Dictionnaire des rimes
Les rimes en : confondront
Que signifie "confondront" ?
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- Troisième personne du pluriel du futur de confondre.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "confondront".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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font
- (Poétique) (Vieilli) ou (Occitanie) Source, fontaine.
- J’allais m’asseoir près de la pompe et de son auge, souvent ornée, comme un font gothique, d’une salamandre, qui sculptait sur la pierre fruste le relief mobile de son corps allégorique et fuselé, […] — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio no 1924, 1987, page 71)
- (Au pluriel) Fonts baptismaux.
- Tenir un enfant sur les fonts, en être le parrain ou la marraine.
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absorption
- Action d’absorber.
- Il me semble que ce porteur est un peu trébuchant, grâce sans doute, à une absorption trop prolongée de vodka. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- […] au premier symptôme, l'apparition d'un léger œdème prétibial, il fallait cesser toute absorption de viande de conserve et se nourrir exclusivement de légumes conservés ou secs et de viande fraîche. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Physiologie) Fonction par laquelle les êtres organisés attirent à eux et pompent les fluides qui les environnent ou qui sont exhalés intérieurement.
- L’absorption du chyle se fait à la surface des intestins.
- (Argot polytechnicien) (XIXe siècle) Repas offert chaque année aux anciens de l’École polytechnique par la promotion nouvelle. On y absorbe assez de choses pour justifier le nom de la solennité.
- Lorsque le taupin a été admis, il devient conscrit et comme tel tangent à l’Absorption. Cette cérémonie annuelle a été imaginée pour dépayser les nouveaux, les initier aux habitudes de l’École, les accoutumer au tutoiement.
- (Cartographie) Transformation d'énergie rayonnante en une autre forme d'énergie par interaction avec la matière. (Commission Internationale de l'Éclairage)[1].
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abstiendrons
- Première personne du pluriel du futur de s’abstenir.
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acclamation
- Cris de joie ou d’enthousiasme qu’excite une action ou une personne.
- De longues acclamations accueillirent le roi et la reine de la fête au moment où ils montèrent sur l’estrade qui leur était préparée. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Et, vivement impressionné par la noblesse réelle du spectacle, je ne pus m’empêcher de mêler ma voix aux acclamations enthousiastes des croyants prosternés. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 133)
- Hier les ovations des mineurs du Nord, aujourd’hui les acclamations des cultivateurs du Midi et des citoyens d’une ville, grande par son passé, […]. — (Joseph Caillaux; Discours de Montpellier, dans Ma doctrine, 1926)
- Et, tandis que la foule transportée hurlait ses acclamations, Ahmed Abdou entraîna Zariffa loin de cette bousculade. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Cri unanime des membres d’une assemblée pour approuver, pour montrer leur choix.
- […] : c’est ce qui explique le grand prestige qu’acquirent immédiatement sur de jeunes troupes, tant de sous-officiers de l’Ancien Régime que l’acclamation unanime des soldats porta aux premiers rangs, au début de la guerre. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 350)
- De toutes parts s’élevaient les acclamations et les cris : « A Paris! » Ces vivats, ces enthousiasmes faisaient contraste avec la froideur, les réserves, les critiques, les refus d’obéissance des maréchaux comme Ney, Lefebvre, Oudinot, Mac-Donald qui, la veille, avaient déclaré à Napoléon qu’un projet de retour sur Paris était une folie. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 8)
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aérons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aérer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aérer.
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perfection
- (Au singulier) Qualité de ce qui est parfait dans son genre.
- — Elle garde mes vaches, fait le beurre et les fromages à la crème dans la perfection. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- C'est pour cela que les catalogues illustrés sur les expositions ont toujours été des entreprises sans lendemain, malgré la perfection des gravures. — (L'exposition universelle de 1867, illustrée, Paris, 1867, volume 1, page 480)
- Il faut aspirer à la perfection.
- Il est difficile d’atteindre, d’arriver à la perfection.
- Donner à un ouvrage toute la perfection dont il est susceptible.
- (Religion) (Au singulier) L’état le plus accompli de la vie religieuse.
- Le quiétisme […] érigeait en système et posait avec franchise comme suprême perfection l’état d'immobilité et d’impuissance où l'âme parvient à la longue quand elle abdique son activité. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 178)
- Nous croyons avoir assez fait comprendre quʼil y a de sortes de perfections pour la langue internationale : l’une vraie, faite des qualités qui répondent amplement au rôle de l’organe. Celle-là, l’Esperanto la possède, et la pratique le prouve tous les jours. L’autre, fictive et trompeuse, loin de répondre à la fin de l’idiome, y nuit au contraire plus ou moins, selon qu’elle s’éloigne peu ou beaucoup des qualités que la langue internationale doit posséder pour tous. — (Louis de Beaufront, Commentaire sur la grammaire de la Langue Internationale « Esperanto », 1900)
- (Au pluriel) Qualités excellentes, soit de l’âme, soit du corps.
- Être doué de toute sorte de perfections.
- (Religion) (Au pluriel) État parfait.
- Les perfections divines.
- (Familier) Être, chose qui a toutes les qualités.
- Cette personne est une perfection.
- (Quelquefois) Achèvement.
- Il faut porter cet ouvrage à sa perfection.
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accentuation
- Action d’accentuer.
- Les règles de l’accentuation française.
- Les règles de l’accentuation grecque.
- Entendre bien l’accentuation.
- Cette accentuation est vicieuse.
- Son accentuation laisse à désirer.
- Dans ce contexte, on constate une accentuation d'une gestion managériale du sport. — (Marina Honta, Les territoires de l'excellence sportive, 2002)
- Même si la cadette admire son aînée, elle n'a pas ces coups de griffes, qui, par des accentuations syncopées, font d'Argerich l'interprète d'élection de ce concerto. — (Musique classique - Concerts chez soi, Le Devoir.com, 6 aout 2010)
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mignon
- Qui, dans son apparence menue, offre de la grâce et de la gentillesse.
- Sans être ce qu’on appelle un beau garçon, j’étais bien pris dans ma petite taille, j’avais un joli pied, une jambe fine, l’air dégagé, la physionomie animée, la bouche mignonne, les sourcils et les cheveux noirs, les yeux petits et même enfoncés, mais qui lançaient avec force le feu dont mon sang était embrasé. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre II)
- Les deux sauvages, qui lisaient comme autrefois lisaient les adolescents de quatorze et de dix-sept ans, c’est-à-dire avec excès, avec égarement, le jour, la nuit, au sommet des arbres, dans les fenils, avaient frappé d’interdit le mot « mignonne », qu’ils prononçaient « minionne » avec une affreuse grimace tordue, suivie d’une imitation de nausée. Recensé dans chaque livre nouveau, chaque « mignonne », voué à l’exécration, créditait de deux sous une cagnotte. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 100)
- Elle a cinq ans et c’est une mignonne petite fille avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus. — (Delphine Thurel, Le Cirque, Éditions Publibook, 2013, page 9)
- (Par extension) Séduisant, qui est de nature à plaire, sexuellement attirant.
- Cette femme est très mignonne.
- Il aurait parié qu’elle ne saisirait même pas l’allusion si on lui pinçait ses mignonnes petites fesses. — (Terry McLaughlin, Un visiteur à Carnelian Cove, éd. Harlequin Prélud, 2009, chapitre 6)
- (Cuisine) Tendre.
- Un filet mignon.
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abasourdissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abasourdir.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abasourdir.
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affectation
- Destination, application d’une chose à un certain usage.
- L’affectation d’une somme à telle dépense, d’un monument à tel usage.
- Action d’assigner un poste ; ce poste lui-même.
- Rejoindre son affectation.
- Action de doter une grandeur d’un signe qui en modifie la valeur.
- (Droit) Acte ou fait ayant pour conséquence d’incorporer un bien au domaine public.
- (Programmation) Attribution d’une valeur à une variable.
- (Sylviculture) Dans une forêt traitée en futaie régulière, surface qui doit être régénérée pendant un temps déterminé, appelé période.
- Action de feindre ou d’exagérer certains sentiments et certaines qualités.
- Je suis bien assuré de déplaire à ces femmes qui, dans ces mêmes salons, emportent d’assaut la considération par une affectation de tous les instants. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Il était accoutumé aux vieillards coquets de Paris. L’absence d’affectation et la conversation sage et nourrie de faits de M. de Serpierre achevèrent la conquête de Lucien ; l’absence d’affectation surtout lui parut chose incroyable en province. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La blouse glissait sur son épaule, elle la remonta et Benjamin aperçut la paire de lunettes dans sa main gauche, elle les mit sur son nez, lui tendit la joue et avec une affectation coquine : — Femme à lunettes, femme à quéquette, dit-elle. — (Serge Koster, La condition du passager : roman, éd. Flammarion, 1987, page 116)
- (Par extension) Manière de parler et d’agir qui s’éloigne du naturel.
- […] ; il vaudrait mieux pour votre honneur avoir conservé la voix et le langage d’un bandit, que de voiler vos projets sous l’affectation du langage et des manières d’un gentilhomme. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Canalis, pris jeune par la belle duchesse de Chaulieu, se justifia donc à lui-même ses affectations en se disant qu’elles plaisaient à cette femme dont le goût faisait loi. […]. Il se permettait des œillades interrogatives à son public, des poses de satisfaction, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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appellation
- Action d’appeler.
- Appellation à haute voix, familière, injurieuse.
- (Spécialement) Façon de dénommer quelqu’un ou quelque chose.
- Ces nodules sphéroïdes ou cylindroïdes, si singulièrement affublés, en Champagne, comme en Picardie ou en Haute-Normandie, de l’appellation imprévue de pierres de tonnerre ou de pierres de foudre sont formés de cristaux prismatiques de bisulfure de fer irradiant de leur centre. — (Stanislas Meunier, « Recherches sur la craie blanche », dans le Compte rendu de l’Association française pour l'avancement des sciences, actes du congrès de Reims - 1907, partie 2, 1908, p. 378)
- […], on les désignait généralement, le premier sous le nom de gros Zidore, le second sous celui de gros Léon, appellations qui leur seyaient d’autant mieux qu’ils avaient conquis, comme il convenait à leur âge et à leur position sociale, la pointe de bedon qui confère toute son importance au campagnard cossu. — (Louis Pergaud, Un renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- L’autre, sec, noueux, noiraud, correct à la façon d’un danseur salarié, répondait à l’appellation du « Mondain ». — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- L’appellation « hydroxyde d’ammonium » de cette bouteille contenant de l’ammoniaque, nom donné à une solution aqueuse d’ammoniac, est incorrecte. — (John C. Kotz & Paul M. Treichel Jr, Chimie générale, traduit de l'anglais, De Boeck Supérieur, 2006, page 345)
- Action de nommer chaque lettre de l’alphabet.
- (Droit) Appel d’un jugement. — Note : Il ne se dit guère que dans les formules des arrêts et des jugements.
- La Cour a mis l’appellation à néant.
- Le jugement sera exécuté nonobstant opposition ou appellation quelconque.
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abolirons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abolir.
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adjectivons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adjectiver.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adjectiver.
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adjudication
- (Droit de propriété) Acte par lequel on adjuge une chose.
- Il attendait, impatient, derrière l’afficheur, qui, avec son gros pinceau, barbouillait le dos de l’affiche. À peine fut-elle en place, que la curiosité de Julien y vit l’annonce fort détaillée de la location aux enchères publiques de cette grande et vieille maison, dont le nom revenait si souvent dans les conversations de M. de Rênal avec sa femme. L’adjudication du bail était annoncée pour le lendemain à deux heures, en la salle de la commune, à l’extinction du troisième feu. Julien fut fort désappointé ; il trouvait bien le délai un peu court : comment tous les concurrents auraient-ils le temps d’être avertis ? — (Stendhal, Le rouge et le noir)
- Mais des deux côtés, ceux qui y gagnaient, c’étaient les entrepreneurs qui avaient en adjudication les travaux des fortifications militaires. — (Mario Rigoni Stern, Histoire de Tönle, 1978 ; traduit de l’italien par Claude Ambroise et Sabina Zanon Dal Bo, 1988, page 45)
- Adjudication publique.
- Jugement adjudication.
- Un bail par adjudication.
- Vente et adjudication sur soumissions cachetées.
- L’adjudication de cette fourniture fut faite publiquement.
- (Finance) Procédure d’émission de titres en procédant à une mise aux enchères.
- Dans le détail, deux lignes de bons du Trésor à taux fixe et intérêts annuels ont été émises à échéance 2 et 5 ans avec des taux qui s’inscrivent respectivement à 0,74 % contre 0,85 % et à 1,72 % contre 1,83 %, lors de la dernière adjudication comparable le 19 avril. — (Dette : l’Etat français continue à emprunter moins cher, Le Monde, 16 Mai 2012)
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acétifions
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acétifier.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acétifier.
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acquerrons
- Première personne du pluriel du futur du verbe acquérir.
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alimentation
- Action d’alimenter ou de s’alimenter.
- L’alimentation a pour but de faire pénétrer dans l’organisme animal les matériaux nécessaires à la nutrition. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Naturellement, de tout l'hiver, le crapaud ne prend aucune nourriture. Une abondante alimentation estivale a entreposé dans son organisme quantité de matériaux nutritifs. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- […]: l'abatage des animaux destinés à l’alimentation de la population se faisait encore en ville où chaque boucher possédait son écorcherie particulière; […]. — (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin-Michel, 1950)
- Par exemple, de la folle-avoine sera plus inacceptable dans une production de céréales destinée à la panification, que une céréale destinée à l’alimentation du bétail. — (Gabriel Guet, Mémento d'agriculture biologique, 2e éd., p.187, éditions Agridécisions, 2003)
- Domaine de tout ce qui se rapporte à l’apport de nourriture permettant à un organisme vivant de fonctionner.
- (Par extension) Système secondaire, qui assure l’apport d’éléments de base et d’énergie à un système principal qui dépend du premier pour son fonctionnement.
- (Textile) — Les organes qui concourent à l'alimentation sont : Les cylindres alimentaires, les pressions, les guide-fils, les tambours entraîneurs d'ensouple et les supports d'ensouple. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Le système d’alimentation en carburant d’un moteur.
- Les alimentations des microordinateurs utilisent depuis longtemps un système à découpage qui leur épargne les lourds transformateurs fonctionnant à cinquante hertz qui seraient, sinon, nécessaires.
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condition
- Nature, état ou qualité d’une chose ou d’une personne.
- Ces espèces adventices, dont les graines sont apportées avec les semences introduites, ont pu résister à des conditions climatiques défavorables […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 34)
- Le soir, dédaignant les taxis, je rentrais à bord presque toujours en courant pour me maintenir en bonne condition physique. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Agressif ou flatteur, impromptu ou acharné, le dragueur égrène tout au long de son infructueuse quête sa concupiscente litanie. On presse alors le pas, tête baissée, découragée et battue, tristement ramenée à son humiliante condition de femme dans le décor flamboyant de la capitale. — (Djamila Saadi-Mokrane, « Petit lexique du dragueur algérois », dans La virilité en islam, sous la direction de Nadia Tazi & Fethi Benslama, Éditions de l'Aube & Intersignes, 1998, réédition de poche : Éditions de l'Aube, 2004, page 261)
- Qualité d’un objet par rapport à sa destination.
- Cet ouvrage n’a pas les conditions requises, exigées, demandées.
- Un livre, un exemplaire dans de bonnes conditions, un livre, un exemplaire dans un bon état de conservation.
- État d’une personne considérée par rapport à sa naissance.
- La Révolution ne convient qu’au peuple, aux hommes de toutes les conditions qui ont une âme pure & élevée, aux philosophes amis de l’humanité, aux sans-culottes, qui se sont, en France, parés avec fierté de ce titre, […]. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- Ses paroles sont celles d’un honnête homme et de quelqu’un au-dessus de sa condition. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Noblesse) État d’une personne appartenant à la noblesse.
- Dorante.— Parbleu, cela est plaisant ; ce que tu as juré pour homme, je l’ai juré pour femme, moi ; j’ai fait serment de n’aimer sérieusement qu’une fille de condition. — (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
- Mondenod, doué d’un cœur excellent et homme de courage, un peu voltairien, fut disposé à faire le gentilhomme, reprit M. Alain ; son éducation aux Grassins, où se trouvaient des nobles, et ses relations galantes lui avait donné les mœurs polies des gens de condition, que l’on appelait alors aristocrates. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
- On sent bien que Vidock s’en trouve flatté. Diantre, une femme de condition! C’est la première; il en aura bien d’autres… — (Bruno Roy-Henry, Vidock, éditions l’Archipel, 2001, page 41)
- Profession, état dont on est, fortune qu’on possède.
- Le hasard l’avait conduit chez les faisans, lui permettant d’échapper à la condition subalterne et mouisarde de représentant en cartes postales illustrées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 124)
- Pour tous les ouvriers et toutes les ouvrières du textile la condition empirait avec la hausse des prix. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- (Vieilli) Domesticité, et, en ce sens, on le dit souvent absolument.
- Il est en condition.
- Dans sa manière de sentir, d’être bonne et pitoyable, d’être dure et hautaine, d’être fine et bornée, d’avoir la peau blanche et les mains rouges, elle était la demoiselle de village dont les parents « étaient bien de chez eux » mais, ruinés, avaient été obligés de la mettre en condition. — (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, 1re partie, Gallimard, 1921, p. 76)
- Quand l'âge fut venu, elle entra en condition. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 62)
- Je te donnerai tout liberté pour aller à la ville chercher une condition. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 210)
- Situation où l’on se trouve.
- Il n'avait pas de chemise quand les visiteurs entrèrent. Il tenait une bible à la main. Il nous reçut poliment, dit l'auteur, et nous exposa avec tristesse, mais avec calme, l’horreur de sa condition. — (Amédée Renée, « Critique de La misère des classes laborieuses en Angleterre et en France, par Eugène Buret », dans La Revue de Paris, nouvelle série : tome 36, Paris, décembre 1841, page 124)
- De nos jours il y a malheureusement aussi de moins en moins de grands-mères et de grands-pères auxquels les conditions de vie familiale et sociale permettent de raconter des histoires à leurs petits-enfants. — (Laurence Lentin, Apprendre à parler à l'enfant de moins de six ans : où ? quand ? comment ?, tome 1, ESF éditions, 1997, page 171)
- Je ne suis pas en bonne condition pour vous rendre service.
- Il était dans une triste condition. — Améliorer sa condition.
- Parti avantageux ou désavantageux que l’on fait à quelqu’un dans une affaire.
- Être en bonne, en mauvaise condition.
- Clause, charge ou obligation moyennant laquelle on fait quelque chose.
- Le 5 février, les deux parlementaires apportent une copie authentique du traité conclu entre la France et l’Allemagne pour fixer les conditions de l’armistice. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 439)
- Accepter, obtenir des conditions.
- Condition avantageuse.
- Condition onéreuse mais nécessaire.
- Condition tacite ou expresse.
- Les conditions d’un marché, d’un engagement.
- Cahier des charges, clauses et conditions auxquelles aura lieu la vente.
- Vendre une chose sous condition, à condition, la donner sous condition, la garantir, s’engager à la reprendre si elle n’est pas de la qualité qu’il faut.
- J’appris bientôt que la vie ne nous est accordée que sous conditions et que ces conditions parfois sont lourdes. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 31)
- Baptiser sous condition, se dit de la manière d’administrer le baptême à un enfant, lorsqu’on doute s’il a été baptisé, s’il est vivant, ou lorsque sa conformation est tellement monstrueuse qu’on ne sait pas s’il est homme.
- Préalable, ce sans quoi un être ou un objet ne pourrait exister.
- La santé est une condition du bonheur.
- Voilà les conditions auxquelles un état peut subsister.
- Les conditions du succès sont les suivantes.
- Certaines conditions sont nécessaires pour assurer la liberté civile et politique.
- Une condition peut être nécessaire sans être suffisante, pour que tel ou tel phénomène se produise.
- (Mathématiques) Postulat nécessaire.
- Telles conditions sont nécessaires pour que telle ligne ou telle surface soit déterminée, ou pour que telle relation ait lieu.
- (Programmation) Structure de contrôle qui permet une exécution selon des critères.
- (Vieilli) Examen.
- (En particulier) (Textile) Essai et examen des textiles aux divers points de vue de l’humidité, du poids, de la solidité, etc.
- (Par extension) Établissement où se faisait cet essai.
- La condition des soies de Lyon soumet les soies à cinq sortes d’épreuves. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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abattissions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif de abattre.
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aciération
- Aciérage.
- De 1816 à 1856 aucune théorie nouvelle, aciération ou trempe, n'apparaît : la technologie a la priorité. — (Philippe Mioche, Denis Woronoff, L'acier en France: produits et marchés, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, 2006)
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abandon
- État d’une personne, d’une chose abandonnée.
- C’est ton propre corps, toi, qui a lâché. Ton si beau corps. Confié maintenant aux accueils ultimes de la terre. Et par delà l’épouvante de mes chairs, et de l’amour, il me semble parfois que cette noce te convient, cet abandon, ce silence. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 123)
- Ce vieillard est dans le plus affreux abandon.
- Il mourut dans l’abandon.
- Il laisse sa maison dans un abandon, dans un état d’abandon qui en augmente tous les jours la dégradation.
- L’abandon de ses amis l’a consterné.
- Action d’abandonner, de délaisser.
- Presque partout dans le département, l'abandon des campagnes a causé un recul de l'olivier et parfois même de la vigne, submergés par la croissance spontanée des pins. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- De nombreux abandons d’animaux de compagnie ont lieu chaque année.
- Son absence et l’abandon de sa maison, de sa terre, ont achevé de le ruiner.
- L’abandon de ses amis l’a consterné.
- Acte de renoncer à une qualité, un emploi ou un poste.
- Un abandon de poste permet à un employeur de mettre fin à un contrat de travail.
- Fait de renoncer à une cause, une croyance.
- L'abandon de la foi.
- Fait de renoncer à un parti, un engagement.
- La crise d’un parti politique s’est traduite par une série d'abandons des militants.
- (Par extension) Renonciation à la possession, à la jouissance d’une chose.
- Il a fait sans hésiter l’abandon de sa fortune et même de sa vie.
- Il consent à l’abandon de ses droits.
- Le chrétien vit dans un parfait abandon à la Providence, à la volonté de Dieu.
- Fait de renoncer à une candidature dans une élection ou un concours.
- Les élections ont été marquées par l'abandon d’un des candidats.
- (Droit) Don, renonciation à un droit, abandon de famille.
- Il a souhaité l'abandon de ses biens.
- (Droit) Acte par lequel un débiteur abandonne tous ses biens à ses créanciers, pour se mettre à l’abri de leurs poursuites.
- Il a fait abandon de biens.
- Commissaire à l’abandon de biens.
- (Sens figuré) Sans contrainte. En toute confiance.
- Elle et sa meilleure amie se sont parlées avec abandon.
- Il m’a parlé avec abandon, avec un entier abandon.
- Il m’a touché par l’abandon qu’il a mis dans ses discours, dans ses confidences.
- (Sens figuré) Confidence.
- Je l'avais déjà trouvé mieux disposé ces derniers temps, et c'est finalement devant un plat de viande de boeuf, met emblématique de la gastronomie française, qu'il se sera laissé aller à quelques abandons. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- En parlant des manières, des discours, des ouvrages d’esprit et des productions des arts, pour exprimer une sorte de facilité, de négligence heureuse qui exclut toute recherche, toute affectation, et ne laisse jamais sentir l’effort, ni le travail.
- Cette femme a de l’abandon dans ses manières, un gracieux abandon.
- Il a dans la conversation le plus aimable abandon.
- On remarque dans le style de cet auteur une sorte d’abandon.
- En bourse, acte par lequel l’acheteur renonce a un marché conclu en consentant à payer la prime.
- (Psychologie) Rupture des liens affectifs et matériels qui attachent un individu à son entourage plus ou moins proche.
- Mais une attente l’énervait : celle du courrier. Il avait télégraphié à Paris et écrit à Fontainebleau pour qu’on lui renvoyât ses lettres. Il ne recevait rien, et la sensation d’un grand abandon commençait à l’oppresser. — (Guy de Maupassant, Notre cœur, 3e partie, chapitre I, 1890)
- (Québec) Terrain en jachère.
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adaptons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adapter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adapter.
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morfond
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de morfondre.
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adulation
- Action d’aduler.
- Je ne regimbai point contre des adulations qui ne pouvaient plus en aucun cas me faire changer d’avis ; je les accueillis comme la naïve expression du médiocre avait rendu le goût indulgent et émoussé le sens acéré des choses supérieures. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 212)
- Sous les gouvernements autoritaires, comme le premier Empire, l'Etat s’en est servi pour contraindre le clergé catholique à la soumission la plus humiliante, aux adulations les plus basses, même à un rôle répugnant de policier, en usant contre les ministres des cultes récalcitrants de moyens coercitifs violents. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, 4 septembre 1904)
- L’adulation atteignait un tel niveau que la moindre critique émise par des journalistes ou commentateurs politiques était vivement vilipendée. — (Le Journal de Montréal, 4 octobre 2020)
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arrêtons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe arrêter.
- Nous nous arrêtons dans ces citations si incomplètes, si difficiles à faire comprendre sans la musique et sans la poésie des lieux et des hasards, qui font que tel ou tel de ces chants populaires se grave ineffaçablement dans l'esprit. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe arrêter.
- Franz, arrêtons les frais, veux-tu, ça suffit, tu m’avais promis une émission culturelle, cinéma, littérature, des actrices en pagaille, j’ai passé l’été à m’imaginer minaudant comme une pouffe devant Emmanuelle Béart défendant je ne sais quels nègres télégéniques, Léa Seydoux et son museau timide faisant la promotion de ses seins aussi lourds qu’un secret, ou même dans le genre littéraire, le nouveau recueil de l’anxiogène Claire Castillon, bref de la meuf mutine, spirituelle ou engagée, à la place de quoi voilà plusieurs semaines que je me goinfre de l’Attali, du Bruckner et autres d’Ormesson, certes encore très séduisant, mais à qui j’ai plus envie de demander des conseils qu’un numéro de portable, sans parler de Fabius et son regard d’homme politique battu – Fabius qui la semaine dernière nous a quand même fait perdre 25 points d'audimat rien qu’en disant « Bonsoir» ! — (Nicolas Bedos, Journal d’un mythomane, 2011)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.