Dictionnaire des rimes
Les rimes en : claustraux
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "claustraux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
-
clos
- Espace de terre cultivé et fermé de murs ou de haies, de fossés, etc.
- Un clos de vingt arpents.
- Un clos de vigne.
- (Spécialement) Parcelle plantée de vigne.
- Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu’on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, page 151)
- (Rhône-Alpes) Terrain généralement clos consacré au jeu de boules, en principe attaché à un débit de boissons, ombragé et pourvu d’une buvette.
- Les joueurs éméritesFont, pour vider des pots,De fréquentes visitesAux tonnelles du clos.Quand le petit vin coule,Disent-ils finement,On lance mieux la boule,Incontestablement. — (J.-M. Percier, Les joueurs de boules, La Boule, Lyon, 5 juin 1898, page 3)
- Et puis dans un clos, on est mieux chez soi, entre amis, entre bons copains pour qui la partie de boules est, avant tout, une façon de se rencontrer et de passer quelques heures ensemble. — (M. Chaux, Notre sport - Les terrains de jeux, La France bouliste, 31 juillet 1931, page 1)
-
nouveaux
- Masculin pluriel de nouveau.
- Il faut le rappeler, la liturgie de l’Église orthodoxe est vivante, ne cessant de s’enrichir continuellement de nouveaux hymnes, composés par des poètes et des musiciens de notre temps, selon des usages multiséculaires. — (Alain Durel, L’Archipel des saints, 2014)
- En été, elles se dessèchent et se crevassent, et les premières pluies de l’automne font couler dans les fentes les couches superficielles délayées, exposant ainsi des terrains toujours nouveaux à la surface. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Ernest Leroux, Paris, 1904, page 220 (en parlant des terres noires))
-
fluviaux
- Masculin pluriel de fluvial.
- L’objectif majeur de cette étude était d’identifier l’influence de différents facteurs dynamiques sur la distribution spatiale des matières en suspension dans une région côtière macrotidale et fortement influencée par les apports fluviaux. — (Journal de recherche océanographique, volume 30, 2005, page 49)
-
biveaux
- Pluriel de biveau.
-
caveaux
- Pluriel de caveau.
-
antihéros
- (Moins courant) Personnage principal d’une œuvre de fiction dénué des caractéristiques positives du héros traditionnel.
- Le héros déceptif est un antihéros plus ancien et figure dans nombre de contes populaires ; c’est un héros qui, par sa propre faute ou du fait des circonstances, ne parvient pas à accomplir sa quête.
- Ce n’est pas parce que le roman est moderne qu’il se définit nécessairement comme un antihéros mais, rappelle G. Durand, c’est bien parce qu’il est au fond un antihéros que l’on parlera de roman moderne. — (Cécile Narjoux, Le Mythe, ou, La représentation de l’autre dans l’œuvre romanesque d’Aragon, 2001)
- Antihéros par excellence, il ne choisit pas la liberté : c’est elle, la garce, qui fait de lui son jouet, jusqu’à une improbable rédemption. — (F. C., La Voie aux Chapitres : Personne ne gagne, Le Canard enchaîné, 31 mai 2017, page 6)
-
brachiaux
- Masculin pluriel de brachial.
-
anticléricaux
- Masculin pluriel de anticlérical.
-
équinoxiaux
- Masculin pluriel de équinoxial.
-
foetaux
- Orthographe fautive, ou par contrainte typographique, de fœtaux.
-
caricaturaux
- Masculin pluriel de caricatural.
- Dès la fin du Moyen Age et la Renaissance (qu’on pense à Villon ou à Rabelais), mais surtout au crépuscule du classicisme, l’art tend à se « désartialiser », à affaiblir ses règles formelles et à s’ouvrir à la vie « ordinaire » (sans la représenter avec les traits caricaturaux et triviaux de la satire) : Lesage, De Foe, Fielding semblent constater ; plus paradoxalement la poésie, avec les contes en vers de George Crabbe, les ballades de Wordsworth se rapproche de la condition commune. — (Pierre Brunel, Yves Chevrel, Précis de littérature comparée, 1989)
-
conviviaux
- Masculin pluriel de convivial.
-
curiaux
- Masculin pluriel de curial.
-
coyau
- (Charpenterie) Élément de charpente fixé en partie basse d’un chevron et le prolongeant sur la saillie de l’entablement afin de rejeter les eaux de pluie loin de la maçonnerie; il peut être droit ou en queue de vache. Le coyau a pour effet d’adoucir la pente du versant du toit au niveau de l’égout.
- (Par extension) Partie basse de la toiture à pente plus faible.
- Les appentis, la pente et le coyau du toit, les lucarnes... autant d'éléments qui font du Mas de Labat une maison, certes récente, mais en accord avec l'architecture traditionnelle lotoise. — (Site travelnet.de)
-
calicot
- (Textile) Toile de coton moins fine que la percale et dont le tissu n’est pas croisé.
- Le billard a des rideaux de calicot gris avec des bordures vertes et deux divans. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)
- Sur la scène, une table est maintenant installée, qu’on surcharge de lots, les premiers qui doivent être tirés. Le président de la Jeunesse catholique dirige l’organisation. Il tient un grand sac de calicot à carreaux bleus et blancs et s’avance jusqu’à la rampe plate-bande. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 191.)
- Cuisinier, il s’affublait pour l’amour de l’ornement, d’une toque blanche monumentale en calicot qui accusait son Pontife à vingt pas. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 136)
- (Par extension) Banderole.
- Le textile et le football. L’usine en haut, football en bas. L’usine pour l’argent, le stade pour l’honneur. Pendant qu’une saine jeunesse agite des calicots, elle ne brandit pas de pancartes. — (Monologue intérieur du personnage de François Leclerc (joué par Jean-Paul Belmondo), dans le film Le Corps de mon ennemi (1976), réalisé par Henri Verneuil, sur un scénario de celui-ci, de Michel Audiard et de Félicien Marceau, adapté du roman éponyme de ce dernier.)
- Quand un avion survole la plage en tirant le calicot publicitaire du parc d’attractions régional, [...] — (Jean-Dominique Bauby, Le scaphandre et le papillon, Paris, Éditions Robert Laffont, 1997, page 101)
- J’étais incapable de comprendre ce qu’ils criaient, je ne parvenais pas à lire ce qui était écrit sur les calicots. — (Claude Nemry, Bukavu, 2002, L’Harmattan, page 318)
- (XIXe siècle) (Péjoratif) Commis chez les marchands de drap, de bonneterie, de nouveautés[2].
- Messieurs du rayon — ce que sous la Restauration on appelait des calicots — quittent avec empressement le magasin. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Ses compagnes n’avaient pour amants que des rustres, des calicots ou des commis de quincaillerie. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- C’est à cinq heures que Lemaître nous rejoint. Lemaître est calicot et Matoussaint le tient en petite estime ; il ne comprend que les professions nobles. Cependant, comme Lemaître connaît des douillards et des rigolos, il l’accueille à bras ouverts. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Ne me regarde pas de cet air-là, tu veux bien ? Des petits calicots marlous dans ton genre, il en faut beaucoup pour faire une bourrique comme moi. — (Marcel Aymé, Travelingue, chapitre XVIII. Publié dans Je suis partout du 20 septembre 1941 au 17 janvier 1942, reproduit dans le tome III (page 3214) des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, aux éditions Gallimard, dans la Bibliothèque de la Pléiade)
- Monsieur Perkins, notre locataire depuis bientôt quinze ans, se mit en quatre pour m’aider. Il était chef de rayon dans un magasin de nouveautés, et c’est là qu’il me procura une place. L’éventuel futur duc de Chalfont devint ce qu’il est convenu d’appeler un calicot. — (Doublage français de la narration du film Noblesse oblige, de Robert Hamer, sorti en France en 1950. Extrait de dialogue, dont la traduction, supervisée par André Maurois, figure au début de la 14e minute du film.)
- (Péjoratif) Personne fringante et vive comme un jeune commis.
- Jarry, lui, ressemblait à quelque calicot de petite ville. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), L’Amant sans Nom, éditions Arthème Fayard, 1929, réédition 1980, première partie, chapitre V)
- J’ai appris de Marcel Adéma un détail que j’ignorais sur l’engagement militaire d’Apollinaire dans la guerre de 1914-1918. Il m’avait donné comme raison de cet engagement […] [qu’il] ne voulait pas qu’on puisse lui faire grief un jour d’être resté indifférent devant cet événement. Or, c’est uniquement après sa connaissance faite à Nice de Louise de Coligny, sous l’effet d’une forte déception amoureuse causée par l’indifférence de celle-ci, qu’il s’est engagé. Je n’ai pas caché à Adéma que ce côté calicot sentimental chez Apollinaire ne me le rend pas brillant. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, 4 octobre 1948, Paris, Gallimard, Folio, page 1161)
- (Construction) En plâtrerie, bande de renfort mise en œuvre entre deux plaques de plâtre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
abyssaux
- Masculin pluriel de abyssal.
-
caniveau
- Un rattachement à canif → voir canivet et canivel en ancien français fait difficulté du point de vue sémantique.
- Un dérivé de niveau, avec le préfixe ca- est peu vraisemblable.
- canis vada ou "vont les chiens" comme ce lieu est aussi par temps de pluie le lieu des ruisellements il est resté sous la forme du lieu où vont les chiens et l'eau et par contraction de "canis vada eau" a donné caniveau.
-
adverbiaux
- Masculin pluriel de adverbial.
-
cadeau
- (Vieilli) Fête que l’on donnait principalement à des femmes, partie de plaisir.
- Elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse. — (Molière, Am. magn. I, 1)
- Des promenades du temps,Ou dîners qu’on donne aux champs,Il ne faut point qu’elle essayeSelon les prudents cerveaux,Le mari dans ces cadeauxEst toujours celui qui paye. — (Molière, L’École des femmes, III, 2)
- Présent, don.
- Je me représentais sa mine lorsqu’elle recevrait mon cadeau, et je me demandais : « Qu’est-ce qu’elle dira ? » — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Je reçus de France un important matériel, un nouveau cinématographe, cadeau de mon ami Pierre Albaran, et un phonographe envoyé par Jean Borotra, le champion de tennis. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le « gros » l'entretenait parcimonieusement de repas et de cadeaux mesquins et lui payait sa chambre, au coin de la rue Grange-Batelière. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 88)
- Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage. […]. Le village entier fut en liesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- J’ai reçu des sous-vêtements, des montres, même des étuis à crayon. Que des choses pratiques. Ce ne sont pas des cadeaux, ça! Les cadeaux, c’est le luxe, l’inattendu, le flafla. Ça ne sert à rien, un cadeau qui sert à quelque chose. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 152)
- (Ironique) Employé par antiphrase pour désigner quelqu’un ou quelque chose qui déplait ou qui nuit.
- Ah ! C’est un joli cadeau ! Depuis vingt-huit ans que je l’endure ! Ah ! Je suis servie ! — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël & Steele, Paris, 1936)
- Avec ça le crâne aussi lisse que ces saletés de melons qui font la richesse de la région, mais l’intelligence en moins.Incapable de prononcer une phrase sans mettre un mot à la place d’un autre.Un cadeau pour l’humanité. — (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 20)
- Ivre mort, le salaud ! Allons bon, v’là autre chose ! Tu parles d’un cadeau, ce mec ! — (Frédéric Dard (San-Antonio), La Matrone des Sleepinges, Fleuve Noir, 1993)
-
boléro
- (Musique) Air de danse espagnol joué à la guitare sur un rythme à trois temps, qui accompagne un couple de danseurs jouant des castagnettes.
- (Danse) Danse que cet air accompagne.
- (Habillement) Petite veste de femme d’origine espagnole.
- Le costume des femmes est d’un éclat tout asiatique ; il se compose d'une culotte bouffante, serrée à la cheville, d’un boléro très ouvert qui laisse la poitrine libre dans la mince étoffe. — (Pierre Louÿs, Lesbos aujourd’hui, 1901, dans Archipel, 1932)
- Sur scène, elle portait une jupe très large de satin et un boléro incrusté de jais, costume que lui avait prêté la direction. — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 76)
- Sa partenaire, la fille qui porte un boléro pour exhiber son piercing au nombril, vient de New York. — (William Bayer, La Ville des couteaux, trad. Gérard de Chergé, éditions Payot & Rivages, 2006, chapitre 2)
- (Habillement) Petit chapeau rond espagnol.
-
château
- Demeure féodale défendue par des fossés et de gros murs flanqués de tours ou de bastions.
- Château situé sur un rocher, sur une montagne.
- Des châteaux forts.
- Le château commandait la ville.
- Le château de Vincennes.
- Cet examen de la naissance des principautés territoriales en Francie occidentale, Espagne et Angleterre [au Xe siècle] est par ailleurs très révélateur, car à chaque fois apparaît le moyen militaire qui permet cette indépendance : le château. — (Rouche, Michel, Histoire du Moyen Âge - Tome I, Éditions Complexe, 2005)
- (Par extension) (Histoire) Résidence, habitation seigneuriale ou royale.
- Il se retira dans son château.
- Un vieux château.
- Le château de Chambord.
- Les châteaux de la Loire.
- Le château de Versailles.
- (Par extension) (Art) Toute maison de plaisance vaste et magnifique.
- Il y a de beaux châteaux dans cette province.
- La vie de château.
- (Par extension) (Lorraine) (Populaire) Maison de relativement grande dimension, généralement la plus grande du village.
- Que dire de cette dernière, avec son logis plus haut, couvert d’ardoises, accolé à de vastes engrangements remplis de foin odorant et de bon grain, à une étable-écurie d’où émanaient de fortes senteurs animales. Les gens du pays l’appelaient pompeusement « le château ». — (Daniel Bontemps, Au temps de la soupe au lard, éditions Serpenoise, 1993, ISBN 978-2-87692-179-5)
- (Familier) Grand cru de Bordeaux (dont le nom commence souvent par « château... »).
- L'autre raison pour laquelle les buveurs de vin haïssaient le « château-la-pompe » ou le « jus de parapluie », c'était qu'alors il n'était pas rare qu'il fut versé dans des verres contenant de vrais châteaux. — (Bernard Pivot, Dictionnaire amoureux du vin, Éditions Plon, 2006 & 2014, article « Eau »)
- (Par métonymie) Exploitation viticole qui élabore son propre vin, en particulier dans le Bordelais.
- (Marine) (Anciennement) Construction surélevée édifiée à la poupe ou à la proue d'un navire. (Aujourd'hui) Superstructure construite dans la partie centrale d'un navire (Note: les navires affectés au transport des hydrocarbures tels que les pétroliers ou les méthaniers ont leur château édifié à l'arrière).
- Deux matelots, indifférents à la pluie, lavaient le plancher à grande eau ; de loin Dumont vit Bourgain longer le bastingage, contourner un câble mal lové, gagner l’escalier de fer et s’élever contre le château du navire — (Roger Bésus, La vie au sérieux, 1961)
- Les énormes châteux de poupe, sculptés de dieux antiques rouge et or, se haussaient très au-dessus des maisons. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, partie I (« Des enfants pour les cannibales »), chapitre 5, page 57, éditions Gallimard, 2001)
- (Héraldique) Meuble représentant la bâtisse du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté sous la forme de deux tours liées par un mur. Si le nombre de tours change de l’ordinaire, on doit le blasonner. Quand il s’agit d'une représentation d'un château spécifique, cela doit être mentionné dans le blasonnement. Le château peut également être muni de donjon, porte, herse, toit, échauguettes, girouettes, bannières, etc. À rapprocher de château-fort.
- D’azur au château d’argent, ouvert de trois portes, posé sur une terrasse de sinople, qui est de la commune de Blangy-le-Château du Calvados → voir illustration « armoiries avec un château »
-
casino
- (XIXe siècle) Établissement de jeu, de lecture, de conversation, etc., avec ou sans théâtre, qui se trouve dans les stations balnéaires ou thermales.
- Cette hypothèse paraît vraisemblable si l’on vient à songer […] qu’avant d’y arriver, les curieux reconnaissent, çà et là, plus d’un casino dont l’intérieur et le décor trahissent les spirituelles débauches de nos aïeux. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Devant l’église, de petits groupes papotants se formèrent et presque tout le monde dévala par une ruelle poussiéreuse étouffée entre une grande prairie et des villas isolées, vers l’un des petits casinos du village, rendez-vous du dimanche matin. — (Jeanne Gregh, Six et une nuits d’Amérique, Nouvelles éditions Argo, 1931, page 76)
- (Aujourd’hui) Établissement de jeu de hasard.
- Les casinos ne sont que de gigantesques pièges, vers lesquels le client riche est rabattu, d’abord par le snobisme, ensuite par la publicité du mercantilisme de l’élégance, et enfin par des agents ou des agentes, subtils et caressants. — (Henri Barbusse, Russie, Ernest Flammarion, Paris, 1930)
- Il n’avais jamais compris pourquoi tous ces gens, dans les casinos, restaient longtemps autour des tables, silencieux, immobiles, avec leurs têtes de morts-vivants. — (Patrick Modiano, Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier, Gallimard, 2014, page 93)
- (Sens figuré) (Politique) (Péjoratif) Jeu des financiers, qui boursicotent, au lieu de financer l’investissement économique productif.
- Or, après trois décennies d’hégémonie idéologique néolibérale et de pari sur la main invisible du marché, les retombées délétères du capitalisme de casino et l’effilochage du lien social qu’il entraine semble redonner, […], une nouvelle actualité à ce souci. — (Alexis Lacroix, Quand le justice sociale redevient une idée neuve, dans Marianne, n°665, du 16 janvier 2010)
-
boyaux
- Pluriel de boyau.
- J’y ai vu passer des types que j’ai pas souvent rencontrés dans les boyaux, tiens ! Tous ceux qui n’en ont jamais foutu une secousse défilaient, et au complet, et pas abîmés ! — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, page 37 dans la collection Le Livre de Poche)
-
cosmos
- L’Univers.
- Dès le principe donc, c’est la négation du cosmos avicennien. Les conséquences vont de soi : la multiplication des êtres célestes et de leurs hiérarchies n’a plus de raison d’être « nécessaire ». — (Henry Corbin, Avicenne et le récit visionnaire, Éditions Verdier, 1999, page 136)
- L’homme primitif avait la culture du silex taillé qui le reliait obscurément, mais complètement, à l’ensemble du cosmos. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 53)
- (Astronomie) Espace intersidéral.
- Pourtant, l’activité cumulée de toutes les étoiles du cosmos ne suffit pas à rendre compte de sa grande abondance à l’échelle astronomique : dix hélium4 pour cent hydrogènes. — (Hubert Reeves, Dernières Nouvelles du cosmos, tome 1 et 2, Éditions du seuil, 2014)
- Fleur d’origine mexicaine.
- Un soir, alors qu’elle était partie faire des courses, elle en était revenue avec une brassée de cosmos. — (Yōko Ogawa, La Désagrégation du papillon, traduction de Rose-Marie Makino, in Œuvres, tome I, Actes Sud, 2009, page 13)
-
équatoriaux
- Masculin pluriel de équatorial.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.