Dictionnaire des rimes
Les rimes en : décapotable
Que signifie "décapotable" ?
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- Dont la capote, le toit peut s’ôter, découvrable, escamotable.
- Ce fut idiot d’emprunter cette Saab décapotable. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 226)
- À part deux ou trois tinettes qui ne paient pas de mine, ce sont, pour la plupart, des autos chic, faites surtout pour rouler l’été, décapotables. — (Léo Malet, L’envahissant cadavre de la plaine Monceau, 1959, chapitre V)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "décapotable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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détestable
- Qui doit être détesté.
- Lorsqu’on pense au gouvernement détestable qui pèse sur le peuple de ces fertiles contrées, et à la misère qui en est la conséquence forcée. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La férocité des conventionnels s’explique facilement par l’influence des conceptions que le Tiers État avait puisées dans les pratiques détestables de l’Ancien Régime.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre III, Les Préjugés contre la violence, 1908, page 143)
- À les lire, il n’y avait de peuple plus barbare, plus détestable que les Serbes. Pouilleux, voleurs, régicides, ces Serbes abhorrés étaient encore des massacreurs. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- (Par hyperbole) (Familier) Qui est très mauvais dans son genre.
- Enfin Desplein prit plaisir à se livrer à toute sa verve d’athée, et ce fut un flux de plaisanteries voltairiennes, ou, pour être plus exact, une détestable contrefaçon du Citateur. — (Honoré de Balzac, La Messe de l’athée, 1837)
- Ainsi mis en goût, les Fresnois ne trouvèrent plus la nouvelle liqueur détestable, au contraire. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- Ah! digne Corse que tu es ! Chez vous, vous vous régalez de merles et ici tu trouves détestable un gibier qui vaut bien mieux. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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assimilable
- (Didactique) Qui est susceptible d’assimilation.
- Certains éditeurs et agrégateurs proposent un accès illimité aux utilisateurs autorisés, d’autres le téléchargement d’un fichier chronodégradable assimilable à un prêt d’une durée limitée. — (Pierre Carbone, Les bibliothèques, collection « Que sais-je ? » n° 3934, 2017)
- Substances assimilables, non assimilables. — Les aliments assimilables s’assimilent au corps et lui profitent.
- (En particulier) (Politique) Qui est susceptible de s'intégrer dans une société, au point de devenir semblable aux autres.
- Si je m'en rapporte à certaines autorités, les Arméniens de Marseille se montreraient jusqu'à présent peu assimilables, très particularistes, soumis à la voix de leurs prêtres, …. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Qui peut être intégré à un autre corps hiérarchique par équivalence.
- Ne me racontez pas d’histoires avec votre inspecteur, dit-il. Même en cas de guerre, cette fonction-là n’est pas assimilable plus haut qu’au grade d’adjudant-chef ! — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 173)
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formulable
- Qui peut être formulé.
- La raison théorique rend explicite ce qui était implicite, par suite formulable ce qui ne l’était pas , et apprend ainsi à étudier les variations d’un fait d’après celles des diverses circonstances qui agissent sur lui. — (Pierre Laffitte, Cours de Philosophie première, tome II, Société positiviste, Paris, 1894, page 56)
- L’avenir sera ce que seront les inventeurs, qu’elle [la statistique] ignore, et dont les apparitions successives n’ont rien de formulable en loi véritable. — (Gabriel Tarde, Les Lois de l’imitation : étude sociologique, 2e édition, Félix Alcan, Paris, 1895, page 149)
- Il appartient au biologiste de faire, dans chacun des cas, la part des deux tendances. C’est donc en vain qu’on lui demande une définition de l’individualité formulable une fois pour toutes, et applicable automatiquement. — (Henri Bergson, L’Évolution créatrice, Félix Alcan, Paris, 1907, page 13)
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irréparable
- Qui ne peut être réparé, au sens propre comme au figuré.
- Même elle avait encor cet éclat empruntéDont elle eut soin de peindre et d’orner son visage,Pour réparer des ans l’irréparable outrage. — (Jean Racine, Andromaque, II, 5, Athalie)
- C'était un irréparable malheur, qui, certainement, eût désespéré des gens moins énergiques. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- La jeune Américaine qui permet et se permet tout ce qui n’est pas irréparable. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Son attitude avait été telle que M. Donis éprouva un sentiment de soulagement en la voyant sortir ; plus d’une fois il avait eu peur qu’elle ne laissât échapper quelque parole irréparable. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Je vais les faire tous attendre un peu avant de révéler la cachette de la voyante : il faut laisser à son crime le temps de devenir irréparable. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 56)
- Il lui faisait pitié à cause de sa totale solitude et d’une amertume sans remède que trahissaient certains de ses propos comme si, depuis sa jeunesse, il avait subi déjà quelque désastre irréparable. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 106)
- Une pompe à eau hors-service est irréparable, monsieur. Il faut la remplacer.
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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immettable
- (Habillement) Que l’on ne peut pas, ou ne doit pas mettre, porter sur soi.
- Un brave militaire, couvert de blessures, demandait un habit à son capitaine, parce que le sien était dans un état immettable. — (Les Ricanneries, ou le sabat des lurons, recueil d’anecdotes, bons mots, réparties ingénieuses, épigrammes, calembourgs etc. la plupart neufs et inédits, chez L’Ecrivain, Paris, 1817, page 60)
- Oh ! Maman, tu es un amour... c’est quand même ridicule qu’il n’y ait pas de chaussures avec des talons pour mon âge... il y en a pour les petites danseuses espagnoles mais c’est immettable en France, ce serait ridicule. — (Anthony Caprio, Reflets de la femme, D. Van Nostrand Company, 1973, page 8)
- Une femme peut regretter personnellement d’avoir à changer une robe qui lui allait bien, à laquelle elle s’était habituée. La robe n’est devenue immettable qu’en ville, pour le public. — (Raymond Ruyer, Les Nourritures psychiques, Calmann-Lévy, 1975)
- La chemise que j’ai achetée a des trous, des taches, la marque est collée et non cousue... elle est immettable. — (Christian Blanckaert, Les chemins du luxe, Grasset, 2014)
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inconnaissable
- Qui ne peut être connu, qui reste inconnu.
- En frappant, de temps à autre, quelques chrétiens qui lui étaient dénoncés (pour des raisons demeurées généralement inconnaissables aux modernes), elle ne croyait pas faire un acte qui fût destiné à occuper jamais la postérité ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.260)
- Sous le yeux de ses frères en Mars il voulait accomplir, disait-il ce qui jusqu'ici avait été réservé à la puissance d’OG. (Og est la formule algébrique par laquelle les Martiens désignent l’inconnaissable et l’ineffable CELA, la-chose-qui-gît-derrière tous-les-phénomènes, dont ils admettent l’existence.) — (Benjamin De Casseres, Arcvad le terrible, traduction de Émile Armand, dans Les Réfractaires, n°1, janvier 1914)
- (Religion) — L’essence de Dieu est inconnaissable, non seulement pour nous, mais en soi, parce qu’elle transcende toute catégorie, parce que Dieu est superessentiel. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
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impeccable
- (Théologie) Qui est incapable de pécher.
- Il n’y a que Dieu qui soit impeccable par nature.
- Il n’y a point d’homme impeccable.
- Qui est incapable de faillir.
- J’ai pu faire une faute, faillir, je ne suis pas impeccable.
- En jugeant le roi, la France fera voir aux autres nations, que les rois ne sont que des hommes, et ordinairement rien moins que des hommes ; que ces faux dieux ne sont plus des arches saintes, des oints du seigneur, impunissables comme impeccables; notre exemple les éclairera, leur sera utile et salutaire. — (Opinion de Michel Azéma, député du département de l'Aude, membre du comité de législation et de la section chargée de la faction du code français par l'Assemblée nationale législative, et membre du même comité de la Convention nationale, sur le jugement de Louis Capet, dernier roi des Français, Imprimerie nationale, Paris, 1792, page 12)
- (Par extension) Qui est absolument régulier ou correct.
- Le parfait gentleman qu'est mon vieil ami Jacques arborait ce soir-là une suave écharpe de soie, d'impeccables chaussures vernies, un pardessus du bon faiseur et un chapeau d'au moins vingt louis. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Il allait, tête haute, serré dans un complet avantageux, la cravate impeccable, le chapeau désinvolte. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 122)
- La tenue idéale pour un auto-stoppeur est le short blanc bien repassé, la chemise impeccable, les chaussettes blanches et les chaussures de tennis.— (André Halimi, Drôles de vacances, Librairie Hachette, 1961)
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indomptable
- Qu’on ne peut dompter.
- C'est une population indomptable, incivilisable ; ce sont des hommes qui savent que celui qui bâtit une maison s’enchaîne à la terre et se prépare un maître. — (Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises, page 87, France, Assemblée nationale, 1904)
- Et puis, nous en rapportant à Jullian, nous avions conclu avec tristesse que, déjà, l’intempérance des Gaulois avait fait perdre à ces guerriers indomptables l’empire du monde d’abord, leur indépendance ensuite. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Sens figuré) Qu’on ne peut maîtriser, réprimer.
- Sur leur trente et un et la cigarette aux lèvres, les jeunes gens partirent pour le lieu du rendez-vous, […], tous deux donnant l’exemple de la façon dont une indomptable crânerie peut triompher d’une réputation d’insolvabilité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 52 de l’édition de 1921)
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inexpugnable
- Qui ne peut être forcé ou être pris d’assaut.
- Vers une heure, il donna l’ordre du départ, il conduisit sa petite armée sur les hauteurs de Sainte-Roure. C’était là, d’ailleurs, une position inexpugnable, pour qui aurait su la défendre. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- — Il faut donc que tu fasses un mariage solide, qui te donne une position inexpugnable, dans laquelle les révolutions ne puissent pas nous atteindre. Or, les seules positions inexpugnables sont celles qui ont leurs fondations sur la fortune. C’est là qu’il nous faut chercher. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Louis IX, attachant une grande importance à la place de Carcassonne qui couvrait cette partie du domaine royal devant l’Aragon, […], voulut en faire une forteresse inexpugnable. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Elles s’enfuient ensuite vers leur demeure inexpugnable, portant dans leurs seins les fruits d’unions brutales et sans volupté. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- On faisait bloc. On était bloc. Inexpugnable. Indélogé. — (Alain Damasio, La Horde du Contrevent, 2004)
- C'est l’inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. — (Personnage de Hubert Bonisseur de La Bath d’après un texte de Jean-François Halin et Michel Hazanavicius, OSS 117 : Rio ne répond plus, 2009)
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extirpable
- Que l’on peut extirper.
- Alors je ne balançai pas, je décidai que cette Tumeur étoit extirpable, mais que pour éviter l’hémorragie, ou même pour la faire cesser, il falloit prendre le parti de la ligature, sauf à la desserrer en cas de nécessité absolue d’aller à la selle. — (André Levret, Observations sur la cure radicale de plusieurs polypes de la matrice, de la gorge et du nez, Delaguette, Paris, 1749, page 170)
- Pour ma part, je pense qu’une fois la boutonnière faite, il est rationnel d’enlever une partie du mal si celui-ci n’est pas tout à fait extirpable. — (Jules Thiriar, Tumeur de la vessie- Ablation - Guérison, dans le Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacologie, volume 84, Librairie médicale H. Lamertin, Bruxelles, 1887, page 263)
- L’avantage de ce raisonnement est de poser que l’égoïsme, l’individualisme est une anomalie morale qui sera aisément extirpable, la cause une fois supprimée : le mal social tient à une passion contre-nature. — (Marc Angenot, La démocratie, c’est le mal, Presses de l’Université Laval, Québec, 2004, page 22)
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démontable
- Qui peut se démonter, se désassembler.
- Dans le but de faciliter le déblaiement des voies en temps de neige, des appareils spéciaux dits chasse-neiges, aisément montables et démontables à l'avant des machines à marchandises, sont en réserve dans les principales gares des régions froides. — (A. Laplaiche, Manuel du candidat à l'emploi de commissaire de surveillance administrative des chemins de fer, tome 1, Berger-Levrault et Cie, 1887, p. 123)
- Quelques tables démontables; au mur, des photos racornies de suspects recherchés; un téléphone de campagne : c'était tout l'ameublement. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
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nantissable
- (Droit, Finance) Qui peut être présenté comme garantie, en nantissement.
- Le client semble en effet moins solvable et, surtout, il n’offre pas de marché nantissable. — (M. Eremel, La situation actuelle du marché du bâtiment et des travaux publics, dans la revue Économie contemporaine, Centre de recherches et de documentation économiques, Paris, janvier 1950, page 18)
- Ce titre, revalorisé à sa date de paiement par application d’un coefficient, doit être nantissable. — (La Voix des sinistrés, 4e année, no 51, Paris, février 1951, page 1)
- Votre contrat d’assurance vie est nantissable, il peut servir en tant que garantie réelle dans le cadre d’opérations de financement moyennant un acte de nantissement. — (Est-ce que vous pouvez utiliser votre contrat d’assurance vie en garantie de prêt ?, gatvie.com.tn, consulté le 12 janvier 2025)
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évocable
- Qui peut être évoqué.
- Il [Dieu] est en somme si résolument au-dessus de l’imagination, au-dessus des sens qu’il demeure presque à l’état vocal dans les oraisons et que les élans de l’humanité vont surtout au Fils qui est seul évocable, parce qu’il s’est fait homme, parce qu’il a pour nous quelque chose d’un grand frère […]. — (Joris-Karl Huysmans, En route, Stock, 1896, page 107)
- Le temps n’est pas directement évocable. Il n’est évocable qu’à travers une spatialisation. La simple représentation linéaire du temps, totale ou partielle, est déjà une spatialisation. — (Gustave Guillaume, De la répartition des trois radicaux du verbe « aller », Le français moderne, 9e année, 1941, page 88)
- (Désuet) (Droit) Se disait sous l’Ancien Régime d’une affaire en cours de jugement qui pouvait faire l’objet d’une évocation, c’est à dire être transférée à une autre cour, de nouveaux juges.
- Les cas où la cédule évocatoire doit être réputée comme non avenue, sont au nombre de quatre. Ceux dans lesquels l’affaire n’est pas évocable par sa nature, comme les affaires du Domaine, les oppositions aux aveux & dénombrements dans lesquels les droits du Domaine se trouvent intéressés, [...] les oppositions aux saisies réelles, & les autres contestations énoncées en l’article 25 de l’Ordonnance de 1737. — (Jean-Baptiste-Paulin d’Aguesseau de Fresnes, Réglement du Conseil, précédé de l’explication des différens articles compris dans chacun des chapitres, Moutard, 1786, page 67)
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inégalable
- Que l'on ne peut égaler.
- Jusque là les phénomènes décrits par l’inégalable Abbesse restaient exacts. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915, page 41)
- On se serait cru chez un grand seigneur d’autrefois, n’eussent été l’allure vulgaire et les éclats de voix canailles qui attestent chez notre amphitryon un muflisme inégalable... — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La Vache tachetée, Flammarion, 1918, page 181)
- Colette Ledannois fut, comme toujours, inégalable dans le décryptement d’un manuscrit propre à décourager les meilleurs casseurs de code. — (Gilles Perrault, Le Secret du Roi, tome 2 : L'Ombre de la Bastille, Fayard, 1993, Avant-propos)
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étirable
- Que l’on peut étirer.
- Ce film polyéthylène pour l'emballage est rétractable et étirable.
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invulnérable
- Qui ne peut être blessé.
- La Fable dit qu’Achille était invulnérable, excepté au talon.
- (Sens figuré) Être invulnérable aux traits de la médisance.
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fermentable
- (Rare) Qui est susceptible de fermenter.
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irrachetable
- Qu’on ne peut racheter.
- Des rentes irrachetables.
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équiprobable
- Qualifie deux ou de plusieurs événements dont les probabilités sont égales.
- Les 6 points d’un dé non pipé […] seront tenus pour équiprobables. — (Gds cour. pensée math., 1948, p. 210)
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cultivable
- Qui peut être cultivé.
- Le cryptocoque est cultivable à 38°, en ensemençant, avec du pus aseptique d'abcès, de la gélose au crottin de cheval recouverte d'une macération de ganglions du même animal : […]. — (G. Marotel, Parasitologie vétérinaire, J.-B. Baillière & fils, 1927, page 520)
- Terrain cultivable.
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discutable
- Qui peut se discuter, qui est susceptible d’être discuté.
- Cela est fort discutable.
- Douteux.
- Plusieurs associations, notamment l’Association contre l’heure d’été double (ACHED), dénoncent cependant ces changements d’heure et leurs effets nocifs sur la santé et jugent également discutables les économies d’énergies [sic] ainsi réalisées. — (« Ce week-end, on passe à l'heure d'été », 20minutes.fr, 26 mars 2010)
- À 17 h 45, comme on le lui a commandé, vêtu en pingouin (de location, frais remboursés) et suant à grands seaux dans cette tenue discutable pour une fin d'après-midi affichant encore 24° à l'ombre, il fait les cent pas dans le hall du Martinez. — (Lionel Chouchon, Mon Papa Razzi, Éditions du Rocher, 2011, chap. 19)
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instable
- Qui manque de stabilité.
- (En particulier) Qualifie un équilibre qui se détruit au moindre déplacement.
- Il est toujours imprudent d'approcher d'un ice-berg ; le centre de gravité peut être déplacé par la fusion de la partie submergée ; soit spontanément, soit sous la faible impulsion du sillage, l'énorme construction, en équilibre instable, éclate ou chavire. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Sens figuré) Qui n'est pas régulier, qui varie.
- Homme instable au caractère instable.
- (Par extension) (Chimie) Qui se défait aisément.
- Combinaison instable.
- (Technique) Qui perd facilement ses qualités mécaniques ou physiques.
- Acier instable.
- (Sylviculture) Qualifie un peuplement qui montre une vulnérabilité élevée aux dégâts causés par le vent.
- Certains de ces boisements, n’ont été suivis d’aucune intervention. Ils ont évolué naturellement, pour donner, généralement sur les meilleurs[sic] stations, des peuplements instables, présentants[sic] un facteur d’élancement élevé. — (CRPF de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Clef des types de peuplements du Pin noir d’Autriche — Peuplements instables, 2004 → lire en ligne)
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croyable
- Qui peut ou qui doit être cru. Il se dit surtout des choses.
- On était bien loin alors de lui faire des procès sur les griffons ; on ne croyait que ce qui lui semblait croyable. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VII. Les disputes et les audiences, 1748)
- Cela n’est pas croyable.
- C’est ce qui rend la chose plus croyable.
- Il n’est pas croyable combien on a perdu d’hommes dans cette bataille.
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impensable
- Qui ne peut pas être compris par la pensée.
- C’était impensable : pour imaginer le néant, il fallait qu’on se trouve déjà là, en plein monde et les yeux grands ouverts et vivant… — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Qui ne peut pas être imaginé.
- On peut résumer la performance de Usian Bolt, médaillé d’or à l'épreuve du 200 mètres, hier à Pékin, comme un athlète qui rend l’impensable… facile ! — (Canoë, 21 août 2008)
- (Par extension) (Familier) Qui dépasse les limites raisonnables, qu’on ne peut pas admettre.
- Une amnistie est évidemment impensable.
- C’était « impensable ». (Il mettait des guillemets à cet adjectif contre l’emploi duquel, cependant, Littré ne s’élevait pas.) — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 141)
- Il y a deux semaines, François Legault jugeait impensable de prolonger le congé scolaire à Noël. Voilà qu’il l’envisage. — (Emmanuelle Latraverse, « Réinventer l’école, encore… », Le journal de Montréal, 15 novembre 2020)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.