Dictionnaire des rimes
Les rimes en : compétence
Mots qui riment avec "ance"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "compétence".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ance , ances , anse , anses , ence , ences , ense et enses .
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jouissance
- Satisfaction voluptueuse, éprouvée tantôt par les sens, tantôt par l’âme ou l’esprit.
- Cette fête était donc une espèce d'adieu aux jouissances de Paris, à cette vie rapide, à ce tourbillon de pensées et de plaisirs que l'on calomnie assez souvent, mais auquel il est si doux de s'abandonner. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qu’ai-je besoin de demander aux choses d’autres jouissances que celle de leur présence, c’est-à-dire leur beauté et leur parfum ? — (Octave Mirbeau, Ma chaumière, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- Se regarder à travers l'eau était pour elle une jouissance. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Depuis quelque temps, une idée singulière venait le hanter et quoique la sachant bien enfantine, bien irréalisable, il s'y abandonnait, y trouvant une jouissance étrange... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Arrière l'honnêteté ! fi de la probité ! vautrons-nous dans toutes les jouissances d'abord… — (Henri Louatron, À la messe noire ou le Luciférisme existe, Mamers (Sarthe) : à compte d'auteur, s.d. (vers 1918-1920), page 31)
- Le délire déporte le tortionnaire : implacable pouvoir, ineffable jouissance de donner la mort. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (En particulier) Plaisir né de la relation sexuelle épanouie.
- Jean Borie, en accord avec Sartre aussi bien qu'avec Foucault, souligne qu'un retournement s'était, à ce propos, opéré depuis le XVIIIe siècle; le désir et la jouissance, que l'on cesse d'exalter en les associant à la génération, se trouvent relégués au nouveau statut d'instinct génésique; dès lors, le coït conjugal se trouve plus étroitement associé à la notion de devoir. — (Alain Corbin, Les filles de noce, 1978)
- (Droit) Possession d’une chose dont on tire des profits, des avantages, etc.
- La jouissance de leur droit naturel doit être fort bornée dans cet état de pure nature et d’indépendance, où nous ne supposons encore entr’eux aucun concours pour s’entr’aider mutuellement. — (François Quesnay, Observations sur le Droit naturel des hommes réunis en société, 1765)
- Et ils ont cherché à accaparer, chacun pour soi, la plus grande quantité de jouissances possible, sans s'occuper des intérêts d'autrui. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste,)
- Enfin, en pays de droit écrit, au moins après la renaissance du droit de Justinien, la femme pouvait avoir des paraphernaux dont elle gardait la propriété, la jouissance et même l'administration, […]. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.189)
- Sauf circonstances particulières, la jouissance de ce logement est attribuée au conjoint qui n'est pas l'auteur des violences. — (Article 220 du Code civil français)
- L'héritier receleur est tenu de rendre tous les fruits et revenus produits par les biens recelés dont il a eu la jouissance depuis l'ouverture de la succession. — ((Article 778 du Code civil français))
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tendance
- Action ou force par laquelle un corps tend à se mouvoir d’un côté.
- La tendance des corps vers le centre de la terre.
- Remarquez, d’autre part, cette tendance du tonnerre à choir non sur le clocher vieux, mais sur le clocher neuf ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Sens figuré) Inclination ; penchant.
- U se diphtongue en ou dans un grand nombre de cas. […]. Aujourd'hui la tendance est si bien enracinée qu'en récitant le Confiteor, nos enfants disent mea keulpa, mea maxima keulpa. — (E. de Chambure, Glossaire du Morvan, Paris, H. Champion & Autun, Dejussieu père & fils, 1878, p.23)
- Ne désespérons cependant pas de voir un jour le parlement, dans un élan collectif de patriotisme, oser braver certaines tendances funestes, chères à une partie de l’opinion publique, […]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L'interlude mahorais permit, par une nécessaire campagne de rectification, de triompher de quelques fâcheuses tendances petit-bourgeoises (indiscipline, alcoolisme, donjuanisme) […]. — (Alain Deschamps, Les Comores d'Ahmed Abdallah - Mercenaires, révolutionnaires et cœlacanthe, Karthala, 2005, p.121)
- Nous, on s’esbigne en souplesse sans seulement qu'elle s'en aperçoive, la chère épicemarde, attentive qu'elle est à sa laitue peu chère qu'a tendance à faner, et dont elle arrache une feuille jaunie de temps en temps, avec une grande détresse de femme qui épluche son capital. — (Frédéric Dard, San Antonio : Sucette boulevard, éd. Fleuve Noir, 1976)
- Pourtant, Sara trouvait que c'étaient les hommes qui, avec le temps, avaient tendance à se décatir. — (Judy Astley, Les Maris des autres, traduit de l'anglais (États-Unis) par Leslie Damant-Jeandel, Éditions Milady, 2013)
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autodéfense
- Défense personnelle, défense faite par soi-même contre une agression.
- Dans les villages, les mechtas, des volontaires issus de toutes les couches sociales, s'organisaient eux-même en groupe d’autodéfense pour repousser les attaques des tueurs. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, page 22, France-Empire, 1963)
- (Familier) Légitime défense, autorisation légale et immédiate de se défendre, y compris en employant des moyens qui seraient interdits en d’autres circonstances.
- Ils diraient que, même quand une arme ne sert pas à attaquer quelqu’un, c’est un instrument d’autodéfense, qui ne sert donc que l’intérêt personnel. — (Veronica Roth, Divergente I, 2011 ; traduit de l’anglais américain par Anne Delcourt, 2014, page 76)
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désinence
- (Grammaire) Suffixe de flexion, terminaison grammaticale attachée au radical d’un mot.
- Cette désinence nous assure que le subjonctif aoriste sigmatique et le futur sigmatique n’étaient à l’origine qu’un seul et même paradigme et un même temps, un présent sigmatique dégradé en éventuel. — (Laurent Dubois, Inscriptions grecques dialectales d’Olbia du Pont, Librairie Droz, 1996, page 191)
- Si, sur la base des ouvrages de référence, nous mettons les désinences du conditionnel français en regard de celles du picard, nous nous trouvons devant la même situation que pour l’imparfait : les désinences du picard sont toutes distinctes de leurs homologues français. — (Jean-Michel Eloy, La constitution du picard : une approche de la notion de langue, Louvain-la-Neuve : Peeters, 1997, page 161)
- L’arabe, outre son pluriel régulier qui se forme comme dans toutes les autres langues par l’addition de certaines désinences, présente encore une formation particulière, étrangère aux autres langues sémites, et s’écartant en apparence de toute formation connue. — (Stanislas Guyard, Nouvel essai sur la formation du pluriel brisé en arabe, Paris : Librairie A. Franck, 1870, page 1)
- À l’entendre, des maux sans nombre ont fondu ensemble sur mon vieux corps. Ces maux, effroi de l’homme, ont des noms, effroi du philologue. Ce sont des noms hybrides, mi-grecs, mi-latins, avec des désinences en ite indiquant l’état inflammatoire, et en algie, exprimant la douleur. Le docteur me les débite avec un nombre suffisant d’adjectifs en ique, destinés à en caractériser la détestable qualité. Bref une bonne colonne du Dictionnaire de médecine. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 208.)
- (Botanique) Aspect visuel de l’extrémité d’un organe.
- On entend par Désinence (Desinentia), la manière particulière dont se termine un organe ou un lobe quelconque. Dans un sens très-général, on dit d’une sommité ou extrémité quelconque, qu’elle est obtuse ou aiguë; […]. — (Augustin Pyrame de Candolle, Théorie élémentaire de la botanique, Paris : chez Déterville, 1813, p. 458)
- Désinence des écailles inférieures, moyennes ou supérieures de la cupule, et prolongement en lanière plus ou moins longue. — (Alphonse de Candolle, Étude sur l’espèce à l’occasion d’une révision de la famille des Cupulifères, dans les Annales des Sciences Naturelles Botaniques, Paris : chez Victor Masson & fils, 1862, sér. 4, vol. 18, p. 72)
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vergence
- (Optique) Grandeur qui sert à caractériser les propriétés de focalisation d’un système optique.
- Une lentille concave a une vergence négative; une lentille convexe une vergence positive.
- (Géologie) Sens de déversement ou de déjettement d'un pli.
- Par extension, on utilise aussi le mot de vergence pour désigner le sens vers lequel se font des chevauchements. — (Jean-François Raoult, Dictionnaire de Géologie, Dunod, 2010, p. 372)
- (Médecine) (Vieilli) (Rare) Tendance des humeurs vers une partie du corps.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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incontinence
- Difficulté de se contenir, particulièrement dans l’ordre de la chasteté, de la continence.
- Du reste, les fils de Chlother Ier, à l’exception de Sighebert qui était le plus jeune, avaient tous à un très haut degré le vice de l’incontinence, ne se contentant presque jamais d’une seule femme, […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833–1837)
- C’est ce qui a fait dire à Bayle : « Si la première fois qu’il débaucha la fille ou la femme de son prochain, on l’eût traité comme Pierre Abélard, il seroit devenu capable de conquérir toute l’Europe, et il auroit pu effacer la gloire des Alexandre et des César… Ce fut son incontinence prodigieuse qui l’empêcha de s’élever autant qu’il auroit pu le faire. » — (Gédéon Tallemant des Réaux, Henri IV, dans Les Historiettes, texte établi par Monmerqué, de Chateaugiron, Taschereau, Paris : chez A. Levavasseur, 1834 , tome 1, note 2)
- (Par extension) Manque de sobriété dans les paroles.
- Incontinence verbale.
- La fin de l'incontinence sexuelle — dont se réjouissait tant Sophocle, fait le lit de l'incontinence verbeuse.
- — Hier je me trouvais chez un savant docteur en théologie que je consulte quelquefois pour mes études… (…)— Ah! elle a un carrosse, la nièce du docteur ? interrompit Porthos, dont un des défauts était une grande incontinence de langue ; belle connaissance, mon ami.— Porthos, reprit Aramis, je vous ai déjà fait observer plus d'une fois que vous êtes fort indiscret, et que cela vous nuit près des femmes. — (Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
- (Médecine) Émission involontaire d’urine par la vessie ou de matières fécales par l’anus.
- Un problème d’incontinence peut ne pas être reconnu étant donné la répugnance de la personne à parler de quelque chose d'aussi privé et d'aussi intime que la fonction urinaire. — (Patricia Gauntlett Beare & Mickey Stanley, Soins infirmiers en gériatrie: Vieillissement normal et pathologique, traduit par Françoise Hallet, De Boeck, 2005, page 224)
- La prévalence de l’incontinence fécale en institution gériatrique était de 33 à 54 % selon la durée de l'étude. Elle était liée à l'existence d'une incontinence urinaire et à la dépendance psycho-motrice des malades. — (Philippe Chassagne, Incontinence fécale en institution gériatrique : étude épidémiologique, physiologique et thérapeutique, 1996)
- (Par analogie) — Ils sont dus à l'existence d'une pathologie valvulaire orificielle par symphyse acquise ou congénitale des valves (rétrécissement orificiel aortique, pulmonaire, mitral ou tricuspidien), ou à une incontinence valvulaire par défaut de la coaptation des valves […]. — (Loïc Guillevin, Sémiologie médicale, 2e éd., Librairie Lavoisier, 2011, p. 65)
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engeance
- (Vieilli) Race ou espèce animale, en particulier des espèces de volatiles.
- Ces canes, ces poules sont d’une belle engeance. — (Olivier de Serres, cité par Littré)
- (XVIe siècle) Progéniture ; enfants ; descendance.
- S’il y a quelque loi vraiment naturelle, […] après le soin que chaque animal a de sa conservation, et de fuir ce qui nuit, l’affection que l’engendrant porte à son engeance, tient le second lieu en ce rang. — (Montaigne, Essais, II, 8, 1595)
- Yohanân le Plongeur vociférait à l’adresse de l’efflanqué : « Engeance de vipère ! Sale porc ! » — (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Le ministre de l’Intérieur alors en fonction, Brice Hortefeux, intervint néanmoins pour dire qu’il était prêt à changer le Code de la nationalité pour pouvoir déchoir un tel homme, et tous ceux de son engeance, de la citoyenneté française. — (Raphaël Liogier, Le mythe de l’islamisation, page 189, 2012, ISBN 9782021078848)
- (Par extension) Ensemble d’hommes ; catégorie ou sorte d’hommes.
- Platon ne veut pas qu’on se marie avant les trente ans : mais il a raison de se moquer de ceux qui font les œuvres de mariage après cinquante-cinq ans : et condamne leur engeance indigne d’aliment et de vie. — (Montaigne, Essais, II, 8, 1595)
- Catégorie de personnes jugées dignes de mépris ou détestables.
- Il paraît que voici un homme d’esprit qui nous arrive de Naples, et je n’aime pas cette engeance. — (Stendhal, La Chartreuse de Parme, 1838)
- […] ; voilà le cardinal de Noailles et l’engeance quenelliste écrasés sous les pieds du plus grand pontife qui ait paru sur la chaire de Rome. — (Abbé Wladimir Guettée, Histoire de l’Église de France, t. 11, Paris, Jules Renouard & Cie, 1856, p. 279)
- Les comtes souverains de la Marche étaient le type de cette engeance oligarchique dont le génie unitaire de Louis XI, de Richelieu et de la Révolution ont purgé le sol national. — (Hippolyte Castille, Le Prince de Talleyrand, 1857)
- — Malédiction ! s’écria Smytchkov. Ô engeance perfide des hommes ! — (Anton Tchekhov, Le roman d’une contrebasse, 1886, traduction Anne Coldefy-Faucard, Librio 698, 2004, E.J.L.)
- Et combien appartiennentÀ cette triste engeanceÀ ce troupeau de hyènes.— (Renaud Séchan, Rouge sang, 2006)
- (Sens figuré) Ensemble de choses que l’on méprise.
- J’inventais même des phrases à l’interrogatif pour aller avec. Mais il y a longtemps que j’ai rendu la liberté à toute cette engeance. — (Samuel Beckett, Mercier et Camier, 1946. p. 147)
- Catégorie d’animaux que l’on méprise ou dont on se méfie.
- Un sursaut interrompit sa songerie. Elle jeta un cri :— Engeance !Devant elle, à dix pas, un écureuil traversait la route, tranquillement. C’était signe de male-mort ; elle en eut l’haleine coupée. Elle passa vite et se retourna pour regarder la bête qui bondissait maintenant avec une agilité diabolique. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
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reviviscence
- (Biologie) Propriété de certains êtres vivants d’effectuer un retour aux manifestations de la vie lorsque les conditions extrêmes (sécheresse, climat…) qu’ils ont dû endurer sont terminées.
- La reviviscence des germes, des cellules.
- … ; cette mousse, adaptée à l’aridité sévère de la dune, présente le curieux phénomène de reviviscence.— (Jean-Marie Pelt, La Vie sociale des plantes, 1984)
- Cette capacité à la reviviscence permet aux lichens de supporter sans problème de nombreux stress : sécheresse, froid, chaleur, rayonnement ionisant…— (Jean-Yves Floc’H, Véronique Véto-Leclerc, Les Secrets des algues, 2019, page 67)
- (Par extension) Manifestation d’un retour à la vie.
- Et il s’ingénia aussi à éteindre les flammes qui, parfois, s’allumaient en son cerveau, à étouffer définitivement dans le respect ce maudit esprit dont il s’effrayait de sentir, à de certains jours, les brusques reviviscences et qu’il croyait mort à jamais. — (Octave Mirbeau, Le Journal d’une femme de chambre, 1900, page 239)
- (Psychologie) Répétition ou réapparition d’une scène traumatique.
- Laissé en attente, le souvenir n’est pas en lui-même pathogène, ni traumatisant. Il ne le devient que par sa reviviscence lors d’une seconde scène qui entre en résonance associative avec la première. — (Jean Laplanche, Nouveaux fondements pour la psychanalyse, PUF, 2008, page 112)
- Mais il témoigne aussi d’un désir traumatique. La pointe pourrait en être ce signe d’une reviviscence du désir de maternité chez cette mère, qui brusquement retrouve des geste de « jeune mère ». — (Jean-François Chiantaretto, Anne Clancier, Anne Roche, Autobiographie, journal intime et psychanalyse, Economica, 2005, Paul-Laurent Assoun, page 67)
- (Sens figuré) Rappel d’un souvenir.
- Les images. — Ce sont les reviviscences de la sensation ; on connaît leur rôle extraordinaire dans la vie intérieure à laquelle, contrairement à la sensation, elles appartiennent entièrement. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 228)
- La renommée, qui l’a contourné, comme un serpent, piquera un jour sa mémoire de son venin de reviviscence. Car il ne faut pas croire que la gloire post mortem soit un plaisir de tout repos. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, pages 486-487)
- bocquence
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différence
- Objet de comparaison, de distinction d’une chose par rapport à une autre.
- Chez le vertébré comme chez l’annelé, nous voyons d’ailleurs les fils ressembler au père ou à la mère, aux différences individuelles près. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pages 496-519))
- Car il y a plus de différence entre telle et telle tribu peau-rouge, qu'entre un Arabe et un Norvégien, un Anglais et un Turc ! — (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e éd., page 14)
- La principale différence entre le Baccara en banque et le Chemin de fer réside en ce que chaque joueur, dans ce dernier jeu, devient banquier à tour de rôle. — (Frans Gerver, Le guide Marabout de Tous les Jeux de Cartes, Verviers : Gérard & C°, 1966, page
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interdépendance
- Dépendance réciproque.
- Ce chaos dans lequel j’allais chercher au hasard une idée, un paysage, une injustice, un crime, un exploit devenait harmonieux à force d’interdépendance, de sens… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 299)
- Tout au contraire, le mal qui ravage aujourd’hui notre globe s’intensifierait, puisqu’il est dans une large mesure, le résultat direct du mythe de l’indépendance politique totale dans un monde en totale interdépendance économique et sociale. — (Emery Reves, Anatomie de la Paix, 1945)
- La « révolution » d’Emmanuel Macron décivilise : en place des interdépendances et des solidarités d’hier, elle produit partout du « chacun seul ». — (Un collectif d’intellectuels, « Carton rouge contre la révolution conservatrice d'Emmanuel Macron », Libération, en ligne le 10 janvier 2020 ; consulté le 16 janvier 2020)
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quérulence
- (Psychiatrie) Tendance pathologique à rechercher les querelles et à revendiquer, d’une manière hors de proportion avec la cause, la réparation d’un préjudice réel ou imaginaire.
- La reconnaissance devient vite un besoin toxicomaniaque qui, tant qu’il est satisfait, atténue les effets pervers de la sensitivité ; si elle vient à ne plus être suffisante, alors ce sont d’autres marches de l’escalier de la paranoïa qui vont être gravies, soit dans le domaine de la quérulence, soit dans celui de l’autodépréciation follement excessive. — (Claude Olievenstein, L’Homme parano, 1992, Odile Jacob, page 39)
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méfiance
- Disposition à se méfier, à soupçonner, crainte habituelle d’être trompé.
- Il était de ceux qui pratiquent la méfiance, cette sagesse du pauvre qui ne se laisse éblouir ni par les beaux habits ni par les douces paroles. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Notre esprit d'envie, de méfiance et de dissensions nous empêchera, longtemps encore je le crains, de nous mettre d'accord ; …. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Un contrat ? C’était des honoraires d’avocat, c’était montrer au mieux une défiance, au pire une méfiance. — (Jean-Paul Gremilliet, Une carrière, chapitre 42, page 219 ; L'Atelier de la Mémoire, 2014)
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dépense
- L’argent qu’on emploie à quelque chose que ce puisse être.
- Cette femme […] avait un goût décidé pour la dissipation et l’amusement : très bornée dans ses dépenses, elle ne pouvait se procurer les plaisirs dont elle était avide, ni consentir à s’en priver. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- La dépense moyenne par hectare pour me défendre contre l’oïdium et le mildew atteignit 106 fr., tandis que dans les années ordinaires, je puis me contenter de cinq traitements mixtes, dont les frais peuvent être réduits à 60 fr. — (Paul Coste-Floret, Les travaux du vignoble : plantations, cultures, engrais, défense contre les insectes et les maladies de la vigne, Montpellier: chez Camille Coulet & Paris : chez Masson & Cie, 1898)
- Ces dépenses injustifiées et excessives sont communément appelées, reprenant ainsi le terme de la jurisprudence des juridictions du contentieux de la tarification, abusives. — (Jean-Pierre Hardy, Financement et tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux, Éditions Dunod, 5e éd., 2018, p. 101)
- À titre de rédacteur de discours (salarié ou à la pige), rappelez-vous que les projets de vos clients, surtout ceux des politiciens, occasionnent rarement des dépenses. Classez ce mot dans les substances allergènes. Parlez plutôt d’investissements, toujours planifiés pour le développement de l'entreprise ou le bien de la collectivité. — (Gilles Trudeau, Discours gagnants – Petit guide de rédaction', Linguatech éditeur, Montréal. 2018, page 16)
- (Par extension) Compte où se trouve porté ce qui a été dépensé ou déboursé.
- La dépense se monte à tant. Passer en dépense. Porter une somme, un article en dépense. La dépense excède la recette. Livre de dépense.
- (Sens figuré) Emploi que l’on fait de son temps, de ses efforts pour obtenir quelque chose.
- Dépense physique.
- Une grande dépense de forces.
- (Par extension) Une dépense de munitions, de charbon, d’essence, etc. Il a fait inutilement une grande dépense d’esprit, d’érudition.
- (Vieilli) Lieu où l’on reçoit et où l’on distribue les objets en nature, où se fait le paiement des gens de service et des fournisseurs, etc., dans une communauté, dans un internat scolaire.
- Pièce où l'on serre les provisions de bouche ; garde-manger.
- Celui-ci, qui aimait ses aises, avait condamné toutes les fenêtres d'un côté pour les remplacer par une étroite lucarne, qui donnait sans doute sur une dépense obscure. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault -1949)
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stance
- Nombre déterminé de vers offrant un sens complet, et assujetti, pour la mesure des vers et l’ordre des rimes, à une règle qui s’observe dans toute la pièce.
- Quatre jeunes filles, […], conduisaient le chœur, élevant au ciel pour l’âme du défunt, une hymne dont nous n’avons pu retrouver que deux ou trois stances. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C’est, dit-elle, de simples stances sur lesquelles j’ai osé plaquer des réminiscences d’airs allemands. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Au lieu d’admirer les fleurs, Samuel Cramer, à qui la phrase et la période étaient venues, commença à mettre en prose et à déclamer quelques mauvaises stances composées dans sa première manière. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, page 25.)
- Stances irrégulières, vers dont les stances diffèrent entre elles par le nombre ou la mesure des vers ou par l’entrelacement des rimes.
- (Golf) Position des pieds au sol lors de la frappe.
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prégnance
- (Psychologie) Comportement d'une organisation psychologique privilégiée (sa force, sa stabilité, sa fréquence…), parmi toutes celles possibles.
- Quand certains soirs, à la faveur d’une de leurs phrases, d’un de leurs gestes, il m’est donné de constater chez ces deux-là la couleur de mes propres prégnances, je me dis que je serai sans doute en eux jusqu’à leur propre fin, comme une grande chair de clarté, une extrême fable nourricière. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 124)
- La prégnance renvoie à une notion de force, qui impressionne, s'impose à l'esprit. On peut opposer à la notion d'illusion proposée par les mystiques le caractère prégnant de ce monde que l'on peut voir, toucher, sentir, entendre exister.
- (Sens figuré) Idée qui s'impose à l’esprit.
- La prégnance de cette conception chez Freud est si puissante qu’il me semble qu’elle est en partie à l’origine de la seconde topique. — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 351)
- (Philosophie) Production d'intelligibilité dans le vécu sensible, ne le réduisant pas aux sensations[1].
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existence
- Fait d’être, état de ce qui existe ; par exemple le fait d’être d’une manière absolue, ou pour la perception, ou encore pour la conscience.
- Je crois confusément à beaucoup de choses ; par dessus tout, à l’existence de Dieu, sinon aux dogmes de la religion ; […]. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Il semble donc qu'on est en droit de conclure à l’existence d'un large mouvement humain se dirigeant, vers l'époque quaternaire, de l'Est du vieux monde à l'Ouest du nouveau. — (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e éd., p.15)
- La plus récente causerie de Wambery portait sur l’existence d'un tyran walachien, le Voïvode Drakula (ou Vlad Drakul), réputé buveur de sang humain. Le tout-Londres ne parle bientôt plus que de vampires. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- (En particulier) Vie.
- Les Lettres à l'Étrangère, […], ces lettres contiennent des aveux, voilés, il est vrai, des histoires obscures, sans doute, mais reconnaissables pour qui connaît un peu l’existence secrète de Balzac. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Lentement, irrésistiblement, avec ampleur, Bert se rendit compte de l’immense tragédie qui ébranlait l’humanité, et au milieu de laquelle s’écoulait sa petite existence ; […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 392 de l’édition de 1921)
- […] Henri Fagerolle, jeté brusquement dans une sorte de tourbillon irrésistible, avait entièrement perdu pied. Il se laissait glisser, ballotter, secouer dans les remous d'une existence qui ne lui accordait aucun répit. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 88)
- La jeune femme était inquiète de ce bouleversement qu'elle sentait envahir son existence. Elle était heureuse cependant, car elle avait une raison de vivre et d'espérer. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", Édition Corrêa, 1940)
- Voilà une existence qui n'a rien à voir avec celle que j'ai connue dans un bourg morvandiau, au milieu des toucheurs de bœufs et des mineurs. — (Lucien Taupenot, Un médecin d'hier se souvient: Hippocrate en Bourgogne, 2009, page 5)
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subsidence
- (Géologie) Enfoncement lent de la lithosphère.
- Mais on en oublie un : l’affaissement du fond de la mer (subsidence). — (R. Assouly, courrier des lecteurs, La Recherche, novembre 2012)
- (Météorologie) Déplacement d’air vers le sol.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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irrévérence
- Manque de révérence, de respect.
- Tel s’est ému de l’irrévérence de ce jeune homme qui vient traiter de grotesque la candidature de M. Labiche à l’Académie candidature patronnée par MM. Augier et Legouvé, des gens si sérieux, qui, rentré chez lui et désétourdi du bruit fait par des amis complaisants, s’avouera que l’idée était bouffonne et que l’auteur du Chapeau de paille d’Italie n’a pas exactement le genre de talent qui mène au fauteuil. — (Revue bleue, volume 17, n° 1, 1880, page 787)
- Les irrévérences de Modeste envers son père, les libertés excessives qu’elle prenait avec lui ; […], semblaient être l’effet d’un caractère fantasque et d’une gaîté tolérée dès l’enfance. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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garance
- (Botanique) Plante herbacée à feuilles verticillées, lancéolées et accrocheuses, et à fruits charnus, dont une variété, la garance des teinturiers (Rubia tinctorum), fournit une matière colorante rouge.
- (Botanique) Variété tinctoriale de cette plante, synonyme de garance des teinturiers (espèce de plantes).
- Par surcroît, la garance, devant la concurrence écrasante de l’alizarine artificielle, a perdu 60 % de sa valeur et ne rémunère plus ses frais de culture; […]. — (La ramie, nouveau textile soyeux: communication présentée à la Société des sciences industrielles de Lyon, dans la séance du 14 février 1877, par M. Léger, Lyon : Imprimerie Storck, 1877, page 4)
- La garance est une plante de couleur vert clair aux feuilles effilées, rugueuses et collantes. — (Karin Delaunay-Delfs, Teintures naturelles: Plus de 130 recettes expérimentées et partagées, 2012)
- (Par extension) Couleur rouge vif que l’on tire de la plante du même nom.
- Une étoffe teinte en garance.
- Le jeune homme bouleversait toute une pile de vêtements posée sur les rayons d’une armoire et finissait par atteindre le pantalon de garance qu’il devait revêtir pour arriver en tenue à sa nouvelle garnison. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 1022)
- Un dur sur la besogne, son garçon ; il posait la garance et les épaulettes, et, en arrivant sur le champ, il s’y mettait plus fort que personne. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 173)
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jouvence
- (Vieilli) Jeunesse.
- Ces vacances lui ont donné une nouvelle jouvence.
- (Didactique) Renouvellement d’un équipement scientifique devenu obsolète.
- (Sécurité nucléaire) Opération destinée à épurer l’uranium de retraitement de ses produits de filiation afin de réduire sa radioactivité.
- abense
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assurance
- Certitude.
- On ne peut plus douter de cette nouvelle, on en a une entière assurance. J’ai l’assurance que cette place me sera donnée.
- Confiance.
- Prenez cette étoffe avec assurance, en assurance, elle est fort bonne. En toute assurance.
- (En particulier) Confiance en soi-même.
- Choyé par les siens, protégé par ses aînés, il avait conquis l’assurance, l’arrogance presque de ceux qui se sentent forts, […]. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par extension) Ensemble de paroles, de promesses, de protestations par lesquelles on s’efforce de donner à une personne la certitude de quelque chose, ou de lui inspirer de la confiance.
- Ce ne sont pas là de vaines assurances, des assurances en l’air. — Donner à quelqu’un des assurances de sa fidélité, de son dévouement. — On lui a donné l’assurance qu’il serait nommé. Recevoir l’assurance d’une chose.
- Hardiesse.
- Pour accuser avec une telle assurance, il fallait qu'existât la preuve indéniable de la félonie de François. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- C’est un jeune acteur, qui n’a pas encore d’assurance. Prenez de l’assurance.
- Ayez plus d’assurance. Montrez de l’assurance. Perdre son assurance. Une noble assurance.
- (Rare) (Vieilli) Sûreté ; état où l’on est hors de péril.
- Je l’ai mis en lieu d’assurance.
- (Spécialement) Promesse, obligation nantissement, etc., qu’on donne pour servir de sûreté à quelqu’un avec qui l’on traite.
- Je vous donnerai vos assurances, une bonne assurance. C’est un homme dont il est prudent d’exiger des assurances.
- (Spécialement) (Assurance) Contrat par lequel on garantit contre certains risques sa personne ou son bien, ou par lequel, à de certaines conditions, on assure à soi ou à d’autres le paiement d’une somme convenue.
- Les sociétaires soumis à l’assurance obligatoire auront à supporter deux tiers du montant des cotisations, l'autre tiers est à la charge du patron. — (Statut de la Caisse locale générale de secours en cas de maladie pour l'arrondissement de Metz-campagne - Valable à partir du 1er janvier 1914, § 49, imp. H. Jauch, Metz, 1914, page 80)
- […] des observateurs, […] signalent chez les campagnards du Lot comme une tare tout à fait caractéristique un individualisme outrancier, féroce, têtu, rétrograde qui leur a laissé ignorer jusqu'à ce jour les bienfaits de la solidarité, de l'entr’aide et même, dans bien des cas, de l'assurance et du remembrement. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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durance
- Durée.
- (Par extension) Une longue vie.
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présence
- Existence d’une personne dans un lieu donné.
- Nous nous étions abstenus de faire du feu dans la crainte que la fumée ne révélât notre présence, mais voyant que nous étions découverts, nous fîmes la cuisine. — (Voyage au pays des Mormons relation, géographie, histoire naturelle, histoire, théologie mœurs et coutumes, par Jules Remy, Éditions E. Dentu, 1860, p. 93)
- Grande donc fut sa surprise lorsque, […], il se vit appréhender vigoureusement par deux douaniers qui s’étaient dissimulés dans l’intérieur du taillis et dont il n’avait naturellement pu soupçonner la présence. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Si l'on signale, en 350, la présence à Metz d'un évêque du nom de Siméon, qui aurait été un juif converti, cela ne signifie pas qu'il y ait déjà eu des juifs dans cette ville. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J'avais pu constater, parmi cette cinquantaine de squales presque noirs, la présence d'un énorme requin blanc sale. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Sens figuré) — Elle était désormais indispensable. Elle seule emplissait la maison de sa discrète présence. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Qu’ai-je besoin de demander aux choses d’autres jouissances que celle de leur présence, c’est-à-dire leur beauté et leur parfum ? — (Octave Mirbeau, Ma chaumière, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- (Droit) Existence d’une personne au lieu de son domicile.
- (En particulier) (En matière de prescription) Résidence habituelle d’une personne dans le ressort d’une cour d’appel.
- Manifestation ou sentiment de la présence de quelqu'un ou de quelque chose.
- Un léger souffle l'avertissait de ces présences. Geisha le comparait à ces vagues vents coulis traversant certaines pièces bien closes sans qu'on puisse découvrir d'où ils viennent. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 53)
- (Spécialement) (Religion) Ubiquité de Dieu.
- Dieu remplit l’univers de sa présence. — Se mettre, se tenir en la présence de Dieu.
- (Sens figuré) Ce qui semble nous accompagner, en parlant des choses.
- La présence de la mort. - Montrer du sang-froid en présence du danger.
- (En particulier) (Chimie, Médecine) Existence dans un corps d’une substance que l’on découvre par l’examen ou l’analyse.
- Les arômes contribuent à rendre le produit agréable au palais, ce qui dépend essentiellement de la présence de produits laitiers ou de la matière édulcorante dans la formule. — (Germain Ménard et al., « La Biscuiterie industrielle », dans Armand Boudreau & Germain Ménard (coordonnateurs), Le Blé: éléments fondamentaux et transformation, Presses de l’Université Laval, Québec (QC), 1992, page 305)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.