Dictionnaire des rimes
Les rimes en : conglutine
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "conglutine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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mouline
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de mouliner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de mouliner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de mouliner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de mouliner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de mouliner.
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glossine
- Mouche tsé-tsé.
- Ce hallier, comme ceux de la région dont nous venions, était caractéristique de la zone à glossines, les dangereuses mouches propagatrices de la maladie du sommeil. — (René Thévenin, Les Chasseurs d’hommes, in Sur l’autre face du monde et autres romans scientifiques de Sciences et Voyages, Robert Laffont, 1973, page 126)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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cuisine
- (Construction) Pièce où l’on prépare et fait cuire les aliments.
- Zaheira disparut vers la cuisine, revint avec des plats alléchants, disposa gentiment l’eau et le pain sur la table. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Gaspard vit avec joie la femme poser une soupière fumante sur la table de la cuisine. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif. — (Honoré de Balzac, Le Curé de Tours, 1832)
- (Par métonymie) Ensemble du personnel travaillant dans cette pièce à l’élaboration des plats.
- (Par métonymie) Ensemble d’ustensiles servant à préparer les aliments et qu’on peut transporter d’un lieu dans un autre.
- La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud. Je me souviens d’avoir bu un jour peut-être dix quarts de bouillon brûlant pris à la cuisine roulante. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 111, Hartmann, 1937)
- (Par extension) Ordinaire d’une maison, repas qu’on y prépare habituellement.
- Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, la bouche en cœur, le visage jambonné par la chaleur des fourneaux et venant connaître notre opinion sur sa cuisine. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Action de préparer à manger.
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Cuisine) Art d’apprêter les mets, les aliments.
- Ils étaient parfaitement d’accord, surtout sur la nécessité d’appeler toute la pharmacie de la nature au secours de la cuisine. Piments, poudres anglaises, safraniques, substances coloniales, poussières exotiques, tout leur eût semblé bon, voire le musc et l’encens. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; collection Folio, page 61)
- C’est chez la veuve Thorsdal que j’appris à savourer les délices de la cuisine islandaise. Le dîner se composait invariablement de poisson bouilli. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
- Au début du XXe siècle, la papesse de la cuisine bourgeoise, la célèbre madame Saint-Ange, écrira avec émotion, à propos d'un plat traditionnel dans les bonnes familles : « […]. » — (Maguelonne Toussaint Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise: du Moyen Âge à nos jours, Éditions Albin Michel, 2001, page 120)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- La cuisine française, ça me semble vieux et prétentieux, alors que la cuisine japonaise, ça a l’air… eh bien, ni jeune ni vieux. Éternel et divin. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 112)
- (Sens figuré) (Familier) Manœuvre ; intrigue.
- La cuisine électorale, parlementaire.
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affine
- (Biologie) Qui présente des ressemblances ne traduisant pas toujours des liens de parenté.
- Ajoutons enfin que l’Aulnaie tourbeuse sous-vosgienne est très affine de celles qui ont été décrites dans diverses régions françaises : […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 146)
- Bien d’accord avec toi, et c’est pourquoi, toutes ces espèces affines, je les capture désormais pour les "décroupionner" — (site www.insecte.org, 27 novembre 2006 (s enlevé à captures)
- (Mathématiques)
- Application affine : application entre deux espaces affines vérifiant une certaine propriété.
- Une affinité est une application affine ou linéaire égale à l’identité dans une direction et à une homothétie dans une autre.
- Espace affine : ensemble attaché à un espace vectoriel sur un corps commutatif.
- La notion d’espace affine généralise la notion d’espace issue de la géométrie euclidienne en omettant les notions d’angle et de distance. Les propriétés spécifiques permettant de parler d’alignement, de parallélisme, et d’intersection, subsistent.
- Fonction affine : application affine de
- R
- {displaystyle mathbb {R} }
- dans
- R
- {displaystyle mathbb {R} }
- .
- Géométrie affine : géométrie des espaces affines.
- Propriétés affines : propriétés invariantes dans une transformation affine.
- Repère affine : repère dans un espace affine.
- Transformation affine : transformation dans le plan ou dans l’espace décrite par des équations algébriques linéaires.
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latine
- Féminin singulier de latin.
- A la différence des gens de condition élevée, il n’a pas été formé à une culture classique qui a pour effet de dénationaliser les intelligences, si j’ose ainsi dire, en les accommodant à la manière grecque et latine. — (préface du livre : François Cadic, Contes et légendes de Bretagne, librairie Galles, Vannes, 1950, page 5)
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cantharidine
- (Chimie) Substance vésicante et épispastique sécrétée par de nombreux insectes dont la cantharide officinale (Lytta vesicatoria). Elle se présente sous la forme de cristaux rhomboédriques.
- Cet insecte contient de la cantharidine, produit aphrodisiaque et toxique. — (Louis Girault, Kallawaya, guérisseurs itinérants des Andes: recherches sur les pratiques médicinales et magiques, 1984)
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longrine
- (Construction) Élément de fondation horizontal répartissant les charges de l’ouvrage sur ses points d’appui.
- Le pont s'ouvre en tournant à peu près horizontalement sur un pivot : pour diminuer le poids et la portée, il est coupé en deux moitiés au milieu du passage, en sorte que chaque moitié tourne de son côté et vient se placer parallèlement à la rive. La fig. 3 représente une de ces moitiés : elle est composée de fortes longrines, croisées par des traversines, avec madriers en plate-forme, garde-fous , bouteroues, etc. — (Dictionnaire technologique ou nouveau dictionnaire universel des Arts et Métiers, Paris : chez Thomine, 1829, vol. 16, p 477)
- Des moises doubles J pinçaient ce poteau D, reposaient sur la longrine F, mordaient les trois poteaux G, H, I, celui G étant appuyé sur le parement incliné du merlon, et venaient saisir le poteau postérieur K également incliné. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Chemin de fer) Traverse plus longue que l'ordinaire, sur laquelle reposent les rails au niveau des croisements et des bifurcations.
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gésine
- (Vieilli) État d’une femme, ou de la femelle d’un mammifère, sur le point d’accoucher. → voir en gésine
- On me condamna à une amende considérable, aux frais de gésine, et à pourvoir à la subsistance et l’éducation d’un enfant… — (Denis Diderot, Jacques le fataliste et son maître, 1796)
- Et devenue molle au travail, après tant de gésines et d’allaitements qui l’avaient accoutumée à une vie ruminante et passive, elle traînait par la maison, dure non moins que le père à cette Ursmarine qui leur restait de la couvée petit à petit dispersée en des hymens ou des métiers, au loin. — (Camille Lemonnier, Ceux de la glèbe, Albert Savine, éditeur, 1889, page 248)
- (Sens figuré) — Rien ne voulait sortir de ses lèvres, toute sa face exprimait un travail de gésine intellectuelle horriblement douloureux : il lui semblait que son cerveau était muré. — (Louis Pergaud, La guerre des boutons, Paris : Mercure de France, 1912, chap. 3)
- folliculines
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clopine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe clopiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe clopiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe clopiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe clopiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe clopiner.
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ensaisine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensaisiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensaisiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensaisiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensaisiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe ensaisiner.
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bibine
- Boisson (dans le sens de dépendance à l’alcool).
- Je sers d’enseigne à ta bibine ; je joue le rôle d’allumettes, mais je n’ai pas le droit de brûler pour de bon ! — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- Et pour vivre, j’ai besoin de ma bibine. — (José-Marie Piquard, Les Mille-pattes nouvelles et récits, 2007)
- Elle, les yeux en trou de bite, le cheveu filasse et gras, la face violette, a peut être la cinquantaine, mais les années de bibine comptant double on a vite fait le compte. — (Jean-Yves Cendrey, Schproum : roman avorté et récit de mon mal, Éditions Actes Sud, 2013)
- Mauvais vin, piquette, bière.
- C’est quoi cette bibine ?
- Mauvais petit cabaret.
- Apprenez encore ceci : les cabarets des chiffonniers s’appellent bibines ; les plus célèbres sont la Casserole et l’Abattoir. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- Dans les deux autres, s’ouvraient une remise de voitures à bras et une bibine derrière les barreaux de laquelle apparaissaient des goulots capsulés de litres. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- Rien, pas grand-chose, chose de peu de valeur.
- Il leur ferait comprendre que s’il y avait quelqu’un de zinzin dans le régiment, c’était bien lui, et que les crises de maspéroclastie bavotante du capitaine Dumouriez, c’était de la bibine à côté de ce qu’il avait. — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, page 77)
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endorphine
- (Biochimie) Neurotransmetteur agissant sur les récepteurs opiacés, et qu’on retrouve entre autres dans le cerveau et la moelle épinière ainsi que dans le système digestif.
- Ces expériences (marcher au moins six minutes par jour, instaurer des moments de sortie de routine, s’exposer une heure par jour à la lumière forte ou encore écouter certains morceaux de musique) contribuent en effet à augmenter la sécrétion d’endorphines (les morphines produites naturellement dans le cerveau) et de sérotonine (la molécule de la bonne humeur), qui diminuent la douleur ou la sensation de douleur. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 24)
- Plus on fait d’exercice, plus on fabrique de substances de type endorphines qui nous aident à supporter l’inconfort dans lequel nous plonge l’activité physique précisément. — (Jean-Charles Le Huec et Gilles Goetghebuer, La tour infernale, décembre 2022, magazine Sport & Vie, Hors-série n°57, page 6)
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cavatine
- (Musique) Air d’opéra, ordinairement assez court, qui n’a ni reprise ni seconde partie.
- Le jugeur, qui ne s’étonne de rien, qui se mouche au milieu d’une cavatine aux Bouffons, y crie brava avant tout le monde, et contredit ceux qui préviennent son avis, était là. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Elle se tourne, alerte et d’un mouvement vif… — Sur vos lèvres alors meurent les cavatines… — (Arthur Rimbaud, Roman, 1870)
- Il n’y a que certains paysages, et encore à certains moments, qui présentent la beauté achevée. Ordinairement on n’a que des commencements de sensations, des motifs de cavatine ! Pour les avoir parfaites, il faut les corriger, les compléter. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- L’ensemble faisait le bruit d’une charrue roulant sur des pavés mais en prêtant l’oreille on entendait, comme un souffle lointain, le murmure émouvant d’une cavatine de Lully. — (Jean-Christophe Rufin, Sauver Ispahan, chapitre 21, page 214. Éditions Gallimard, 1998)
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mandoline
- (Musique) Luth de petite taille, à cordes pincées, à touche garnie de frettes marquant les demi-tons, ayant de 4 à 12 cordes selon les modèles.
- Souvent elle lui jetait des fleurs au visage ; accroupie devant ses pieds, elle tirait des airs d’une mandoline à trois cordes ; puis, lui posant sur l’épaule ses deux mains jointes, disait d’une voix timide :— Qu’avez-vous donc, cher seigneur ? — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- […], les autres chantaient sur l’estrade, battant des mains et du tambour, tandis qu’un jeune garçon jouait de la flûte arabe et qu’un Juif grattait sur une espèce de mandoline... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Les Mangaréviens, qui chantaient harmonieusement, se servaient fort mal de la mandoline et de l'accordéon, et jadis leurs instruments préférés pour les danses étaient les tambours en bois. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La mandoline, c’est une minuscule guitare épileptique qui a une petite voix de tête et un gros ventre. — (Conférence sur les instruments de musique, Le Cri catalan (Perpignan) du 15 juillet 1911, page 1)
- (Cuisine) Ustensile de cuisine, permettant de faire des lamelles, des tranches de légumes.
- Les radis d’hiver se consomment surtout crus ou marinés au vinaigre, en pickles. Ils peuvent être tranchés finement à la mandoline, râpés ou taillés en bâtonnets, et font de délicieux snacks, juste saupoudrés de fleur de sel, piment, pignons et fromage frais. — (Camille Labro, Cardon, grondin, épine-vinette… ces produits d’hiver à (re)découvrir en cuisine, Le Monde. Mis en ligne le 18 février 2020)
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estudiantine
- Féminin singulier de estudiantin.
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adamantine
- Féminin singulier d'adamantin.
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hermine
- (Zoologie) Espèce de mustélidé, petit mammifère carnivore dont le pelage est brun foncé dessus et blanchâtre dessous en été et blanc en hiver, sauf au bout de la queue, qui lui reste noir.
- Peau d’hermine. (Sens figuré) Une blancheur d’hermine.
- […] la blanche hermine, qui aime mieux mourir que d’avoir une tache sur sa fourrure de neige. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Après plus de 300 000 ans isolé sur un archipel au large de la Colombie-Britannique, un petit animal devient une nouvelle espèce distincte : l’hermine haidarum, aussi appelée l’hermine haïda. — (Radio-Canada, Une nouvelle espèce d'hermines à Haïda Gwaii, en Colombie-Britannique, radio-canada.ca, 13 avril 2021)
- (Par métonymie) Fourrure que l’on fait avec la peau d’hermine.
- Ni vair ni hermine n’ornaient ce vêtement ; […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- A Augsbourg, dit-il, c'était alors la coutume que deux personnes, vêtues de longs manteaux rouges doublés d’hermine, ouvrissent le bal et exécutassent un menuet fort lent, une espèce de pavane, avec force révérences et gracieusetés. — (« Vie privée des Allemands au seizième siècle », traduit d'un article du Foreign quaterly Rewiew, dans la Revue britannique: Choix d'articles traduits des meilleurs écrits périodiques de la Grande-Bretagne, 3e série, tome 1, année 1833, Bruxelles : chez J. P. Meline, page 110)
- Sébastien Lambrusque, hérissé, malveillant, dédaigneux, exactement tel qu’il faut pour irriter l’hermine et s’aliéner le jury. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 108)
- Bande de fourrure symbolisant une haute charge de l’État, de l’université ou de l’Église. Elle orne certains costumes d’audience.
- Les avocats parisiens, selon un usage ancien, portent une épitoge sans hermine mais s’ils plaident en province, devant la cour d’assises ou en audience solennelle de la cour d’appel, ils portent une épitoge herminée.
- (Héraldique) Voir d’hermine.
- (Zootechnie) Synonyme de polonais (race de lapins) à cause de sa couleur blanche.
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mezzanine
- (Architecture) Plancher intermédiaire n’occupant pas toute la surface de la pièce qu’il surplombe.
- Il a pour ambition de créer une place publique végétalisée, au lieu de l’actuel rond-point, une halle avec mezzanine pour les puces et un immeuble-pont de bureaux et d’hôtellerie-restauration, au-dessus du périphérique. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 octobre 2022, page 5)
- D’amples rideaux rouges encadrent une scène minuscule, mais astucieusement agencée en mezzanine, pour jouer sur plusieurs plans. — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 15.)
- (Électronique) Une carte mezzanine est une carte électronique qui se monte en parallèle d’une carte mère.
- Des essais menés sur des transistors de type LDMOS 1 kW valident la carte mezzanine qui est un verrou technique pour garantir les deux modes de fonctionnement (vieillissement et caractérisation). — (Abdelkhalak El Hami, Philippe Pougnet, Les systèmes mécatroniques embarqués 2, 2e édition revue et augmentée, Volume 2, ISTE Group, 2020, page 42)
- (Finance) (Anglicisme) (Par ellipse) Dette qui, dans un rachat d’entreprise par endettement, se situe entre la dette principale et les capitaux propres.
- La dette senior de Materis s’élève à près d’1,6 MdE. Avec l’obtention de cet accord, 118 ME viendra à échéance sur 2013-2014, 546 ME à fin 2015 et 925 ME en 2016. La mezzanine, d’un montant de 422 ME, viendra à échéance en décembre 2016. — (Wendel: renégociation de la dette de sa filiale Materis, votreargent.lexpress.fr, 15 mai 2012)
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feutrine
- Feutre de laine, souple et mince, généralement teint de couleurs vives, utilisé en confection, décoration.
- Elle déplace un écrin, soulève la feutrine qui tapisse le tiroir, […]. — (Didier van Cauwelaert, La vie interdite, Albin Michel, page 171).
- Par cette technique de feutrage, on obtient des plaques de feutrine en surfaces planes ou des objets en feutre d’une forme précise et sans couture en utilisant un gabarit spécifique (par exemple : un gabarit de sac à main). — (comment feutrer la laine par la technique du lavage ?, abcfeminin.com)
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médecine
- Science des maladies et art de les guérir.
- [À Quimper], la médecine est exercée par les sœurs blanches, qui n’ont pas fait d’études, mais qui sont d’une bonté angélique. Elles guérissent pour rien, quand par hasard elles guérissent. On ne paye que les médicaments. Les médecins patentés vont tous mourir de faim grâce à elles. C’est bien fait : des incrédules ! — (Edmond About, Causeries, 1865)
- Sa culture était pluriraciale, puisqu’une grande partie de sa littérature philosophique est l'œuvre de chrétiens et de juifs, et que ses traités de médecine et de mathématiques sont celle de Persans et d’Indiens. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- Faire sa médecine. – Docteur, étudiant en médecine. – La Faculté, les écoles de médecine. – Des livres, des thèses de médecine. – Pratiquer, exercer la médecine.
- (Vieilli) Ensemble des sciences médicales.
- la “médecine” désignait à l’âge classique l’ensemble des sciences médicales, c’est-à-dire à la fois l’anatomie, la physiologie, la pathologie et l’art de guérir. — (Raphaële Andrault, La raison des corps. Mécanisme et sciences médicales, Vrin, Paris, 2010, page 14)
- (Parfois) Système médical.
- Bien qu’il fût docteur en médecine, M. Rémusat a peu fait pour éclaircir la médecine chinoise ; sans doute elle l’avait rebuté par les pratiques bizarres et superstitieuses qu’elle mêle à ses recettes. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Remède, sous forme liquide ou solide qu’on prend pour se purger.
- Halpersohn, qui passa, pendant cinq ou six ans, pour un médicastre, à cause de ses poudres, de ses médecines, possédait la science innée des grands médecins. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Base d’une sorte de médecine coranique, la graine de nigelle, elle aussi recommandée par un hadith (une parole rapportée) du Prophète et réputée soulager les maux les plus divers, se décline en poudre ou en huile essentielle. — (Bernadette Sauvaget, Halal est grand, dans Libération (journal), des 8 & 9 janvier 2011)
- (Éducation) Les études médicales.
- […], il semble que l’on assiste à une recrudescence et un « durcissement » des bizutages, en médecine, mais plus encore dans les classes préparatoires, les écoles d’ingénieurs ou de commerce, et les IUT. — (Emmanuelle Godeau, « Le baptême », chap. 3 de L’« esprit de corps »: Sexe et mort dans la formation des internes en médecine, Ethnologie de la France, nº 29, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2007, page 95)
- J’ai commencé ma médecine, mais j’ai dû arrêter pour rentrer à la maison m’occuper de maman quand elle a eu son cancer. — (Sue Mac Kay, La famille rêvée du Dr Flynn, 2011)
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brigandine
- (Histoire) (Armurerie) Armure protégeant le torse constituée de plaques rivetées sous du cuir ou du tissu épais.
- Jupiter était vêtu d’une brigandine couverte de velours noir, à clous dorés, — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
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assassine
- (Droit) Femme qui assassine.
- Je ne crois pas non plus qu’assassine puisse être pris substantivement ; il n’est admissible que comme adjectif, encore y a-t-il très peu d’occasion où l’on puisse l’employer. Il se peut, pourtant, que du temps de Corneille, il fût reçu en poésie, ou qu’il ait projeté d’en enrichir la langue française : ce qu’il y a de certain, c’est que l’Académie ne l’a point adopté comme substantif féminin, et peut-être a-t-elle eu tort ; car les crimes et les assassinats étant communs aux deux sexes, pourquoi dit-on : c’est un assassin, et pourquoi rejette-t-on : c’est une assassine ? — (Lekain, Mémoires de Lekain, précédés de réflexions sur cet acteur et sur l’art théâtral, Étienne Ledoux, Paris, 1825, page 79-80)
- — Vous êtes des voleuses, des assassines !… C’est un meurtre abominable que vous venez de commettre ! — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, page 366)
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feuillantine
- (Religion) (Catholicisme) Religieuse de l’ordre des Bernardines de l’étroite obédience qui suivaient la réforme des Feuillants.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Pâtisserie) Sorte de pâtisserie feuilletée, qui était garnie de blanc de chapon, de macarons, de crème, d’écorce de citron, de sucre, etc.
- Il faut assembler soigneusement les bords des deux abaisses l’une avec l’autre, en façon d’une tarte, et mettre la feuillantine au four qui sera cuite en demi heure ou environ. — (S.G. Sender, Marcel Derrien, La grande histoire de la pâtisserie-confiserie française, 2003)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.