Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cumulable
Que signifie "cumulable" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Qui peut être cumulé.
- Eric Woerth, ministre du Travail, réfléchissait de son côté à «rendre non cumulable» la retraite de parlementaire et une rémunération publique, liée à une fonction publique. — (La droite presse Christine Boutin de choisir, nouvelObs.fr, 10 juin 2010)
- Le tribunal a prononcé une peine de deux ans de prison ferme et non cumulable pour cet homme d’affaires connu pour des faits de trafic de bois de rose. — (Tentative d’évasion : Eddy Maminirina écope de deux ans ferme non cumulable, madagascar-tribune.com, 13 octobre 2021)
- Le montant maximum de l’allocation versée au titre de la Garantie jeunes est égal à 497,01 euros par mois. L’allocation est cumulable avec les ressources d’activité du jeune tant que celles-ci n’excèdent pas 300 euros net mensuel. — (Garantie jeunes (ex Civis) : un remplacement en mars 2022, journaldunet.com, 2 novembre 2021)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cumulable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
navigable
- Où l’on peut naviguer.
- D'après la chute très-considérable de la Sée dans la commune de Brouains, où les moulins sont entassés en grand nombre dans un court espace, on ne peut pas songer à rendre la Sée navigable plus haut que Chérencé-le-Roussel. — (« Ponts et Chaussées », extrait du rapport du Préfet, session de 1842, Annuaire du Département de la Manche, Saint-Lo : chez Elie fils, 15e année : 1843, p. 41)
- Autrefois le Lot était une voie navigable : ses écluses, ses relais faisaient vivre un peuple de mariniers. On a déclassé le Lot. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Les propriétaires riverains de cours d’eau non navigables ni flottables peuvent constituer une association syndicale en vue des travaux de mise en valeur piscicole de ces cours d’eau. — (Les lois en quelques lignes, dans Almanach de l'Agriculteur français - 1932, page 74, éditions La Terre nationale)
-
inoubliable
- Qui ne peut pas être oublié.
- On ne veut faire mention que de deux tombeaux, de celui de Leopold comte de Daun, et de celui de l’ornement inoubliable de notre Université, le Baron van Swieten, mort le mois de Juin en 1772. — (Nouveau guide par Vienne pour les étrangers et les nationales de l'an 1792, Joseph Ritter von Kurzböck, Vienne, 1792, page 112)
- Ma première visite à Tartarin de Tarascon est restée dans ma vie comme une date inoubliable ; il y a douze ou quinze ans de cela, mais je m’en souviens mieux que d’hier. — (Alphonse Daudet, Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, 1872, chap. 1 : Le Jardin du baobab,)
- "Vous me reconnaissez ? ― Oui, monsieur, répondit l'aventurier. Votre physionomie est de celles qu'il est impossible d'oublier. Et la circonstance où j'ai eu l'honneur de vous voir est elle-même inoubliable..." — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Une blonde qui possédait des nichons et une nuque inoubliables a cru bon de venir rompre le silence de l’écran par une chanson où il était question de sa solitude. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, édition 1942, page 159)
-
fréquentable
- Qui peut être fréquenté.
- Mais attention : nietzschéisme fréquentable, nietzschéisme de bon aloi, et tout de marketing bien verni. — (Patrick Declerck, La psychanalyse sans illusion, par Patrick Declerck, lemonde.fr, 21 avril 2010)
-
effaçable
- Qui peut être effacé.
- Cette écriture est effaçable avec de l’eau-forte.
- Les impressions de jeunesse sont malaisément effaçables.
-
inaccordable
- Qu’on ne peut pas mettre d’accord.
- Des caractères inaccordables.
- Qu’on ne peut pas accorder, octroyer.
- Cette demande est inaccordable.
- (Musique) Qu’on ne peut pas accorder.
-
irréfrénable
- Qui ne peut pas être réfréné.
- Soit ignorance du calcul, de l’objet, de son influence ; soit violence des passions irréfrénables qui foulent aux pieds toutes considérations ; soit stérilité d’emplois , osez répondre que dans la banque de viremens, ils ne se saisiront pas des fonds déposés ; [...] — (Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, De la monarchie prussienne sous Frédéric le Grand, tome III, Londres, 1788, pages 438-439)
- Je n’ai pas besoin, s’est dit le poëte, que mon héroïne soit une héroïne. Pourvu qu’elle soit suffisamment jolie, qu’elle ait des nerfs, de l’ambition, une aspiration irréfrénable vers un monde supérieur, elle sera intéressante. — (Charles Baudelaire, Madame Bovary par Gustave Flaubert, dans L’Art romantique, Calmann Lévy, Paris, 1880, page 414)
- Il avait une tendance irréfrénable à se laisser sans cesse emporter au delà des limites du vrai, du raisonnable, du possible. — (Pierre Lanfrey, Histoire de Napoléon Ier, tome II, Charpentier et Cie, Paris, 1870, page 494)
-
indécachetable
- Qu’on ne peut pas décacheter.
- La Maison SUSSE est la seule où l’on vend le papier à lettre dit parchemin, timbré sans frais et délivré en boite à 10 centimes le cahier, ainsi que les enveloppes indécachetables à 4 francs le cent. — (Revue des deux Mondes, Volume 39, 1862)
-
dissociable
- Que l’on peut dissocier.
- Il s’agit de donner corps à des entités étatiques incarnant des identités réputées irréductibles et tendanciellement dissociables les unes des autres. — (Sami Naïr, L'Empire face à la diversité, 2003)
-
contestable
- Qui peut être contesté.
- Malgré sa corpulence excessive, l’autorité de M. Hector sur ses subordonnés n’est guère contestable. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- En affirmant son choix pour une signification plutôt qu’une autre, elles servent à décontester des concepts fondamentalement contestables. — (Frédéric Ramel, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Benoît Durieux, Dictionnaire de la guerre et de la paix, 2017)
-
faisable
- Qui peut se faire ; qui n’est pas impossible.
- Mais c’est faisable, dit La Mole en se préparant comme son compagnon à rouer l’hôtelier de coups de fouet. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
-
inextirpable
- Qui ne peut être extirper.
- La propension des Italiens à la désunion politique parait être inextirpable. — (Ferdinando Dal Pozzo, Du bonheur que les italiens peuvent et doivent se procurer du gouvernement autrichien, Cherbuliez et Cie, Paris, 1834, page 13)
- Le brigandage, dans ce cas, est d’autant plus inextirpable qu’il est soutenu par les autorités, qui, dans les autres temps, ont mission de l’empêcher. — (Alexandre Dumas, La San-Felice, tome IV, Michel Lévy frères, Paris, 1865, page 207)
- Elle n’est pas indiquée en première intention sauf si la tumeur est inextirpable ou récidivant. — (Gabriel Perlemuter, Nelly Hernandez Morin, Endocrinologie, diabétologie et nutrition, Éditions estem, 2004)
-
bancable
- (Finance) Convertible en argent comptant, profitable à court terme.
- On ne peut pas prendre des risques avec l’audience donc on choisit les séries américaines qui sont bancables.
-
irrattrapable
- Qui ne peut pas être rattrapé.
- Despres se retrouve désormais à 18 min 10 de l’Espagnol au général. Un écart presque irrattrapable sauf fausse note de Coma. — (Sainz et Despres voient leurs espoirs de victoire s’envoler, 7sur7.be, 12 janvier 2011)
- C’est parce que la vitesse de la lumière est trop grande : elle est pour ainsi dire irrattrapable. — (Amélie Nothomb, Péplum, Éditions Albin Michel, Paris, 1996, page 123 de l’édition 2010)
-
employable
- Qu’on peut employer.
- C'est bien beau d'apprendre et de faire des années d'études universitaires, mais ce savoir accumulé, est-il réellement employable dans la vie active?
- J’aurais dû vous le dire plus tôt : pour la psychologie, il n’y a guère d’employable que la femme jeune et gentille ; ça au moins c’est consistant et ça rend sous la plume ! — (Léon Frapié, La bonne leçon, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 225)
-
évaluable
- Qui peut être évalué.
- Sans doute la chose est possible, puisque tout risque étant évaluable en argent, peut être garanti au moyen d’une certaine valeur en argent ; mais je demande à quel prix? — (Encyclopédie méthodique, Commerce, tome premier, Pancoucke, Paris, 1783, page 597)
- Dans ce cas précis, des éléments locaux de la police des chemins de fer et de la police des mines prélèvent une part, évaluable à la moitié du profit du trafic. — (Gérard Heuzé, Ouvriers d'un autre monde: L'exemple des travailleurs de la mine en Inde contemporaine, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 1989, page 207)
- Il peut s’avérer difficile d’assurer son emprunt, lorsqu’on présente des affections dorsales répétées. Car les assureurs sont globalement réticents à l’idée de couvrir un risque qui est difficilement évaluable par un médecin. — (Thomas Chemel, Crédit immobilier : les conséquences de maux de dos répétés sur l’obtention et le coût de votre assurance, capital.fr, 21 août 2020)
-
désensable
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désensabler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désensabler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désensabler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désensabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désensabler.
-
probable
- Qui a une apparence de vérité, qui paraît fondé en raison.
- Cette opinion est beaucoup plus probable que l’autre.
- Ce ne sont pas là des raisonnements démonstratifs, ce ne sont que des arguments probables.
- Il est peu probable qu’il ait dit cela.
- (Théologie) Qualifie l'opinion qui est fondée sur des raisons de quelque considération, soutenues par un auteur grave (influent).
- Pascal, dans ses provinciales, s’est attaqué à la doctrine des opinions probables.
- Qu’il est raisonnable de supposer, de conjecturer.
- Depuis l'Argonne de 1914, […] je n'ai pas l'oreille si mal bâtie que d'avoir, en vingt et un ans, oublié l'art d'apprécier au son la trajectoire d'un obus et le point de chute probable. — (Marc Bloch, L'étrange défaite : La déposition d'un vaincu, 1940, FolioHistoire Gallimard, 1990, p.86)
- Certaines enquêtes ne retiennent que les études qui leur paraissent de bonne qualité ; d'autres sont moins exigeantes et il est probable que les précautionnistes ou les écologistes ont tendance à privilégier les travaux les plus pessimistes, au nom de l’heuristique de la peur, […]. — (Maurice Tubiana, La Science au cœur de nos vies, Odile Jacob, 2010, p.280)
-
explicable
- Qui peut être expliqué.
- Ce passage est explicable.
- Cet accident n’est pas explicable.
-
injectable
- Que l’on peut injecter.
- À partir de 1850, une utilisation massive de la morphine contre la douleur, sous sa forme injectable sur les champs de bataille (guerre de Sécession aux États-Unis, guerre de Crimée en Russie, guerre austro-prussienne, guerre franco-allemande de 1870 en Europe…) notamment pour les amputations qu’elle rend supportables, va être à l’origine de la morphinomanie.
-
inqualifiable
- Qu’on ne peut qualifier, dont on ne saurait déterminer la qualité.
- […] ; le chasseur ne parvenait pas à comprendre qu’un homme sensé se résolût ainsi de gaieté de cœur à supporter une vie de privation et de périls, dans le but inqualifiable pour lui d’arracher des plantes qui ne servent à rien, […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- À l'instant, je me sens au milieu de nulle part. C'est une sensation de malaise indescriptible, un inconfort inqualifiable. — (Renée Pelletier, Cœur sur papier : paroles et dessins de guérison, Éditions Médiaspaul, 2005, page 27)
- (Péjoratif) Qui est tellement odieux, immoral, abject, répréhensible, etc. qu’on ne peut trouver de mot assez dur pour le qualifier.
- [...] car cette reparition[sic] ne peut raisonnablement s’imputer qu’aux auteurs de son exil, sur parole, à l’île d’Elbe, vu qu’ils n’ont pas pu douter du parjure qui accompagnerait cet acte d’une politique inqualifiable. — (Marquis de Lavalette, Politique des gens de bien, Adolphe Stapleaux, Bruxelles, 1816, pages 10-11)
- Quelques jours auparavant, M. Thiers, qui avait repris sa place parmi les députés, s'était vu odieusement insulter. Le pays le devait venger de ces attaques inqualifiables. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
indénombrable
- Que l’on ne peut pas dénombrer.
- (Mathématiques) Qui ne peut pas s’injecter dans l’ensemble des entiers naturels. De cardinalité plus grande que l’infini dénombrable.
- Par son argument de la diagonale, Georg Cantor a démontré que l’ensemble des nombres réels est indénombrable.
- (Grammaire) Que l’on ne peut pas compter sans unité de mesure. En français, les noms indénombrables peuvent être précédés d’article partitif du ou de la.
- En anglais, on utilise much pour les mots indénombrables comme l’eau, la neige, le pain et many pour les dénombrables.
-
favorable
- Qui marque une bienveillante attention ou une préférence marquée pour quelqu’un.
- La tenue idéale pour un auto-stoppeur est le short blanc bien repassé, […]. La barbe, le collier et les moustaches ne bénéficient pas d'un préjugé favorable. — (André Halimi, Drôles de vacances, Librairie Hachette, 1961)
- Se rendre quelqu’un favorable.
- Ses dispositions, ses sentiments vous sont très favorables.
- Tout le monde lui a été favorable.
- Qui est avantageux et tel qu’on le désire pour la fin qu’on se propose.
- Profitant d'un rare moment favorable, et non sans témérité, car les brisants étaient violents et la levée dépassait 2 mètres, la baleinière approcha. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La brise avait été nettement plus favorable et mon estime me donnait 97 milles parcourus vers le Sud en quarante-huit heures. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il obtint une réponse favorable.
- Avoir un temps favorable, un vent favorable.
- Occasion favorable.
- Des circonstances favorables à l’exécution d’un projet.
- Qui est à l’avantage de quelqu’un ou de quelque chose.
- Le système d’hérédité des fiefs était plus favorable au vassal qui consolidait son droit patrimonial, mais le seigneur concédant pouvait en souffrir dans le cas où le fief tombait aux mains d'un héritier mineur. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.224)
- J’ai de ce jeune homme l’opinion la plus favorable.
- On lui présenta la chose du côté favorable.
-
invariable
- Qui ne change pas.
- L’accueil ne variait point, Mme Bavoil le saluait par l’invariable formule : « voilà notre ami », tandis que le prêtre riait des yeux et lui pressait la main. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- L’intitulé reste normalement invariable, quelles que soient les modifications apportées ultérieurement au corps du texte primitif. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Le cours invariable des astres.
- L’ordre invariable des saisons.
- (Sens figuré) Être invariable dans ses principes, dans ses promesses, dans ses résolutions. — Ma détermination est invariable.
- (Grammaire) Qui n’éprouve aucune modification de genre, de nombre ou de personne.
- Les adverbes sont des mots invariables.
- Particule invariable.
-
déplorable
- (Vieilli) Digne qu'on pleure sur son sort ; digne de pitié.
- Vous voyez devant vous un prince déplorable. — (Jean Racine, Phèdre, acte II, scène 2.)
- Semblable au déplorable malade d’Edgar Poë, Durtal entendait avec terreur des frôlements de pas dans les escaliers, des cris plaintifs derrière les portes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Ce déplorable dingo racontait sa vie. Il avait eu pour mère une démente qui se faisait appeler Madame Satan. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Qui mérite d’être déploré, en parlant des choses.
- Une pareille entreprise est une insanité ; aussi aboutit-elle à des équivoques, quand elle n'oblige pas les députés à des attitudes d'une déplorable hypocrisie. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.II, La décadence bourgeoise et la violence, 1908)
- Il est dans un état déplorable.
- Sa situation est déplorable.
- Sa condition, son sort est déplorable.
- (Familier) Qui est très mauvais.
- On a fait là un choix déplorable.
- Sa conduite a été déplorable.
- Ces peintures sont d’un goût déplorable.
- Un élève déplorable.
- L’internet haute vitesse n’est même pas disponible partout au Québec. C’est déplorable. — (Jean-Denis Garon, « Les trois contradictions de cette année 2020 », Le journal de Québec, 21 décembre 2020)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.