Dictionnaire des rimes
Les rimes en : clivable
Que signifie "clivable" ?
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- Qui est susceptible d’être clivé.
- Enfin, j'ai trouvé des laitiers de hauts fourneaux, en partie vitreux et en partie clivables, mais offrant toujours une démarcation tranchée entre la partie cristalline et la partie translucide. — (Joseph Jean Baptiste Xavier Fournet, « Notice sur la cristallisation des silicates vitreux et sur la couleur bleue des laitiers », dans les Annales de la Société d'agriculture, sciences et industrie de Lyon, tome 4, 1841, p. 6)
- Le diaspore, de structure analogue (l'aluminium remplaçant le fer), se présente en cristaux lamellaires parfaitement clivables (parfois taillés pour la bijouterie, malgré leur fragilité) donnant des lamelles flexibles, et en agrégats écailleux. — (Jean-Paul Poirot, Minéralia: les minéraux & les pierres précieuses du monde, Éditions Artemis, 2004, p. 68)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "clivable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
inviolable
- Que l’on ne peut profaner ou pénétrer (en parlant d’un lieu, d’un monument, etc.).
- Peut-être s’est-il jeté dans le lac, dont les eaux sont le plus discret et inviolable des tombeaux. — (Sylvie Germain, Magnus, Fragment 5 (notule), Albin Michel, Paris, 2005, page 36)
- Qu’on ne doit jamais violer, auquel on ne doit jamais attenter.
- […], elle lui assurerait une existence tranquille, à la condition de garder un secret inviolable sur le service réclamé. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Très rare) Qu’il est impossible de violer (au sens sexuel).
- Je vois alors, et quoi qu’on ose tenter, que la majesté royale est décidément… inviolable !!! — (Eugène Scribe, Potemkin (dernière phrase de la pièce))
-
inopposable
- (Didactique) Que l’on ne peut opposer l’un à l’autre.
- Le but du socialisme, c’est la recherche du progrès et la concrétisation de l’aspiration égalitaire dont les composantes - égalité juridique, égalité politique et égalité sociale - sont indissociables et inopposables. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- (Droit) Qui ne peut être opposé.
- L'absence de transcription sur les registres de l'état civil en France d'un mariage contracté à l'étranger par un Français, n'a pas pour effet de rendre ce mariage inopposable aux tiers. — (Gazette des Tribunaux 7 juin 1874, page 539, 2e colonne ; cité par Littré)
- La fin de non-recevoir est particulièrement inopposable à l'époux qui, lors du premier procès [en séparation], a ignoré les faits dont il fait usage à l'appui de sa nouvelle action. — (Gazette des Tribunaux 12 fév. 1875, page 141, 3e colonne ; cité par Littré)
-
cassable
- Qui peut être cassé facilement, que l’on peut rompre.
-
impalpable
- Qui est si ténu, si fin, si délié, qu’il ne fait aucune impression sensible au toucher.
- Mais la terre était réduite à l’état de poussière presque impalpable, et le sable continuait doucement à couler des dunes escarpées. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune,)
- Ou, plutôt, celui-ci s’est fantomisé, est devenu impalpable, immatériel, incorporel, comme les ombres qu’Ulysse rencontrait aux Enfers. — (Edgar Morin, Journal (1992-2010), 2012)
- Dans l’air rafraîchi où une impalpable brume se condensait en rosée, les bêtes levèrent leur mufle humide […]. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
-
inconstatable
- Que l’on ne peut pas constater.
- Les délinquants s’amusèrent à comploter des délits inconstatables, et la vieille moustache enragea de son impuissance. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre huitième)
- S’il existe à ce sensorium commune une méninge ou arachnoïde, comme il est permis de le croire, elle est d’une ténuité qui la rend inconstatable. — (Annales des sciences naturelles : Zoologie et biologie animale, 1854, page 210)
- (Utilisation du mot par erreur, en raison de la proximité de prononciation) Incontestable.
-
inestimable
- Qu’on ne peut estimer à un assez haut prix.
- Nous disions crayon de papier, pour le distinguer du crayon d’ardoise ; mais en réalité le terme s’opposait dans nos esprits aux crayons de couleur, qui avaient l'avantage inestimable de s'écrire toujours au pluriel. — (André Henry, Dame l'école, Éditions Ramsay, 1976, chap. 1)
- Cette œuvre d’art est d’une valeur inestimable, d’un prix inestimable.
- Un tableau, un manuscrit inestimable.
- Votre amitié m’est un trésor inestimable.
-
indécomposable
- (Didactique) Qui ne peut être décomposé.
- Le protoxide, gris-noir, indécomposable par le feu , brûlant comme l'amadou quand on le met en contact avec l'air, à une température un peu élevée. — (Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières: manufactures & arts, tome 4, Paris, veuve Agasse, 1828, page 136)
- Un A-module M est dit indécomposable s’il n’est pas isomorphe à la somme directe de deux A-modules non nuls. — (Jean-Jacques Risler & Pascal Boyer, Algèbre pour la Licence 3 - Groupes, anneaux, corps, Dunod, 2006, page 41)
- Lorsqu’on compare les compositions ci-dessus en anglais, en chinois, en tibétain ou en hébreu avec leur équialents en français, on constate que ces derniers sont presque toujours indécomposables, à de rares exceptions près comme lunettes, bibliothèque, hippopotame. — (Nicolas Tournadre, Le prisme des langues, page 276, 2014, ISBN 978-2-36057-047-8)
-
détectable
- Que l’on peut détecter ou découvrir.
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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incontrôlable
- Qui ne peut pas être contrôlé, vérifié.
- Il nous apportait des preuves innombrables et incontrôlables de sa bonne foi, de « son dévouement jusqu'à terre ». — (Albert Londres, L'Homme qui s'évada, Les éditions de France, 1928, page 111)
- Hélas ! en même temps que la richesse, l’habitude de la distillation du cidre à domicile s’est répandue ! L’usage du privilège des bouilleurs de cru met à la disposition directe des paysans, en quantités immenses, incontrôlables, le poison. Les alambics circulent partout. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Qui ne peut pas être contrôlé, maîtrisé.
- Et en effet, vous sentez fort bien, mes amis, qu’un gouvernement dans lequel tous les pouvoirs seroient réunis entre les mains d’un monarque ou d’un sénat quelconque, aristocratique ou démocratique, seroit le pire de tous les gouvernemens, c’est-à-dire, un gouvernement absolument despotique par la raison qu’il seroit incontrôlable. — (Instruction familière au peuple par un de ses véritables amis, Belin, Paris, 1792, page 8)
- Comment ces mêmes sujets réagissent-ils à l’exposition prolongée à des stress incontrôlables ? L’augmentation de l’effort pour obtenir le contrôle sur un stress incontrôlable n’est pas efficace à long terme [...] — (Gabriel Moser, Les stress urbains, Armand Colin, 1992)
- Sans la formation du caillot sanguin, ces lésions causeraient une perte de sang (hémorragie) incontrôlable qui mettrait rapidement notre vie en danger. — (Robert Patenaude, Survivre à la leucémie, Québec Amérique, Montréal, 1997)
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infroissable
- Qui ne peut être froissé.
- De fait, quantité de matières et de matériaux modernes qu'on tient aujourd'hui pour acquis — tissus synthétiques infroissables, plastiques aux propriétés étonnantes, matériaux composites ultrarésistants, verres incassables ou isolants, cristaux et composantes électroniques, etc. — (2011 est l'année internationale de la chimie - Bémol sur les éprouvettes!, Le Devoir.com, 7 mai 2011)
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innommable
- Qui ne peut pas être nommé ou qualifié, indicible.
- C’était une sensation innommable.
- (Péjoratif) Qui heurte le sens esthétique ou moral de quelqu’un, inqualifiable.
- À une époque où les théologiens redoutaient que le simple fait de les mentionner eût pour conséquence de propager la non-orthodoxie sexuelle comme une maladie contagieuse, et où les manuels des confesseurs enjoignaient aux prêtres de traiter le « péché innommable » avec la plus grande discrétion, le sodomite devint la figure récurrente des homélies. — (Une histoire de l’homosexualité, collectif, dir. Robert Aldrich, Seuil, 2006, ISBN 2020881357, p. 80)
- À ce moment de sa vie, il privilégie la qualité à la quantité. En d'autres temps, plus riche, il aurait viré fashion-addict à dévaliser les boutiques de merderies innommables même pas bien cousues dans le fil du tissu. — (Alain Babanini, Puisque ça ne suffit pas!, chez l'auteur/Lulu.com, 2011, p. 14)
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décapotable
- Dont la capote, le toit peut s’ôter, découvrable, escamotable.
- Ce fut idiot d’emprunter cette Saab décapotable. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 226)
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inexpugnable
- Qui ne peut être forcé ou être pris d’assaut.
- Vers une heure, il donna l’ordre du départ, il conduisit sa petite armée sur les hauteurs de Sainte-Roure. C’était là, d’ailleurs, une position inexpugnable, pour qui aurait su la défendre. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- — Il faut donc que tu fasses un mariage solide, qui te donne une position inexpugnable, dans laquelle les révolutions ne puissent pas nous atteindre. Or, les seules positions inexpugnables sont celles qui ont leurs fondations sur la fortune. C’est là qu’il nous faut chercher. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Louis IX, attachant une grande importance à la place de Carcassonne qui couvrait cette partie du domaine royal devant l’Aragon, […], voulut en faire une forteresse inexpugnable. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Elles s’enfuient ensuite vers leur demeure inexpugnable, portant dans leurs seins les fruits d’unions brutales et sans volupté. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- On faisait bloc. On était bloc. Inexpugnable. Indélogé. — (Alain Damasio, La Horde du Contrevent, 2004)
- C'est l’inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. — (Personnage de Hubert Bonisseur de La Bath d’après un texte de Jean-François Halin et Michel Hazanavicius, OSS 117 : Rio ne répond plus, 2009)
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inclinable
- Qui peut s’incliner.
- Siège à dossier inclinable.
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inébranlable
- Qui ne peut être ébranlé.
- Une masse inébranlable.
- Ce roc demeure inébranlable contre la violence des vagues.
- Leurs bataillons semblaient inébranlables.
- (Sens figuré) Qui est constant, ferme, qui ne se laisse pas abattre.
- Mais c'est toujours en vain qu'ils somment les Charitois de chasser leur garnison: leurs menaces armées n'ont pas plus d'effet que leurs menaces écrites : toutes leurs démarches viennent se briser contre une inébranlable résolution. — (Antony Duvivier, « Histoire de la Fronde à La Charité-sur-Loire », dans L'art en province, Moulins, tome 7, 1836, p. 30)
- Il peut sembler au premier abord que les capitalistes, […], n’ont pas besoin d’exprimer leur haine des prolétaires ni même de l’éprouver tant leur position présente semble inébranlable et indépassable si on n’accorde pas une importance exagérée au lot inévitable des grèves sporadiques, des émeutes populaires et coups de colère en apparence sans lendemain. — (José Chatroussat, La haine du prolétariat par les classes dominantes, dans Variations n°15, 2011)
- Qu’on ne peut faire changer de dessein, d’opinion, etc.
- Oui, enfin, je pars avec la conviction très nette et désormais inébranlable de la fausseté absolue et du danger croissant que fait courir à la cause française votre système d'administration. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Là encore, la maxime populaire est judicieuse : qui veut noyer son chien l'accuse de la rage. Et ce, d'autant plus que dans un monde d’inébranlables convictions, Sarkozy fait figure d’exception en ce qu'il semble faire sienne la profonde et humble idée de Montaigne sur la « branloire perpétuelle » qu'est notre humaine condition. — (Michel Maffesoli, Sarkologies: Pourquoi tant de haine(s) ?, éd. Albin Michel, 2011, chap. 7)
- Qui est solidement établi et indiscutable.
- Tout devient inébranlable pour tout ce que l’on résout entièrement selon le mode multiple en accord avec ce qui apparaît. — (Épicure, Lettre à Pythoclès, traduction anonyme.)
- Fresnel meurt phtisique à trente-neuf ans en 1827, paraissant avoir établi sur des bases inébranlables la théorie ondulatoire de la lumière. — (Louis de Broglie; La Physique quantique restera-t-elle indéterministe ? Séance de l'Académie des Sciences, du 25 avril 1953)
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atteignable
- (Rare) ou (Suisse) Que l’on peut atteindre.
- Bien plus, l’expérience de tant de lois rendues en divers temps, en divers pays, contre la brigue et la subornation, nous convainquent qu’il n’y a point de remède direct contre la corruption électorale, aucun moyen de la rendre atteignable sous toutes ses formes. — (Théorie de garanties constitutionnelles, dans Bibliothèque universelle de Genève, avril 1838, V.13-14, page 219)
- Si l’on prend comme exemple l’approvisionnement alimentaire, on entend par autosuffisance une complète indépendance à l’égard des importations pour répondre aux besoins alimentaires d’une collectivité ou d’une ville, un objectif difficilement atteignable même en vertu du scénario le plus optimiste. — (Luc J A Mougeot, Cultiver de meilleures villes : agriculture urbaine et développement durable, 2006, page 96)
- (Suisse) Qui peut être joint par téléphone ou radio ou contacté, joignable.
- Notre service est atteignable 7 jours sur 7.
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connaissable
- Qui peut être connu.
- Parce que l'âme est en soi connaissable avant même que d'être connue effectivement par soi, l'âme, en tant qu'elle est connaissable, engendre sans cesse la connaissance possible de soi, indépendamment de sa réception effective par un connaissant. — (Julie Casteigt, Connaissance et vérité chez Maître Eckhart: seul le juste connaît la justice, Librairie J. Vrin (Études de philosophie médiévale, n° 91), 2006, page 185)
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déclinable
- (Grammaire) Qui peut être décliné.
- D. Quand les participes passifs sont déclinables , à quoi les fait-on, accorder ?R. On les fait accorder ou avec un nom substantif, ou avec le nominatif du verbe, ou avec le régime absolu du verbe. — (Pierre Restaut, Principes généraux et raisonnés de la grammaire françoise, Paris : chez Jean Dessain, 1730, 5e éd. revue & corrigée, Paris : chez Lottin, 1745, chap.3, art. 2 , p. 351)
- Qui peut être décliné.
- Ce que l’on retient surtout de ces évolutions, en dehors des enjeux linguistiques (suprématie de l’anglais dans le numérique) et économiques (apparition de nouveaux acteurs dans l’édition issus de l’informatique), c’est que désormais les livres et leur contenu sont déclinables et personnalisables en fonction des choix du lecteur. — (Luc Spooren, Le marché de l’édition répond aux défis du numérique, par Luc Spooren, lemonde.fr, 19 avril 2010)
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inusable
- Qui ne s’use pas, ou qui ne s’use que d’une manière imperceptible.
- Une étoffe inusable.
- Des chaussures inusables.
- Tout le luxe de l’ancienne bourgeoisie parisienne était là, un luxe inusable et sans mollesse. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
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irrétrécissable
- Qui ne peut se rétrécir.
- Laine, flanelle irrétrécissable.
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inemployable
- Qu’on ne peut employer.
- Auquel on ne peut donner un emploi.
- On a des raisons de supposer que ce phénomène des sans-travail, des inemployés qui sont en fait inemployables, se perpétuera à l’état de classe, […]. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
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irrécupérable
- Qui ne peut être récupéré.
- Ou bien la perte est importante, irrécupérable et définitive, et, dans ce cas, il est indispensable de remplacer ce capital perdu par un capital nouveau, sous forme d’actions nouvelles et non par des obligations [...]. — (Philippe Guignabaudet, Le capitalisme social: Économie libérale dans le cadre d'un capitalisme dirigé, Plon, Paris, 1943)
- Les coûts irrécupérables sont des dépenses d’investissement ( de R & D, industriel, etc.) réalisées dans le passé par la firme. — (Régis Dumoulin & al., La stratégie de A à Z, Dunod, Paris, 2010, page 46)
- (Militaire) Qui, à la suite de ses blessures ou traumatismes, ne pourra pas reprendre le combat.
- [...] certains spécialistes affirmaient, d’autre part, que 50 pour 100 des blessés étaient irrécupérables, c’est-à-dire définitivement perdus pour l’armée. Ainsi il eût fallu compter 150 ou 200 hommes irrécupérables contre 100 morts sur le terrain. — (Pierre Boutroux, Nos effectifs (août 1914 - mars 1918), dans la Revue de Paris, 1919-07 (année 26 / tome 4), page 821)
- Le chiffre total de la population russe était de 170 millions d’habitants en 1940. La perte est donc de 10% de l’ensemble. Il faut y ajouter trois millions de blessés irrécupérables. — (Gaston Bouthoul, Cent millions de morts, Sagittaire, 1946)
- Dont l’insertion ou la réinsertion est considérée comme impossible.
- Les instituts médico-pédagogiques s’adressent aux arriérés moyens, partiellement récupérables, ou irrécupérables sur le plan scolaire, mais récupérables sur le plan professionnel et social. — (Archives de médecine sociale, volume 1, J.B. Baillère et fils, Paris, 1945, page 383)
- Il arrive que parlant d'un enfant « à problèmes », scolaires, caractériels etc. on use de cette horrible expression : il est irrécupérable ! — (Georges Jean, Les Voies de l'imaginaire enfantin, éditions du Scarabée/CEMEA, Paris, 1978)
- À lire absolument pour l’apologie des grands-parents maternels polytoxicos solidement rétablis et pour l’hymne d’amour à la mère indigne alcoolo, voleuse, menteuse, violente, abusive, droguée, irrécupérable. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 9)
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démontrable
- Qui peut être démontré.
- A quelle condition un jugement a-t-il une raison - c'est-à-dire est-il démontrable ?. — (Jacques Laz, Bolzano: critique de Kant, Vrin, 1993, page 62)
- En sortant de la méta-arithmétique pour nous ramener à des termes courants, cette proposition signifie que la formule portant le nombre de Gödel z n’est pas démontrable. — (Alexandre Moatti, Les Indispensables: Mathématiques et physiques pour tous , Odile Jacob, 2006, page 89)
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imperméable
- (Physique) Qui ne se laisse point traverser, en parlant de certains corps.
- Le sol y est compact, souvent imperméable, marécageux par endroits, d’où le caractère mésohygrophile de la flore […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Le verre est perméable à la lumière et imperméable à l’eau. — Cette étoffe est imperméable à la pluie.
- (Sens figuré) Qui n'est pas atteint par les agressions extérieures.
- Certes, elle conclut l’un d’entre eux avec un : « Il est temps de rendre le système plus imperméable aux manipulations partisanes ». — (Antoine Robitaille, « Un scandale étouffé », Le journal de Québec, 27 novembre 2020)
- (Absolument) Qualifie un cuir, une étoffe, etc., apprêtés de manière que l’eau ne saurait les traverser.
- Drap, cuir imperméable. — Chaussure imperméable. — Manteau imperméable
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.