Dictionnaire des rimes
Les rimes en : collégiaux
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "collégiaux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
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cogito
- Théorie qui propose que l’être humain doit exister puisqu’il est capable de se poser la question même.
- À l’instar du cogito gourmand qui intègre, dans son conatus, les autres hommes et les autres vivants, le cogito engendré ressent le trouble de plusieurs lignées derrière la sienne. — (Corine Pelluchon, « Les nourritures, ce monde commun », journal La Croix, 2 janvier 2015, page 12)
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boqueteau
- Petit bois, groupe d’arbres.
- […], puis il avait remonté les crêts par un des milles[sic] sentiers que l’ingéniosité des contrebandiers leur fait sans cesse frayer à travers ces prés-bois et ces boqueteaux de sapins. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Regardez ce boqueteau : une des entrées des souterrains du manoir y aboutit. — (Jean Ray, Harry Dickson, Les Vengeurs du Diable, 1932)
- (Sens figuré) Nous touchons le fond obscur près d’un boqueteau marinOù les poissons de couleur jouent aux oiseaux du latin — (Jules Supervielle, Gravitations, page 183, 1925, Gallimard, 1988)
- Un boqueteau de sapins leur servit d’abri et tous deux s’y dissimulèrent. — (James Oliver Curwood, Kazan, 1914, traduit de l’anglais par P. Gruyer et L. Postif, Hachette, 1937, page 80)
- Certes des boqueteaux peuvent être rencontrés aux détours de Gollainville avec les bois de Châteaugay, près de Fresnay-les-Chaumes avec les bois de Bel-Ebat tous proches, ou vers Fromonvilliers et Baccon. Mais la tendance reste à la rareté de la végétation. — (Bruno Martinet, Maisons et paysages du Loiret, Éditions Créer, 1988, page 37)
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manteau
- (Habillement) Vêtement de dessus qui prend depuis les épaules jusqu’au-dessous des genoux et sert à se garantir de la pluie et du froid.
- […] : puis il […] se coiffa d’un toquet de velours noir sans plume ni pierreries, s’enveloppa d’un manteau de couleur sombre, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Il jeta sur son lit son grand manteau réglementaire, moitié djellaba, moitié manteau de paysan andalou écussonné sur la poitrine aux armes de la Légion. — (Pierre MacOrlan, la Bandera, 1931)
- (En particulier) Vêtement de femme à manches qui se porte sur une robe.
- Suzanne, en minaudant, me parle d'un manteau de fourrure, véritable occasion pour cet hiver et qu'il ne faudrait pas laisser passer ! — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 230)
- Couverture placée sur le dos d’un cheval pour le protéger du froid et de la pluie.
- Ce manteau de cheval qui était une merveille mais dont on ne pouvait même pas supporter la vue par la chaleur qu’il faisait fut soigneusement plié et parfumé de thym et de lavande par Lavinia. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 269)
- Partie de la cheminée qui fait saillie dans la chambre, au-dessus de l’âtre, au-dessus du foyer.
- Quel plaisir, le soir, de feuilleter sous le manteau de la cheminée flambante et parfumée d’une bourrée de genièvre, les preux et les moines des chroniques […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Une relique, sans doute sauvée du pillage de l’abbaye de Chelles, ornait le manteau de la cheminée. — (Honoré de Balzac, Un épisode sous la Terreur, 1831)
- (Art) Partie d’un artéfact qui recouvre ou enveloppe une autre partie.
- La balle est constituée de la façon suivante: Le manteau contient du plomb dans la pointe et dans la base de la balle. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- (Sens figuré) — La raison d'État n'est le plus souvent qu'un manteau commode pour couvrir l'ignorance, la bêtise ou la scélératesse d'une oligarchie... — (Maurice Paléologue, Journal de l'Affaire Dreyfus 1894-1899 : L'affaire Dreyfus et le Quai d'Orsay, Paris : Librairie Plon, 1955, page 91)
- Ce qui recouvre quelque chose.
- Dans ces régions de massifs anciens, à faible manteau détritique, les nappes phréatiques sont généralement peu importantes et limitées au seul talweg. — (Eaux et climats : mélanges géographiques offerts en hommage à Charles-Pierre Péguy, édité par Pierre Pagney, CNRS (E.R. 30 de Grenoble), 1981, page 146)
- (Géologie) Couche géologique terrestre située entre la croute et le noyau, d’une épaisseur moyenne de 3000 kilomètres.
- Les croûtes, continentale et océanique, sont riches en silicium, en oxygène et en aluminium. Le manteau est le domaine du silicium, de l’oxygène et du magnésium. Enfin, le noyau est presque uniquement formé de fer et de nickel. — (Dars, René. « Les matériaux qui constituent la Terre », René Dars éd., La géologie. Presses Universitaires de France, 2005, pp. 27-41.)
- L’ensemble de ces matériaux s’est structuré selon un noyau (de fer et de nickel, éléments lourds) et un manteau (d’éléments plus légers), d’où se sont échappés des éléments volatiles. — (Frances Westall, La Terre avant la vie, Pour la Science, 1er juillet 2008)
- Mais d’où viennent ces quantités extraordinaires de fer ? La source la plus considérable est le manteau terrestre, où les péridotites sont justement formées de minéraux ferro-magnésiens comme les olivines et les pyroxènes. — (Cyrille Delangle, Le fer rubané, Centre de Géologie Terrae Genesis, février 2016)
- (Héraldique) La fourrure herminée sur laquelle est posé l’écu.
- (Zoologie) Le dos quand sa couleur du plumage d’un oiseau ou du pelage d’un animal diffère du celle du reste du corps. → voir mantelure
- Un bruant à manteau gris.
- (Zoologie) Une enveloppe de peau des mollusques qui abrite les autres organes et sécrète la coquille chez les espèces qui en sont pourvues.
- L’eau nécessaire à la respiration pénètre par l’une des ouvertures, est chassée par l’autre, grâce aux contractions du manteau, et, sortant avec rapidité, refoule pour ainsi dire en sens contraire l’animal, qui nage seulement à l’aide des mouvemens respiratoires. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, page 509)
- (Zoologie) Espèce d’huître.
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banaux
- Masculin pluriel de banal, surtout dans son sens historique : dont l'usage était imposé aux vassaux d'un seigneur moyennant une redevance.
- À l’échelon du bourg-centre, le secteur public maintient des équipements banaux (école primaire, bureau de poste, etc.) et d'autres plus singuliers (Trésor Public, gendarmerie, etc.). — (Sèverine Barbat-Bussière, L’offre de soins en milieu rural, 2009, page 1070)
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bigorneaux
- Pluriel de bigorneau.
- On privilégiera les abords de la Cotinière, sur Oléron, pour les étrilles, les oursins, les bigorneaux et les patelles. — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 24)
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coquelicot
- (Botanique) Fleur principalement rouge, composée de quatre pétales d’aspect froissé, de la famille des papavéracées, garnissant souvent les talus, les terrains vagues, les décombres et les champs de blé (floraison de mai à juillet), de nom scientifique Papaver rhoeas.
- Les plantes signalées comme nuisibles aux récoltes, sont en première ligne le chiendent qui est répandu partout, et le chardon (Cirsium arvense) dont la présence est l’indice d’un sol pierreux, ensuite la trainasse (Polygonum aviculare), le coquelicot, le panais sauvage, le liseret (Convulvulus arvensis), la nielle, le séné bâtard ou raveluche (sinapis), très-communs dans les avoines des sols inférieurs. — (Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Betz, arrondissement de Senlis (Oise), 1841, page 141)
- coquelicot. Repos. — Le coquelicot des champs repose agréablement la vue et fait ressortir la couleur blonde des épis qui l’environnent; sa vertu narcotique en a fait l’emblème du repos. — (Baronne de Fresne, Le nouveau langage des fleurs, des dames et des demoiselles ; suivi de la Botanique à vol d'oiseau, 1858, page 34)
- Parfois, un champ tout entier semblait arrosé de sang tant les coquelicots l’avaient envahi. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, collection Le Livre de Poche, page 29)
- Les années « pluvieuses » des tapis de coquelicots, d’orchidées, de pieds d’alouettes, de verveine, primevères et tournesols fleurissent dans une farandole de couleurs et senteurs, comme un jardin sacré sur ce sol si stérile. — (Isabel Jacoby-Esteban, Les Routes d’Agate et Diego, 2016, page 15)
- […] l’aspect automnal, de beaucoup le mieux marqué, est surtout déterminé par la floraison de Galeopsis Ladanum qui étend ses nappes roses lilacées sur le fond jauni des chaumes parmi le rouge des Coquelicots, le jaune soufre des Linaires et l’azur des Bleuets. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 33-34)
- Autour de Giverny, surtout à la fin du XIXe siècle, quand les pesticides sont encore absents, les coquelicots abondent. — (Loïc Mangin, Le mystère du coquelicot de Monet, Pour la Science, 27 août 2020)
- (Par extension) Nom que l’on donne à certaines autres papavéracées.
- Le coquelicot « patte d’ours », Arctomecon californica, est une plante sauvage que l’on trouve dans une partie isolée du désert Mojave et nulle part ailleurs dans le monde. À la fin du printemps, elle donne pour un temps très court une délicate fleur dorée, mais pendant la plus grande partie de l’année, elle se recroqueville, sans grâce et ignorée, sur la terre aride. — (John Krakauer, traduit par Christian Molinier, Into the Wild : Voyage au bout de la solitude, 2013)
- (Familier) (Vieilli) Bonbon de couleur rouge.
- Un soir, à l’insu du brigadier, sa fille est entrée chez l’instituteur, le sourire aux yeux, les lèvres plus rouges que ces tablettes de sucre écarlate — des coquelicots — qu’on suce contre les enrouements ; […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) (Canada) Épingle représentant un coquelicot, portée par la population en souvenir des membres des forces militaires canadiennes morts ou blessés au combat.
- L’ex-contrôleur aérien porte fièrement le coquelicot rouge à sa boutonnière. Il a œuvré pendant 23 ans dans plusieurs bases des Forces canadiennes avant de prendre sa retraite. — (Vicky Boutin, Un fauconnier au service des avions de chasse de Bagotville, radio-canada.ca, 2 décembre 2020)
- Si les Canadiens ne savent pas toujours la raison précise pour laquelle le coquelicot est porté en signe de respect à l’égard des anciens combattants, beaucoup mentionnent toutefois l’importance que ce symbole revêt à leurs yeux. — (Elvis Nouemsi Njiké, Le coquelicot a 100 ans, ici.radio-canada.ca, 11 novembre 2021)
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barbeau
- (Botanique) Plante à fleur bleue, centaurée aussi appelée bleuet ou bluet (Centaurea cyanus).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Canada) Larve de l’œstre du cheval.
- Mouche jaune : Mouche merdivore : Musca merdariaChiques, barbeaux : Les larves de l’Œstre du cheval : Gastrus equiChenilles des vaches : Les larves de l’Œstre du bœuf : Hypoderma bovis— (Noms vulgaires des insectes en Canada, Le Naturaliste canadien, tome troisième, no. 4 (mars 1871), C. Darveau, Québec, 1871)
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biveaux
- Pluriel de biveau.
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bedeaux
- Pluriel de bedeau.
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baleineaux
- Pluriel de baleineau.
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stylo
- (Technique) Objet allongé muni d’un réservoir d’encre et d’une pointe, destiné à être pris en main et à réaliser un tracé par application de la pointe sur une surface plane et poreuse par capillarité.
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chenaux
- Pluriel de chenal.
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crapouillot
- Surnom donné par les poilus pendant la guerre de tranchée au lance-bombes.
- Le crapouillot est un mortier de tranchée, petit, trapu, la gueule en l’air, attaché à une plaque de fer qui lui sert d’affût …. — (Maurice Duwez, Max Deauville, Jusqu'à l’Yser, éditeur Calmann-Lévy, 1917)
- En 1918, cette artillerie de tranchée, le crapouillot, a joué un rôle essentiel dans la destruction des premières lignes allemandes. — (Henry Bidou, Histoire de la grande guerre, éditeur Gallimard, 1936)
- Prendre le tour de garde d'un camarade fatigué, à l'heure où le froufroutement du crapouillot monte dans le jour qui sombre, ce n'est pas rien ! — (Georges Bernanos, Les Grands Cimetières sous la lune, Plon, Paris, 1938)
- Nous avons des armes plus redoutables : les « crapouillots », ainsi appelés parce que, par leur aspect, ils rappelaient le crapaud, lourd et trapu, portant de grosses glandes autour du cou. Les premiers furent des mortiers de 15 cm, datant de Louis-Philippe, dénichés dans les forts et arsenaux. — (Émile Morin, Lieutenant Morin, combattant de la guerre 1914-1918, Besançon, Cêtre, 2002, p. 37)
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canoniaux
- Masculin pluriel de canonial.
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bitonaux
- Masculin pluriel de bitonal.
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argot
- Langage de convention utilisé à l’origine par les voleurs, les malfaiteurs.
- Dans l’argot du temps on appelait M. Louis un homme spécial ; sa spécialité financière l’avait conduit à entasser l’argent des contribuables dans le trésor, pour le faire prendre par Bonaparte. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, tome III, livre IV, Garnier, 1910, page 502)
- C'est un garçon fort agréable que Bernard. Soigné, rasé de près, le teint clair, il s'exprime dans une langue choisie et ne fait usage de l’argot qu'en d'exceptionnelles circonstances. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Et, tout à l'heure, quand il s'était adressé à la prostituée enceinte, il avait usé d'un terme dont la grossièretéTirant son origine d'une langue moins noble et moins enveloppée que l’argotMe choquait encore secrètement. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Après une vie exemplaire de vigilance et d’autorité, il paraît que le pauvre homme est tombé en enfance, qu’il se promène par les chemins de Claquebue en disant des vilains mots d’argot et en prêchant la fraternité. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 231.)
- Il convient de savoir qu'un « coq », dans l’argot d’avant guerre, signifiait un louis, car mon récit repose sur cette explication, […]. — (Francis Carco, Histoire sans titre, dans Pages choisies, Albin Michel, 1935, p.37)
- Les jeunes Français parlent un mélange de français, de verlan, d’arabe, de tzigane, d’anglais, de vieil argot et d'expressions inventées. « J'ai le seum » tiré de l'arabe, veut dire « Je suis en colère ». — (Isabel Rivero Vila, L’interculturel à travers le multimédia dans l’enseignement du français langue étrangère, Ediciones Universidad de Salamanca, 2014, page 370)
- Si l’on met à part les simples témoignages d’argotiers proprement dits ou de personnes les fréquentant professionnellement (policiers, magistrats), ce qui frappe c’est le caractère relativement tardif des études consacrées aux argots. — (Jacques Dargaud, Les argots, réunion du 22 janvier 2011, La Lettre de la DLF Champagne-Ardenne, Reims, lettre n° 84 de février 2011)
- (Par extension) Jargon ou sociolecte ; vocabulaire (et parfois autres traits de langage) utilisé au sein d'une profession ou bien d'un milieu ou classe sociale particulière.
- L’argot des peintres, des écoliers.
- L’argot des coulisses.
- L’argot de la Bourse.
- L’argot des cités.
- Langage populaire, non académique.
- En argot français, si le hareng saur est appelé gendarme, c'est peut-être parce qu'on pense qu'un gendarme est raide comme un hareng saur. — (Pierre Avenas & Henriette Walter, La fabuleuse histoire du nom des poissons, Robert Laffont, 2011)
- La cuisine était la préfecture de police dans l’argot des voleurs qui redoutaient sans doute de s'y retrouver pour être cuisinés. — (Philippe Normand, Langue de keufs sauce piquante, Cherche midi, 2014)
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ciseaux
- Instrument à deux lames pivotant sur un axe qui se chevauchent en partie pour couper ou rogner.
- Grégoire ! cria La Hurière, du papier blanc pour écrire une lettre, des ciseaux pour en tailler l’enveloppe ! — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VII)
- (Football) Tir de volée en extension, tête en bas et dos au but, où l’impulsion et le tir sont réalisés avec la même jambe.
- (Héraldique) Meuble représentant l’outil de couture du même nom dans les armoiries. Ils sont souvent représentés ouverts, les lames passées en sautoir. À rapprocher de forces et forces de tondeur.
- D’azur au chevron d’or accompagné de trois ciseaux à deux branches ouvertes en sautoir d’argent, qui est de la commune de Rogues du Gard → voir illustration « armoiries avec 3 ciseaux »
- (Sexualité) Pratique sexuelle qui consiste à introduire un doigt dans l'anus et un autre dans le vagin et à leur faire faire des mouvements similaires à ceux d'une paire de ciseaux.
- Dis… fais-moi les ciseaux… C’est ça… Enfonce bien le pouce dans le con et l’index dans le cul. Ah ! c’est bon ! — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges ou les Amours d’un hospodar, 1907)
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nabot
- Qui est de très petite taille.
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anormaux
- Masculin pluriel de anormal.
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cycloïdaux
- Masculin pluriel de cycloïdal.
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négondo
- (Botanique) Synonyme de érable negundo.
- Le Genre Erable si connu et si utilisé en Canada est presque le seul qui lui soit indigène, puisque le Négondo ne se trouve guère qu’à la Rivière Rouge et dans les plaines de la Saskatchawan. — (Léon Provancher, Flore canadienne ou Description de toutes les plantes des forêts, champs, jardins et eaux du Canada, Volume1,1862)
- mirabeau
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billot
- Gros tronçon de bois cylindrique ou taillé carrément, s’élevant ordinairement à hauteur d’appui, et dont la partie supérieure présente une surface plane.
- Les carrières d’albâtre des monts Gordiyæens et les forêts de la Phénicie avaient été mises également à contribution pour en panneler les salles d’apparat : trente-deux rois des Hittites et de la côte méditerranéenne envoyèrent à Ninive des troncs de sapins, de cèdres, de cyprès, débités en larges billots. — (Gaston Maspero, Histoire ancienne des peuples de l’Orient, 1909, page 534)
- L’homme revenait après avoir enfermé le chien et soigneusement calé avec un billot de bois la porte contre laquelle la bête se ruait en grondant. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 353)
- (En particulier) Bloc de bois sur lequel on appuyait la tête d’une personne condamnée à la décapitation pour l’exécuter.
- Lise, empoisonnée de sa haine, finit par jurer que sa sœur n’était plus sa sœur, qu’elle lui tiendrait la tête sur le billot, s’il ne s’agissait que de ça pour rentrer dans leur chez-eux, d’où la salope les avait si dégoûtamment chassés. — (Émile Zola, La Terre, cinquième partie, chapitre III)
- Les dictateurs du Proche-Orient et du Maghreb étaient donc de la même essence et étaient donc tous destinés au billot (au sens propre ou au sens figuré) dans la grande lessive du printemps arabe. Mais en fait, tous les régimes se sont avérés être de trempes variées. — (Fred Kaplan, Est-il trop tard pour faire quelque chose qui aide la Syrie? sur slate.fr, le 24 juillet 2013, traduit par Antoine Bourguilleau)
- (Par analogie) Il désigne, dans un grand nombre de métiers, la masse de bois ou de fer à hauteur d’appui sur laquelle on exécute un ouvrage.
- Billot de chaudronnier, de maréchal ferrant, de cordonnier, etc.
- Bâton que l’on suspend en travers au cou des chiens, pour les empêcher de chasser et d’entrer dans les vignes. On donne également ce nom à des pièces de bois qu’on attache au cou des bœufs, des vaches, et qui sont assez lourdes pour les empêcher de courir.
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copeaux
- Pluriel de copeau.
- D’un papier plié il sortit en effet quelques légers copeaux de bois, auxquels adhérait une substance colloïdale, déjà durcie au contact de l’air. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Temple de fer, 1933)
- (Architecture) Ornements en volutes. (Note : dans ce sens, le mot est toujours au pluriel.)
- [...] portant sur des murs est et ouest extradossés d'arcades aveugles plein cintre reposant sur des corbeaux ornés de copeaux, cavets ou billettes [...]. — (Revue d'Auvergne, Volume 114, Éd. Société des amis de l'Université de Clermont, 2000)
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cadeau
- (Vieilli) Fête que l’on donnait principalement à des femmes, partie de plaisir.
- Elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse. — (Molière, Am. magn. I, 1)
- Des promenades du temps,Ou dîners qu’on donne aux champs,Il ne faut point qu’elle essayeSelon les prudents cerveaux,Le mari dans ces cadeauxEst toujours celui qui paye. — (Molière, L’École des femmes, III, 2)
- Présent, don.
- Je me représentais sa mine lorsqu’elle recevrait mon cadeau, et je me demandais : « Qu’est-ce qu’elle dira ? » — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Je reçus de France un important matériel, un nouveau cinématographe, cadeau de mon ami Pierre Albaran, et un phonographe envoyé par Jean Borotra, le champion de tennis. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le « gros » l'entretenait parcimonieusement de repas et de cadeaux mesquins et lui payait sa chambre, au coin de la rue Grange-Batelière. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 88)
- Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage. […]. Le village entier fut en liesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- J’ai reçu des sous-vêtements, des montres, même des étuis à crayon. Que des choses pratiques. Ce ne sont pas des cadeaux, ça! Les cadeaux, c’est le luxe, l’inattendu, le flafla. Ça ne sert à rien, un cadeau qui sert à quelque chose. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 152)
- (Ironique) Employé par antiphrase pour désigner quelqu’un ou quelque chose qui déplait ou qui nuit.
- Ah ! C’est un joli cadeau ! Depuis vingt-huit ans que je l’endure ! Ah ! Je suis servie ! — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël & Steele, Paris, 1936)
- Avec ça le crâne aussi lisse que ces saletés de melons qui font la richesse de la région, mais l’intelligence en moins.Incapable de prononcer une phrase sans mettre un mot à la place d’un autre.Un cadeau pour l’humanité. — (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 20)
- Ivre mort, le salaud ! Allons bon, v’là autre chose ! Tu parles d’un cadeau, ce mec ! — (Frédéric Dard (San-Antonio), La Matrone des Sleepinges, Fleuve Noir, 1993)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.