Dictionnaire des rimes
Les rimes en : copiable
Que signifie "copiable" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Dont on peut faire des reproductions (En particulier) légalement reproductible.
- Ce fichier est-il librement copiable ?
- Elle est copiable et copiée, elle pourrait être aujourd'hui la femme des pubs Aéroport de Paris ou Elsève Balsam. — (Autrement, Numéros 53 à 55, 1983)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "copiable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
improuvable
- Invérifiable, que l'on ne peut prouver.
- Le crime est improuvable, et je sais que l’instruction serait arrêtée au premier pas… — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
-
irréformable
- (Droit) Qui ne peut être réformé, en parlant d’un texte de loi, d’un jugement.
- Jamais l’Eglise de France n’a voulu établir d’autres principes, & elle a prevenu tous les soupçons qu’on pourroit former, en marquant expressément que le jugement du Pape n’étoit pas irreformable si le consentement de l’Eglise n’y étoit joint, [...] c’est à dire qu’il est irreformable lors que ce consentement l’a fortifié. — (François de Ville, Préjugés légitimes contre le jansénisme, Abraham du Bois, Cologne, 1686, page 103)
- Les lois données par la nature sont les seules irréformables ; la loi de la république, ou du suffrage de tous, est notre droit naturel, elle est donc irréformable ; il en est de même de la loi générale qui veut la liberté pour tous ; cette loi est irréformable également ; [...] — (Pierre-François Junqua, De la justice dans l'exercice de la souveraineté, Sandoz et Fischbacher, Paris, 1879, pages 281-282)
- [...] la guerre avait rendu un jugement irréformable dont les considérants, comme dit Proudhon, avaient été datés de Valmy, de Jemmapes et de cinquante autres champs de bataille, et dont les conclusions avaient été prises à Saint-Ouen par Louis XVIII. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, ch. III, Marcel Rivière, 1910, page 125)
- Trop rigide pour faire l’objet de réformes.
- Le raisonnement sur l’URSS a ainsi souvent été le suivant : l’URSS est expansionniste car totalitaire ; or la caractéristique principale du totalitarisme c’est d’être monolithique et irréformable : donc l’URSS est et sera toujours expansionniste. — (Pierre Grosser, Les temps de la guerre froide, éditions Complexe, Bruxelles, 1995, page 148)
- Certes, on peut expliquer inlassablement que la France est irréformable, ce qui permet de rejeter la responsabilité sur la population. Mais l’histoire des dernières années indique à quel point cette appréciation est simpliste. — (Jean-Hervé Lorenzi, Bien comprendre la France pour mieux la réformer, lesechos.fr, 12 décembre 2018)
- Il n’y a pas de pire symbole de l’immobilisme qui étouffe le Liban, sous le poids d’un communautarisme et d’un système confessionnel irréformables. — (François Brousseau, Prisonniers d’eux-mêmes, ledevoir.com, 26 octobre 2020)
-
clivable
- Qui est susceptible d’être clivé.
- Enfin, j'ai trouvé des laitiers de hauts fourneaux, en partie vitreux et en partie clivables, mais offrant toujours une démarcation tranchée entre la partie cristalline et la partie translucide. — (Joseph Jean Baptiste Xavier Fournet, « Notice sur la cristallisation des silicates vitreux et sur la couleur bleue des laitiers », dans les Annales de la Société d'agriculture, sciences et industrie de Lyon, tome 4, 1841, p. 6)
- Le diaspore, de structure analogue (l'aluminium remplaçant le fer), se présente en cristaux lamellaires parfaitement clivables (parfois taillés pour la bijouterie, malgré leur fragilité) donnant des lamelles flexibles, et en agrégats écailleux. — (Jean-Paul Poirot, Minéralia: les minéraux & les pierres précieuses du monde, Éditions Artemis, 2004, p. 68)
-
devinable
- Qu’on peut deviner, facile à deviner.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
inusable
- Qui ne s’use pas, ou qui ne s’use que d’une manière imperceptible.
- Une étoffe inusable.
- Des chaussures inusables.
- Tout le luxe de l’ancienne bourgeoisie parisienne était là, un luxe inusable et sans mollesse. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
-
inébranlable
- Qui ne peut être ébranlé.
- Une masse inébranlable.
- Ce roc demeure inébranlable contre la violence des vagues.
- Leurs bataillons semblaient inébranlables.
- (Sens figuré) Qui est constant, ferme, qui ne se laisse pas abattre.
- Mais c'est toujours en vain qu'ils somment les Charitois de chasser leur garnison: leurs menaces armées n'ont pas plus d'effet que leurs menaces écrites : toutes leurs démarches viennent se briser contre une inébranlable résolution. — (Antony Duvivier, « Histoire de la Fronde à La Charité-sur-Loire », dans L'art en province, Moulins, tome 7, 1836, p. 30)
- Il peut sembler au premier abord que les capitalistes, […], n’ont pas besoin d’exprimer leur haine des prolétaires ni même de l’éprouver tant leur position présente semble inébranlable et indépassable si on n’accorde pas une importance exagérée au lot inévitable des grèves sporadiques, des émeutes populaires et coups de colère en apparence sans lendemain. — (José Chatroussat, La haine du prolétariat par les classes dominantes, dans Variations n°15, 2011)
- Qu’on ne peut faire changer de dessein, d’opinion, etc.
- Oui, enfin, je pars avec la conviction très nette et désormais inébranlable de la fausseté absolue et du danger croissant que fait courir à la cause française votre système d'administration. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Là encore, la maxime populaire est judicieuse : qui veut noyer son chien l'accuse de la rage. Et ce, d'autant plus que dans un monde d’inébranlables convictions, Sarkozy fait figure d’exception en ce qu'il semble faire sienne la profonde et humble idée de Montaigne sur la « branloire perpétuelle » qu'est notre humaine condition. — (Michel Maffesoli, Sarkologies: Pourquoi tant de haine(s) ?, éd. Albin Michel, 2011, chap. 7)
- Qui est solidement établi et indiscutable.
- Tout devient inébranlable pour tout ce que l’on résout entièrement selon le mode multiple en accord avec ce qui apparaît. — (Épicure, Lettre à Pythoclès, traduction anonyme.)
- Fresnel meurt phtisique à trente-neuf ans en 1827, paraissant avoir établi sur des bases inébranlables la théorie ondulatoire de la lumière. — (Louis de Broglie; La Physique quantique restera-t-elle indéterministe ? Séance de l'Académie des Sciences, du 25 avril 1953)
-
abordable
- (Rare) Qu’on peut aborder.
- Cette côte n’est pas abordable.
- (Sens figuré) Facile d'accès, en parlant d'une personne.
- Cet homme est très abordable, n’est pas abordable.
- (Courant) Modéré, en parlant d'un prix.
- Les produits alimentaires sont plus abordables en France qu’en Allemagne, et le choix est bien plus important, synthétise Ralid. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 octobre 2022, page 10)
- Le ministre de l’Innovation, Navdeep Bains, a ajouté qu’il est aussi important que les Canadiens aient accès à des forfaits internet abordables, peu importe où ils se trouvent. — (Agence QMI, Ottawa réserve 1,75 milliard $ pour l'accès à internet haute vitesse, Le Journal de Montréal, 10 novembre 2020)
- On veut permettre à toutes nos familles de comprendre que, la saine alimentation à prix abordable, c’est possible. — (Radio-Canada, Un programme scolaire d’agriculture urbaine en plein désert alimentaire, radio-canada.ca, 7 décembre 2020)
- (Par extension) Dont on peut envisager l'achat, à cause de son prix abordable.
- Ses toiles sont abordables, car il n'est pas encore très connu.
-
inséparable
- Qui ne peut pas être séparé.
- Les noms sont inséparables des choses.
- Certains devoirs sont inséparables de certaines fonctions.
- Il se forme dans l’esprit humain une association inséparable entre certaines idées.
- Que l'on ne rencontre pas les uns sans les autres ; qui vont toujours ensemble.
- Ces récits de braconnage sont inséparables de l'exagération si bien que beaucoup d'entre eux se sont mués en hâbleries, en contes de mensonge, invraisemblables et burlesques. — (Marc Lamboray, « Les braconniers entre légende et réalité », dans Mythologie de la chasse au pays d'Arduina et des Quatre Fils Aymon, actes du 31e congrès de la Société de Mythologie Française (22 au 25 août 2008,à La Roche-en-Ardenne), Ornans : Imprimerie Simon, 2010, p. 76)
- Qui ne se quittent presque jamais ou qui sont très souvent ensemble.
- Deux amis inséparables.
- Ils sont devenus inséparables.
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
blâmable
- Digne de blâme.
- Mais ta conduite a été blâmable, comme celle d’un homme qui, […], se nuirait à lui-même sans réussir dans son projet. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Madame de Chasteller était blâmable ; mais pas tant qu’elle en fût blâmée. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La démarche, blâmable chez les jeunes filles vouées à une destinée ordinaire, change pour le caractère que je vous prête. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il aimait fort les chansons de table ; et en cela il n'est pas blâmable, car depuis qu'elles ne sont plus d'usage le Français a beaucoup perdu de sa gaîté. — (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais, Paris, 1830, volume 2, page 13)
- Si pour moi elle était blâmable d’avoir quitté votre maison, elle n’était pas coupable d’avoir voulu échapper au mari que vous lui imposiez et qu’elle n’aimait pas. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Après tout s'ils ne parlent pas de ce qu'ils ignorent est-ce blâmable. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
-
consolable
- Qui peut être consolé.
- Sa veuve s’est avéré facilement consolable.
- Affliction qui peut être consolé.
- Sa perte est si grande qu’il n’est pas consolable.
- Il y a des douleurs qui ne sont pas consolables.
-
acquittable
- Qui peut ou doit être acquitté.
- Or, les volcans du Kivu se trouvant inclus dans les limites du Parc National Albert, il faut pour les visiter payer un droit d'entrée acquittable, entre autres, chez les hôteliers de Goma. — (Haroun Tazieff, Cratères en feu, 1951)
- Mais ce malus étant acquittable lors de la première immatriculation, seuls les modèles étant flex-fuel d’origine profitent de cet avantage fiscal (mais malheureusement pas ceux équipés d’un boîtier installé après coup sur une voiture à essence). — (Yves Maroselli, Ford Kuga Flexifuel : plus économe qu'un diesel, lepoint.fr, 13 octobre 2019)
- Jusque-là, l’assurance maladie ne remboursait que 60 à 70 % du prix du test, le reste étant acquittable par la mutuelle. — (Coronavirus : «Le test de dépistage sera-t-il payant ?», leparisien.fr, 12 mai 2020)
-
chiffrable
- Qui peut être chiffré.
-
attirable
- (Didactique) Qui est susceptible d’être attiré.
- Il y a des métaux qui ne sont pas attirables à l’aimant, à la température ordinaire, et qui le deviennent par la chaleur ou par le froid.
-
adaptable
- Qui peut être adapté.
- Zara a copié des défilés, H&M et Uniqlo ont multiplié les collaborations, et les consommateurs découvert des vestiaires adaptables à toutes les silhouettes de mode et à bas prix. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 5 octobre 2022, page 6)
- Pour se rapprocher au plus près de la cinématique individuelle du patient, Hanau propose, en 1921, le Kinoscope, premier articulateur totalement adaptable. — (Pierre-Hubert Dupas, Les articulateurs semi-adaptables: comment ? pourquoi ? quand ?, 1996)
-
infumable
- Qu’on ne peut fumer.
- Tabac infumable.
- Il est arrivé ce à quoi nos savants n’avaient pas songé, c’est que ces cigares étaient infumables. — (Le Moniteur, 21 juillet 1868, page 1090, 2e colonne))
- Qui goûte très mauvais, en parlant d'un produit du tabac.
- Le gros homme, qui connaissait la valeur d'un mot d'esprit, rit beaucoup de celui-là, et donna à mon père un de ses longs cigares infumables. — (Félix Leclerc, Moi, mes souliers, 1955, I, 5)
-
désirable
- Qui mérite d’être désiré ; qui excite le désir.
- Il serait toutefois désirable que le constructeur étalonnât chaque instrument avec un pyrhéliomètre donnant des valeurs absolues. — (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1913, page 262)
- D’abord, les deux nouveaux venus parurent terribles, puis ils furent agréables et désirables comme des frères. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 340 de l’édition de 1921)
- Faute de pouvoir faire toute la lumière désirable sur ce fait énigmatique, nous réunirons ici le faisceau de vraisemblances et de témoignages qui peuvent seuls nous éclairer pour le moment. — (Robert Triomphe, Joseph de Maistre, page 67, Droz, 1968)
- Il n’y a pas de dénonciation dogmatique dans le papier de Bonnafé, plutôt une confrontation entre temps long et temps court qui soulève des questions naïves mais existentielles : quelle est cette société dans laquelle le fait de boire un concentré soit-disant optimal, seul à son bureau le midi, est-il devenu désirable ? — (Mais où va le Web ?, Smart food : la poudre « Feed » est-elle en train de prendre l’eau ?, 2 novembre 2018 → lire en ligne)
- (Par extension) (Familier) Qui provoque à la concupiscence.
- Philippe se félicitait de son flair et mourait d'envie de serrer contre lui les rondeurs à la fois dissimulées et révélées par la robe moulante. Elle repoussa ses avances avec une pudeur de violette, qui ne fit que la lui rendre plus désirable. — (Celia Brayfield, Perles, Albin Michel, 1990, page 181)
-
inopposable
- (Didactique) Que l’on ne peut opposer l’un à l’autre.
- Le but du socialisme, c’est la recherche du progrès et la concrétisation de l’aspiration égalitaire dont les composantes - égalité juridique, égalité politique et égalité sociale - sont indissociables et inopposables. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- (Droit) Qui ne peut être opposé.
- L'absence de transcription sur les registres de l'état civil en France d'un mariage contracté à l'étranger par un Français, n'a pas pour effet de rendre ce mariage inopposable aux tiers. — (Gazette des Tribunaux 7 juin 1874, page 539, 2e colonne ; cité par Littré)
- La fin de non-recevoir est particulièrement inopposable à l'époux qui, lors du premier procès [en séparation], a ignoré les faits dont il fait usage à l'appui de sa nouvelle action. — (Gazette des Tribunaux 12 fév. 1875, page 141, 3e colonne ; cité par Littré)
-
inemployable
- Qu’on ne peut employer.
- Auquel on ne peut donner un emploi.
- On a des raisons de supposer que ce phénomène des sans-travail, des inemployés qui sont en fait inemployables, se perpétuera à l’état de classe, […]. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
-
impalpable
- Qui est si ténu, si fin, si délié, qu’il ne fait aucune impression sensible au toucher.
- Mais la terre était réduite à l’état de poussière presque impalpable, et le sable continuait doucement à couler des dunes escarpées. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune,)
- Ou, plutôt, celui-ci s’est fantomisé, est devenu impalpable, immatériel, incorporel, comme les ombres qu’Ulysse rencontrait aux Enfers. — (Edgar Morin, Journal (1992-2010), 2012)
- Dans l’air rafraîchi où une impalpable brume se condensait en rosée, les bêtes levèrent leur mufle humide […]. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
-
décelable
- Que l’on peut percevoir, découvrir, même caché.
- Quelquefois on se borne à ajouter au lait de l’empois d’amidon décelable par l’iode, ou de l’amidon cru que le microscope dévoile aisément. — (Émile Justin Armand Gautier, Chimie appliquée à la physiologie, à la pathologie et à l'hygiène, tome second : Chimie appliquée a la physiologie, Chimie appliquée a la pathologie, F. Savy, Paris, 1874, page 271)
- De plus, une étude menée sur trois types de sites, un lagon, une baie semi-fermée et la mer ouverte, montre que si l’impact est mesurable en baie fermée, ce qui implique un suivi de l’enrichissement en matière organique et un contrôle de la biomasse en élevage, il est faible en baie semi-ouverte et tout juste décelable en mer ouverte seulement par la concentration en ammoniaque à proximité immédiate du train de cages. — (Denis Lacroix, Aquaculture insulaire et tropicale, 1998, page 14)
- Problème majeur aux yeux de la police : la substance reste difficilement décelable dans l’organisme, sauf en cas d’analyse sanguine ou urinaire dans les heures qui suivent l'administration du produit. — (Willy Graff, Drogue du GHB dans les bars : les appels à la vigilance se multiplient, estrepublicain.fr, 3 novembre 2021)
-
indémodable
- Qui ne se démode pas, qui résiste au temps.
- Parmi ces quelques grands classiques qui finissent par devenir indémodables, on trouve un vieux crocodile. Créé en 1927, le polo Lacoste reste un des leaders de son marché. Comment cette marque a-t-elle résisté au temps ? — (Thomas Sotto, Nouveautés ou indémodables : ces produits qui cartonnent, M6, 28 août 2011)
- Avec le cinéaste Tati et le romancier Modiano, il était de ceux qui s’affolent quand on les interroge, comme un albatros sur le pont du navire, mais nous éblouissent par leur talent inimitable et indémodable, léger et distingué. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 5)
-
inappréciable
- Qui ne peut être apprécié, être déterminé.
- Très loin, très loin seulement, à d'inappréciables profondeurs d'horizon, on apercevait une déchirure, un jour entre le ciel et les eaux, une longue fente vide, d'une claire pâleur jaune… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Ces deux objets se ressemblent tellement que la différence en est presque inappréciable.
- Un remous la ramena à la surface, un autre l'attira violemment en bas. Cela dura un temps inappréciable. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Qui est d’un grand prix, de ce qu’on ne saurait trop apprécier, estimer.
- Quel plaisir, saperlipopette, peut-on éprouver à jouer les tyrans, quand on a une haute situation, de la fortune, une intelligence magnifique et le don inappréciable d’y voir clair ! — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 104)
- « Tu es un homme ; par le fait de ta simple humanité, pour les autres, tu es encore inappréciable. » — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- « C’est un portrait du maître, et, ce qui en fait une pièce d’une valeur inappréciable, c’est qu’il est non seulement signé, mais daté de 1669, année de la mort du peintre. — (Georges Simenon, Les 13 Mystères, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 97)
- Et comme il advient toujours que nous ne reconnaissons qu'après les avoir perdus, la valeur de certains avantages, rien de tel qu'un séjour en U.R.S.S. (ou en Allemagne, il va sans dire) pour nous aider à apprécier l'inappréciable liberté de pensée dont nous jouissons encore en France, et dont nous abusons parfois.
- Dans une chambre meublée d’Aurillac, je l’affirme, aux environs de 1945, cette course aura d’inappréciables conséquences. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 206)
-
favorable
- Qui marque une bienveillante attention ou une préférence marquée pour quelqu’un.
- La tenue idéale pour un auto-stoppeur est le short blanc bien repassé, […]. La barbe, le collier et les moustaches ne bénéficient pas d'un préjugé favorable. — (André Halimi, Drôles de vacances, Librairie Hachette, 1961)
- Se rendre quelqu’un favorable.
- Ses dispositions, ses sentiments vous sont très favorables.
- Tout le monde lui a été favorable.
- Qui est avantageux et tel qu’on le désire pour la fin qu’on se propose.
- Profitant d'un rare moment favorable, et non sans témérité, car les brisants étaient violents et la levée dépassait 2 mètres, la baleinière approcha. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La brise avait été nettement plus favorable et mon estime me donnait 97 milles parcourus vers le Sud en quarante-huit heures. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il obtint une réponse favorable.
- Avoir un temps favorable, un vent favorable.
- Occasion favorable.
- Des circonstances favorables à l’exécution d’un projet.
- Qui est à l’avantage de quelqu’un ou de quelque chose.
- Le système d’hérédité des fiefs était plus favorable au vassal qui consolidait son droit patrimonial, mais le seigneur concédant pouvait en souffrir dans le cas où le fief tombait aux mains d'un héritier mineur. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.224)
- J’ai de ce jeune homme l’opinion la plus favorable.
- On lui présenta la chose du côté favorable.
-
infroissable
- Qui ne peut être froissé.
- De fait, quantité de matières et de matériaux modernes qu'on tient aujourd'hui pour acquis — tissus synthétiques infroissables, plastiques aux propriétés étonnantes, matériaux composites ultrarésistants, verres incassables ou isolants, cristaux et composantes électroniques, etc. — (2011 est l'année internationale de la chimie - Bémol sur les éprouvettes!, Le Devoir.com, 7 mai 2011)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.