Dictionnaire des rimes
Les rimes en : décalamine
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "décalamine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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divine
- Féminin singulier de divin.
- Il était en Sol bémol majeur et le voici, débémolisé, qui mène à l'Ut majeur de la rédemption divine : « Christ est ressuscité ». — (Gérard Condé, Charles Gounod, 2009)
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comptine
- Chanson ou poème enfantin, souvent traditionnel.
- En résumé, à la gloire du genre littéraire que constitue la comptine, soulignons d’abord que ses aspects phonétiques et rythmiques sont particulièrement mis en relief. — (Raymond Renard, Apprentissage d’une langue étrangère/seconde: Volume 2. La phonétique verbo-tonale, 2002)
- Alignés sur le devant de l'estrade dans des chasubles de crépon rouge, les enfants chantaient une comptine. — (Yasmina Reza, Serge, éditions Flammarion, 2021, page 132)
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embobeline
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embobeliner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embobeliner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe embobeliner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe embobeliner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe embobeliner.
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enracine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de enraciner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de enraciner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de enraciner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de enraciner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enraciner.
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chevrotine
- Gros plomb dont on se sert pour tirer le chevreuil et autres gibiers.
- Mon fusil est chargé de chevrotines, à chevrotines.
- Mateo n’aurait jamais tiré sur un mouflon avec des chevrotines, mais, à cent vingt pas, il l’abattait d’une balle dans la tête ou dans l’épaule, à son choix. — (Prosper Mérimée, Mateo Falcone, 1829)
- Le canon vomit avec un rugissement son paquet de chevrotines. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- « Parce que Chabert leur avait tiré un coup de fusil.– Un vrai coup de fusil ? dis-je.– Oui, mais de loin, avec du petit plomb… […] Mon père dit qu’il aurait dû tirer à chevrotines ! — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 33)
- Lucien hésita avant que les deux cartouches suivantes n’arrivent dans les tubes de son flingot juste à temps pour faire exploser la lunette arrière du véhicule qui s’évanouit dans la fumée, laissant sur le quai le moteur hors-bord marqué d’impacts de chevrotine. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 3)
- (Musique) (Vieilli) Chevrotement.
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autodiscipline
- Discipline personnelle, créant de nouvelles habitudes ou actions en vue de s’améliorer et d’atteindre les buts que l’on s’est fixés.
- L’autodiscipline est le principe par lequel nous créons volontairement notre modèle de pensée pour le faire correspondre à nos objectifs et à notre volonté. — (Claudie Woehrlé, Comment rencontrer le Bonheur: Une fois pour toutes, 2013)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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muscardine
- (Soierie) Maladie cryptogamique du ver à soie.
- Cet aspect cotonneux de la muscardine lui a valu le nom vulgaire de « dragée ». Le mal se répand par dissémination des spores ; c’est donc au moment où le ver a blanchi qu’il est dangereux pour ses voisins. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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frangine
- (Familier) Sœur, sœurette.
- Il poursuivit : — T’es ma frangine et si j’te parle, c’est parce qu’on est, les deux… on est… Il ne trouvait pas les mots nécessaires, alors il avoua : — J’dois d’la galette, rue de l’École. — Assez ! gémit la jeune fille. — (Francis Carco, Les Innocents, La Renaissance du livre, Paris, 1916)
- (Argot) (Par extension) Femme ou jeune fille.
- Lui aussi avait du succès auprès des frangines… Il pouvait s’envoyer toutes les pépées qu’il voulait. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXII, Série noire, Gallimard, 1956, page 199)
- À bien y regarder, ces braqueurs, c'étaient pas des pégreleux mais des frangines ! Trois gazelles, avec plus de testostérone que le pauvre mariole que je suis, apparemment. Quand elles ont aperçu les flics, elles ont toutes plongé dans la marave, sans un fétu de pétoche. — (Hugo Martinez, « L’Éternel Instant », dans Christophe Sibieude (directeur), SHORT numéro 19, Short Éditions, Grenoble, 2017)
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cristalline
- Féminin singulier de cristallin.
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gomine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe gominer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe gominer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe gominer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe gominer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe gominer.
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invagine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe invaginer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe invaginer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe invaginer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe invaginer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe invaginer.
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fuscine
- (Antiquité) Trident analogue à celui de Neptune, dont se servaient les rétiaires.
- Trident dont se servent les pêcheurs pour harponner le poisson.
- Elle péchait au harpon, à la fuscine, confiant la barre à l'un des jeunes gens. — (Jean de La Varende, Monsieur le Duc, 1958)
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diamantine
- Féminin singulier de diamantin.
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fulmine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de fulminer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de fulminer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de fulminer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fulminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de fulminer.
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moissine
- (Viticulture) Faisceau de branches de vignes où les grappes sont encore attachées.
- Les paysans suspendent des moissines au plafond.
- La moissine est habituellement la branche qui a le plus de grappes de raisin. — (Eugène Rolland, Henri Gaidoz, Flore populaire, ou, Histoire naturelle des plantes dans leurs rapports avec la linguistique et le folklore, 1900)
- (Viticulture) Petit bout de sarment que l'on coupe en même temps que la grappe pour prolonger la conservation de cette dernière.
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capeline
- (Vieilli) Capote légère de femme qui tombe sur les épaules.
- Devant l’auberge, elle questionna une bourgeoise en capeline de veuve, et qui précisément cherchait une cuisinière. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Puis, en bas, dans des casiers, sur des tables, au milieu d’un empilement de coupons, débordaient des articles de bonneterie vendus pour rien, gants et fichus de laine tricotés, capelines, gilets, tout un étalage d’hiver aux couleurs bariolées. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- […] et elle était apparue debout, les mains ouvertes devant les épaules, haussant la tête sous une capeline de corail qui tremblait le long des joues. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- J’étais dans ma chambre, deux heures plus tard, quand ma mère entra portant sa capeline de voyage et un long châle de Paisley. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 216)
- Au fond de la pièce, près du fourneau, la vieille femme se tenait assise dans son fauteuil rouge, une capeline sur la tête et les épaules, les mains jointes au creux du tablier, les pieds sur une chaufferette. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 29)
- (Histoire) Casque de fer qui faisait partie de l’armure.
- (Chirurgie) (Vieilli) Sorte de bandage.
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canine
- (Anatomie) Dent pointue d’un mammifère (excepté les rongeurs), au nombre de deux par mâchoire, qui sert principalement à rompre ou à briser les corps durs ainsi qu'à déchirer la chair, et qui se situe entre les incisives et les molaires.
- Près de la porte, contre le mur, une fourche se dressait, une de ces fourches d’acier aux longues dents puissantes et fines qui se plantent dans les gerbes de blé comme des canines de chat dans un ventre de souris. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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byzantine
- Féminin singulier de byzantin.
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gouine
- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
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margarine
- Matière grasse alimentaire composée de graisses et d’huiles (hydrogénées ou non) dispersées dans de l’eau.
- La margarine est initialement un dérivé animal, développé en France sous le Second Empire pour fournir aux pauvres une graisse bon marché.— (Erik Neveu, Sociologie politique des problèmes publics, 2015)
- Concernant les délais de consommation, le beurre et la margarine sont les produits pour lesquels les Français s’autorisent le plus de libertés.— (Pauline Fréour, Alimentation : engouement pour les sushis et les tartares, 12 juillet 2017)
- (Chimie) (Vieilli) Corps d’une couleur nacrée que l’on trouve dans le suif de mouton, dans l’axonge et dans quelques autres graisses animales.
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églantine
- (Botanique) Fleur de l’églantier.
- Et l’églantine du ménestrel sera fanée, que fleurira toujours la giroflée, chaque printemps […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- C’étaient des regards doux et délicats comme les lotos bleus qui nagent sur les eaux, des expressions fugitives comme les faibles parfums de l’églantine, des mélancolies tendres comme le velours des mousses ; fleurs de deux belles âmes qui naissaient d’une terre riche, féconde, immuable. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, première partie : Les Deux Poètes)
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girodyne
- Giravion dont les mouvements verticaux sont assurés par un rotor d’axe vertical, et les mouvements horizontaux par une propulsion de type avion, moteurs à hélices ou réacteurs.
- Sur le girodyne, le rotor est toujours entraîné, comme sur un hélicoptère, mais n’assure que la sustentation ; la translation est obtenue, comme sur l’autogire, au moyen d’une hélice ou bien d’un turbopropulseur. — (Lionel Laming, Pierre Lefort, Le vol vertical, 1966)
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opaline
- Verre à l’aspect blanc laiteux et aux reflets irisés.
- Il y avait le verre d’eau en opaline sur la table et ce service à thé gagné à une loterie. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 24)
- Sous la lumière de la petite lampe à l’abat-jour d’opaline verte qui, sur le desk de la salle de rédaction de la Gazette, symboliserait toujours pour moi un début dans le journalisme, j’apprenais par cœur les itinéraires qui devraient me conduire dès la fin de la session universitaire vers l’endroit où j’aurais été accepté. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 240)
- Lèvres pincées, sans même prendre son élan, elle projette la lampe contre le miroir qui se dresse contre le mur où est appuyée la table.Je fais deux pas vers elle. Les débris de l’opaline éclatent sous la semelle. Scintillant au milieu des éclats de verre, le filament électrique tremblote, se tortille comme le ver extirpé de la motte de glaise. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l’Olivier / Le Seuil, 2000, page 113)
- La lampe d’opaline rousse posée à même le sol traçait à gauche une frontière qui suivait la courbe de l’épaule. — (Philippe Delerm, La bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005, collection Folio, page 79)
- Ne serais-tu d'aventure pas câlineQue cependant les replis de ton coeurIrrigueraient la si douce couleurEt les reflets vivants de l'opaline. — (Gauthier Langlade, Ioupsiloubiloub "Pascaline")
- Protiste zooflagellé, micro-organisme de la famille des Opalinidae, vivant dans l’intestin des vertébrés à sang froid.
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arsine
- (Chimie) Trihydrure d’arsenic, de formule brute AsH3, gaz incolore et toxique, plus lourd que l’air, qui a été utilisé en association avec d'autres gaz dans les obus chimiques de la Première Guerre mondiale.
- L’arsine est un gaz toxique qui s’enflamme facilement dans l’air mais ses analogues organiques (radical aryle ou alkyle) sont beaucoup plus stables ce qui permet de les utiliser en chimie des métaux ou pour doper le silicium dans l’industrie des composants.
- Les obus toxiques habituellement utilisés sont accompagnés d’une nouvelle substance, l’arsine, et beaucoup d’hommes souffrent d’une irritation aiguë des voies respiratoires. — (Jean-Paul Briastre, Soldats du Quercitain, 2013)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.