Dictionnaire des rimes
Les rimes en : corticaux
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "corticaux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
-
archiépiscopaux
- Masculin pluriel de archiépiscopal.
-
carneau
- Conduit d’évacuation de gaz issus de combustion.
- Les gaz descendent par 28 carneaux verticaux E' sous la sole F' des fours impairs, et dans le carneau de cette sole se fait un nouveau mélange des gaz amenés par deux pieds-droits. — (Revue universelle des mines, de la métallurgie, des travaux publics, des sciences et des arts appliqués à l’industrie, tome XIX, 1er semestre 1886, Paris, page 346)
- (En particulier) En fumisterie, conduit reliant un ou plusieurs conduits de raccordement à un conduit de fumée vertical.
- Les carneaux de fumée sont des collecteurs d’évacuation des produits de combustion de générateurs calorifères. Leur parcours, à faible pente, paraît horizontal. — (Carneaux de fumée, cheminee.ooreka.fr, consulté le 11 novembre 2022)
- (Astronautique) (Infrastructure) Tranchée servant, sur un banc d’essai ou une aire de lancement, à canaliser le jet des gaz brûlés.
- Pour suréchauffer la vapeur on la fait passer dans un tuyau contourné en serpentin que l’on place dans une fosse ou carneau pratiqué à la suite de la chaudière ; et, pour régler la proportion des deux vapeurs qui arrivent dans la boîte de mélange, on dispose un robinet sur chaque tuyau. — (Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, 1848)
- (Histoire, Marine) Angle de la voile latine qui est vers la proue.
-
repos
- Privation, cessation de mouvement, d’activité ou d’effort.
- Cet enfant ne demeure jamais en repos. — Se tenir en repos.
- Cessation de travail, d’exercice, pour faire disparaître la fatigue.
- Ce ministre, qui depuis trois semaines ne l’était plus qu’à demi, et vantait les douceurs du repos (otium cum dignitate, répétait-il souvent), fut étonné et enchanté de voir fuir l’aide de camp du général ennemi. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Bien que souffrant d'une néphrite chronique avec complications cardiaques, il ne voulut pas consentir à prendre le moindre repos, […]. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 55)
- Cette verdure est un repos pour les yeux.
- (Militaire) (Par ellipse) Ordre donné pour suspendre l’exercice et permettre aux soldats de se délasser.
- Quiétude, tranquillité, exemption de toute peine d’esprit.
- Je suis en repos de ce côté-là. — Il est dans un grand repos d’esprit sur cette affaire.
- Il n’aura point de repos qu’il n’ait achevé.
- Soyez en repos sur mes affaires, Ne vous en mêlez pas.
- Laissez-moi, veuillez me laisser en repos, laissez-moi donc en repos, Cessez de me fatiguer de vos importunités.
- (Politique) Exemption de trouble, d’agitation ; tranquillité, en parlant des États.
- Le pays est dans un repos complet, absolu. — La paix est faite, les peuples vont goûter un profond repos.
- Sommeil.
- Il ne dort plus, il a perdu le repos depuis quelque temps.
- Il dort, ne troublez pas son repos.
- (Par ellipse) Le repos éternel, la mort.
- (Au singulier) État où est une arme à feu, lorsque, le chien n’est ni abattu, ni bandé, mais maintenu par un cran spécial.
- Mettre le chien d’un fusil au repos. — Ce fusil est au repos. — Le cran de repos.
- (Versification) Césure placée à tel ou tel endroit du vers, pour marquer une pause, un arrêt.
- Pause que l’on fait en prononçant un discours, en déclamant, en lisant à haute voix.
- Dans le discours prononcé, les repos de la voix tiennent lieu de points et d’alinéa.
- Un lecteur habile sait se ménager des repos pour respirer sans effort.
- (Plus rare) morceau, passage d’une lecture facile, destinés à procurer une détente à l’esprit du lecteur, en parlant des ouvrages de l’esprit.
- Cette narration agréable sert de repos, après des réflexions si graves.
- (Art) Attitude des figures représentées sans mouvement ou avec peu de mouvement.
- Les anciens dans leur statuaire adoptaient le plus souvent l’attitude en repos.
- (Architecture) Sorte de petit palier qui interrompt la suite des marches entre deux étages.
- Il y a dix marches jusqu’au premier repos.
- Les repos de cet escalier ne sont pas bien placés.
- La voiture s’arrêta à la porte de l’hôtel de la préfecture. Il y avait huit ou dix gendarmes stationnés sur le premier et sur le second repos de l’escalier. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
-
atonaux
- Masculin pluriel de atonal. Variante de atonals
-
bordereau
- Relevé détaillé de quelque chose, par exemple des divers articles dont se compose une somme à payer ou à recevoir.
- Harcelé par ses supérieurs, eux-mêmes en butte à de pressantes interventions émanant de personnalités influentes et même du « Château », l’inspecteur Duval en arrivait à se demander si le rédacteur du bordereau gagnant — puisque ce bordereau gagnant existe, se disait-il avec rage en contemplant la souche correspondante, hélas anonyme — finirait par présenter, dans l’espoir d’empocher ses gains, un titre sur lequel il aurait certaines explications à fournir… — (Bernard de Fligny, Le tiercé de la mort, Librairie des Champs-Élysées, 1981, chapitre IV)
- Bordereau de courtier, d’agent de change, écrit constatant les opérations, les négociations faites par un courtier, par un agent de change.
- (Typographie) Le bordereau d’un metteur en pages, etc.
- (Justice) Bordereau de collocation : Acte que le greffier d’un tribunal délivre à chacun des créanciers hypothécaires utilement colloqués dans un ordre.
- (Hypothécaire) Bordereau d’inscription : Acte dressé par un créancier et remis par lui à un conservateur des hypothèques, pour que ce dernier le copie sur ses registres, et qui contient, entre autres désignations, celle des sommes dues à ce créancier en principal et accessoires, ainsi que celle de l’immeuble affecté à l’hypothèque.
- C’est l’inscription de ce bordereau sur les registres du conservateur qui fixe la date et le rang de l’hypothèque.
- (Administration) Notice des pièces qui composent un dossier.
-
corbeaux
- Pluriel de corbeau.
- J’aime l’épaisseur, l’humidité, le demi-jour d’une forêt vigoureuse; les chemins glissants qui se bronzent, les formes bizarres des fonges et des morilles, le ruisseau contournant la racine, les corbeaux qui bataillent sur la cime des chênes, l’impatience du pic-vert interrogeant une écorce vermoulue, et tous les cris indistincts qui éclatent dans la solitude. — (Octave Pirmez, Jours de solitude, Paris : J. Hetzel & Cie, Bruxelles : Veuve Parent & fils, Leipzig & Gand : Henry Merzbach, 1869, page 61)
-
conchoïdaux
- Pluriel de conchoïdal.
-
accot
- Ce qui sert à accoter.
- (En particulier) (Jardinage) Paillage sur le côté des couches.
- Les accots sont des amas de feuilles, de paille, de mousse, de vieux fumier, formés autour des coffres pour empêcher le froid d'y pénétrer. (O. Bussard, Cultures légumières -1943)
-
bistrot
- (Familier) Petit café ou restaurant sans prétention.
- Connaissez-vous, demanda-t-elle, vis-à-vis la prison, le p’tit bistrot où vont les femmes ? — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- On ne fait plus d’enfants, chez nous, sauf dans les coins pouilleux, dans les milieux de misère, certains samedis de paye, après stations devant les comptoirs des bistrots. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 75)
- Des adolescents parmi des mobylettes, devant le bistrot de la placette, c'est leur quartier général, bien connu de la police qui pour l'instant contrôle les papiers. Sans raison, routine. Ça rassure la population […]. — (Christiane Rochefort, Encore heureux qu'on va vers l'été, Grasset, 1975)
-
ammoniacaux
- Masculin pluriel de ammoniacal.
-
agneaux
- Pluriel de agneau.
- Ces migrations pastorales permettaient aux moutons des plaines de bord de mer de fuir la chaleur et, sous la direction des bergers, de monter vers les pâturages d’altitude pour y trouver herbe et fraîcheur pendant trois ou quatre mois d’été, avant de « démontagner » à l’automne, en prévision des premières neiges, afin que les brebis retournent mettre bas leurs agneaux dans les bergeries de la plaine originelle. — (Antoine de Baecque, Ma transhumance, 2019)
-
nabot
- Qui est de très petite taille.
-
barbeaux
- Pluriel de barbeau.
-
camelot
- (Textile) Espèce d’étoffe qui était faite ordinairement de poil de chèvre ou de laine mêlée quelquefois de soie en chaîne.
- Il n’y aura pas de concurrence pour les étoffes de laine d’autres espèces et qualités, telles que camelots, callimanco, shallons, durants, etc. — (J. Peuchet, Dictionnaire universel de la géographie commerçante, Paris : Blanchon, an VII, volume 2, page 491)
- Son manteau de camelot bleu était une antiquité locale au même titre que le clocher de l’église. — (Robert Louis Stevenson, Le Voleur de cadavres, 1884, traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
-
allegro
- Variante, dans l’orthographe traditionnelle, de allégro (orthographe rectifiée de 1990).
- Jadis, quand on avait écrit un allegro pour instruments à cordes, on le faisait paisiblement entendre à la première occasion et on se mettait à élaborer un petit morceau de piano orné d’un titre généralement exquis. — (Guillaume Lekeu, Luc Verdebout, Correspondance, 1993)
-
caudaux
- Masculin pluriel de caudal.
-
mot
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du barí.
-
appeau
- (Chasse) Sorte de sifflet avec lequel on contrefait la voix des oiseaux pour les faire approcher ou pour les attirer dans quelque piège.
- Un appeau pour prendre des cailles.
- Ils parlaient […] de la chasse à la palombe, des appeaux qu’il faudrait bientôt monter, car les ramiers, qui précèdent les palombes, ne tarderaient pas. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 117)
- Nʼimporte quel appeau imitera vaguement le cri du corbeau si vous soufflez dedans; mais, pour réussir, il faut que votre imitation soit parfaite. — (Au bord de lʼeau; plaine et bois - Numéros 222 à 233, 1955)
- Le chant artificiel propre à attirer les oiseaux se nomme un appeau. Les Sirènes sont la revanche des oiseaux sur les appeaux qui en font des victimes de leur propre chant. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, pages 167-168)
- (Sens figuré) — A son appeau se prendront aisément les républicains français qui n'auront pas assez d’épithètes laudatives quand ils célébreront la victoire de Sadowa : l’intelligence philosophique, l’organisation moderne ont vaincu les donneurs d’eau bénite, les marchands de patenôtres. — (Georges Duveau, Sociologie de l'utopie et autres essais, ouvrage posthume, Presses Universitaires de France, 1961, partie 3, chapitre 3, § 5)
- (Chasse) Oiseau dont on se sert pour appeler et attirer les autres oiseaux.
- Bientôt passeraient les palombes : il fallait s’occuper des appeaux, leur crever les yeux. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
-
ego
- (Linguistique) Code ISO 639-3 de l’eggon.
-
bigot
- du vieil anglais by God (« par Dieu »)[1] ; les jurons sont parfois substantivé pour décrire ceux qui les profèrent → voir goddam. Contre cet étymon, le fait que bi godd n’est attesté en moyen anglais qu’au XIIIe siècle.
- Apparenté[2] à l’italien sbigottire (« sidérer »).
- Apparenté[2] à l’espagnol bigote (« moustache »), à bigoudi. Voir l’italien bacchettone (« bigot »).
- Avec changement de suffixe, il pourrait être apparenté à bégard (« membre d'une secte chrétienne du XIIIe siècle qui refusait l'autorité de l'aristocratie et du clergé ») et béguin (« franciscain qui s’opposa, durant le Moyen Âge, à l’Église ») ; voir begart pour l’étymon et bigardie (« hypocrisie ») pour la forme en biɡ-.
-
chevaux
- Pluriel de cheval.
- Les chasseurs sellèrent leurs chevaux, descendirent la colline avec précaution et s’élancèrent sur la piste des Comanches. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
-
boulot
- Déverbal sans suffixe de boulotter (« mener un train de vie tranquille, sans surprise »), dérivé de bouler (« rouler »), avec le suffixe -oter, le sens de « travailler », a été concurrencé par le sens de boulotter (« manger ») et repris par le verbe boulonner → voir bosse et bosser pour un autre lien sémantique entre « rond » et « travail » ;
- La dérivation sémantique de bouleau (« bois difficile à travailler et qui donne beaucoup de travail aux menuisiers », d’où « travail pénible ») semble peu probable.
-
musicaux
- Masculin pluriel de musical.
-
chanteau
- (Vieilli) Grand morceau de pain coupé.
- Des ouvriers, la bouche pleine, taillaient des tartines en des chanteaux de pains. — (Paul Adam, Chair molle, 1885)
- Une cuisse d’oie, un gros chanteau de pain, le tout arrosé de rakiou, il ne lui en fallut pas moins pour réparer ses forces. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 69-81)
- A onze heures il arrivait à Fresnay-les-Chaumes, déjeunait à l'unique bouchon de ce hameau de Pithiviers-le-Vieil, d'un chanteau de pain bis et d'un hareng saur, additionnés d'un petit vin du pays qui lui fit faire une de ces grimaces ! — (Louis Boussenard, « La bande des chauffeurs : roman historique et dramatique », dans L'Œil de la police, n° 17, 2e année, s.d. (1909 ?), page 6)
- Devant une table, encombrée par un chanteau de pain, une demi-meule de gruyère et une innombrable quantité de bouteilles vides, les deux amis qu’on croyait morts devisaient paisiblement comme des sages. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- A tour de rôle, Flamart d’abord, Joigneau ensuite, ils piquent avec la pointe du couteau un lambeau de chair huileuse qu’ils étalent sur leur pain. Puis ils détachent du chanteau une bouchée cubique, l’enfoncent prestement dans leur bouche, et, avant de commencer le laborieux effort de la mastication, ils ont soin, l’un et l’autre, d’essuyer d’un revers de main la frange de leur moustache.— ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; éd. Le Livre de Poche, p. 15-16)
- (Absolument) (Religion) Le morceau de pain bénit qu’on envoie à celui qui doit offrir le pain bénit le dimanche suivant ou le jour de fête le plus prochain.
- Ma mère avait un autre sésame pour s'immiscer dans les maisons, le chanteau. Chaque dimanche, une famille offrait le pain qui était béni par le prêtre ; on mettait de côté un « chanteau » & le reste était coupé en petits morceaux & distribué dans les rangs, tenant lieu d'hostie, tandis que des fillettes faisaient la quête. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 190)
- Morceau d’étoffe coupé à une plus grande pièce.
- Ce manteau a été coupé en plein drap, il n’y a point de chanteau.
- (Par extension) Morceau en pointe que les tailleurs disposent sur les côtés d’un vêtement pour l’arrondir.
- (Art) Douve terminale de chacun des deux fonds d’un tonneau.
-
bathyaux
- Masculin pluriel de bathyal.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.