Dictionnaire des rimes
Les rimes en : convertissable
Que signifie "convertissable" ?
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- (Finance) Qui peut être converti.
- La rente convertissable.
- Il ne peut être converti en or, ce qui était le cas à l’époque du dollar, monnaie étalon, convertissable en or. — (André Locussol, Comprendre la crise et l’actualité économique, 2010)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "convertissable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
imprenable
- Qui ne peut être pris, en parlant de villes, de forteresses, etc., que l'on ne peut pas conquérir.
- Pendant tout le cours du moyen âge, cette forteresse fut considérée comme imprenable. Le fait est qu’elle ne fut point attaquée et n’ouvrit ses portes au prince Noir, Édouard, en 1355, que quand tout le pays du Languedoc se fut soumis à ce conquérant. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- La ville avait la réputation d'être imprenable ; son château s'élevait à l'est et la ceinture de murailles qui entourait la cité venait s'y attacher; des portes, des bastions, des fossés formaient un respectable appareil de défense. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- La garnison se composait de trente-deux Suisses et de quatre-vingt-deux invalides. La Bastille n'était-elle pas imprenable ? — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- C’est une des raisons qui me font chérir mon masque, mon incognito, mon imprenable forteresse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Didactique) Que l'on ne peut prendre, saisir ou attraper.
- Mais les propriétaires du domaine craignent que le no-kill aboutisse à une population de truites "éduquées", qui deviennent imprenables et se comportent finalement comme des parasites, au détriment des autres poissons. — (Yves Mahieu · Histoire vraie d'un pêcheur à la ligne, tome 3 : 1993-2000, Société des Ecrivains, 2018, p. 31)
-
indéfrisable
- Qui ne peut être défrisé.
- Ondulation indéfrisable.
-
aliénable
- (Droit) Qui peut être aliéné.
- Tout homme peut engager ses services, son temps ; mais il ne peut se vendre, ni être vendu ; sa personne n’est pas une propriété aliénable. — (Article 18 de la Constitution du 24 juin 1793)
- (Linguistique) D’une possession grammaticale dans laquelle le possédé peut être séparé du possesseur.
-
coagulable
- Qui peut se coaguler.
- On a émis de nombreuses théories pour expliquer la coagulation du sang […]. Nous n'avons pas à les examiner, et il nous importe seulement de rappeler : […] 2° que le seul agent de celle coagulation est la fibrine, dont le caractère essentiel, ainsi que nous l'avons dit, est d'être spontanément coagulable. — (Louis de La Berge, Édouard Monneret & Louis Fleury, Compendium de médecine pratique, ou Exposé analytique et raisonné, vol.4, 1846, page 389)
-
adoptable
- Que l’on peut adopter.
- Le caractère sociable de ces chiens en font une race très adoptable.
- Certes, le droit français réglemente l'âge de l'enfant adoptable. — (Jean-Jacques Choulot, Hélène Diribarne-Somers, Le guide de l'adoption, 2007)
-
ensable
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de ensabler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de ensabler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de ensabler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de ensabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de ensabler.
-
inacceptable
- Qu’on ne peut ou qu’on ne doit pas accepter.
- Par exemple, de la folle-avoine sera plus inacceptable dans une production de céréales destinée à la panification, que une céréale destinée à l'alimentation du bétail. — (Gabriel Guet, Mémento d'agriculture biologique, 2e édition, éditions Agridécisions, 2003, page 187)
- Les politiques visant à « désethniser », ou à éliminer d’une autre façon des groupes ou certains éléments de leur culture, sont inacceptables sauf dans le cas de coutumes incompatibles avec les lois et usages des nations civilisées et avec les droits civiques et humains généralement admis, et dans le cas de coutumes spécifiées comme répréhensibles dans les accords internationaux. — (Le Monde moderne, 1978, volume 16, page 98)
-
indéfinissable
- Qu’on ne peut définir.
- Malgré la brièveté de son regard, il put alors admirer l'expression de mélancolie qui donnait à la figure pensive de la comtesse je ne sais quel attrait indéfinissable. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, les lèvres d’un rouge vif, de beaux cheveux noirs et bouclés naturellement, des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Il essaya de se persuader qu’il était à l’aise et en sécurité ; mais bientôt, l’indéfinissable inquiétude de l’animal sociable, abandonné dans la solitude, le tourmenta. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 328 de l’édition de 1921)
- Mais c'était l’irrégularité de la couleur de ses iris, l'un bleu pâle et l'autre jaune, qui achevait de conférer à son visage une étrangeté indéfinissable. — (Mélusine Vaglio, Kitty Lord : L'anneau ourovore, Hachette Livres, 2006)
- « C'est pour qui ? » se renseigna le Michel-Ange de l'épiderme, tout en se grattant les roustons à travers son calfouette distendu et d'une couleur indéfinissable. — (Laurent Bettoni, Les Costello, une série mordante, saison 1, éd. les indés, 2016)
- (Sens figuré) Qualifie les choses dont on ne peut se rendre compte.
- Une indéfinissable attraction poussait en avant ces hardis pionniers. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Et puis quelque chose d'indéfinissable, mais de troublant et d'enivrant, qui émanait il ne savait d'où, tout cela l'avait bouleversé, avait fait jaillir en lui des sources d'émotion dont il n'eût jamais soupçonné l'existence. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Un sourire d’une expression indéfinissable glissa sur les lèvres pâles et minces du pirate. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
-
ineffaçable
- Qui ne peut être effacé.
- Quelques incisions à la cuisse, rendues ineffaçables, indiquaient le nombre d’ennemis tués par Moulibahan. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais - 1872)
- (Sens figuré) Qu’on ne peut faire disparaître.
- J’ai le don, souvent douloureux, d’une mémoire que le temps n’altère jamais ; ma vie entière, avec toutes ses journées, m’est présente comme un tableau ineffaçable. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- — Je pourrais les déchirer, les brûler mes diplômes ? hasardai-je.Un haussement d’épaules rebuté :— Ça n’avancerait pas ; il en reste quelque chose sur toi, dans ta façon de parler… c’est ineffaçable.Je baissai la tête sous le poids de mon indignité. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Le tragique est que là, devant moi, le passé reste mort en sa permanence et permanent en son dessèchement, tache ineffaçable ou parfum irretrouvable. — (Archives de philosophie, V.39, G. Beauchesne, 1976, page 162)
- Un souvenir ineffaçable. Il a fait à son honneur une tache ineffaçable. Cet événement m’a laissé une impression ineffaçable.
-
amnistiable
- (Justice) Qui peut être amnistié.
- Pellot se plaignait à la Cour de cassation de n'avoir pas été considéré comme amnistiable, et le procureur de Saint-Mihiel se plaignait que la qualité d’amnistiable eût été reconnue à Santini. — (Mercure de France, série moderne : vol. 154, 1922, p. 470)
- Tel retard à une réunion est un jour jugé scandaleux et inadmissible et le lendemain parfaitement supportable et amnistiable selon le contexte du moment. — (Claude Billet, Guide de développement personnel et professionnel pour managers et cadres, 2006)
-
inconstatable
- Que l’on ne peut pas constater.
- Les délinquants s’amusèrent à comploter des délits inconstatables, et la vieille moustache enragea de son impuissance. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre huitième)
- S’il existe à ce sensorium commune une méninge ou arachnoïde, comme il est permis de le croire, elle est d’une ténuité qui la rend inconstatable. — (Annales des sciences naturelles : Zoologie et biologie animale, 1854, page 210)
- (Utilisation du mot par erreur, en raison de la proximité de prononciation) Incontestable.
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incassable
- Qui ne peut être cassé ou qui ne l’est que difficilement.
- L’Artiste a aussi inventé une calèche de campagne, à laquelle il joindra l’essieu incassable, qu’on ne graisse qu’une fois le mois. — (François Lacombe, Observations sur Londres et ses environs, avec un Précis de la constitution d'Angleterre et de sa décadence, Société typographique, Londres, 1784, page 219)
- Mais voici une première difficulté, que ne manquera pas de relever notre assureur : aussi près d’une cour de récréation, il fallait des vitres incassables. — (Michel Puech, Kant et la causalité. Étude sur la formation du système critique, Paris, Vrin, 1990, page 22)
- Ils se représentaient les atomes comme de petites billes incassables d’où leur nom « atome » qui veut justement dire en grec « incassable ». — (Hubert Reeves, L’Univers expliqué à mes petits-enfants, éditions du Seuil, 2011)
- (Droit) Se dit d’un jugement qui ne peut pas faire l’objet d’un recours en cassation.
- On n’a eu aucun égard aux Requêtes en cassation présentées contre le Jugement du Conseil de guerre aux Invalides, dans lequel on établissait une miltitude de vices de forme, par la raison qu’un Jugement de Conseil de guerre est incassable. — (L'Observateur anglois ou Correspondance secrète entre Milord All'eye et Milord Alle'ar, chez John Adamson, Londres, 1778, page 181)
-
inutilisable
- Qui ne peut être utilisé.
- [...] nous serions certainement amenés à jeter par-dessus bord le concept général d’« ethnie » parce que c’est un terme fourre-tout inutilisable pour une recherche véritablement exacte. — (Max Weber, Économie et société, traduction de Julien Freund, Plon, 1971, page 423)
- Que donc le ravitaillement en essence soit coupé ou qu’un saboteur ait fourré un morceau de sucre dans le réservoir, et on se trouve devant un tas de ferraille inutilisable. — (Roger Ikor, Ô soldats de quarante !..., Albin Michel, 1986, chapitre 2)
- À peine remis sur pied, Poulidor constate que le vélo de rechange est maintenant inutilisable et qu’il doit donc reprendre sa monture d’origine. — (Yves Jean, Les victoires de Poulidor, Arthaud, 2013)
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considérable
- Qui attire la considération par l’autorité, l’influence morale ou sociale.
- Elle prend du tabac, se tient roide comme un pieu, se pose en femme considérable, et ressemble parfaitement à une momie à laquelle le galvanisme aurait rendu la vie pour un instant. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Qui mérite d’être considéré en raison de l’importance, de la grandeur, du nombre, de la quantité, etc.
- Or, un matin, à quelques pas de ma demeure, une famille de ces ouvriers de la scie et de la hache s’empressait autour d'un amas considérable de bûches que le livreur juré venait d’aligner. — (Études morales, dans Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, vol.13, 1868, page 156)
- Des impôts considérables accablaient les vilains, écrasait les pauvres gens, épargnant les princes et les ducs, les comtes et les marquis. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Â sa plus simple expression, ce plan consistait à remanier les impôts de manière à les diminuer sans que l’État perdît ses revenus, et à obtenir, avec un budget égal au budget qui soulevait alors tant de folles discussions, des résultats deux fois plus considérables que les résultats actuels. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Tous nos étudiants de japonais nous ont apporté une aide considérable par leurs questions franches et pénétrantes. — (Reïko Shimamori, Grammaire japonaise systématique, Paris, Jean Maisonneuve, mars 2000, 2e édition, page X)
- Pendant la longue durée de son administration il avait amassé une fortune considérable, si considérable, en effet, qu'un jour le gouvernement chérifien jugea le moment venu de s’en emparer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 44)
- La distribution des récompenses suivit dans la salle du conseil municipal, à la mairie. La foule était considérable à cette heure dans les rues de Bourgtheroulde et dans l’enceinte du concours. — (« Concours agricole de Bourgtheroulde » , dans le Recueil des travaux de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure, Évreux, 1925, page 60)
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intouchable
- Qui ne peut être touché, inaccessible.
- L’image vague d’un univers intouchable et silencieux. — (Paulhan, Fleurs tarbes, 1941)
- Une jeune fille secrète invisible, intouchable, soigneusement gardée pour vous ? Elle est là. Elle vous attendait. — (Jean Anouilh, La Répétition, 1950)
- L'on n'insistera pas trop sur l'identité du « poignardeur » en chef de cette fine équipe, intouchable judiciairement et dont la réputation en matière de lancer du couteau dans le dos des autres n'est plus à faire. — (Robert Grabinszky, Manifeste pour une nouvelle démocratie: devenir parlementaire : pourquoi pas vous ?, Éditions Edilivre/Éditions APARIS, 2007, note 11, page 22)
- Qu’on ne doit pas toucher, inviolable.
- Quant à mon père, je le voyais peu. Il partait chaque matin pour « le Palais », portant sous son bras une serviette pleine de choses intouchables qu’on appelait des dossiers. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958)
- Hors d’atteinte, impénétrable.
- Des effets de jonction ont été de la sorte obtenus dans tous les développements historiques. Zones de développement, axes de développement, nœuds de trafics sont conquis peu à peu sur les « données » naguère intouchables du théoricien qui, fermant les yeux sur la réalité, s’occupait surtout de la croissance du marché plus que de celle de l’économie. — (François Perroux, Économie du XXe siècle, 1964)
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indomptable
- Qu’on ne peut dompter.
- C'est une population indomptable, incivilisable ; ce sont des hommes qui savent que celui qui bâtit une maison s’enchaîne à la terre et se prépare un maître. — (Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises, page 87, France, Assemblée nationale, 1904)
- Et puis, nous en rapportant à Jullian, nous avions conclu avec tristesse que, déjà, l’intempérance des Gaulois avait fait perdre à ces guerriers indomptables l’empire du monde d’abord, leur indépendance ensuite. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Sens figuré) Qu’on ne peut maîtriser, réprimer.
- Sur leur trente et un et la cigarette aux lèvres, les jeunes gens partirent pour le lieu du rendez-vous, […], tous deux donnant l’exemple de la façon dont une indomptable crânerie peut triompher d’une réputation d’insolvabilité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 52 de l’édition de 1921)
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fatigable
- (Didactique) Qui peut être soumis à la fatigue.
- Les résultats de l’étude permettent de savoir comment on peut réduire l’épaisseur d'un renforcement en utilisant des enrobés moins fatigables qui n’ornièreront pas plus pour autant. — (Bulletin signalétique des Industries mécaniques, bâtiment, travaux publics, transports, Centre national de la recherche scientifique / Informascience, 1975, vol.36, page 64)
- Elles sont aisément fatigables et ne peuvent fonctionner que pendant quelques secondes — (Jean-Marc Léger, Interprétation des examens complémentaires en neurologie, Éditions Doin, 2000)
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domptable
- Qu'il est possible ou facile de dompter.
- (Par extension) Que l'on peut dominer.
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indémontrable
- Qui ne peut être démontré.
- Nous sommes arrivés, de critique en critique, à cette triste conclusion : […] ; que tous ces mots Droit, Devoir, Morale, Vertu, etc., dont la chaire et l'école font tant de bruit, ne servent à couvrir que de pures hypothèses, de vaines utopies, d’indémontrables préjugés; […]. — (Joseph Proudhon, De la Justice dans la Révolution et dans l’Église, tome I, p.70)
- Malgré sa corpulence excessive, l'autorité de M. Hector sur ses subordonnés n'est guère contestable. Il la doit surtout […], à cette indémontrable apparence de bonhomie qui dérobe son intransigeance absolue, son despotisme maniaque, la secrète satisfaction d'être redouté. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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cassable
- Qui peut être cassé facilement, que l’on peut rompre.
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infeutrable
- Qui ne peut se feutrer, notamment en parlant d’une étoffe.
- La laine peut être traitée « infeutrable » ou « antimite » pour améliorer son comportement à l’usage. — (Daniel Weidman, Technologies des textiles, page 18, Dunod, 2017)
- Le traitement par plasma en remplacement du traitement infeutrable traditionnel (voir section 2.9.2.8) présente un attrait particulier, étant donné que cette technique entraîne une plus faible dégradation de la fibre de laine et évite la présence d'AOX dans les eaux usées. — (Technologie par plasma, Directive IED, ied.ineris.fr)
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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achetable
- Qui peut être acheté.
- Et si je meurs en ma poursuite, ce ne sera point sans honneur. L’oser seulement entreprendre est une gloire achetable de mille morts. — (Antoine de Montchrestien, La bergerie, dans Les Tragédies d’Anthoine de Monchrestien, Rouen, 1627, page 377)
- D’ailleurs, je ne suis point achetable ; & qui que ce soit n’a eu le pouvoir de me mettre à prix. — (Epidique de Plaute, III, 3, traduction de Nicolas Gueudeville, Les comédies de Plaute, Leyde, Pierre Vander Aa, 1719, page 83)
- Si l'on court après l'argent, c'est donc parce que tout ou presque, tout le monde ou presque, est achetable. — (Daniel Marguerat, Nicoleta Acatrinei, Parlons argent: économistes, psychologues et théologiens s'interrogent, 2006)
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froissable
- Qui peut se froisser.
- Chemise facile d’entretien non froissable pour homme.
- Nos parures de lit en satin de soie de prestige d'une densité de 19 mommes et sans couture sont plus durables, plus brillantes, plus douces et moins froissables. — (publicité)
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ininflammable
- (Lutte contre l’incendie) Qui n’est pas inflammable.
- Gaz ininflammable.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.