Dictionnaire des rimes
Les rimes en : confortable
Que signifie "confortable" ?
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- Qui présente, qui procure du confort.
- Aussi lorsque mon conducteur me voit apparaître, chaudement emmitouflée dans ma veste de ragondin et chaussée de confortables après-skis bien fourrés, il applaudit : — Vous avez l'air d'une vraie Canadienne. — (Magali, La crique aux bleuets, Éditions Tallandier, 1983, chapitre 6)
- Qui est installé confortablement, à son aise.
- Elle lui avait dit : « Vous n’êtes pas confortable comme cela, attendez, moi je vais bien vous arranger » — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 46)
- Oui, suivez-moi à côté, vous serez plus confortable pour appeler. — (Andrea H. Japp, Le sacrifice du papillon. Éditions du Masque, 1997, repris dans Le cycle des Gloria, éditions du Masque, collection « Intégrales du Masque », 2001, page 470)
- Rien d’autre qu’un bouleversement complet du paysage politique. Les macronistes s’étaient habitués à un schéma très confortable : être en tête au premier tour, et gagner largement au second grâce aux voix de la gauche face à l’extrême droite — (Saïd Benmouffok, Désormais, être opposé à Macron, c’est être anti-républicain. Ah bon ?, L’Obs, 13 juin 2022)
- De grande ampleur, de vaste étendue.
- La plupart de ces messieurs que tu vois là, autour de nous, s’enorgueillissent de casiers judiciaires confortables… Ils sortent de prison ou vont y entrer. Ce sont les risques du métier, mais le métier a du bon. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 19-20)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "confortable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
attable
- (Musique) (Vieilli) (Très rare) Variante de atabale.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
inapaisable
- Qui ne peut être apaisé.
- Plus loin que le réveil de l’amour-propre de peuples longtemps asservis […], ou que le conflit inapaisable des revendications ouvrières et sociales au sein des états qui tiennent encore en Europe. — (Louis Aragon, La Révolution d’abord et toujours, 1921)
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altérable
- Qui peut être altéré.
- Parmi les métaux, il y en a de plus ou moins altérables.
- La silice coûte plus cher, est un peu plus réfractaire et un peu moins altérable que lʼargile. — (Henri Le Chatelier, Introduction à lʼétude de la métallurgie: le chauffage industriel, 1912)
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acceptable
- Qui peut, qui doit être accepté.
- Ce fut le rôle historique de Charles de Gaulle, qui avait déjà, de façon assez analogue, rendu acceptable à la bourgeoisie française l’entrée dans la coalition anti-hitlérienne aux côtés de Staline et des communistes français. — (Maxime Rodinson, Israël et le refus arabe, 1968)
- Tous ces risques qui freinent considérablement les principes de socialisation au sein des communautés en lignes font du trolling une pratique non acceptable, voire dangereuse, pour les communautés. — (Troll (Internet) sur l’encyclopédie Wikipédia )
- (Familier) Correct ; satisfaisant ; passable.
-
irréprochable
- Qui ne mérite pas de reproche.
- Elle imagina qu’en devenant irréprochable, catholiquement parlant, elle arriverait à un tel état de sainteté, que Dieu l’écouterait et accomplirait ses désirs. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- L'un d'eux, M. Hanson, nous invite à souper. Nous entrons dans une confortable maison danoise, d'une irréprochable propreté ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- On voit que la moralité des armateurs et des gros négociants n'était pas toujours irréprochable et que l'amour ancillaire avait, à Saint-Malo, de chauds pratiquants. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, page 110)
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cumulable
- Qui peut être cumulé.
- Eric Woerth, ministre du Travail, réfléchissait de son côté à «rendre non cumulable» la retraite de parlementaire et une rémunération publique, liée à une fonction publique. — (La droite presse Christine Boutin de choisir, nouvelObs.fr, 10 juin 2010)
- Le tribunal a prononcé une peine de deux ans de prison ferme et non cumulable pour cet homme d’affaires connu pour des faits de trafic de bois de rose. — (Tentative d’évasion : Eddy Maminirina écope de deux ans ferme non cumulable, madagascar-tribune.com, 13 octobre 2021)
- Le montant maximum de l’allocation versée au titre de la Garantie jeunes est égal à 497,01 euros par mois. L’allocation est cumulable avec les ressources d’activité du jeune tant que celles-ci n’excèdent pas 300 euros net mensuel. — (Garantie jeunes (ex Civis) : un remplacement en mars 2022, journaldunet.com, 2 novembre 2021)
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indécelable
- Qui n’est pas décelable, qui ne peut être décelé ou perçu.
- Le programme fut vite arrêté : avec un poison inconnu et indécelable, il empoisonnerait, dans son château, son beau-frère, et annoncerait qu’il avait été frappé d’une attaque d’apoplexie. — (Ernest Barillot, Traité de chimie légale: analyse toxicologique, recherches spéciales, Gauthier-Villars et fils, Paris, 1894, page 29)
- Cette pourriture interne se développe au verger et en entrepôt ; elle est indécelable à la cueillette. — (Etienne Laville, La protection des fruits tropicaux après récolte, CIRAD, 1994, page 52)
- Beaucoup de psychiatres allemands et autrichiens approuvèrent les conceptions d’Oppenheim, en faveur de l’action conjuguée de la commotion et de l’émotion, et de l’existence dans tous les cas d'une perturbation cérébrale objective, quoique « fonctionnelle » et anatomiquement indécelable. — (Louis Crocq, Les Traumatismes psychiques de guerre, Odile Jacob, Paris, 1999, page 226)
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conciliable
- Qui peut se concilier avec une ou plusieurs choses.
- Ces prétentions ne sont pas conciliables.
- Ce sentiment n’est pas conciliable avec tel autre.
- Ces deux passages me semblent très conciliables.
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brevetable
- Qui peut faire l’objet d'un brevet.
- La fourchette ou le couteau ne sont pas brevetables car ils ont été inventés bien avant le brevet.
- Et puis, quelle entreprise pharmaceutique perdrait son temps à investir dans un médicament difficilement brevetable, puisqu'issu de la nature, sans la moindre transformation technique. (Philippe Chambon, La filière géorgienne des virus qui soignent, in Science & Vie de janvier 2006)
- « Les gènes natifs ne devraient pas être brevetables, car si on les brevète, il faudrait reverser des droits à la nature », a déclaré le sociologue Michel Callon, professeur à l'Ecole des mines. — (Gilles van Kote, Le brevetage de la nature en question, lemonde.fr, 30 avril 2014)
-
dommageable
- Qui cause du dommage.
- Cette entreprise lui a été fort dommageable.
- Odeur d’enfance et odeur de pauvreté, de tristesse aussi, comme si les particules noires de combustion illustraient les malheurs, petits ou grands, dommageables ou bénins, pérennes ou passagers, qui se déposent sur les vies humaines et les souillent. — (Philippe Claudel, Parfums, Charbon, Stock, 2012)
- La CAA de Bordeaux rappelle qu’il appartient, en principe, au maître d’ouvrage qui entend obtenir la réparation des conséquences dommageables d’un vice imputable à la conception ou à l’exécution d’un ouvrage de diriger son action contre le ou les constructeurs avec lesquels il a conclu un contrat de louage d’ouvrage. — (« Les limites de la recherche de la responsabilité quasi-délictuelle des constructeurs par le maître d’ouvrage », achatpublic.info, 7 décembre 2020 ; consulté le 8 décembre 2020)
- Nous construisons notre sens de la communauté et nos quartiers autour de nos rues urbaines, soutient-il. Tout ce qui mine ce tissu, cette continuité, sera dommageable pour le quartier. Et ce sera très difficile de revenir de ça parce que les habitudes des gens vont changer. — (Radio-Canada, Des entreprises de la région craignent que le confinement soit prolongé, radio-canada.ca, 3 janvier 2021)
-
incontrôlable
- Qui ne peut pas être contrôlé, vérifié.
- Il nous apportait des preuves innombrables et incontrôlables de sa bonne foi, de « son dévouement jusqu'à terre ». — (Albert Londres, L'Homme qui s'évada, Les éditions de France, 1928, page 111)
- Hélas ! en même temps que la richesse, l’habitude de la distillation du cidre à domicile s’est répandue ! L’usage du privilège des bouilleurs de cru met à la disposition directe des paysans, en quantités immenses, incontrôlables, le poison. Les alambics circulent partout. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Qui ne peut pas être contrôlé, maîtrisé.
- Et en effet, vous sentez fort bien, mes amis, qu’un gouvernement dans lequel tous les pouvoirs seroient réunis entre les mains d’un monarque ou d’un sénat quelconque, aristocratique ou démocratique, seroit le pire de tous les gouvernemens, c’est-à-dire, un gouvernement absolument despotique par la raison qu’il seroit incontrôlable. — (Instruction familière au peuple par un de ses véritables amis, Belin, Paris, 1792, page 8)
- Comment ces mêmes sujets réagissent-ils à l’exposition prolongée à des stress incontrôlables ? L’augmentation de l’effort pour obtenir le contrôle sur un stress incontrôlable n’est pas efficace à long terme [...] — (Gabriel Moser, Les stress urbains, Armand Colin, 1992)
- Sans la formation du caillot sanguin, ces lésions causeraient une perte de sang (hémorragie) incontrôlable qui mettrait rapidement notre vie en danger. — (Robert Patenaude, Survivre à la leucémie, Québec Amérique, Montréal, 1997)
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effroyable
- Qui cause de l’effroi.
- La mer déjà très grosse, formée de houles aux directions différentes, devient effroyable ; c’est un monstrueux clapotis, sans direction déterminée. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les années de famine, se déroulent des scènes effroyables, émeutes férocement réprimées, meurtres d'enfants, nécrophagies. — (L'agriculture dans le Finistère, note bibliographique dans Histoire et géographie agraires, par P. Leuilliot, V. Chomel, A. Meynier, dans la Revue des Annales, volume 5, Éditions Armand Colin, 1950, page 270)
- Il ne l’avait guère eue en main que quelques secondes lors d’une visite à Drouot, pourtant l’impression demeurait encore saisissante, effroyable à ses yeux : il se remémorait avec précision le totem, le collier de fer mat et, derrière, le filetage et son volant de fonte, larges et brillants comme une presse de notaire ; la pointe de fer peint, surtout, qui vient se ficher dans la nuque afin de disjoindre les vertèbres et d’écraser la moelle épinière. — (Jean-Yves Lacroix, Pechblende, 2016)
- (Par hyperbole) (Familier) Qui est excessif, étonnant ou prodigieux.
- Dès le 14 au matin, une effroyable tourmente du sud-ouest vint assaillir ces escadres, et, soulevant une mer monstrueuse, leur fit courir les plus grands périls. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, chapitre 19, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 186)
- Après avoir gravi pendant deux heures , nous atteignons vers midi le plateau terminal, du haut duquel on domine un paysage effroyable. Un océan de neige! C'est la Sibérie au cœur de l'hiver. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 83)
- Il y avait un monde effroyable à cette réunion.
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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diable
- (Bible, Religion) Créature infernale.
- Tu as parlé du diable, mon saint clerc : n’as-tu pas peur qu’il ne vienne te rendre visite pendant un de tes passe-temps rebelles aux canons ? — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les vices et les passions dans l’art chrétien sont, comme le diable, symbolisés par des animaux. — (Charles Louandre, L’épopée des animaux, dans La revue des deux mondes, t. 4, 1853, page 1150)
- Lorsque la troupe des pastoureaux entra dans Orléans, le jour de saint Barnabas, l'évêque de cette ville interdit à tous ses clercs d'assister à ses prédications ; car, disait-il, ce sont les souricières du diable. — (Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Français, t. 5, 1836, page 194)
- Mais le diable a soufflé là dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L’homme a inventé les dieux et il a crée l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- (Sens figuré) Personne très méchante, ou violente, emportée, ou d’une pétulance excessive, d’une turbulence incommode et bruyante.
- Avec son air de douceur, cette femme est un vrai diable. – C’est un petit diable que cet enfant-là.
- Nous étions environ quatre-vingts diables, hardis comme des oiseaux de proie. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- (Par extension) Homme (voir pauvre diable)
- Je ne vous garde pas rancune, car je suis bon diable, malgré mes airs d’ours […]. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange Gardien, 1888)
- (Logistique) Outil de manutention muni de deux roulettes et de deux bras permettant de déplacer de lourds objets.
- Récipient de terre cuite qui permet de cuire sans eau à l’intérieur d’un feu.
- Enfin, on appelait « diable » une poêle en terre cuite où l’on faisait « grâler » les marrons et les pommes de terre. — (Robert Colle, Légendes et contes d’Aunis et Saintonge, éditions Ruella, 1979, page 56)
- (Vieilli) Espèce de charrette à quatre roues fort basses, qui sert au transport de certaines marchandises et qui fait beaucoup de bruit en roulant sur le pavé.
- Nom vernaculaire d’une espèce de cigale.
- Nom vernaculaire de divers oiseaux.
- Nom vernaculaire de quelques poissons telles les baudroies.
- (Billard) (Québec) Long manche en bois avec un embout métallique ou en plastique sur lequel repose la flèche d’une queue de billard lorsque la boule est éloignée. Aussi appelé râteau ou baguette râteau.
- (Cartes à jouer) Quinzième arcane du tarot de Marseille.
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inapplicable
- Qui ne peut être appliqué à ce dont il est question.
- Le presbytère ayant été bâti par la commune de Fontaine-sur-Maye, celle de Froyelles a refusé de payer aucune indemnité de logement, sous prétexte que l'art. 136, a. 11, de la loi du 5 avril 1881 était inapplicable, puisqu'il y avait un presbytère communal. — (Recueil général des lois et des arrêts, volume 82, chez Jean-Baptiste Sirey, 1903, p. 68)
- Tous ceux qui croient à l'existence de certaines vérités spéculatives, inapplicables dans la réalité, se trompent et prouvent qu'ils ont pénétré peu avant dans ces matières ; car la pratique ne peut jamais contredire la théorie, à moins que celle-ci ne soit défectueuse et vraie seulement en apparence. — (Vincenzo Gioberti, Introduction à l'étude de la philosophie, traduite sur la 2e édition italienne par l'abbé V. Tourneur & par l'abbé P. Défourny, Paris : chez Jacques Lecoffre & Cie, 1847, vol. 2, p. 211)
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calculable
- Qui peut se calculer.
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impalpable
- Qui est si ténu, si fin, si délié, qu’il ne fait aucune impression sensible au toucher.
- Mais la terre était réduite à l’état de poussière presque impalpable, et le sable continuait doucement à couler des dunes escarpées. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune,)
- Ou, plutôt, celui-ci s’est fantomisé, est devenu impalpable, immatériel, incorporel, comme les ombres qu’Ulysse rencontrait aux Enfers. — (Edgar Morin, Journal (1992-2010), 2012)
- Dans l’air rafraîchi où une impalpable brume se condensait en rosée, les bêtes levèrent leur mufle humide […]. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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incapable
- Qui n’est pas capable ou qui n’est pas en état de faire une chose.
- Point besoin de souligner que cette brigade de spahis, […], serait incapable de s’opposer aux chars de la 1re Panzer, quand ceux-ci déboucheraient de la vallée de la Bar et se répandraient dans la dépression de Vendresse au cours de l’après-midi du 14 mai. — (Pierre Rocolle, La guerre de 1940, tome 2 : La défaite - 10 mai-25 juin, Editions Armand Colin, 1990, chapitre 2)
- — Je suis au fond du trou, dit–il au capitaine. Je suis en manque, je n'ai plus d'argent et je suis bien incapable de trouver un boulot pour en gagner. — (Philippe Kleinmann & Sigolène Vinson, Substance, Éditions du Masque, 2014, chap. 22)
- Il est incapable de se tenir debout, de marcher, de courir.
- Il est incapable de porter un si lourd fardeau.
- Qui est dans une disposition ou dans une situation qui ne lui permet pas certaines choses.
- Je suis incapable de rassembler deux idées ; votre vue m’a ébloui. Je ne pense plus, j’admire. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Sa mauvaise santé le rend incapable de toute attention.
- (Péjoratif) Qui n’a pas la capacité, le talent, l’aptitude, l’adresse nécessaire pour certaines choses.
- Il est absolument incapable d’exercer son emploi.
- Cet écolier est incapable d’application. Absolument,
- C’est un homme incapable, tout à fait incapable.
- C’est l’homme du monde le plus incapable.
- (En particulier) Qualifie une personne qui est tellement fortifiée dans une habitude qu’elle ne peut rien faire qui y soit contraire.
- C’est un homme incapable de manquer à sa parole.
- Il est incapable d’une mauvaise action.
- Il est incapable de bassesse, de lâcheté.
- (Droit) Celui que la loi prive de certains droits ou qu’elle exclut de certaines fonctions.
- Un mineur est incapable de disposer de son bien entre vifs.
- On l’a déclaré incapable de remplir aucune fonction publique.
- Être incapable de tutelle et de curatelle.
- Qui n’a pas les qualités et les conditions nécessaires pour quelque chose.
- Son estomac est incapable de digérer les aliments les plus légers.
- Une terre incapable de rien produire.
- Cet arbre est incapable de porter de bons fruits.
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inexpugnable
- Qui ne peut être forcé ou être pris d’assaut.
- Vers une heure, il donna l’ordre du départ, il conduisit sa petite armée sur les hauteurs de Sainte-Roure. C’était là, d’ailleurs, une position inexpugnable, pour qui aurait su la défendre. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- — Il faut donc que tu fasses un mariage solide, qui te donne une position inexpugnable, dans laquelle les révolutions ne puissent pas nous atteindre. Or, les seules positions inexpugnables sont celles qui ont leurs fondations sur la fortune. C’est là qu’il nous faut chercher. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Louis IX, attachant une grande importance à la place de Carcassonne qui couvrait cette partie du domaine royal devant l’Aragon, […], voulut en faire une forteresse inexpugnable. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Elles s’enfuient ensuite vers leur demeure inexpugnable, portant dans leurs seins les fruits d’unions brutales et sans volupté. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- On faisait bloc. On était bloc. Inexpugnable. Indélogé. — (Alain Damasio, La Horde du Contrevent, 2004)
- C'est l’inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. — (Personnage de Hubert Bonisseur de La Bath d’après un texte de Jean-François Halin et Michel Hazanavicius, OSS 117 : Rio ne répond plus, 2009)
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impensable
- Qui ne peut pas être compris par la pensée.
- C’était impensable : pour imaginer le néant, il fallait qu’on se trouve déjà là, en plein monde et les yeux grands ouverts et vivant… — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Qui ne peut pas être imaginé.
- On peut résumer la performance de Usian Bolt, médaillé d’or à l'épreuve du 200 mètres, hier à Pékin, comme un athlète qui rend l’impensable… facile ! — (Canoë, 21 août 2008)
- (Par extension) (Familier) Qui dépasse les limites raisonnables, qu’on ne peut pas admettre.
- Une amnistie est évidemment impensable.
- C’était « impensable ». (Il mettait des guillemets à cet adjectif contre l’emploi duquel, cependant, Littré ne s’élevait pas.) — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 141)
- Il y a deux semaines, François Legault jugeait impensable de prolonger le congé scolaire à Noël. Voilà qu’il l’envisage. — (Emmanuelle Latraverse, « Réinventer l’école, encore… », Le journal de Montréal, 15 novembre 2020)
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exécutable
- Qui peut être exécuté, effectué.
- Ce projet n’est pas exécutable.
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irrécupérable
- Qui ne peut être récupéré.
- Ou bien la perte est importante, irrécupérable et définitive, et, dans ce cas, il est indispensable de remplacer ce capital perdu par un capital nouveau, sous forme d’actions nouvelles et non par des obligations [...]. — (Philippe Guignabaudet, Le capitalisme social: Économie libérale dans le cadre d'un capitalisme dirigé, Plon, Paris, 1943)
- Les coûts irrécupérables sont des dépenses d’investissement ( de R & D, industriel, etc.) réalisées dans le passé par la firme. — (Régis Dumoulin & al., La stratégie de A à Z, Dunod, Paris, 2010, page 46)
- (Militaire) Qui, à la suite de ses blessures ou traumatismes, ne pourra pas reprendre le combat.
- [...] certains spécialistes affirmaient, d’autre part, que 50 pour 100 des blessés étaient irrécupérables, c’est-à-dire définitivement perdus pour l’armée. Ainsi il eût fallu compter 150 ou 200 hommes irrécupérables contre 100 morts sur le terrain. — (Pierre Boutroux, Nos effectifs (août 1914 - mars 1918), dans la Revue de Paris, 1919-07 (année 26 / tome 4), page 821)
- Le chiffre total de la population russe était de 170 millions d’habitants en 1940. La perte est donc de 10% de l’ensemble. Il faut y ajouter trois millions de blessés irrécupérables. — (Gaston Bouthoul, Cent millions de morts, Sagittaire, 1946)
- Dont l’insertion ou la réinsertion est considérée comme impossible.
- Les instituts médico-pédagogiques s’adressent aux arriérés moyens, partiellement récupérables, ou irrécupérables sur le plan scolaire, mais récupérables sur le plan professionnel et social. — (Archives de médecine sociale, volume 1, J.B. Baillère et fils, Paris, 1945, page 383)
- Il arrive que parlant d'un enfant « à problèmes », scolaires, caractériels etc. on use de cette horrible expression : il est irrécupérable ! — (Georges Jean, Les Voies de l'imaginaire enfantin, éditions du Scarabée/CEMEA, Paris, 1978)
- À lire absolument pour l’apologie des grands-parents maternels polytoxicos solidement rétablis et pour l’hymne d’amour à la mère indigne alcoolo, voleuse, menteuse, violente, abusive, droguée, irrécupérable. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 9)
-
insondable
- Qui ne peut être sondé.
- Un gouffre insondable.
- (Sens figuré) Qui ne peut être exploré ou délimité.
- Au milieu de l’insondable obscurité, dont s’enveloppe le Kara-Koum, j’éprouve l’impression que donne l’immensité nocturne de la mer autour d’un navire. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Le saut vers la guérison demeure pour nous, psychanalystes, une énigme insondable. — (Alain Houziaux, La psychanalyse peut-elle guérir ?, L’Atelier, 2005, page 74)
- Howard jette un coup d'œil aux profondeurs insondables des niveaux inférieurs par-dessus la rambarde et aperçoit un méli-mélo de robes cerise, de corps au bronzage artificiel et de chaussures de strip-teaseuse — (Elizabeth Day, Paradise City, traduit de l'anglais par Benoîte Dauvergne, éd. Poche City (Terra Nova), 2017)
-
inchauffable
- Impossible à chauffer.
- Il avait d’abord fallu renforcer le mur d’enceinte, le surmonter d’un grillage électrifié, installer un système de vidéosurveillance relié au commissariat, tout cela pour que son père puisse errer solitairement dans douze pièces inchauffables où personne ne venait jamais. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 17-18)
-
amiable
- (Vieilli) Doux, gracieux.
- (Droit) Qui agit ou qui se fait par les voies de la douceur et de la conciliation.
- Vente, partage, transaction amiable.
- Conventions de séparation amiable avant ou pendant le divorce. — (Michel de Juglart, Cours de droit civil, 1990)
- Le message envoyé aux victimes est catastrophique, soupire un avocat des parties civiles. Elles se disent que la justice des puissants ne passe pas et qu'il vaut mieux accepter des règlements amiables au ras des pâquerettes. — (Isabelle Barré, Servier a une potion pour endormir la justice, Le Canard enchaîné, 18 mai 2016)
- (Mathématiques) (Vieilli) Qualifie des nombres dont l’un est égal à la somme des parties aliquotes de l’autre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.