Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cuisseau
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cuisseau".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
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nélombo
- (Botanique) Lotus hindou.
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cagot
- Bigot, dévot.
- Avoir un ton cagot, des manières cagotes.
- Il est si cagot, il faisait une prière d’extra. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Alors il faudra s’astreindre à un tas d’observances, se plier à des séries d’exercices, suivre la messe le dimanche, faire maigre le vendredi ; il faudra vivre en cagot, ressembler à un imbécile. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- La vérité, c'est que votre Lamennais était un cagot, et que pour édifier les fidèles, il est tombé, comme tous les curés, dans un absurde prêchi, prêcha. » — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 205)
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allegretto
- (Musique) D’un mouvement très vif.
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conjungo
- (Par plaisanterie) Mariage.
- Après neuf mois de conjungo,Digne fille de la Bourgogne,L'épouse allant vite en besogneLui donne un gras et gros marmot. — (Paul Parelon, Chansons folles et sages, Père et parrain ; Librairie de Frédéric Henry, Paris, 1864, page 65.)
- Il paraît que vous persistez dans votre entêtement de ce matin, dans votre idée fixe du conjungo. — (Eugène Chavette, La Chambre du crime, 1875)
- Je me sens, en face de vous, de l'humeur de ces moralistes, qui, hors du conjungo, ne voient dans le plaisir de la chair que péché et réprouvent toutes relations à l'exception des légitimes. — (André Gide, Corydon, Folio, 1924, page 31)
- Un type honnête, Charles. La preuve, c’est qu’il venait de lui proposer le conjungo. — (Raymond Queneau, Zazie dans le métro, Gallimard, Paris, 1959)
- Plus tard, il prit du plaisir à voir Olga, à l’ouïr discourir ; Olga, lui racontant son conjungo trop tôt rompu, lui disait sa passion pour Douglas Haig. — (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
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albédo
- (Astrophysique) Grandeur caractérisant la proportion d’énergie lumineuse réfléchie ou diffusée par un corps éclairé.
- L’albédo moyen terrestre est de 0,3 toutes surfaces confondues.
- L’albédo planétaire dépend à la fois de l’albédo des surfaces et de la présence de nuages. — (Philippe Bougeault, Robert Sadourny, Dynamique de l’atmosphère et de l’océan, 2001)
- (Botanique) Mésocarpe de couleur blanche des agrumes. (Face interne de la peau des agrumes).
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calvados
- Eau-de-vie de cidre fabriquée dans le Calvados, et plus généralement en Normandie.
- On trouvait le père et la mère [Prouane] en travers des portes, assommés par le calvados, la terrible eau-de-vie normande ; tandis que la petite les enjambait, pour égoutter leurs verres. — (Émile Zola, La Joie de vivre, 1884, p. 898)
- Jésus-la-Caille poussa la porte vitrée du bar. Il entra et, s’accoudant au comptoir, annonça qu’il boirait « un » calvados. — (Francis Carco, Les Malheurs de Fernande, ch. XXIII, L’Édition, Paris, 1918, p. 213)
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aloyau
- (Boucherie) Pièce noble de bœuf coupée le long du dos et de la croupe, des dernières côtes au sacrum.
- L’aloyau est composé du filet, du faux filet, du romsteck et d'une partie de la bavette.
- Elle lui servit un déjeuner, où il y avait un aloyau, des tripes, du boudin, une fricassée de poulet, du cidre mousseux, une tarte aux compotes et des prunes à l’eau-de-vie […] — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Dans le bœuf, on appelle aloyau la partie latérale arrière du dos. — (Philippe Lasserre, Jacques Moulinier, Bernard Moreau, Parler franc, 2001)
- Certains plats restent à la carte toute l'année : frisée aux lardons, bouquet de crevettes sauce cocktail, gambas flambées au pastis, bavette d’aloyau à l'échalote, tête de veau sauce gribiche […]. — (Petit Futé Seine-et-Marne, 2008, page 103)
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concertino
- Pièce musicale plus brève que le concerto.
- Le Concertino pour harpe et orchestre de Germaine Tailleferre.
- Concertino pour violon et violoncelle, arrangé d’après le concertino pour deux violoncelles, avec accompagnement d’orchestre ou de piano. — (Bibliographie de l'Empire français, ou Journal général de l’imprimerie et de la librairie, deuxième série, volume 6, 1862)
- Groupe d'instruments dialoguant avec l'orchestre dans le concerto grosso.
- Le Triple Concerto de Beethoven est comporte un concerto grosso où un pupitre est particulièrement mis en avant, et un concertino où l'orchestre dialogue avec différents solistes.
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néo
- (Médecine) Cancer.
- Ce néo de la face, c'était à chaque fois une dégueulasserie. Faut avoir le cœur bien accroché pour supporter l'odeur des cancers, sans parler de la vue. Et ce vieil imbécile qui appelait cette énorme tumeur qui lui bouffait tout du maxillaire inférieur à derrière l'oreille [...] son petit bouton. — (Louis Aragon, Les beaux quartiers, Denoël, 1936, réédition Le cercle du bibliophile, II, XXVII, page 317)
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biveaux
- Pluriel de biveau.
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brasero
- Variante de braséro.
- Le brasero est une grande bassine de cuivre jaune posée sur un trépied et remplie de braise ou de petits noyaux allumés et recouverts de cendre fine, qui font un feu doux. Le brasero remplace en Espagne les cheminées, qui sont fort rares. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- […] ; car l’averse continue, torrentielle, et la nuit est si froide et si noire… D’ailleurs les environs ne sont plus qu’un vaste bourbier, et, grâce au thé et au brasero, je me sens si bien à l’aise dans la tente du chîkh que je consens volontiers à y rester. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- Et le feu d’un petit brasero avec trois grelotteux autour qui louchaient dans la fumée puante. On n’était pas très bien. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932)
- À ses pieds, sur un brasero incandescent, fumait un chaudron ventru. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Quelques ordres fusèrent […]. Aboyés avec la rudesse gutturale d’un gosier poméranien, ils eurent pour effet immédiat de déloger un groupe de feldgraus agglutinés devant la flamme dansante d’un brasero. — (Jean Vautrin, Les Années faribole, Robert Laffont, 2012, page 14)
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cerveau
- (Anatomie) Organe central supervisant le système nerveux des animaux présentant une céphalisation ; encéphale.
- Or, comme c’était par l’odorat qu’avait été empoisonnée Jeanne de Navarre, c’était le cerveau, seule partie du corps exclue de l’autopsie, qui devait offrir les traces du crime. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- J’avais comme une barre à l’estomac, et dans le cerveau quelque chose qui me brûlait. Je fus près de défaillir. — (Octave Mirbeau, La tête coupée,)
- […] le cerveau est l’organe de l’attention à la vie. — (Henri Bergson, L’Énergie spirituelle, ch. II L’âme et le corps, p. 51, 1919)
- Nous étions non pas las, mais notre cerveau était engourdi à la suite de la terrible tension d'esprit au milieu de la tempête. Pour ma part, j'avais la tête lourde. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Structurellement, chaque hémisphère du cerveau humain se divise en quatre lobes. Chacune abrite un lobe frontal (devant et en haut), un lobe pariétal (en haut et derrière), un lobe temporal (sur les côtés) et un lobe occipital (derrière). — (Frances E. Jensen, avec la collaboration de Amy Ellis Nutt, Le cerveau adolescent : guide de survie à l'usage des parents, traduit de l'anglais par Isabelle Crouzet, Paris : chez Jean-Claude Lattès, 2016)
- (Anatomie) (plus précisément) La partie supérieure de l'encéphale, régissant les fonctions supérieures : diencéphale et télencéphale.
- (Par extension) Siège des facultés mentales, de la pensée.
- Le cerveau, ses produits en tous genres, […], sont un monde à part qui fleurit sous le crâne, dans une indépendance parfaite des sentiments, de ce qu’on nomme les vertus du citoyen, du père de famille, de l’homme privé. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Alors, une idée qui lui parut venir du ciel traversa son cerveau, comme un éclair lumineux. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Au lieu de demeurer solidement planté dans les préjugés de son grand-père, Bert eut le cerveau ravagé par de successives irruptions d’idées violentes au sujet de la concurrence allemande, du péril jaune, du péril noir, du fardeau de l’homme blanc : […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 118 de l’édition de 1921)
- Les propos du gros garçon se mirent à charlestonner dans son cerveau où la lucidité s'insinuait souverainement. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 144)
- Un cerveau, c’est tyran comme y a pas. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 299)
- […], mais son talent c'est précisément de mettre les problèmes les plus ardus à la portée des cerveaux les plus frustes. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- La torpeur qui paralysait son cerveau lui procurait trop de bien-être pour qu'il tentât de la chasser. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L'idée de déployer tous les fastes de la République et d'afficher une solennité churchillienne pour annoncer une augmentation de 1,6 point de la TVA ne peut venir que de cerveaux hallucinés. — (Jacques Julliard, Impression, soleil couchant, dans Marianne (magazine), n° 772 du 4 février 2012, p.3)
- (Par analogie) Centre organisateur qui gère et supervise ou personne qui a mis un plan sur pied.
- — Vous êtes au courant de l’arnaque ? C'est l’hypercherie ! L’embrouille totale. Tout est truqué. Silbermann, ça vous dit quelque chose ? C'est lui le cerveau de la magouille ! — (Frédéric Lasaygues, Back to la Zone, Paris : Éditions J'ai lu, 1992)
- Or, le Parti communiste chinois est non seulement le cœur du système politique de la Chine, mais aussi le cerveau de son système économique. — (Loïc Tassé, Un accord fort avantageux grâce à la naïveté de l’Europe, Le Journal de Montréal, 12 avril 2021)
- (Sens figuré) Personne à l’intelligence remarquable ; élite intellectuelle.
- Pour nombre de PVD l’exportation de main-d’œuvre et de cerveaux est devenue une véritable ressource, la conséquence étant une véritable dépendance vis-à-vis de ce « commerce » : […]. — (Christian Pradeau & Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n° 234/vol. 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006)
- (Métallurgie) (Musique) Partie épaisse qui ferme la cloche dans son sommet et à laquelle est attaché le battant[1].
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équinoxiaux
- Masculin pluriel de équinoxial.
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adverbiaux
- Masculin pluriel de adverbial.
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bandeau
- Bande qui sert à ceindre le front et la tête.
- Les uns ont de petits bandeaux sur le front ; les autres une manière de toupet à la Benjamin Constant. — (Anatole Claveau, « Les Snobs », dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., page 35)
- L’usage du chrémeau nous conduit ainsi naturellement à celui du bandeau de lin que les confirmands tiennent à la main en s’approchant du Pontife et dont on leur bande le front après l’onction sacramentelle. — (D. L. J., « La Confirmation », dans Le Messager des fidèles, n° 9 du 21 novembre 1887, Maredsous (Province de Namur) : Abbaye de Saint-Benoit, page 452)
- Coiffure en bandeaux, séparant les cheveux au milieu du front et les ramenant sur les côtés du visage.
- On la croyait moins vieille, à cause de ses cheveux bruns, dont les bandeaux entouraient sa figure blême, marquée de petite vérole. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Il jeta un coup d’œil et vit que la jeune femme avait des bandeaux noirs et un air gentil. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 65)
- J’aimais les visites de Mme Saint-Alban, une femme encore belle, crépue de frisures naturelles qu’elle coiffait en bandeaux, tôt ébouriffés. Elle ressemblait à George Sand, et portait en tous ses mouvements une majesté romanichelle. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 108)
- Son chapeau avait dû tomber au cours de l’agression, et sa chevelure à moitié défaite tombait derrière, en masse épaisse retenue par un peigne d’or, tandis que deux bandeaux aux reflets fauves se divisaient également au-dessus du front, un peu ondulés sur les tempes. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Ses bandeaux déjà gris, un peu en désordre, lui donnaient l’air négligé d’une femme qui n’attend plus rien. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 14)
- D’un ton un peu mystérieux elle a confié à la garde : « J’avais de beaux cheveux, je les coiffais en bandeaux autour de ma tête. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 70)
- Le bandeau royal, Le diadème dont anciennement les rois se ceignaient la tête.
- Ceindre le bandeau royal.
- Bande, ou d’un morceau d’étoffe en plusieurs doubles, qu’on met sur les yeux de quelqu’un pour l’empêcher de voir.
- Mettre un bandeau à quelqu’un, sur les yeux de quelqu’un.
- Un épais bandeau.
- Les peintres et les poètes représentent l’Amour avec un bandeau sur les yeux.
- (Sens figuré) Espèce d’aveuglement moral qui naît d’une passion, d’une prévention, ou d’ignorance.
- Avoir un bandeau sur les yeux.
- Arracher le bandeau, faire tomber le bandeau de dessus les yeux de quelqu’un.
- (Architecture) Plate-bande unie, en saillie sur le nu du mur autour d’une baie de porte ou de fenêtre, destinée à tenir lieu de chambranle.
- (Typographie) Vignette gravée, en forme de frise, en tête de chapitre.
- (Journalisme) Partie placée en haut d’une page de une, occupant généralement toute la largeur du journal.
- Sous la pérennité du bandeau titre, les catastrophes du présent deviennent relatives. — (Philippe Delerm, La Première Gorgée de Bière et autres plaisirs minuscules, Gallimard, 1997, page 70)
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abot
- Pièce fixée au paturon utilisée pour entraver les chevaux au pâturage.
- Cette espèce de serrure se nomme abot dans quelques endroits. Elle empêche le cheval de marcher vite, et s’oppose en outre à ce qu’un voleur ne l’emmène facilement ; mais il faut garnir d’un feutre l’anse, afin d’éviter les contusions trop fortes, que l’abot pourrait causer par la compression et le frottement réitéré [...]. — (André Thouin, Cours complet d'agriculture, théorique, pratique, économique, et de médecine rurale et vétérinaire, tome XI, Marchant éditeur, Paris, 1805, page 198)
- Des pelotons de gardes mobiles quadrillent les abords jusqu’aux grilles gardées par une trentaine de cavaliers ayant mis l’abot à leurs chevaux. — (Jean-Pierre Barbier, Le Brasier, Le Pré-aux-clercs, 1989)
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assaut
- Attaque pour enlever de vive force.
- — J’aime à vous voir dans ces dispositions, car la place sera assez difficile à enlever, pour que celui qui doit donner l’assaut, soit décidé à ne pas se ménager. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Quant à la ville […], elle garde encore les traces du terrible assaut de Skobeleff en 1880, murailles démantelées, bastions en ruines… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VIII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- A Clervaux, les Allemands relancèrent l’assaut contre le château. Finalement les obus à charge creuse eurent raison des épaisses murailles, et des incendies éclatèrent. — (Peter Elstob, Bastogne : la bataille des Ardennes, traduit par André Comhaire, Verviers : Gérard & cie (collecion Marabout), 1970, page 50)
- Dernière phase d'une attaque.
- À l'assaut !
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cerceau
- (Tonnellerie) Lame de fer mince ou latte de bois flexible, formant un cercle, dont on se sert pour maintenir les douves des tonneaux, des cuves, etc.
- Il venait, avec Maddalena, de traverser le vaste chai […]. D'énormes foudres, hauts de trois mètres, alignaient leurs cerceaux ovales, d'un bout à l'autre de la galerie. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921 page 169)
- Cercle de bois léger que les enfants font courir devant eux comme une roue, en le poussant avec un petit bâton.
- Je peux m’abandonner, je me laisse imprégner par cette lumière dorée, ces roucoulements, ces pépiements, ces tintements de clochettes sur la tête des ânons, des chèvres, ces sonneries des cerceaux munis d’un manche que poussent devant eux les petits qui ne savent pas se servir d’un bâton… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 20)
- Bois courbés qui servent à soutenir la toile dont on couvre une voiture, une barque, ; cercles tendus de papier au travers desquels passent les acrobates, les faiseurs de tours.
- (Par extension) Différents objets qui forment seulement le demi-cercle ; arceau.
- Cerceau d’une bercelonnette. Cerceau d’un lit de malade.
- (Chasse) Sorte de filet dont on se sert pour prendre des oiseaux.
- (Ornithologie) Extrémité des plumes du bout de l’aile de certains oiseaux de proie.
- (Gymnastique) Un des cinq engins utilisés en gymnastique rythmique.
- (Cirque) Un des agrès aérien utilisé par les circassiens.
- (Argot) Volant de direction d’un véhicule.
- Rocco c’est un fils de pute et un malfaisant, mais quand il tient le cerceau c’est un crack. — (Henri Verneuil, Cent mille dollars au soleil, 1964)
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bigarreau
- Fruit du bigarreautier ; sorte de cerise rouge et blanche qui a la chair plus ferme que les autres cerises (Prunus avium).
- II y a le bigarreau tardif ou de fer, qui mûrit plus tard, & qui n'est pas si sujet aux vers que l'ordinaire : il fait un bel arbre. Le cœuret est une espece de bigarreau plus tendre & fait en cœur , dont le goût est relevé. — (La nouvelle Maison rustique, ou, Économie rurale pratique et générale de tous les biens de la campagne, par Louis Liger, tome 2, Paris : chez les Libraires associés, 1790, p. 152)
- Les bigarreaux ont un pédoncule long et grêle, un fruit cordiforme avec un sillon longitudinal bien marqué et la chair est ferme. — (Nicole Tonelli, François Gallouin, Des fruits et des graines comestibles du monde entier, 2013)
- Quand auras-tu fini, cria-t-elle, de tourner une mèche de cheveux autour du bout de ton nez ? Excellent moyen d’avoir le nez rouge et en forme de bigarreau ! — (Colette, Le képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 121.)
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appeau
- (Chasse) Sorte de sifflet avec lequel on contrefait la voix des oiseaux pour les faire approcher ou pour les attirer dans quelque piège.
- Un appeau pour prendre des cailles.
- Ils parlaient […] de la chasse à la palombe, des appeaux qu’il faudrait bientôt monter, car les ramiers, qui précèdent les palombes, ne tarderaient pas. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 117)
- Nʼimporte quel appeau imitera vaguement le cri du corbeau si vous soufflez dedans; mais, pour réussir, il faut que votre imitation soit parfaite. — (Au bord de lʼeau; plaine et bois - Numéros 222 à 233, 1955)
- Le chant artificiel propre à attirer les oiseaux se nomme un appeau. Les Sirènes sont la revanche des oiseaux sur les appeaux qui en font des victimes de leur propre chant. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, pages 167-168)
- (Sens figuré) — A son appeau se prendront aisément les républicains français qui n'auront pas assez d’épithètes laudatives quand ils célébreront la victoire de Sadowa : l’intelligence philosophique, l’organisation moderne ont vaincu les donneurs d’eau bénite, les marchands de patenôtres. — (Georges Duveau, Sociologie de l'utopie et autres essais, ouvrage posthume, Presses Universitaires de France, 1961, partie 3, chapitre 3, § 5)
- (Chasse) Oiseau dont on se sert pour appeler et attirer les autres oiseaux.
- Bientôt passeraient les palombes : il fallait s’occuper des appeaux, leur crever les yeux. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
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calot
- (Désuet) Petite calotte.
- Calot d’enfant de chœur.
- Coiffure des soldats, de forme allongée, sans bords.Calot des troupes coloniales
- Or j’eus comme voisin de lit un aumônier du genre fier et silencieux, qui s’équipait en musulman pour les tirailleurs marocains. Le croissant sur son calot était un beau sujet de plaisanterie. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 43)
- Un edelweiss séché glissa d’une des enveloppes de rhodoïd et M. Abel le replaça avec des gestes précautionneux sur la photo aux vilaines couleurs qui lui servait de support : sur un vague fond de mosquée, trois militaires en calot et treillis se tenaient par l’épaule. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Dimanche, 16 heures)
- Coiffure plate de drap portée par les étudiants, les conscrits, les anciens combattants, les membres de divers corps ou de diverses associations.
- L’adolescent se tenait debout, son calot à la main. Il avait l’air songeur, préoccupé : une ride lui sillonnait douloureusement le front. — (Francis Carco, Les Hommes en cage, Éditions Albin Michel, Paris, 1936, page 121)
- Coiffe féminine en forme de bonnet ou de toque.Petit calot noir.
- Sa petite silhouette de gargouille, coiffée jusqu’aux sourcils d’un de ces calots « à la mode ». — (Colette, La Vagabonde, 1910)
- (Argot) (Désuet) Teigneux.
- Callots sont ceux qui sont teigneux, véritables ou contrefaits.
- Daignez me recevoir au moins en qualité de monstre, de phénomène, de calot propre à faire amasser la foule. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Dédicace à Alexandre Dumas, 1854)
- (Nouvelle-Calédonie) (Familier) Testicule[3].
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cuisseau
- Partie de la chair qui entoure le bassin d’un veau dépecé pour la boucherie.
- Cuisseau de veau.
- Le chemineau est au cheminot des chemins de fer ce que le cuisseau de veau est au cuissot de chevreuil... — (Bernard Pivot, 100 mots à sauver, 2004)
- (Venaison) → voir cuissot ; (orthographe traditionnelle)
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catarrhaux
- Masculin pluriel de catarrhal.
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cadeau
- (Vieilli) Fête que l’on donnait principalement à des femmes, partie de plaisir.
- Elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse. — (Molière, Am. magn. I, 1)
- Des promenades du temps,Ou dîners qu’on donne aux champs,Il ne faut point qu’elle essayeSelon les prudents cerveaux,Le mari dans ces cadeauxEst toujours celui qui paye. — (Molière, L’École des femmes, III, 2)
- Présent, don.
- Je me représentais sa mine lorsqu’elle recevrait mon cadeau, et je me demandais : « Qu’est-ce qu’elle dira ? » — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Je reçus de France un important matériel, un nouveau cinématographe, cadeau de mon ami Pierre Albaran, et un phonographe envoyé par Jean Borotra, le champion de tennis. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le « gros » l'entretenait parcimonieusement de repas et de cadeaux mesquins et lui payait sa chambre, au coin de la rue Grange-Batelière. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 88)
- Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage. […]. Le village entier fut en liesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- J’ai reçu des sous-vêtements, des montres, même des étuis à crayon. Que des choses pratiques. Ce ne sont pas des cadeaux, ça! Les cadeaux, c’est le luxe, l’inattendu, le flafla. Ça ne sert à rien, un cadeau qui sert à quelque chose. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 152)
- (Ironique) Employé par antiphrase pour désigner quelqu’un ou quelque chose qui déplait ou qui nuit.
- Ah ! C’est un joli cadeau ! Depuis vingt-huit ans que je l’endure ! Ah ! Je suis servie ! — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël & Steele, Paris, 1936)
- Avec ça le crâne aussi lisse que ces saletés de melons qui font la richesse de la région, mais l’intelligence en moins.Incapable de prononcer une phrase sans mettre un mot à la place d’un autre.Un cadeau pour l’humanité. — (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 20)
- Ivre mort, le salaud ! Allons bon, v’là autre chose ! Tu parles d’un cadeau, ce mec ! — (Frédéric Dard (San-Antonio), La Matrone des Sleepinges, Fleuve Noir, 1993)
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bourreau
- (Sens figuré) Qui est une cause de tourment physique.
- La nature est assez bourrelle, elle nous force assez à manger, à rechercher la boustiffe, par tombereaux, par tonnes, pour entretenir sa chaleur, elle peut bien mettre un peu de drôlerie au fond de cette damnée carcasse. — (Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps, 1940, page 171)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.