Dictionnaire des rimes
Les rimes en : condescendance
Mots qui riment avec "ance"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "condescendance".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ance , ances , anse , anses , ence , ences , ense et enses .
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pénitence
- Repentir suivi d’expiation, regret d’avoir offensé Dieu.
- La pénitence est une vertu chrétienne.
- Une pénitence tardive.
- Les fruits de la pénitence.
- Sacrement de pénitence ou
- Sacrement de la pénitence, Celui des sept sacrements de l’église par lequel le prêtre remet les péchés à ceux qui s’en confessent à lui.
- Le tribunal de la pénitence se dit du Prêtre qui confesse et du Lieu où il confesse.
- Aller porter ses péchés au tribunal de la pénitence.
- Ce que le prêtre ordonne en satisfaction des péchés que l’on lui a confessés.
- Son confesseur lui a donné pour pénitence un Pater et un Avé à réciter.
- Accomplir sa pénitence, satisfaire à sa pénitence, faire sa pénitence.
- Les pénitences publiques ne sont plus en usage dans l’église.
- Austérités qu’on s’impose volontairement pour l’expiation de ses péchés.
- Faire pénitence de ses péchés.
- Vivre dans la pénitence, dans une pénitence continuelle, dans les exercices de la pénitence.
- Il faut faire pénitence, si l’on veut être sauvé.
- Le carême est un temps de pénitence.
- Les psaumes de la pénitence. Voyez « psaume ».
- (Sens figuré) Faire pénitence de ses excès, de ses torts, de sa mauvaise conduite, En être puni par quelque maladie, par quelque infirmité, par quelque malheur.
- Il fait pénitence du passé.
- Il s’est abandonné à la débauche dans sa jeunesse, il en fait maintenant pénitence.
- Il s’est perdu par son indiscrétion, et il a maintenant tout le loisir d’en faire pénitence.
- (Sens figuré) (Familier) Mauvaise chère.
- Si vous voulez demeurer à dîner avec nous, vous ferez pénitence.
- Punition imposée pour quelque faute.
- Voilà une rude pénitence pour une faute bien légère.
- Faire subir une pénitence.
- Mettre un enfant en pénitence.
- Notre sœur Telcide, un jour que le chanoine Buran ne l’avait pas saluée, a décidé de mettre son portrait en pénitence dans le coin du buffet. Il doit y être encore. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 131-132.)
- (Jeux) Peine qu’on impose à ceux qui ont manqué aux règles, aux conventions, ou qui n’ont pas deviné quelque chose, qui ont mal répondu.
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dissonance
- (Musique) Faux accord, relation d’un son à un autre avec lequel il n’est pas consonant.
- La septième est une dissonance.
- (Sens figuré) Disparité de ton, de style, de comportement, etc.
- Depuis sept ans, jamais il ne lui est échappé une parole, un sentiment, un geste, qui pussent produire une dissonance avec la divine harmonie de ses discours, de ses caresses et de son amour. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Moi, mille fois plus petit que lui, ne puis-je avoir des dissonances de caractère qui rendent la vie déplaisante, et qui font de l’amitié le fardeau le plus difficile ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sauver une dissonance, c’est la faire suivre d’un accord convenable qui empêche qu’elle ne blesse l’oreille.
- Après que nos fiançailles nous eurent révélé à chacun les côtés les plus aimables de nos deux natures, les premiers jours de notre union semblèrent s’arranger pour nous montrer tout ce que notre couple pouvait former de dissonances. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 184)
- Et tel est, jusqu'à maintenant tout au moins, le mode sur lequel a évolué le pays : celui de la dissonance, c'est-à-dire celui des proximités distantes, des interdépendances contraintes, des unions séparées, des dominations ambiguës, des offensives perdantes, des défaites victorieuses, des conflits inaboutis, des concordes litigieuses, des fidélités parjures, des révolutions tranquilles, des souverainetés-associations, et quoi encore? — (Jocelyn Létourneau, « S'il te plaît, dessine-moi le passé de ton pays! », in Argument, volume 19, n° 2, printemps-été 2017, page 156)
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ignorance
- État de celui qui est ignorant ; celui qui ne connaît rien.
- Sa connaissance des livres, quoique superficielle, suffisait à imposer à l’ignorance un certain respect pour le savoir qu’on lui supposait. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Pour un spectateur instruit, ce contraste entre la complète ignorance des uns et la palpitante attention des autres eût été sublime. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Durandus eut beau exciper de son ignorance, il ne fut libéré qu'après s'être vu condamner à une amende. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- La raison d'État n'est le plus souvent qu'un manteau commode pour couvrir l’ignorance, la bêtise ou la scélératesse d'une oligarchie... — (Maurice Paléologue, Journal de l'Affaire Dreyfus 1894-1899 : L'affaire Dreyfus et le Quai d'Orsay, Paris : Librairie Plon, 1955, p. 91)
- Un système aussi injuste ne peut se maintenir qu’en tenant la population dans l’ignorance et la vulnérabilité. — (Louis Dubé, La sagesse du dalaï-lama : Préceptes et pratique du bouddhisme tibétain, dans Le Québec sceptique, n°66, p.5, été 2008)
- (Par extension) Fautes qui marquent une ignorance grossière.
- Ce livre est plein d’ignorances impardonnables.
- andance
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pulvérulence
- (Littéraire) ou (Soutenu) État de ce qui est en poudre, de ce qui est pulvérulent.
- La plaine resplendissait, elle aussi, en une pulvérulence rose d'une infinie délicatesse de teinte... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- (...) revenu à l'entrée du salon, où il y avait plus de monde maintenant (tout s'agitait dans une sorte de pulvérulence lumineuse), il resta debout à contempler les quadrilles, clignant des yeux pour mieux voir... — (Gustave Flaubert, L'Education Sentimentale, 1869)
- Là, il avait d'un côté, sous lui, la vallée de la Seine, fuyant à perte de vue et se confondant avec le bleu du ciel fermé au loin; de l'autre, tout en haut, à l'horizon, les églises et la tour de Provins qui semblaient trembler, au soleil, dans la pulvérulence dorée de l'air — (Joris-Karl Huysmans, A rebours, 1884)
- Dans le sous-bois sec et nu comme un parquet d’église, inondé de cette lumière blanche sans éclat mais qui aveuglait par sa pulvérulence, la marche du cheval faisait tourner lentement de longs rayons noirs. — (Jean Giono, « Le hussard sur le toit », 1951, réédition Folio Plus, page 14)
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obéissance
- Action de celui, de celle, qui obéit.
- Franz fit un signe de tête indiquant qu’il se rendait à l’invitation générale plutôt par obéissance pour les ordres de l’honorable société que dans l’espoir de réussir. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Disposition à obéir, habitude d’obéir, soumission d’esprit aux ordres des supérieurs.
- Mais ne savais-je pas bien que les tyrans de tout genre allaient reprendre espoir dans ces jours de malheur où l’obéissance passive était restaurée ? — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937)
- Peut-être parce que, depuis le XIe siècle, la seule théorie politique de l'islam a été celle de l’obéissance passive à toute autorité de facto, le gouvernement par consentement reste un concept inconnu : l'autocratie a été la véritable et, pour l'essentiel, l'unique expérience. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.38)
- (Parfois) Domination, autorité.
- Il a réduit, il a rangé cette province sous son obéissance.
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proéminence
- État de ce qui est proéminent.
- Mais la proéminence des veines du front, […], annonçaient évidemment que la tempête n’était qu’assoupie et se réveillerait facilement. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- La proéminence de l’arcade de l’œil, quoique très-élégamment coupée, obombre le regard et ajoute encore à cette mélancolie …. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Partie proéminente.
- Les proéminences du crâne. - Des proéminences osseuses.
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coassurance
- (Assurance) Assurance dans laquelle les assureurs s’associent pour couvrir un risque important.
- Dans ce contexte, la coassurance et la réassurance sont des options valables pour les assureurs de premier rang qui souhaitent céder une partie du risque endossé, en échange du versement d'une fraction des primes qu'ils touchent. — (Aspects fondamentaux des assurances : Assurance et risques environnementaux, éditeur OCDE, 2004)
- (Assurance) Assurance dans laquelle les assurés s’assurent mutuellement.
- Il résolut de fonder une nouvelle société qu’on appelle le Héron, compagnie d’assurances et de coassurances dont il arrêta, après un premier essai, les statuts définitifs du mois de mai 1875. (Journal des Débats, 30 août 1876, 4e page, 1ière colonne)
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observance
- Pratique d’une règle, exécution de ce que prescrit une règle, et souvent une règle religieuse.
- Les observances ne sont pas les mêmes pour une paysanne qui moissonne, pour une ouvrière à quinze sous par jour, pour la fille d’un petit détaillant, pour la jeune bourgeoise, pour l’enfant d’une riche maison de commerce, pour la jeune héritière d’une noble famille, …. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Magie des apparences qui me fait parler du train accoutumé de notre vie, alors que le fond même en était changé à jamais ! Étais-je donc la dupe de cette observance de nos habitudes ? Ne savais-je pas qu’au milieu de tant de choses coutumières, j’apportais un cœur nouveau ? — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, Le Livre de Poche, pages 168-169)
- Dans ses discours, il défendit avec force cette thèse que la stricte observance des lois religieuses doit s'accompagner, pour devenir méritoire, de la pratique de la justice et de l'amour du prochain, envers les juifs comme envers les non-juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Médecine) Degré de concordance entre le comportement d’un individu et les prescriptions médicales qu’il a reçues.
- (Par extension) Cette règle, cette loi religieuse.
- (Religion) Observances légales, pratiques ou cérémonies que prescrit la loi de Moïse.
- Je surpris, j'effarouchai en marquant tout de suite, sans ostentation, mais nettement, mon éloignement des observances religieuses. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 78)
- (Religion) Ordre religieux où la règle monastique s’observe strictement.
- Religieux d’étroite observance, (Religion) religieux d’une maison qui observe la règle plus strictement que les autres maisons du même ordre.
- Observance de saint François.
- Le recueillement, le silence, le calfeutré de cette maison, évoquaient un couvent de stricte observance, mais rendu aimable par un confort qui ne fait pas fi de la terre. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 50)
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recense
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de recenser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de recenser.
- Il ne cherche pas à décanter, à ventiler, ni à trancher absolument ; il recense, il confronte ou déconfronte les avis, les positions respectives, de manière à prospecter en tout sens l’espace d’interprétabilité. — (Henry Duméry, Imagination et religion, 2006, page 166)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de recenser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de recenser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de recenser.
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mense
- (Désuet) Table.
- Au moment où les convives alloient s’approcher de la mense hospitalière. — (François-René de Chateaubriand, Les Martyrs, tome 1, 1810, page 165)
- Des capitaines au long cours et des armateurs faisaient quelquefois figure à la mense des patrons. — (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1866)
- (Religion) Revenu d’une abbaye, d’un évêché, etc. affecté à l’entretien de la table d’une communauté religieuse, de l’abbé, de l’évêque.
- Lui ! s’exclama, en riant l’abbé, mais il ne possède aucune fortune ; il touche en tout et pour tout un traitement annuel de dix mille francs car il n’y a pas de mense à Chartres […] — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Mense abbatiale, conventuelle, épiscopale.
- (Par extension) Revenu ecclésiastique, sans affectation spécifique.
- Vous auriez part encore à la mense abbatiale et au revenu des pauvres. — (Paul-Louis Courier, Pamphlets politiques, Lettre IX, 1820, page 34)
- Les biens mobiliers et immobiliers des menses, fabriques, conseils presbytéraux, consistoires et autres établissements publics du culte. — (Recueil de textes historiques, Loi de séparation, 1905, page 98)
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puissance
- Pouvoir d’imposer son autorité.
- La puissance du faible qui peut se glisser partout est plus grande que celle du fort qui se repose sur ses canons. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Domination, empire.
- Mais quand l’Église, profitant de l’effondrement de la puissance romaine et du désarroi provoqué à travers les Gaules par les invasions barbares, s’installa dans le pays sans que nul n’y prît garde, son premier soin fut de s’assurer de la possession des terres. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- État souverain.
- Il jouait bien involontairement un rôle sinistre et mystérieux – le rôle d’espion international. Il surprenait des secrets ; il menaçait, en fait, les projets d’une puissance non moindre que l’Empire Germanique ; il se jetait étourdiment dans le foyer ardent de la WeltPolitik. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 112 de l’édition de 1921)
- L'Autriche déclarait en outre, qu'elle trouvait inadmissible que, dans l'article 3, les puissances se congratulassent de la signature de la paix entre la Prusse et le Danemarck, les hostilités ayant formellement repris. — (Eugène de Guichen, Les grandes questions européennes et la diplomatie des puissances sous la seconde république française, Paris : chez Victor Attinger, 1929, page 112)
- Au total, la Révolution n’est restée maîtresse du terrain qu’en Russie, après une lutte acharnée des Rouges contre les Blancs, ceux-ci soutenus par les puissances occidentales. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- Au moment où prenaient fin les principaux affrontements de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis, sur le plan militaire, s’étaient substitués dans le monde entier à la plupart des autres puissances capitalistes. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot et Françoise Campo, Seuil, 1974)
- (Familier) (Au pluriel) Ceux qui possèdent les premières dignités de l’État.
- Avoir accès auprès des puissances.
- Il ne faut pas se brouiller avec les puissances.
- Il est bien avec toutes les puissances du jour.
- Pouvoir de faire une chose.
- Leur pouvoir était illimité ; ils guérissaient les malades abandonnés des médecins, rendaient fécondes les terres stériles, arrêtaient les épidémies de bestiaux, mais ils n’étaient point toujours d’humeur à ces sorcelleries bienfaisantes, et, plus volontiers, ils se servaient de leur puissance magique pour tourmenter les hommes et les bêtes. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- Ne revenez plus, monsieur, autrement vous tueriez aussi la mère, car la puissance de Dieu est infinie, mais la nature humaine a ses limites. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- À l’état naturel, les résineux comme les feuillus ont une grande puissance de conquête et une grande longévité. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 16)
- Force.
- Il affirme ainsi sa puissance, un peu par défi contre ceux de Vencimont ou de Vinemme, des Belges qui viennent se vanter en France de leurs forces pour enjôler les filles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sociologie) Probabilité, potentiel, capacité d’un acteur d’imposer sa volonté à un autre.[1]
- (Sens figuré) Ce qui exerce beaucoup d’empire sur l’âme ou sur l’esprit.
- Le général se croyait sous la puissance d’un songe, quand il se trouva les mains liées et jeté sur un ballot comme s’il eût été lui-même une marchandise. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Il est donc impossible pour le vétérinaire légiste, s’il n’a recueilli aucun renseignement, de pouvoir affirmer, à l’examen d’une morsure, si cette morsure a été faite par un animal sain ou un animal en puissance de rage. — (Alfred Gallier, Médecine légale vétérinaire, 1895)
- Efficacité qu’on attribue à certains remèdes, à certaines substances. Vertu, propriété.
- Le quinquina a la puissance de guérir la lièvre. - L’aimant a la puissance d’attirer le fer.
- (Philosophie) Possibilité qui n’est pas encore réalisée.
- Réduire la puissance en acte.
- Un gland est un chêne en puissance, parce qu’un gland peut devenir un chêne.
- Mais le frisson n’était pas une qualité naissante, un passage de la puissance à l’acte; c’était une chose; une chose-frisson se coulait dans l’arbre, s’en emparait, le secouait, et soudain l’abandonnait, s’en allait plus loin tourner sur elle-même. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- (Mécanique) Ensemble de forces motrices, de tout ce qui imprime ou peut imprimer un mouvement.
- Dans un moulin à eau, l’eau est la puissance.
- Toutes les puissances mécaniques se réduisent au levier et au coin.
- Puissance motrice.
- (Optique) Portée d’un instrument d’optique.
- Si, avec un télescope d’une profonde puissance, nous examinons soigneusement le firmament, nous découvrirons une ceinture de groupes faite de ce que nous avons jusqu’à présent nommé des nébuleuses, […]. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire, 1864)
- (Physique) Quantité d’énergie ou de travail fourni, ou susceptible d’être fourni ou consommé, par unité de temps, mesurée en watts.
- Malgré la marche extrêmement régulière du moteur, malgré son déploiement absolu de puissance, j’ai dû arracher le manche de toute la force de mes deux bras. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Le 15 janvier 1924, la centrale produit ses premiers kilowattheures. La station affiche bientôt une puissance de 124 MW. — (Ludovic Dupin, « La centrale qui a électrifié la Bavière », dans L’Usine nouvelle, n°3252, 8 septembre 2011, page 8)
- (Par extension) (Familier) Consommation d’un appareil électrique.
- La puissance de cette ampoule est de 40 watts.
- (Géologie) Épaisseur d’une couche de minerai exploitable entre deux couches de roches.
- Elle se présente en couches d’épaisseur très-variable, qui quelquefois n’ont que 4 à 5 mètres de puissance, et d’autres fois dépassent 50 mètres ; mais il est à remarquer que les couches les plus puissantes sont rarement les plus avantageuses pour l’exploitation. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 17)
- (Au pluriel) (Religion) Une des hiérarchies des anges.
- Voici comment s'exprime saint Grégoire le Biglosse : « Nous reconnaissons neuf degrés ou ordres d’Anges, parce que la Parole de Dieu rend témoignage des Anges, des Archanges, des Vertus, des Puissances, des Principautés, des Dominations, des Trônes, des Chérubins et des Séraphins. — (Macaire, Théologie dogmatique orthodoxe, tome 1, traduit du russe par un russe, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1859, p. 484)
- Afin d’en finir avec cette orfèvrerie symbolique, disons encore que […] la sarde évoque les Séraphins, la topaze les Chérubins, le jaspe les Trônes, la chrysolithe les Dominations, le saphir les Vertus, l’onyx les Puissances, le béryl les Principautés, le rubis les Archanges et l’émeraude les Anges. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Mathématiques) Produit d’une quantité un nombre entier de fois par lui-même, la quantité pouvant être un nombre réel ou complexe, une indéterminée, etc.
- 128 est une puissance de 2.
- (Mathématiques) Nombre de fois qu’on multiplie une quantité par elle même.
- 3 élevé à la puissance 4 vaut 81.
- (Droit) ?
- Cette femme est en puissance de mari, (Droit) Elle ne peut contracter ni disposer de rien sans être autorisée de son mari.
- De notre pleine puissance, (Histoire) Formule dont le roi se servait en certaines lettres patentes.
- Gusman (parlant de Don Juan) --... jusqu’à forcer dans sa passion l’obstacle sacré d’un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance. — (Molière, Don Juan, acte I scène I)
- (Équitation) Concours de saut d’obstacles de quatre à six obstacles dont un mur, ou un vertical de remplacement, qui doit être l’obstacle le plus haut.
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complaisance
- Action de s’accommoder au sentiment, au goût de quelqu’un pour lui plaire.
- Comment l’amant prime-t-il sur le mari ? moins par la passion, le plus souvent, que par l’assiduité et la complaisance, en flattant la fantaisie. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 83)
- — Voulez-vous avoir la complaisance de m’indiquer un pharmacien ? dit-elle. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Sa voix monotone me narrait, avec une complaisance affreuse, la mort, dans le souterrain du palais du gouverneur, de plusieurs familles et d’une ribambelle d’enfants. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt : II, La Revue de Paris, 1920 ; Les Éditions G. Crès et Cie, Paris, 1922, p. 25)
- Sa froideur a, pour moi, tant d’attraits, qu’elle me brûle et me glace. J’ai beau savoir qu’au fond de ce regard, tout est calcul et complaisance, où qu’il m’entraîne, je le suivrai. — (Francis Carco, L’Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 16)
- Il était peu habituel que ces étreintes s’accomplissent dans le recueillement, elles étaient presque toujours un spectacle pour un ou deux gamins qui attendaient leur tour de la complaisance de la victime. — (Marcel Aymé, La Jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 124.)
- Ayez cette complaisance-là pour lui.
- Avoir de grandes complaisances pour quelqu’un.
- Indulgence excessive.
- Véronique Nahoum-Grappe, qu’on ne peut soupçonner de complaisance envers les hommes et qui a fort bien dénoncé les violences des miliciens serbes avinés en Bosnie, lors des viols de guerre, a aussi évoqué « le violeur enivré (qui) s’endort avant de commettre son crime ». — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 3)
- Plaisir, satisfaction, en parlant des personnes qu’on estime, qu’on aime, des choses dans lesquelles on se complaît.
- La reine le regarda dès lors avec une complaisance qui pouvait devenir dangereuse pour elle, pour le roi son auguste époux, pour Zadig et pour le royaume. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, IV. L'envieux, 1748)
- Parfois, quand tous ces grotesques tapaient à bras raccourcis sur la République, on voyait ses yeux rire sans que ses lèvres perdissent leur moue d’homme grave. Sa façon recueillie d’écouter, sa complaisance inaltérable lui avaient concilié toutes les sympathies. On le jugeait nul, mais bon enfant. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 97)
- Libre dès lors de tout souci, il s’examina dans la glace avec une certaine complaisance. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Elle s’imagine déjà veuve, non sans une certaine complaisance. — (San Antonio, Réflexions définitives sur l’au-delà , S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
- Regarder avec complaisance, avec un œil de complaisance.
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somnolence
- État d’inertie, de songe, ou de torpeur, lié à la fatigue, à la chaleur ou au froid.
- Il y eut encore entre ce moment de somnolence et le sommeil réel un intervalle pareil à celui du crépuscule, qui sépare le jour de la nuit, intervalle bizarre et indescriptible pendant lequel la réalité se confond avec le rêve, de manière qu’il n’y a ni rêve ni réalité. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Et puis, surtout, midi approche, avec sa lassitude, avec son invincible somnolence. — (Pierre Loti, Un pèlerin d'Angkor, 1912)
- Un autre symptôme contre lequel le lieutenant Hobson engageait ses compagnons à réagir, c'était une somnolence opiniâtre, que quelques-uns ne parvenaient pas à vaincre. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Je tombai cependant dans cette sorte de somnolence que provoquent les trépidations régulières d’un train en marche, […]. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- (Sens figuré) — Car Montpellier, hors la session universitaire où la nuée virevoltante des étudiants envahissait et rendait vie et bruyance, rompant avec la somnolence habituelle de ma douce et égocentrique ville, restait figée dans un train-train « pépère ». — (Michel Reynaud, Elles et eux et l'Algérie, Éditions Tirésias, 2004, p. 11)
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enfance
- Première partie de la vie de l’être humain, précédant l’adolescence.
- Jadis, aux temps lointains de ma jeunesse, aux temps de mon enfance à jamais disparue, je me réjouissais en arrivant pour la première fois dans un endroit inconnu… — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- De ma tendre enfance je ne parlerai pas. […]. Eussé-je autrement décidé que je me garderais du ridicule qui s’attache à quiconque fait un sort aux minuties du premier âge. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, 1942, page 15)
- Ma grand-mère a des principes, elle est le cadre rigide et clair de mon enfance, celui sur lequel on s'appuie, à l'opposé de l'agitation trouble de l'hôtel. Pas de bruit le dimanche chez mamie, pas de vélo, la table est un lieu de silence, pas une friterie de gare. — (Sylvia Kristel, Nue : Dans l'ombre du fantasme, écrit avec Jean Arcelin, Le Cherche-Midi, 2006)
- État de celui qui est enfant, qui se comporte comme tel.
- De sa bouche lisse, Amédée souriait, repris par l’hébétude de l’enfance. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- être, tomber ou retomber en enfance, se dit d’une personne âgée qui n’a plus l’usage de la raison, se dit aussi d’une personne qui retrouve l’exubérance de sa jeunesse.
- Elle me l’avait écrit en effet, et il fallait que j’eusse perdu un peu la tête pour l’oublier. Ce fut l’opinion du domestique, car il me regarda d’un air qui disait : « Monsieur Bonnard est tombé en enfance », et il se pencha sur la rampe de l’escalier pour voir si je ne me livrerais pas à quelque action extraordinaire. Je descendis raisonnablement les degrés et il se retira désappointé. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 204.)
- Les litanies de saint Antoine de Padoue que sa petite-fille vient lui réciter aux trois Angelus ont seules la vertu de calmer la grand-mère en enfance qu'on ne voit pas, cachée qu’elle demeure dans sa chambre, mais comme l’âme de la maison, on la devine partout présente. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 276)
- (Sens figuré) Commencement, début.
- Les monuments qui nous restent de cette époque lointaine, attestent que les premiers Ardennais étaient des hommes demi-sauvages et appartenant à un peuple encore dans l’enfance de la civilisation. — (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, p.22)
- (Collectivement) Ensemble des enfants.
- Le seul aspect de la femme révèle qu’elle n’est destinée ni aux grands travaux de l’intelligence, ni aux grands travaux matériels. Elle paie sa dette à la vie non par l’action mais par la souffrance, les douleurs de l’enfantement, les soins inquiets de l’enfance ; […]. — (Arthur Schopenhauer, Essai sur les femmes, dans Pensées & Fragments, traduction par J. Bourdeau , Félix Alcan, éditeur, 1900 (16e éd.))
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malfaisance
- Disposition à faire du mal à autrui, en parlant des personnes et des choses.
- Il a donné des preuves de malfaisance.
- La malfaisance d’un air vicié, d’un produit avarié.
- Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice.— (Émile Zola, J’accuse...!, 1898)
- Ce génie médical est demeuré pour moi une preuve éclatante de la malfaisance des concours. — (Léon Daudet, ‘’Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux’’, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 322)
- Marivon – c'était ainsi qu'on l'appelait – n'avait point réputation de malfaisance, mais il faisait pitié comme font pitié les faibles et les innocents et il prêtait à sourire. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 37)
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surveillance
- Action de surveiller.
- […] ; au temps de la République cléricale, la Société de Saint-Vincent-de-Paul était une belle officine de surveillance sur les fonctionnaires de tout ordre et de tout grade ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.277)
- À cette époque, la surveillance que la police exerçait sur la vaste population polyglotte de Staten Island s’était beaucoup relâchée, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 236 de l’édition de 1921)
- Le général Sarrail […] interdit aux militaires sous ses ordres d'envoyer leurs lettres par la poste. Toutes les correspondances doivent être remises au vaguemestre. La surveillance est ainsi plus facile. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, p.93)
- La rue de Jérusalem, entendez la police, tient ces garnis à l’œil : hôtes de passage, ouvriers journaliers ou escarpes n'échappent pas à sa surveillance […]. — (Ange-Pierre Leca, Et le choléra s'abattit sur Paris - 1832, Albin Michel, 1982, page 23)
- Certains répondants n'hésitent pas à parler même de « flicage » pour décrire le contrôle renforcé de leurs activités par des technologies qui associent une surveillance directe, par le biais notamment du téléphone mobile, et une surveillance indirecte par la traçabilité. — (Charles-Henri Besseyre des Horts, L'entreprise mobile: comprendre l'impact des nouvelles technologies, Pearson Education France, 2008, page 172)
- Croulant sous le poids de charges trop lourdes pour son effectif squelettique, Mont-Mesly regrette de ne pouvoir multiplier à l’infini ses surveillances nocturnes. — (Robert Durand, Gendarmes et voyous en symbiose, Editions Edilivre, 2013, chap. 6)
- Il y a trois types de surveillance dans la société : la surveillance de l’État sur la population ; la surveillance de la société contre elle-même — les citoyennes et citoyens se surveillent les uns les autres — ; et la surveillance qui part des citoyennes et citoyens vers le haut, l’État. — (Vanessa Codaccioni : « L’État nous pousse à agir comme la police », Reporterre, 2021)
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prudence
- Attitude d’esprit de celui qui, réfléchissant à la portée et aux conséquences de ses actes, prend ses dispositions pour éviter des erreurs ou fautes, des dangers possibles, s’abstient de tout ce qu’il croit pouvoir être source de dommage, ou pourrait être considéré par autrui comme non convenable ou désobligeant.
- La richesse des Roudier et des Granoux exaspérait Aristide au point de lui faire perdre toute prudence. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 98)
- Une accusation de complot contre la vie de Napoléon III fut abandonnée par prudence ; l’idée était dans l’air, on craignait d’évoquer l’événement. — (Louise Michel, La Commune, Paris : P.-V. Stock, 1898, p.22)
- En dépit de ses prudences, voire de ses palinodies, Abélard n’échappa au sort de Bérenger et de Roscelin. Saint Bernard, au concile de Sens, le fit condamner […]. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd. 1966)
- Après avoir approché, d’aussi près que la prudence le permettait, la tête de roche à fleur d’eau de Hazelwood, nous fîmes plusieurs fois le tour de l’îlot ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La prudence, nous le rappelons , est une vertu cardinale dont le siège est dans la raison pratique, et grâce à laquelle nous sommes capables de déterminer quels moyens la volonté doit choisir pour atteindre sa fin. — (Saint Thomas, Textes sur la morale , chap.2 : La prudence, traduits pas Étienne Gilson, Paris : J. Gabalda (sous le titre de Saint Thomas d'Aquin), 1925, Paris : Librairie J Vrin, 1998, p.266)
- Rémi mena donc son enquête avec une prudence pointilleuse, n'hésitant pas à utiliser des subterfuges pour varier ses approches. — (Pierre Dimech, D'une jetée à l'autre: récits et nouvelles, Éditions Jean Curutchet, 1997, p.146)
- L’invasion de la Belgique et du nord de la France par les Allemands disperse la famille Mermoz. Les grands-parents maternels de Jean choisissent la prudence et quittent précipitamment Mainbressy pour se réfugier à Aurillac, […]. — (Note de l'éditeur scientifique dans Défricheur du ciel: correspondance 1923-1936, de Jean Mermoz, rassemblée et présentée par Bernard Marck, Éditions Archipel, 2001, p. 381)
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souvenance
- Souvenir, mémoire.
- Combien j'ai douce souvenanceDu joli lieu de ma naissance !Ma sœur, qu'ils étoient beaux les joursDe France !Ô mon pays, sois mes amoursToujours ! — (François-René de Chateaubriand, Souvenir du pays de France. Romance)
- Aussi, Julie eut-elle une parfaite souvenance de détails même frivoles. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Louise et Flora, étreintes des mêmes souvenances lointaines, gémissaient aussi avec des torrents de larmes. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 39)
- Je n’en suis pas plus mécréant qu’un autre, disait-il, et je ne songe point à offenser Dieu ; mais les mots ne se mettent point en ordre dans ma souvenance ; je n’y peux rien. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 4)
- Au milieu d’une chaussée bruyante de voitures, j’ai souvenance d’avoir compté des quantités de vieux ouvriers en blouse noire, ou en gilet à manches […] — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- J'ai souvenance du cas d'un de mes camarades d'étude, qui, à l'âge de 18 ans, racolé un soir sur nos grands boulevards par une professionnelle, contracta d'elle la syphilis et mourut dix ans plus tard d'une paralysie générale due à cette infection. — (« Préface » de Les maladies vénériennes, par Albert Sézary, Éditions Armand Colin, 1951)
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recommence
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de recommencer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de recommencer.
- Au-delà de ce domaine de tension, le nombre d’impulsions recommence à croître, mais cela correspond à des impulsions parasites dont nous étudierons la cause dans le paragraphe suivant, consacré au compteur de Geiger. — (Jacques Franeau, Physique, 1963)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de recommencer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de recommencer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de recommencer.
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durance
- Durée.
- (Par extension) Une longue vie.
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décence
- Bienséance en ce qui concerne les lieux, les temps et les personnes.
- […] : elles étaient, l’une pour l’autre, l’idéal d’une certaine perfection de manières tant soit peu froides et composées, qu’elles appelaient décence et dignité. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- […] une décence qu’on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (En particulier) Bienséance en ce qui concerne les bonnes mœurs.
- Dans cette foule de jeunes gens, hommes et femmes, partout le sérieux, la décence; pas le moindre soupçon de rigolade bête ou vulgaire, de gaudriole, de grivoiserie, ni même de flirt. On respire partout une sorte de ferveur joyeuse. — (André Gide, Retour de l'U.R.S.S. -1936)
- L’éducation, c’est une chose. La décence morale, c’est autre chose. — (Joseph Facal, Comment tuer une démocratie, Le Journal de Montréal, 14 novembre 2020)
- Ce malhonnête homme a l’esprit de garder au moins une certaine décence.
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gourance
- (Familier) Erreur.
- Pour faire une gourance de cet ordre, il faut quand même y mettre du sien... ou mon parrain d’enquête me mène en bateau comme La Rousse. — (Jean-Louis Vigla, Les Poulets de Caen montrent les dents, 2015)
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vacance
- État d'une charge, d'une dignité, d'un poste vacant.
- Si, d’aventure, il restait sur place, attendant une vacance à l’usine, il travaillait à la mine et était payé par pipe de minerai extraite. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- En cas de vacance ou lorsque l'empêchement est déclaré définitif par le Conseil constitutionnel, le scrutin pour l'élection du nouveau Président a lieu, sauf cas de force majeure constaté par le Conseil constitutionnel, vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus, après l'ouverture de la vacance ou la déclaration du caractère définitif de l'empêchement. — (Article 7 de la Constitution de la Cinquième République française, version en vigueur au 29 mars 2003 → lire en ligne)
- (Au pluriel) Temps pendant lequel les études cessent dans les écoles, dans les collèges et dans les lycées.
- J’avais vécu enfermée jusqu’alors, cloîtrée avec les Dames de Reims et quand je rentrais chez nous pour les vacances je n’avais pas eu la plus petite amourette. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 51)
- Où irez-vous passer les vacances ?
- Les vacances de Pâques.
- Les grandes vacances.
- (Au pluriel) Temps de repos qui est accordé à des employés dans un magasin, dans une banque, dans un établissement public ou privé, quel qu’il soit.
- Moi je rigole quand je penseÀ ceux qui partent en vacancesEn Bretagne ou en ProvenceRien ne vaut l’air de Paris. — (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977)
- Les employés de cette maison ont droit à un mois de vacances.
- Les vacances parlementaires.
- (Au pluriel) Toute interruption que l’on s’accorde dans ses occupations ordinaires.
- Je ne travaillerai pas à mon livre ces jours-ci : je prends des vacances, je me suis donné des vacances.
- État d’une succession à laquelle on a renoncé ou que personne ne réclame.
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subsidence
- (Géologie) Enfoncement lent de la lithosphère.
- Mais on en oublie un : l’affaissement du fond de la mer (subsidence). — (R. Assouly, courrier des lecteurs, La Recherche, novembre 2012)
- (Météorologie) Déplacement d’air vers le sol.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.