Dictionnaire des rimes
Les rimes en : corolle
Mots qui riment avec "ol"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "corolle".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ol , ols , oll , ole , oles , olle , olles , aul , aule et aules .
- charolles
-
yole
- Sorte de petit canot léger qui va à la voile et à l’aviron.
- Je fis préparer la yole et j'y fis embarquer le cylindre de fer-blanc qui contenait les cartes déjà dressées, les quatre montres marines, un cercle de réflexion, les trois atlas… — (Voyage de Dumont d’Urville autour du Monde, raconté par lui-même)
- Chaque famille possède une yole, bateau léger, étroit et long, qui peut contenir six personnes, indispensable pour circuler dans cette contrée bizarre, et que dirige l’yoleur au moyen d’une longue perche qu'il manie avec adresse. — (Eugène Bonnemère, Histoire des paysans depuis la fin du Moyen Age jusqu’à nos jours 1200-1850, tome 2, Paris : chez F. Chamerot, 1856, page 271)
- Mon frère se jeta dans une yole avec le Lazariste et se rendit chez le gouverneur. — (Arnauld d’Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
- Le prince chassait souvent le gibier de mer sur une yole, avec deux ou trois de la bande, les autres s’immobilisaient en d'interminables farnientes. — (Joséphin Péladan, La gynandre, Paris : chez E. Dentu, 1891, page 238)
- Sous un petit hangar en bois étaient suspendues deux superbes yoles de canotiers, fines et travaillées comme des meubles de luxe. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 191.)
-
grole
- (Argot) (Populaire) Variante orthographique de grolle.
- reole
- boviolles
-
unicaule
- (Botanique) Qui n’a qu’une seule tige.
-
mariole
- (Populaire) Malin, astucieux, habile.
- C’est un type. Mais que j’te prévienne, pas fortiche du tout, ni mariole. Un gars quoi ! Un bon gars. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
-
école
- Lieu dédié à l’apprentissage.
- Comme dans les prépas scientifiques, il est tout à fait possible de la redoubler (on dit « cuber ») en espérant être accepté dans une école plus prestigieuse. — (Philippe Mandry, Bien choisir son école de commerce et sa filière d'économie-gestion à la fac, Éditions l’Étudiant, 2007, page 20)
- […], il semble que l’on assiste à une recrudescence et un « durcissement » des bizutages, en médecine, mais plus encore dans les classes préparatoires, les écoles d’ingénieurs ou de commerce, et les IUT. — (Emmanuelle Godeau, « Le baptême », chapitre 3 de L’« esprit de corps » : Sexe et mort dans la formation des internes en médecine, Ethnologie de la France, no 29, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2007, page 95)
- (En particulier) Établissement où l’on enseigne les savoirs fondamentaux comme la lecture et l’écriture et qui est aussi désigné sous le nom d’école primaire.
- À l’époque dont je parle, il y avait un grand nombre de communes en France qui n’avaient pas d’écoles, et parmi celles qui existaient, il s’en trouvait qui étaient dirigées par des maîtres qui, pour une raison ou pour une autre, parce qu’ils ne savaient rien, ou bien parce qu’ils avaient autre chose à faire, ne donnaient aucun enseignement aux enfants qu’on leur confiait. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Sans compter que, dans le pays où la chose s’est passée, il y a deux écoles de garçons : une laïque et une congréganiste. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 225)
- À l’école, on lui avait enseigné, avec le calcul, les éléments du dessin, et il en savait assez pour se débrouiller en géométrie. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 151 de l’édition de 1921)
- […], on avait établi, dans toutes les rues en pente avoisinant l’école, de superbes glissades. […]. Mais la plus belle était celle de devant la cour où, selon une coutume immémoriale, on allait « luger » à toutes les sorties. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Mêmes les gamines grandelettes peuvent prier en se rendant à l’école et au retour : ça leur fera oublier les prônes du maître d’école, ce suppôt de Satan-là. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Tous les élèves d’un tel établissement, ou l’ensemble de ses professeurs et de ses employés.
- Cela mit toute l’école en rumeur.
- Cette école a été transférée dans de nouveaux bâtiments suite à la construction d'une autoroute.
- (Sens figuré) Ce qui est propre à former, à donner de l’expérience en quelque chose, à instruire.
- Après avoir reçu une instruction générale très complète, il fut dressé par son père à la rude école de la chasse à la baleine. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Élevé à la rude école du malheur, il y remportait tous les prix. — (Alphonse Allais, Les Pensées )
- […] : ce « centre de tri » n’était pas seulement un lieu de tortures pour les Algériens, mais une école de perversion pour les jeunes Français. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Loin de favoriser la conception des femmes, le mariage n’est souvent qu’une école mutuelle de stérilité volontaire. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- La caserne est l’école de toutes les aberrations. Elle est également le terrain le plus propice à l’éclosion des révoltes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- (Histoire) Enseignement de la théologie et de la philosophie, suivant la méthode et les principes reçus dans la plupart des anciennes universités.
- C’était en vain que j’avais essayé contre un athée les subtilités de l’école ; il avait même tiré de la faiblesse de ces raisonnements une objection assez forte. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Dans tout l’Occident latin, les Écoles étaient en rapport les unes avec les autres, échangeaient leurs professeurs et leurs étudiants ; elle constituaient une sorte d’intelligentsia qui s’étendait sur toute la Romania. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique: la Scolastique, 1966)
- Mouvement ou doctrine d’un philosophe ou d’un savant.
- En même temps, les idées socialistes se propageaient grâce à Louis Blanc et à Proudhon, et il allait falloir tenir compte des revendications de ces différentes écoles. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Le charlatanisme des saints-simoniens fut aussi dégoûtant que celui de Murat; d’ailleurs l’histoire de cette école est inintelligible quand on ne la rapproche pas des modèles napoléoniens. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, note en bas de page 360)
- Il nous a semblé superflu, au début de ce chapitre, de rappeler la terminologie employée par l’École zuricho-montpelliéraine, […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 21)
- (Art, Littérature) Classe d’artistes qui travaillent ou qui ont travaillé selon les principes, à l’imitation d’un même maître, ou suivant les habitudes propres à certaines époques de l’art, à certains lieux.
- Des bourgeois y vinrent, d’abord, et puis des artistes, des peintres surtout, et de toutes les écoles. Les réalistes y coudoyaient sans aménité les fantaisistes, et les ingristes y avaient avec les coloristes de bruyantes prises de becs ; […]. — (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin Michel, 1950, page 173)
- Survint en l’année 1937 un jeune poète, Orhan Veli, qui, sous l’influence des surréalistes français, introduisit en Turquie le vers libre. Orhan Veli fait vite école, mais son surréalisme et celui de son école, à vrai dire, sont plus larges, plus humains que leur modèle français. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 12)
- Seulement, elles ont besoin de souffleurs. Livrées à elles-mêmes, elles seraient fort embarrassées de faire la différence entre Sandro et Manet. Elles les croient de la même école. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 35)
- vignoles
-
ethanol
- (Chimie) Éthanol.
-
rossignol
- (Ornithologie) Une des espèces de petits oiseaux passereaux réputés pour leur chant varié, harmonieux et pur.
- À moins d’aimer les rossignols du parc Vilquin, ou quelque prince Lutin, Modeste n’avait pu voir personne, n’avait pu recevoir ni donner aucun signal. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- […] le thane de Coningsburg […] avait pris le contenu du karum pie pour des alouettes et des pigeons, tandis que c’étaient des becfigues et des rossignols, son ignorance l’exposa à un ridicule qu’il eût été plus juste d’attribuer à sa gloutonnerie. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- — « Tiens, dit-il, les rossignols chantent dans le jour : c’est donc que les femelles couvent. »Un rossignol ! Elle n’en avait jamais entendu, et l’idée d’en écouter un fit se lever dans son cœur la vision des poétiques tendresses. Un rossignol ! c’est-à-dire l’invisible témoin des rendez-vous d’amour qu’invoquait Juliette sur son balcon : cette musique du ciel accordée aux baisers des hommes ; cet éternel inspirateur de toutes les romances langoureuses qui ouvrent un idéal bleu aux pauvres petits cœurs des fillettes attendries !Elle allait donc entendre un rossignol. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, pages 197-198)
- Six années m’ont appris à reconnaître, dans le trille rauque, dans la courte gamme chromatique descendante que jette, dès février, un gosier d’oiseau, la voix du grand chanteur, un rossignol d’Auteuil fidèle à son bosquet, un rossignol dont la voix, au printemps, illumine les nuits. — (Colette, Bellaude, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Livre de Poche, 1960, page 135)
- Moi aussi, les soirs trop chauds m’ont terrassée ; moi aussi, l’odeur musquée des foins, les roulades du rossignol m’ont livré à la folie, à la faute. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
- Crochet de serrurerie, clé « passe-partout » ou jeu de passepartouts.
- En conséquence, il tira de sa poche, non pas un trousseau de clefs, mais un trousseau de ces instruments destinés à les remplacer, et que l’on appelle rossignol, du nom sans doute de ce fameux Rossignol, qui se vantait d’avoir la clef de tous les chiffres. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Le brigadier a hésité. Il a fini par se décider à entrer, en se servant d’un rossignol. — (Georges Simenon, Les 13 Mystères, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 78)
- (Familier) Objet démodé, vieilli en magasin.
- On espère découvrir un de ces merles blancs dans ces petites cages des bouquinistes des quais, — où chantent si piteusement tant de rossignols. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Ce journal lui mangeait chaque année un millier de francs ; mais il faisait de lui le champion de l’Église, et l’aidait à écouler les rossignols sacrés de sa boutique. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Ce dernier, ayant remarqué que les marchandises démodées, les rossignols, s’enlevaient d’autant plus rapidement que la guelte donnée aux commis était plus forte, avait basé sur cette observation un nouveau commerce. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Monsieur Chaluzier, le libraire, qui a un vieux stock de Discours de la méthode à écouler, fait revêtir ces rossignols de bandes qui disent : « Pour adultes seulement » ; il en compose une pleine vitrine : « For adults only » ; c’est un coup de génie ! Discours de la méthode ? Que vont imaginer ces Américains ? — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 69)
- Tu te sens comme une poupée oubliée, un invendu sur une étagère, un rossignol délaissé en vue d'un nouvel arrivage. — (Camille Laurens, Fille, Éditions Gallimard, 2020)
- (Sens figuré) — Déflorée hors mariage, dans quel statut tomberait-elle, sinon celui de rossignol invendable, fond de tiroir, célibataire à vie qu'on baise puis refile aux copains ? En demeure soudain de respecter une membrane alors que rien ne presse, je me laisse vagabonder à des hauteurs métaphysiques. — (Arnaud Benstruc, L'année lunaire, Éditions Publibook, 2001, page 122)
- (Musique) Petite flûte, sifflet ou jeu d’orgue.
- Cinquante églises paroissiales, collèges, hôpitaux ou couvents ont désormais leur orgue. Dix à quinze jeux ne sont pas chose rare, non plus que les montres de seize pieds. Le goût du temps fait apparaître d'étonnantes sonorités. Il y a à Saint-Eustache un rossignol et deux «soleils avec cymbales». — (Jean Favier, Paris: Deux mille ans d'histoire, éditions Fayard, 1997, chapitre 14)
- Maladie de la peau caractérisée par des ulcérations des doigts, souvent d’origine professionnelle.
- Les mégissiers sont en outre exposés à une autre affection non moins bizarre et plus douloureuse encore que la précédente : ils l'appellent rossignol, parce qu'elle leur arrache des cris de douleur. Son siège est à l'extrémité des doigts, sur la pulpe de ces organes : sur un point très limité, la chaux corrode et détruit l'épiderme, et le corps papillaire mis à nu se trouve exposé aux frottements et à toutes les causes d'irritation; les douleurs qui en résultent sont parfois d'une extrême acuité; néanmoins, les ouvriers continuent leur travail sans conséquences fâcheuses. — (Leçons théoriques et cliniques sur les affections cutanées artificielles et sur la lèpre, les diathèses, le purpura, les difformités de la peau, etc, professées par Ernest Bazin & rédigées & publiées par L. Guérard, Paris : Adrien Delahaye, 1862, page 95)
- (Charpenterie) Morceau de bois destiné à bloquer le tenon dans la mortaise, ou pour compenser une mortaise trop grande.
- Le tenon-mortaise du pied de ce poinçon est bloqué dans l'entrait par une cheville en bois et par un rossignol. — (Frédéric Épaud , De la charpente romane à la charpente gothique en Normandie, Éd. CRAHM, Caen 2007)
- (Marine) Petit sifflet utilisé par le maître d'équipage pour donner ses ordres.
- Ils prirent le petit sifflet anglais, le rossignol, et le suspendirent à leur boutonnière, [...] — (Auguste Jal, Glossaire nautique, Éd. Firmin-Didot, Paris 1848)
- (Médecine vétérinaire) Fistule artificielle qu'autrefois les maréchaux-ferrants faisaient venir sous la queue d'un cheval poussif croyant ainsi donner une issue au gaz intestinaux, qui selon eux gênaient le cheval.
- Le rossignol est un trou qu'on fait entre la queue et le fondement et qui doit communiquer avec le boyau, ce trou se fait avec une grosse gouge que l'on fait rougir. — (de Garsault, Le Nouveau Parfait Maréchal, éditions De Poilly, Paris 1746)
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grolle
- (Populaire)(Argot) Chaussure.
- Il a encore trouvé à redire à propos de mes grolles, que je faisais avec trop de bruit dans les escaliers.— (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, Paris, 1936)
- – Ben, qu’on nous laisse au moins mettre nos grolles !Les grolles !.. C’est devenu un mot, une chose tragique, pour ces pauvres pieds de fantassins affreux à voir et à traîner, des pieds sans chaussettes, éraillés par le cuir des gros souliers, […] — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, pages 13-14.)
- C'est fou ce qu’elles usent de grolles. — (Georges Brassens, La Complainte des filles de joie sur l’album Le temps ne fait rien à l’affaire, 1961)
- Y m’a filé une beigneJ’lui ai filé une torgnoleY m’a filé une châtaigneJ’lui ai filé mes grolles — (Renaud, Laisse béton sur l’album Laisse béton, 1977)
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aquicole
- Variante de aquacole.
- La Société d’acclimatation, qui accorde dans ses travaux une large part à l’industrie aquicole, attend en ce moment d’Amérique un envoi d’œufs de Salmo fontinalis… — (Journal officiel 25 nov. 1874, page 7795, 3e colonne)
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virole
- Petit cercle de fer, de cuivre ou d’autre métal, qu’on met au bout du manche d’un couteau, au bout d’une canne, etc., pour tenir le bois en état, ou pour quelque autre usage.
- Il savait qu’il était en Amérique, une grande et puissante nation, dont les citoyens avaient des manières sèches et humoristiques, se servaient à tout propos de revolvers et de couteaux à virole […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 380 de l’édition de 1921)
- On mettait des viroles aux fusils, aux pistolets, pour tenir la baguette.
- (Billard) Partie blanche de la queue juste après le procédé.
- (1765) Anneau d’acier dans lequel les monnaies se frappent.
- Sur la virole sont gravés les dessins et les caractères que l’on veut reproduire sur la tranche des monnaies.
- (Technique, Chaudronnerie) (Tôlerie) (Par extension) Toute tôle enroulée sur elle-même par roulage pour former de petits ou grands cylindres utilisés pour réaliser par exemple des tuyaux, des mats d’éoliennes, des cuves, etc.
- La bouche d’incendie est terminée par un pas de vis destiné à recevoir, soit un chapeau couvert , soit la virole du tuyau de cuir qui alimente les pompes à incendie. — (Raymond Genieys, Essai sur les moyens de conduire, d’élever et de distribuer les eaux, Carilian-Gœury, Paris, 1829, page 269)
- Chaque virole peut être rivée sur elle-même et sur ses voisines, soit par recouvrement, soit avec couvre-joint. La rivure par recouvrement est la plus usitée quoique, appliquée aux joints longitudinaux, elle ait l’inconvénient d’altérer un peu la forme circulaire, et beaucoup plus l’uniformité de la répartition des efforts près du joint. Elle doit toujours, du reste, être à deux rangs pour atténuer le désavantage de sa direction. Quant à la jonction de la virole ou des viroles intermédiaires, celles—ci peuvent être, soit emboîtantes ou emboîtées aux deux bouts (II, Pl. XXIV, fig. 4), soit emboîtantes d’un côté, emboîtées de l’autre (assemblage télescopique anglais ; exemple : machine américaine du Great Northern, II, Pl. LXXV, fig. 4). — (Charles Couche, Voie, matériel roulant et exploitation technique des chemins de fer, tome III, 1er fascicule, Dunod, Éditeur, Paris, 1874)
- carnoles
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fléole
- (Botanique) Graminée commune dans les prés.
- Il alla droit à l’écurie et fit lever son coursier du lieu confortable où il dormait profondément en rêvant de montagnes de blé et d’avoine et de pleines vallées de fléole ou de trèfle. — (Washington Irving, « La Légende du val ensommeillé », in Gene Baro, Couleurs locales. Treize nouvelles régionales américaines, traduction de Hélène Terré, collection « Vent d’ouest » n° 13, Seghers, 1965, page 60)
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girolle
- (Mycologie) Espèce de champignons à plis lamelliformes, au chapeau convexe, s’aplatissant, puis en entonnoir, jaune plus ou moins orangé, au pied sans anneau, concolore et aux spores jaune pâle.
- Avec une fierté évidente, elle déposa au centre de la table un long plat de faïence ovale et courut à la cuisine chercher une casserolette de cuivre dans laquelle mijotaient des girolles à la crème. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Lundi, midi)
- El Mouria, c’est toute la forêt : il en connaît tous les sentiers, à des lieues, les cantons à muguet, les champs de myrtilles, les placers de girolles, de pieds rouges, de charbonniers. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ustensile servant à racler des lamelles de tête de moine (fromage suisse) ou des fromages de forme cylindrique à pâte dure comme certains fromages basques.
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rafistole
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de rafistoler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de rafistoler.
- Le Jones dément, acculant au suicide sa secte d’arriérés, est à peine différent du lunatique Khadafi, le prophète de la lubie, du calamiteux Khomeini qui ayatollise gâteusement à Téhéran, ou du débile Lefebvre, qui rafistole à Écône sa petite église pour lui tout seul. — (Louis Dalmas, Le désordre et la patience, 1982)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de rafistoler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de rafistoler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de rafistoler.
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vole
- (Cartes à jouer) Aux cartes, coup où l’un des joueurs fait toutes les levées.
- Et avec une partie de tric-trac mortifier mon âme,Qui aspire après la mouche ou palpite à la vole. — (Sheridan, traduction de René Huchon, L'École de la médisance, Aubier Flammarion, 1969, page 295)
- escragnolles
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rhodinol
- (Chimie)(Désuet) Alcool extrait de l'essence de géranium de la Réunion ou géranium rosat, nommé aussi réuniol; son nom actuel est le citronellol.
- M. Eckart a démontré que le rhodinol de l ' essence de roses C10H18O était un alcool primaire actif contenant deux liaisons éthylénique, [...]. — (Ph. Barbier, Dérivés et constitution du rhodinol de l'essence de rose, in Le Moniteur scientifique du Doctor Quesneville, 1893)
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arboricole
- Qui vit dans les arbres.
- Le prédateur humain avait hérité de ses ancêtres arboricoles, perchés sur les branches, de formidables « récepteurs à distance » : la vue et l’ouïe. — (Bernard Lenteric, L'empereur des rats, 1997, Plon, page 52)
- Qui a trait à l’arboriculture, c’est-à-dire la culture des arbres.
- caussols
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symbole
- Figure ou image qui sert à désigner une chose le plus souvent abstraite, une idée ou un concept.
- Les vieux symboles chrétiens, tant expliqués, tant traduits, présentent à l'esprit, dès qu'on les voit, une signification trop claire. Ce sont des symboles austères de mort, de mortification. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 181)
- — Qu’est-ce qu’un symbole ? D’après Littré, c’est « une figure ou une image employée comme signe d’une autre chose » ; nous autres, catholiques, nous précisons encore cette définition en spécifiant, avec Hugues de Saint-Victor, que « le symbole est la représentation allégorique d’un principe chrétien, sous une forme sensible ». — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. Un symbole, un modèle éternel qui fait école, une sorte de mémoire collective. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- (Numismatique) Figure qu’on voit sur les médailles et qui sert à désigner soit des hommes ou des divinités, soit des parties du monde, des royaumes, des provinces ou des villes.
- Les symboles sont ordinairement placés sur le revers des médailles.
- La ville de Paris a un vaisseau pour symbole.
- (Chimie) Lettre ou ensemble de lettres, qui sert à désigner un corps simple.
- Le symbole de l’oxygène est O, celui du sodium est Na.
- (Religion) Formulaire qui contient les principaux articles de la foi.
- Les trois symboles de la foi sont le symbole des apôtres, le symbole de Nicée et le symbole attribué à saint Athanase.
- (Cartographie) Figuration graphique, colorée et/ou alphanumérique, affectée à un phénomène pour le représenter sur la carte[1].
- (Éducation) Outil d'humiliation publique de la politique linguistique d'État afin de forcer les élèves à parler la langue d’enseignement. Sous la forme d'un objet à porter autour du cou, il est spécifiquement utilisé dans les écoles primaires francophones aux XIXe et XXe siècles pour interdire l'usage des langues maternelles régionales.
- D’où l’usage, dans les classes, du légendaire « symbole », sou, médaille ou sabot, que le maître donnait au premier enfant surpris à parler occitan ou breton, à charge pour celui-ci de le repasser à un autre fautif, de sorte que le dernier possesseur de l’objet infamant soit puni. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, pages 234-235)
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babiole
- (Vieilli) Jouet d’enfants.
- Donner des babioles à un enfant.
- (Par extension) Chose de peu d’importance ou de peu de valeur, bagatelle, pacotille.
- Elle s’arrêtait devant chaque magasin et restait à contempler les ceintures, les foulards, les boucles d’oreilles, les gants, et autres babioles exposées aux yeux, n’arrêtait pas de se retourner, lançait des regards autour d’elle et n’arrêtait pas de se retourner. — (Nikolaï Gogol, Les Nouvelles de Petersbourg - La Perspective Nevski, 1835 (traduction d’André Markowicz, éd. Acte Sud, 2007, page 46))
- « – C’est du joli, lui dis-je. À votre âge ? Vous me refusez une babiole par peur de votre mère, et vous ne craignez pas de vous maquiller les yeux ! » — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 79)
- J’aime les vieux objets. J’aime encore davantage les noms dont l’usage courant les a dotés — babioles, cossins, chinoiseries —, une espièglerie de ton qui, au-delà de l’étymologie, semble enseigner l’autodérision, montrer comment rire de son âge. — (Marie-Ève Sévigny, Intimité et autres objets fragiles, Triptyque, 2012, page 30)
- Fatigué, on pouvait s’asseoir à la terrasse d’un des dix mille cafés, y écrire des lettres sur du papier à lettres fourni gratuitement, tout en se faisant présenter par les vendeurs ambulants toute leur panoplie de babioles et de colifichets. — (Stefan Zweig, traduit par Dominique Tassel, Le Monde d’hier, Gallimard, 2013, page 185)
- Il ne s’amuse qu’à des babioles.
- Acceptez ce petit présent, ce n’est qu’une babiole.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.