sens figuré) Les premiers temps.
- L’adolescence de l’art est élégante, sa virilité pompeuse, et sa vieillesse riche, mais surchargée d’ornements qui en dissimulent le dépérissement. — (Joseph Joubert, Pensées, tome 2. Paris, Librairie Vve Le Normant, 1850, page 7-8)
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clémence
- Vertu qui consiste à pardonner les offenses et à modérer les châtiments en parlant de ceux qui disposent de l’autorité souveraine et par extension, de toute personne ayant un certain pouvoir.
- Des actes de clémence.
- Implorer la clémence du juge.
- Traiter avec clémence.
- Il me semble que si Maripier Morin peut sortir du purgatoire après avoir admis elle-même qu’elle avait posé des gestes déplacés envers Safia Nolin, Caroline Néron devrait avoir droit à la même clémence, non ? — (Sophie Durocher, « Maripier Morin et Caroline Néron », Le journal de Québec, 14 décembre 2020)
- Douceur, modération.
- La clémence de la température : La douceur de la température.
- Les Parisiens profitaient de la clémence relative de la température pour se rendre au Bois. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 932)
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purulence
- (Médecine) Qualité de ce qui est purulent.
- (Par métonymie) Chose purulente.
- (Sens figuré) — Pendant qu'il se débondait avec rage dans un besoin d'évacuer toute sa purulence, les autres écoutaient, vivement intéressés, presque apitoyés. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 18)
- amance
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avance
- Fait d’avancer.
- L’avance rapide d’un magnétophone.
- Ce qu’on a mis en avant.
- Partie de bâtiment qui anticipe sur une rue, sur une cour, et qui sort de l’alignement du reste du bâtiment.
- L’agent voyer fera abattre cette avance.
- Espace de chemin qu’on a devant quelqu’un.
- Il a tant de lieues, tant de journées d’avance sur nous.
- Il court mieux que lui, il lui donnera dix pas d’avance sur cent.
- Prendre de l’avance.
- Ce qui se trouve déjà fait dans une affaire, dans un ouvrage.
- C’est une grande avance, quand on veut composer un livre, que d’avoir des matériaux préparés.
- Si vous avez les mémoires qu’il vous faut pour écrire cette histoire, c’est autant d’avance.
- Sommes que l’on prête, d’un paiement anticipé, d’un déboursé que l’on fait pour quelqu’un.
- Faire une avance de mille francs.
- Il a fait pour eux des avances considérables.
- C’est moi qui ai fait toutes les avances, tous les frais de cette entreprise.
- Fournir une somme à titre d’avance.
- Être en avance, Avoir fait une avance de quelque somme.
- Je suis avec eux en avance de deux mille francs.
- (Vieilli) (Économie) Somme que l'on investit à court et moyen terme dans une activité économique.
- On a remarqué plus haut (note 2, page 13) que les avances primitives étoient d'environ cinq fois plus fortes que les avances annuelles : dans l'hypothèse actuelle où les avances annuelles sont de deux milliards, les avances primitives sont donc de dix milliards, …. — (François Quesnay, Analyse de la formule arithmétique du tableau économique de la distribution des dépenses annuelles d'une nation agricole, 1766)
- (Belgique) (Familier) (Surtout dans des locutions interrogatives ou négatives) Avantage, intérêt.
- Quelle avance de travailler dur toute sa vie ?
- Tu n'as pas d'avance à te brouiller avec tes parents.
- Il n'y a pas d'avance de le punir, il recommencera.
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abstinence
- Action de s’abstenir.
- Certains médecins (Emmanuel Palomino à Jonzac…) qui ont compris depuis longtemps que l’abstinence est la solution la plus efficace et la plus élégante de l’alcoolodépendance, la présentent chaleureusement à leurs patients, sans la moindre gêne, avec une terminologie adaptée (« Zéro alcool »), parce que l’important n’est pas la peau, mais l’entité, la chair qui est dessous. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 51, premier semestre 2017, page 5)
- (Absolument) Action de s'abstenir du boire et du manger.
- Rasé, en sabots et rêche tenue verdâtre, avec casquette de cuir coiffant sa calvitie, il passa de l’absinthe à l’abstinence, du péquet au piquet, de l’éthylisme à l’ascétisme. — (Patrick Roegiers, « Verlaine, Paul », dans Le Mal du pays : Autobiographie de la Belgique, Éditions du Seuil, 2003)
- (Par analogie) Abstention de relations sexuelles.
- Il la coquait sans arrêt comme s'il avait hâte de rattraper des années d’abstinence forcée et elle s'amusait plus de ce qu'elle tenait pour des gamineries de bougre trop savant, qu'elle ne jouissait vraiment. — (Raphaël Confiant, Le nègre et l'amiral, Éditions Grasset & Fasquelle, 1988, chapitre 5)
- Bien sûr, il avait connu le désir avant Lindiwe. Quand une des domestiques se penchait devant lui, offerte, tandis que Cornelia en était déjà à son deuxième ou troisième mois d’abstinence et de prières stériles. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- (Spécialement) (Religion) Privations ordonnées par l’Église.
- Pourquoi dans les jours d’abstinence l’Église romaine regarde-t-elle comme un crime de manger des animaux terrestres, et comme une bonne œuvre de se faire servir des soles et des saumons ? — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1769)
- Guerrier redoutable, bigot ascétique, ses traits maigres et sévères conservaient l’expression farouche du soldat, et ils étaient également remarquables par la maigreur, fruit de l’abstinence, et par l’orgueil religieux du dévot satisfait de lui-même. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il [William Blake] se tournait vers la religion révélée par la Bible, révélée surtout à William Blake ; il la voulait très fortement dosée de théologie, mais sans le mécanisme des cultes établis, sans « le prêtre liant avec des ronces les joies et les désirs de l’homme », car il trouvait odieux qu’on essayât d’entraver l’énergie humaine et de lui faire suivre les voies artificielles et pénibles de l’abstinence. — (Julien Green, William Blake, prophète, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 41)
- (En particulier) (Religion) Privation de viande recommandée par l’Église catholique les vendredis durant le Carême.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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pertinence
- Qualité de ce qui est pertinent.
- En cas de doute sur la pertinence de l'exorcisme, mieux vaut alors faire appel aux chérifs détenteurs d'une baraka reconnue pour sa puissance thérapeutique. — (Inversion sociale et pouvoir thérapeutique au Maroc, dans Convocations thérapeutiques du sacré, Karthala, 2002, page 256)
- Chacun de nous put acquérir pour une modique somme une K7 contant le reportage et vingt minutes de rush qu'il eut la gentillesse de rendre intelligentes, ce qui dut lui donner beaucoup de mal, car, honnêtement, nos déplacements rugbystiques n'ont jamais vraiment brillé ni par leur originalité, ni par la pertinence de nos pensées. — (Patrice Obert, Ovalie, une vie de rugby et d'amitié: Un très beau récit de vie, Publishroom, 2016)
- L'origine onomatopéique d'un lexème est une question diachronique, sans pertinence en tant que telle pour la sémantique de la parole : ainsi, il n'est pas fondamental pour nous de trancher parmi les nombreux cas qui peuvent faire débats (quid de gong, flaque, grogner, grommeler, siffler, claquer, vrombir... ?) — (Rudolf Mahrer, Phonographie: La représentation écrite de l’oral en français, éd. Walter de Gruyter, 2017, page 166)
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tumescence
- Action par laquelle une chose s’enfle.
- (En particulier) (Médecine) Augmentation de volume du corps ou d’une de ses parties.
- Les femelles chimpanzés sollicitent activement les copulations, signalant leur réceptivité sexuelle grâce à leur tumescence génitale rouge, certaines femelles pouvant s'accoupler avec huit mâles différents en une heure. — (Clémentine Vignal dans La différence des sexes sous la direction de Nicolas Mathevon et Éliane Viennot, Belin, 2017, pages 65-66.)
- État d'un organe gonflé.
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rémittence
- (Médecine) Caractère des affections qui sont rémittentes, c’est-à-dire qui éprouvent des rémissions, de la diminution, du répit.
- Ces rémittences méritent une attention toute spéciale autant par elles-mêmes que par leurs conséquences médico-légales. — (L. V. Marce, Traité pratique des maladies mentales, 1862)
- À cette fin d’automne, repassent et se marient en une rémittence les souvenirs. C’est le glauque du Rhin se grisant sous les sureaux et les saules ; c’est les botticelliennes aux grâces variantes, enrobantes, emmitonnantes, qu’on sent bouger, refuir. Et les eaux tavelées et lavées du Rhin et les femmes de Botticelli glissent, en leur analogie, entre des ramages et des brises. — (Francis Poictevin, Ombres, Alphonse Lemerre, Éditeur, Paris, 1894)
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vacance
- État d'une charge, d'une dignité, d'un poste vacant.
- Si, d’aventure, il restait sur place, attendant une vacance à l’usine, il travaillait à la mine et était payé par pipe de minerai extraite. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- En cas de vacance ou lorsque l'empêchement est déclaré définitif par le Conseil constitutionnel, le scrutin pour l'élection du nouveau Président a lieu, sauf cas de force majeure constaté par le Conseil constitutionnel, vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus, après l'ouverture de la vacance ou la déclaration du caractère définitif de l'empêchement. — (Article 7 de la Constitution de la Cinquième République française, version en vigueur au 29 mars 2003 → lire en ligne)
- (Au pluriel) Temps pendant lequel les études cessent dans les écoles, dans les collèges et dans les lycées.
- J’avais vécu enfermée jusqu’alors, cloîtrée avec les Dames de Reims et quand je rentrais chez nous pour les vacances je n’avais pas eu la plus petite amourette. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 51)
- Où irez-vous passer les vacances ?
- Les vacances de Pâques.
- Les grandes vacances.
- (Au pluriel) Temps de repos qui est accordé à des employés dans un magasin, dans une banque, dans un établissement public ou privé, quel qu’il soit.
- Moi je rigole quand je penseÀ ceux qui partent en vacancesEn Bretagne ou en ProvenceRien ne vaut l’air de Paris. — (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977)
- Les employés de cette maison ont droit à un mois de vacances.
- Les vacances parlementaires.
- (Au pluriel) Toute interruption que l’on s’accorde dans ses occupations ordinaires.
- Je ne travaillerai pas à mon livre ces jours-ci : je prends des vacances, je me suis donné des vacances.
- État d’une succession à laquelle on a renoncé ou que personne ne réclame.
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mordance
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe mordancer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe mordancer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe mordancer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe mordancer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe mordancer.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.