Dictionnaire des rimes
Les rimes en : décarbure
Que signifie "décarbure" ?
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- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décarburer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décarburer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe décarburer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe décarburer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe décarburer.
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "décarbure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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pur
?- Qui est sans mélange, en parlant d’un produit, d’une émotion.
- Le sirop, ainsi concentré, ne renferme plus que 1/6 de son poids d'eau ; le reste est du sucre à peu près pur. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 127)
- Boire de l’eau pure, du vin pur.
- Ce pain est fait de pur froment.
- Goûter une félicité pure.
- Jouir d’un bonheur pur.
- Éprouver une joie pure.
- Un zèle pur et désintéressé.
- Aimer Dieu d’un amour pur.
- Qui n’est pas altéré, vicié, corrompu ou souillé, en parlant d'un élément physique ou en parlant d'une personne, de ses émotions ou de ses attributs.
- On respire ici un air pur.
- Une source d’eau pure.
- On ne devait offrir aux dieux que des victimes pures.
- Une lumière pure, une clarté pure, un jour pur, une lumière, une clarté nette et vive, que rien n’altère, n’obscurcit.
- Un ciel pur, un ciel sans nuages.
- Un cœur pur.
- Une âme pure.
- Un amour pur.
- C’est une vertu bien pure que la sienne.
- Tous ses sentiments sont purs.
- Ses intentions sont droites et pures.
- Il s’est conservé pur au milieu de la corruption du siècle.
- Dans cette place, il a manié des millions, et ses mains sont restées pures.
- – Mais peux-tu vraiment être aussi pur que ça?[...] Il n'arrive pas à déterminer si, pour Charlotte [...], la pureté est une qualité positive ou négative. [...]– Je sais pas. C'est quoi, être pur?– On dirait que je suis pas capable de t'imaginer te fâcher ou je sais pas : manigancer.Alexandre n'est pas très différent des autres mâles : lorsqu'une femelle le décrit comme pur en lui précisant qu'elle n'arrive pas à l'imaginer fâché ou en train de se venger, il comprend immédiatement qu'on remet sa masculinité en doute. [...] – Être pur, c'est... (Charlotte réfléchit très sérieusement, à la recherche d'une définition acceptable) c'est de jamais avoir de mauvaises intentions envers les autres. — (Thomas O. St-Pierre, Charlotte ne sourit pas, Leméac, 2016, pages 109-110)
- Désigne l’état de l’homme tel qu’on le suppose antérieurement à toute civilisation.
- Être en état de pure nature, être tout nu, sans aucun vêtement.
- Abstrait, fondamental. Antonyme : appliqué.
- L’esprit pur, l’esprit considéré sans égard à son union avec la matière.
- Mathématiques pures, celles qui considèrent la grandeur d’une manière abstraite, comme purement susceptible d’accroissement et de diminution.
- Absolu, sans mélange, s’emploie pour donner plus de force à la signification des mots auxquels on l’associe. Alors il précède ordinairement le nom mais il le suit, quand il est précédé lui-même du mot tout qui ajoute encore à son énergie.
- Suivant Descartes, les bêtes sont de pures machines.
- Les anges sont de purs esprits.
- C’est la pure vérité.
- Il a agi en cela par pure bonté, par bonté pure.
- C’est un pur motif de générosité qui le fait parler.
- Pur entêtement.
- Pure malice.
- Un pur hasard.
- Ce que vous dites là est une calomnie toute pure.
- Ce latin est du Cicéron tout pur.
- Il est quelquefois suivi de la particule de, tant au sens propre qu’au figuré.
- Une liqueur pure de tout mélange.
- Elle a rendu à Dieu une âme pure de toute souillure.
- (Art) Propre, régulier, bien construit, en parlant de style.
- Style pur.
- Langage pur.
- C’est un écrivain très pur.
- (Art) Net, exact, correctement tracé, en parlant de dessin.
- Un trait pur.
- Des contours purs.
- (Héraldique) Qui ne consiste que dans le seul émail du champ de l’écu, sans aucune pièce héraldique. Synonyme : plein.
- Il porte d’argent pur, de gueules pur.
- (Par extension) (Sylviculture) Qui est composé à au moins 80 % d’une seule essence.
- Ces données de nombre de tiges et de surface terrière à l’hectare ne doivent pas être comprises comme la recherche de peuplements purs en chêne sessile, le mélange devant être toujours recherché dès lors qu’il peut être présent naturellement. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
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hachure
?- Action de hacher.
- (Dessin) Traits fins, parallèles ou croisés les uns sur les autres par lesquels on forme les demi-teintes et les ombres.
- (Sens figuré) — […], et des flocons de neige tremblotaient par instants dans le halo des réverbères au milieu des hachures de l’averse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Cartographie) Type de figuré fait de traits par lesquels on marque l’altitude des montagnes, la ligne des côtes ou un autre zonage.
- (Héraldique) Traits ou points dont on se sert pour marquer la différence des couleurs et des métaux.
- (Médecine) Technique de massage thérapeutique qui consiste à utiliser le bord cubital de la main en extension pour percuter la partie visée.
- « Les hachures se pratiquent avec le tranchant de la main dont le bord cubital frappe les téguments d’un mouvement analogue à celui d’un couperet à l’aide duquel on voudrait couper de la viande. Les deux mains travaillent alternativement. » (Boigey 1989 : 96) — (Philippe Thoiron, Jean Iwaz, Nadine Zaouche, Étude d’implantation des arrêtés de terminologie, domaines : santé et médecine, in Loïc Depecker, Gina Mamavi, La Mesure des mots : cinq études d’implantation terminologique, Publications de l’Université de Rouen, 1997)
- (Technique) Entailles pratiquées sur les métaux avant de les dorer ou de les argenter.
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coupure
?- Séparation ou division faite en tranchant dans un corps continu.
- Le drame ivoirien mêle inextricablement ces deux dimensions et a abouti à partir de la tentative d’instauration du concept d’« ivoirité » à une coupure du pays en deux et à une situation de guerre civile. — (Christian Pradeau & Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d’Outre-Mer n° 234/vol. 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 199)
- J’ai une coupure au doigt.
- Il y a une coupure à cette étoffe, à ce cuir.
- Cette coupure a été faite avec un canif.
- (Sens figuré) (Littérature) Retranchement que l’on fait dans une composition littéraire.
- Pendant les répétitions, il a fait des raccords, ajouté des béquets, et aussi pratiqué des coupures qui ont précisément pour but de lui rendre ce public indulgent et favorable. — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., page 26)
- Fragment.
- (En particulier) Fragment détaché d’un journal pour le conserver ou pour le reproduire.
- Il sort d’un vieux portefeuille une coupure de L’Unité reproduisant une lettre d’un lecteur écrivant qu’André Bergeron avait fait, à une question précise, une réponse de Normand. — (Michèle Cotta, Cahiers secrets de la Ve République : 1965-1977, Fayard, 2007)
- (Finance) Fraction du billet de banque type.
- Quelle déconvenue ! mais la petite pastoure, têtue et grêlée, qui, contre la promesse d’une assez forte coupure, avait consenti à me servir de guide, n’en démordait pas et m’affirmait que c’était bien là Barenton. — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, page 83)
- La Première Guerre mondiale est l’événement catalyseur pour la création de monnaie de nécessité : d’août 1914, première émission de coupures, à novembre 1922, dernière émission de jetons. Les institutions consulaires sont, durant cette périodes les principales émettrices : […]. — (Catherine Vuillermot, La Monnaie, personnage historique, Librairie Droz, 2007, page 177)
- Rigole, petit canal pour faciliter l’écoulement ou changer le cours des eaux.
- Saigner une rivière, des étangs, un marais par des coupures.
- (Militaire) Séparations pratiquées dans les lignes ennemies, dans les groupements adverses.
- (Électricité) Coupure de courant, arrêt de l'alimentation en électricité.
- Elle pourrait sans tiquer passer les fêtes à Pont-l’Abbé, dans le Finistère, où le maire, Stéphane Le Doaré, a pris « la lourde, mais nécessaire décision, de ne pas faire d’illuminations de Noël » après avoir vu la facture énergétique exploser « de plus de 223 % » et pris en compte les risques de coupures hivernales pour les particuliers. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 21 octobre 2022, page 10)
- (Cartographie) Unité de fractionnement d'un découpage[2].
- (Cartographie) Champ d'une carte constituant ou non une unité de découpage[2].
- (Géométrie) Sur un dessin technique, symbole graphique sur un axe, permettant la représentation des certaines données difficilement observables à cause de l’échelle.
- Au besoin, il peut être important d’utiliser une coupure d’axe pour avoir une meilleure représentation des données. — (Les graphiques scientifiques, site alloProf)
- Coupure d’échelle.
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fulgure
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de fulgurer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de fulgurer.
- Le manifeste mutantiste force à penser ? . . sûr . . comme tout ce qui fulgure, schizoïdise, entropise, néologise, métasyntextualise, . . donc indispensabilise, pour le moment, quoique ! — (site jef-safi.net, 28 septembre 2013)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de fulgurer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fulgurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de fulgurer.
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échauboulure
?- (Désuet) (Médecine) Éruption cutanée produite par la chaleur, par un eczéma dyshidrosique.
- Cela a lieu dans l’échauboulure (sudamina-hydroa), maladie locale très légère, comme dans les plus graves, telles que la fièvre jaune, le typhus, la peste, le choléra, maladie qui affectent simultanément tout l’organisme, qui le frappe de sidération. — (Barthélemy Lacoste, Pensées médicales sur la nécessité de n'avoir en médecine qu'un seul système, celui de la nature, Éditeur G. Baillière, 1838)
- (Désuet) (Médecine vétérinaire) Maladie de la peau qui apparaît subitement chez le cheval et chez le bœuf, sous la forme de bosselures.
- Une vache bretonne, de l’âge de sept ans, fut affectée de tumeurs, ressemblant à celles de l’échauboulure, et qui se montrèrent sur certaines parties du corps. — (École nationale vétérinaire d’Alfort, Recueil de médecine vétérinaire, 1837)
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couture
?- Action, art de coudre.
- Apprendre la couture.
- Elle ne veut pas quitter la couture.
- Assemblage de deux pièces d’étoffe, de cuir, etc., qui se fait au moyen de l’aiguille, de l’alène, avec du fil de la soie, etc.
- Faire une couture.
- Grosse couture.
- Couture menue, fine, ronde, plate.
- Double couture.
- Couture en surjet.
- Les coutures d’un vêtement, d’une chemise, d’un gant, d’un soulier, etc.
- Toile ennoblie, traitée déperlante, coutures surjetées antidéchirures, baleines en acier au carbone… — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 3)
- Rabattre les coutures, les aplatir avec le carreau.
- Ensemble des personnes qui font métier de coudre.
- Elle est dans la couture.
- (Héraldique) Fine bande contrastante, limitée à un trait continu ajouté autour d’une pièce (ou d’un symbole d’armoiries tout entier) et dont l’émail (métal, fourrure ou de sable) uniforme, plan ou en relief, permet de poser la pièce par dessus d’autres (en les recouvrant partiellement) et de la mettre en évidence, tout en évitant les juxtapositions jugées disgracieuses ou non conformes aux règles héraldiques (métal contre métal, fourrure contre fourrure, voire aussi sable contre sable). On parle parfois aussi (mais improprement) de filet, qui désigne plutôt le trait de séparation entre deux pièces juxtaposées, dont aucune ne recouvre partiellement l’autre. Ne pas confondre avec le listel, plus épais et qui entoure le symbole héraldique tout entier et en fait partie.
- (Par analogie) Cicatrice qui reste d’une plaie, soit qu’elle ait été recousue ou non, et même des grandes marques que laisse la petite vérole sur le visage.
- Il a le visage tout plein de coutures.
- (Construction navale) Intervalle qui se trouve entre deux bordages et que les calfats remplissent d’étoupe. Il se dit également de l’étoupe même.
- Cette couture est ouverte, L’étoupe est sortie d’entre les joints.
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écartelure
?- (Héraldique) Division de l’écu en quatre quartiers ou écarts.
- (Par extension) Une de ces divisions.
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fêlure
?- Fente d’une chose fêlée.
- La fêlure de ce vase est si légère qu’on ne la voit point, qu’elle ne paraît point.
- Il avait tiré la bague d’opale de son doigt. […] il examina un instant la fêlure qui la traversait. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, p.331, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie)
- (Sens figuré) (Familier) Dérangement de l’esprit.
- Cet individu divague : il a sûrement une fêlure.
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glaçure
?- (Céramique) Action de recouvrir les poteries d’un enduit qui au feu doit se vitrifier.
- Très tôt les Egyptiens surent fabriquer des verres. L'origine de ce matériau semble avoir été dans les glaçures recouvrant les poteries pour les rendre imperméables et les décorer. — (Bernard Vidal, Histoire de la chimie, 1985, Collection Que sais-je des Presses Universitaires de France, page 10.)
- (Céramique) Enduit que le potier applique sur les céramiques avant la cuisson. Ce vernis les rend imperméables et leur donne de la brillance.
- Le vert est à la mode au début du XVIe siècle : jattes, écuelles et cruches sont très souvent recouvertes d'une glaçure verte brillante. — (Alban Horry, Poteries de Lyon 1500-1800, 2012, page 22)
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emmure
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de emmurer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de emmurer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de emmurer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de emmurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de emmurer.
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bouture
?- (Horticulture) Branche d’un arbre ou d’une plante vivace que l’on sépare de la tige et qui, étant plantée en terre, y prend racine.
- Trembley trouvait donc ici deux grands phénomènes, jusque-là regardés comme appartenant exclusivement aux végétaux, la reproduction par boutures et la multiplication par bourgeons ; mais en même temps il voyait ces prétendues plantes se nourrir à la façon des animaux chasseurs, […]. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Malgré son excessive floribondité, elle donne rarement des graines, et on en est réduit à la multiplier de boutures et de couchages. — (Le Bon jardinier: nouvelle encyclopédie horticole, Maison rustique, 1882, page 175)
- La bouture, fragment de végétal apte à donner naissance à un végétal de même nature, reproduit l’individu dont elle dérive avec tous ses caractères. — (O. Bussard, Cultures légumières, 1943)
- La vigne, le cognassier, le groseillier, se multiplie facilement par boutures. — (Julien-Alexandre Hardy, Traité de la taille des arbres fruitiers, 1884)
- Pour cela nous allâmes couper une bouture d’un jeune saule, et nous la plantâmes sur la terrasse, à huit ou dix pieds de l’auguste noyer. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre I)
- Italienne qui pique un géranium rouge dans chaque canon de fusil, méthodiquement, comme si elle faisait des boutures. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Bijouterie) (Vieilli) (Désuet) Liquide pour blanchir les monnaies[1].
- (Travail du cuir) (Désuet) Partie filamenteuse[1]. On les enlèvent avec une étire ou un butoir, c'est l'opération du butage.
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batture
?- Mélange adhésif obtenu en battant ensemble de la cire, de l’huile de lin, de térébenthine et de mélèze qui sert aux doreurs à coller les feuilles ou à faire les hachures dans les parties rehaussées d’or.
- (Par extension) Il désigne ces hachures elles-mêmes.
- Dorure faite avec un mélange de miel de colle et de vinaigre
- Volée de coups.
- Si le Teinturier n’a pas le soin de désaviver les couleurs fines en saffrano, dans dans lesquelles il entre du jus de citron, comme dans le ponceau, le cerise, toute sorte de rose, nacarat, isabelle, chamois vif, jamais la moëre ne prendra bien, ainsi que sur le noir, si on ne recommande au Teinturier qu’il soit extrêmement lavé, plutôt à quatre Battures qu’à deux. — (Joubert de l’Hiberderie, Le dessinateur, pour les fabriques d’étoffes d’or, d’argent et de soie, 1765, pages 64-65)
- (Art) Opération qui consiste à aplanir les feuilles avant utilisation en dorure.
- (Marine) Réunion des bancs de roche ou de corail presque à fleur d’eau laissant entre eux des fonds plus ou moins grands.
- (Pêche) Endroit où il y a peu de profondeur d'eau.
- À son premier essai avec la technique du drop shot, en se servant d’un plomb en tungstène de 1⁄4 d’once, d’un hameçon 1/0 et d’un RingWorm Mister Twister légèrement écourté de couleur claire avec flocons argentés, Luc Beauregard de Laval a réussi à déjouer la vigilance de cette belle petite bouche sur la batture Saint-François au lac Saint-Pierre. — (Patrick Campeau, Trophées des pêcheurs, Le Journal de Montréal, 4 février 2023)
- (Canada) Portion du rivage que le jusant (marée descendante) laisse à découvert, estran.
- Et en juillet Le fleuve est tiède Sur les battures… — (Félix Leclerc, In Le Tour de l’île)
- Les battures sur lesquelles on avait tiré au sec les canoës et leur chargement luisaient dans les derniers feux du couchant. — (John Crowley, KRA - Dar Duchesne dans les ruines de l'Ymr, L'Atalante, 2020, traduction par Patrick Couton, page 305)
- (Canada) Sommet sous-marin recouvert de peu d’eau, et dangereux pour la navigation.
- Cette observation n’a lieu que depuis l’embouchure de la rivière jusqu’à la vue de l’Île-aux-Coudres, où alors il faut toujours ranger la côte du Nord, pour éviter les battures qui sont vers la côte du Sud ; le mot batture veut dire des roches. — (Louis-Joseph de Montcalm, Journal du marquis de Montcalm durant ses campagnes en Canada de 1756 à 1759, p. 50, L.-J. Demers, Québec, 1895)
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cuniculiculture
?- Élevage de lapins.[1]
- La première partie de l’article insistait sur la nécessité de planifier soigneusement les programmes nationaux de cuniculiculture. — (Revista Mundial de Zootecnia, Numéros 66 à 87, 1991)
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roulure
?- Action de rouler, état de ce qui est roulé.
- (Foresterie, Menuiserie) Défaut de grume apparaissant lorsque des cernes n’adhèrent pas l’une à l’autre ; sur bois vif, ce défaut se remplit de fluide.
- La roulure peut être provoquée par des efforts mécaniques (vent) qui tendent à plier l’arbre dont les cernes sont d’épaisseurs irrégulières. — (Emmanuelle Brunin, Christophe Heyninck et Delphine Arnal, Carnet d’assistance pour l’évaluation qualitative des bois sur pied et abattus, Forêt wallonne, 2012, ISBN 2-9600251-6-4)
- (Populaire) Femme de mauvaise vie, prostituée.
- C’était Satin, avec un chapeau et une voilette, prenant des airs de dame en visite. Une jolie roulure ! murmura Prullière. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Entre parenthèses on assure que j’ai lâché ignominieusement ma femme pour aller vivre aux crochets d’une roulure. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 207)
- La fille de bar dont je fus amoureux à quinze ans, parce qu'elle était lesbienne, qu'elle avait une voix éraillée et que je l`avais entendue geindre durant une rage de dents, – vague roulure qui purement et simplement m’entôla, ne couchant même pas avec moi et s`enfuyant avec l`argent que, comme un jobard, je lui avais donné, ce qui inimaginablement m`humilia. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 144.)
- Raphaële, une Marseillaise, roulure des ports de mer, jouait le rôle indispensable de la belle Juive, maigre, avec des pommettes saillantes plâtrées de rouge. — (Guy de Maupassant, La Maison Tellier, 1881)
- (Populaire) (Par extension) (Péjoratif) (Injurieux) Personne méprisable.
- Eh bien, toutes ces gonzesses, c’est rien. T’as pas idée ! C’est moins que rien : des ordures, des roulures, bonnes à t’entuber comme personne, si peu qu’tu lâches la main. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
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ménure
?- (Ornithologie) Oiseau endémique d’Australie. Pendant les parades, le mâle dresse ses plumes caudales qui prennent la forme d’une lyre. → voir oiseau-lyre
- Le ménure superbe a un large répertoire, son chant comprend jusqu’à trois quarts d’imitations : aboiements, chants d’autres oiseaux et même moteurs de voiture !
- Le saut à l’élastique avait disparu, les vertiges également, il se sentit léger comme une plume de ménure. — (Gilles Schlesser, Nuages, 2009)
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fraisure
?- (Armement) Sur les anciens fusils à silex, creux semi-cylindrique pratiqué dans le bassinet, juste au dessous de la lumière.
- La fraisure permettait de bien positionner l'amorce sur le bassinet.
- Type de travaux réalisés sur une pièce mécanique avec une fraise sur une fraiseuse.
- La fraisure est réalisée à l’aide d’une fraise conique à l’orifice d’un perçage. — (Guillaume Sabatier, François Ragusa, Hubert Antz, Manuel de construction mécanique - 3ème édition, 2013)
- (Menuiserie) Évasement conique d'un trou de manière à y loger une vis à tête fraisée. (Note : on dit aussi noyure).
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arséniure
?- (Chimie) Combinaison d’arsenic à l'état d'oxydation III - avec un autre corps simple métallique.
- Arséniure de zinc.
- (Chimie) Nom donné à l’anion As3- dérivé des arséniures métalliques.
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aperture
?- (Botanique) Zone de moindre résistance à la surface du grain de pollen par où germe le tube pollinique.
- (Phonétique) Écartement des organes au point d’articulation d’un phonème.
- Le canal buccal est l’espace compris entre la langue et la voûte palatine ; plus la langue s’élève et se rapproche de la voûte, plus le canal se rétrécit — et inversement. Un phonème est dit fermé lorsque le canal buccal réduit sa dimension verticale ; un phonème est dit ouvert lorsque le canal buccal augmente sa dimension verticale. Le degré d’ouverture du canal buccal est appelé aperture. — (François de la Chaussée, Initiation à la phonétique historique de l’ancien français)
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entournure
?- (Couture) Partie du vêtement qui fait le tour du bras à l’endroit où s’ajuste la manche.
- Duchotel.— Je vous disais donc que l’entournure gauche est beaucoup trop étroite.Moricet. — C’est ça, va à tes entournures ! C’est ton affaire, marchand de soupe ! — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Le complet de serge laissait voir maintes traces d’usure, et les entournures trop larges faisaient paraître l’homme plus robuste qu’il n’était en réalité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 341 de l’édition de 1921)
- (Sens figuré) - Ailleurs, des gouvernants, bien intentionnés pour la plupart, mais limités, ayant à leur actif — parfois — la prestesse d’entournures que donne l'usage du monde, tel M. de Bulow en Allemagne. Insuffisant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Couture) Échancrure dans le tissus d'une manche à l'endroit où elle touche les aisselles.
- Monsieur Hector s'était mis à déambuler, les mains aux entournures du gilet. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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acculture
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe acculturer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe acculturer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe acculturer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe acculturer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe acculturer.
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moulure
?- (Architecture, Taille de pierre) Nom générique de chacune des parties plus ou moins saillantes d’une surface, qui servent d’ornement courant dans un ouvrage d’architecture.
- J’avais joué, tout enfant, dans les ruines de Saint-Jean de Soissons ; j’avais réjoui mes yeux aux fantaisies de toutes ces moulures, qui semblent des fleurs pétrifiées, …. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- La moulure E est une scotie, nommée rond creux ou nacelle ; elle sert aux bases des colonnes Ionique, Composite & Corinthien, pour faire opposition aux tores qui sont des moulures convexes ; ce qui forme une agréable diversité lorsqu'elles sont séparées par des listeaux ; […]. — (Charles Dupuis, Traité d'architecture, comprenant les cinq ordres des anciens, part. 1, 1782, page 16)
- J’entrais dans la pièce, admirais les moulures des hauts murs d’un rose pâle, exceptionnellement colorés par le lampadaire à la lumière rose-orangée qui diffusait son atmosphère tamisée tout autour de nous. — (Axelle Bessière, Sous le ruban rouge, tome I, 2015, page 632)
- (Par analogie) (Ornement) Ces mêmes parties, en parlant des ouvrages de menuiserie.
- De toutes les belles mosaïques, moulures, sculptures, peintures sur bois qui l’ornaient, il ne reste qu’un monceau de débris informes, noircis par l’incendie et achevant de se désagréger sous l’action de la pluie et du vent. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 45)
- Plusieurs petites moulures du bois de lit Henri II étaient décollées, et réunies avec soin dans un vide-poche de bronze doré qui ornait la cheminée. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 123)
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embrasure
?- Ouverture pratiquée dans l’épaisseur des murs d’une maison, d’un appartement, pour y placer une porte, une fenêtre.
- Cette fenêtre était barricadée par une barre de fer dont les deux bouts entraient dans des trous pratiqués aux deux coins de l’embrasure. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- Pendant que Sophie était assise auprès de madame Necker, son tuteur causait debout avec le comte de Morvelle, dans l’embrasure d’une croisée. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
- Eh ! bien, mon petit ange, dit le père à sa fille dans l’embrasure d’une fenêtre, avoue que papa pense à tout. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Environ dix-huit mois après les événements qui remplissent la première partie de ce récit, madame de Boussac et son amie, madame de Charmois, assises dans la profonde embrasure d’une fenêtre, admiraient d’un air plus ennuyé que ravi le site admirable déployé sous leurs yeux. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Le vent fait battre sa porte disjointe, l’herbe encombre le seuil ; il y a des nids aux angles de l’autel et dans l’embrasure des hautes croisées dont les vitraux coloriés ont disparu depuis longtemps. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 202)
- La porte s'est à peine entrebâillée et, dans l'embrasure un homme est apparu, torse nu. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 176)
- Biais qu’on donne à l’épaisseur des murs à l’endroit des fenêtres.
- Les côtés de cette fenêtre n’ont pas assez d’embrasure.
- (Par extension) Vide laissé dans l'épaisseur de mur par la baie à l'extérieur mais aussi à l’intérieur, utilisé à la place de l'ébrasement ou de l'abat-jour de fenêtre en mur épais évasé vers l'intérieur.
- Ouverture pratiquée dans un parapet de bastion pour pointer et tirer du canon, entre deux merlons.
- Ce n’était qu’un balcon isolé, garanti comme à l’ordinaire par un parapet, avec des embrasures près desquelles quelques archers pouvaient se placer pour défendre la tourelle. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Comme elle est calme et majestueuse la citadelle blanche, sur l'Oder, tandis que de toutes les embrasures les canons aboient contre la ville et le camp. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Pendant ce temps, le pauvre homme, pressé contre sa vache, regardait avec effarement les embrasures des canons. — (Alphonse Daudet, Les paysans à Paris, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 74)
- Par les embrasures ouvertes au ras du pavé, des canons aux armes des anciens podestats de la ville béaient sur un gouffre immobile de vapeurs blanches d’où montait le souffle glacial du brouillard. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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lunure
?- (Foresterie, Menuiserie) Présence dans le duramen d’une zone de bois aux caractéristiques d’aubier.
- À cause de l’hétérogénéité de couleur qu’elle entraîne, la lunure déclasse généralement la grume entière. — (Emmanuelle Brunin, Christophe Heyninck et Delphine Arnal, Carnet d’assistance pour l’évaluation qualitative des bois sur pied et abattus, Forêt wallonne, 2012, ISBN 2-9600251-6-4)
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ébarbure
?- Ce qui s'enlève d'une chose qu'on ébarbe.
- Traces, irrégularités, qui restent sur la chose qu'on ébarbe par suite de l'arrachement de ce qu'on ôte.
- Les formules sur lesquelles ces deux messages ont été écrits présentent deux particularités rares attestant qu’elles ont été prises dans un seul et même paquet : dans le filet d’encadrement, une maculature accidentellement survenue au cours de leur impression ; et puis, une ébarbure également accidentelle, identique dans l’une et l’autre. — (Gérard Harry, L’affaire Peltzer, deuxième partie, dans La revue Belge, 4ième année, tome I, n°1, 1er janvier 1927 ; J. Goemaère, Bruxelles, 1927, page 18.)
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parure
?- Ornement, ajustement, ce qui sert à parer.
- On s’accorde généralement à citer les caprices des modes, qui régentent les ajustements et les parures, comme les manifestations les plus caractéristiques organisées contre le bon sens. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Peu après, sa mère vint la retrouver dans la chambre où elle enlevait lentement ses parures devant le miroir. — (Out-el-Kouloub, « Nazira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, Édition Corrêa, 1940)
- Deux portraits de jeunes femmes en costume traditionnel et la parure de bijoux de Savoie : boucles d’oreilles créoles, cœur en or, croix jeannette en or et chaîne. Œuvres d’Estella Canziani en 1905. — (Courchevel : Savoie - France : 1946-2006 : Le livre du 60e anniversaire, dirigé par David Déréani, Montmélian : La Fontaine Siloé, 2006)
- (Sens figuré) — Ces pelouses particulièrement riches en espèces méditerranéo-montagnardes constituent une magnifique parure de notre montagne. Elles font partie de l’alliance de l’Ononidion striatae connue surtout dans les Cévennes. — (Josias Braun-Blanquet, Jean Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, Montpellier, communication n° 61, 1937)
- (Sens figuré) — Les Aconits, les Asphodèles, les grandes Gentianes qui sont la parure de nos pâturages subalpins sont des plantes refusées par le bétail. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 29)
- (Sens étroit) Ornementation corporelle visible destinée à embellir, à personnifier un individu. Elle se concrétise par des bijoux, des peintures et tatouages corporels, des vêtements ou des coiffures.
- En ce qui concerne la Préhistoire, les élément de parure retrouvés à la fouille sont essentiellement les bijoux destinés à orner le corps, la chevelure ou les vêtements (pendeloque, applique, perle, bouton, anneau, bracelet, épingle, labret...) et les accessoires utilisés pour le tatouage ou la peinture corporelle (matière colorante, palette à fard...). — (Hélène Barge-Mahieu, Les parures du Néolithique ancien au début de l'âge des métaux en Languedoc, éditions du CNRS, 1982, page 5)
- Garniture de pierres précieuses, destinée à servir de parure.
- Parure de diamants, parure de rubis, etc.
- Il vit avec mécontentement que sa parure, extrêmement brillante, semblait lui donner plus de vanité que cela n’eût dû être pour elle et dans un tel moment. Elle ne cessait de replacer sur son front et d’entremêler avec ses boucles de cheveux les rubis qui paraient sa tête, et n’égalaient pas l’éclat et les couleurs animées de son teint. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- (Art) Action de parer, de préparer.
- La parure d’un morceau de viande de boucherie.
- (En particulier) L’action d’ôter de la corne du pied d’un cheval avant de le ferrer, ou d’un bovin, pour le soigner.
- La parure du pied d’un cheval,
- (En particulier) L’action par laquelle le relieur détache avec le couteau ce qui ne doit pas servir à couvrir un livre.
- La parure d’une peau,
- (Au pluriel) Rognures.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.