Dictionnaire des rimes
Les rimes en : circonvenue
Que signifie "circonvenue" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Participe passé féminin singulier de circonvenir.
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "circonvenue".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
-
cajeput
- Myrtacée de l’Inde de nom scientifique Melaleuca cajuputi, dont on tire une essence.
- Huile volatile fournie par la distillation des feuilles et des rameaux de l’arbuste.
-
cornu
- Qui a des cornes.
- Les diables cornus.
- Un animal cornu blessa de quelque coups Le lion, qui, plein de courroux… — (Jean de la Fontaine, Fables. V, 4.)
- Qui a des coins ou angles saillants.
- Un pain cornu. Une pièce de terre cornue.
- Du fond de cet antre pierreux, Entre deux montagnes cornues. — (Voltaire, Ép. XXVI.)
- (Logique) Bizarre, étrange, absurde, illogique.
- On donnait le nom d’argument cornu à cet argument-ci : Vous avez ce que vous n'avez pas perdu ; or vous n'avez pas perdu des cornes ; donc vous avez des cornes. — (Etienne Bonnot de Condillac, Historique ancien III, 18.)
- (Sens figuré) Lièvres cornus, idées folles, extravagantes, ainsi dites parce que les lièvres n'ont pas de cornes.
- Et de lièvres cornus le cerveau [ils] nous barbouillent. — (Mathurin Régnier, Satires, IX)
- Tous vos beaux arguments cornus Pour me persuader de vivre Et pour m’obliger à vous suivre, N'étaient donc que pour m’attraper. — (Paul Scarron, Virg. trav. II.)
- (Par dérision) (Désuet) Mari trompé.
- Ainsi sont les Européennes, dit Michael. Ah, mes amis, si tous les cornus d’Europe portaient lampions, ô miséricorde, quelle illumination ! — (Albert Cohen, Belle du Seigneur, Gallimard, 1968, page 561)
- (Botanique) Dont le style ou les anthères sont en forme de corne.
- Affecté de l’ergot.
- Blé cornu.
- (Médecine vétérinaire) Dont la hanche, très prononcée, forme une forte saillie, défaut dû, soit à une conformation vicieuse, soit simplement à la maigreur.
- Cheval cornu, jument cornue.
- (Grammaire) Diacritique de l’alphabet vietnamien attaché au coin supérieur droite des lettres "o" et "u" pour donner "ơ" et "ư" (arrondissement de voyelles).
-
écu
- (Armement) Bouclier que portaient autrefois les chevaliers.
- […] le chevalier se couvrit la tête de son casque, passa son écu au bras gauche, sauta sur le rivage, tira son cheval après lui, s’élança en selle […] — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Par extension) Armoiries, puisque celles-ci ornaient les boucliers des chevaliers.
- Son écu est parti, coupé, tranché, écartelé. L’écu de France.
- Moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lys, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Numismatique) Monnaie d’or ou d’argent frappée aux armes du souverain qui l’émettait.
- D’ailleurs il ne pense pas à Modeste, cet écu de cent sous fait homme ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- « Je t’envoie également cent écus romains pour le plaisir des doigts. La frappe est infiniment plus belle que celle des écus français. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 260-261)
- (Désuet) Ancienne monnaie de compte populaire.
- À la foire, les Quarréens calculent encore par pistole (monnaie de compte de dix fr.) et par louis de vingt-quatre francs. L’écu de six francs et le demi-écu ont disparu : ils appartenaient au système duodécimal ; le louis de 24, du même système, devrait disparaître aussi. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 41)
- (Désuet) Appellation populaire des pièces de cinq francs frappées jusqu'en 1878.
- — Vous avez raison, dit Marsillat, et je suis bien fâché de n’avoir que cinq francs à joindre à votre aumône. Halte-là, Mylord, ajouta-t-il après avoir déposé son écu dans la main de la petite paysanne, et en voyant que sir Arthur se fouillait à son tour. Vous n’avez parié que cinq sous, et vous ne devez pas mettre davantage à l’offrande. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Je reçois de nombreuses piécettes d’argent et quelques beaux écus de cinq francs. Je m’empresse quelques jours plus tard de les porter à la Caisse d'épargne. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 73)
- (Sens figuré) Marque quelconque en forme de blason.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Richesse.
- Avoir des écus.
- Format français de papier défini par l'AFNOR avec les dimensions suivantes : 40 × 52 cm.
- (Comptes) Acronyme de l’anglais European Currency Unit (Unité de Compte Européenne ou UCE, en français) et qui servit de référence monétaire avant l’introduction de l’euro. Son symbole est ₠ (Unicode U+20A0), son code ISO 4217 ECU.
-
fessu
- (Familier) Qui a de grosses fesses.
- Petits angelots bien fessus, Enfants Jésus ronds et mafflus… — (Juliette Noureddine, Le Congrès des chérubins)
- — Le langage de Lamendin m’est allé au cœur. Son avis a de l’importance. Ce visage fessu ne lâche, comme il est naturel, rien qui n’ait été longuement digéré. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- J'avoue l'ennui sans fond éprouvé devant ce conclave de mémères fessues, hanchues, cuissues et mamelues. — (Pierre-André Dessalins, Papillon en automne, Éditions TRANSITIONS, 1996, chap. V : Notes sur Maillol)
-
rendu
- (Commerce) Qui est remis à destination. (Voir aussi rendu Rouen.)
- Cette barrique de vin coûte tant, rendue à Paris, rendue à domicile.
- Qui est arrivé à destination.
- Il n’y a plus qu’un petit quart de lieue d’ici chez nous, nous voilà bientôt rendus.
- La visite d'un Velpeau, d'un Nélaton, d'un Andral, coûte à peine quelques centimes par malade à l'Assistance publique parce que les malades sont tout rendus, réunis, alignés sous la main du docteur. — (Edmond About, Causeries, 1865)
- Sa petite-fille, encore plus douce et plus dorée dans l’air matinal que la nuit dernière, s’arrêta pour lui dire : « Il est rendu, votre cousin, Monsieur… Mais il n’aura plus à attendre longtemps, avec les événements ! » — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, pages 236-237)
- Qui est las, fatigué, qui ne peut plus marcher ; fourbu, crevé.
- L’équipage suait, soufflait, était rendu. — (Jean de La Fontaine, Le Coche et la Mouche, 1663, Livre VII, Fable 9)
- Depuis deux jours les voyageurs marchaient à travers des chemins exécrables, dormant à peine, ne s’arrêtant que le temps strictement nécessaire pour prendre un peu de nourriture, nous l’avons dit, ils étaient rendus de fatigue ; […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- La méchante femme était en nage, était rendue, sans avoir eu le plaisir de m’attraper seulement du bout de son fouet. — (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
- Elle l'eût encore préféré veule, comme cet après-midi, rendu de fatigue, anéanti, dormant, inerte, mais en songeant plus à rien.— (Jean Richepin, La Glu, 1881, réédition 2010 chez José Corti, page 144)
- (Beaux-arts) Qualifie des objets ou des détails bien étudiés et rigoureusement exprimés.
- Un dessin, un modèle bien rendu.
-
distordu
- Participe passé masculin singulier de distordre.
-
échut
- Troisième personne du singulier du passé simple de échoir.
-
gradus
- Dictionnaire de prosodie, de syntagmes ou d'expressions latines ou grecques utilisé pour écrire ou traduire des vers.
- Quels rêves, mon Dieu ! et que d’heures passées derrière le pupitre, le nez sur le gradus, la tête au diable, à mille lieues de là, sur le Grand-Océan ! — (Jules Vallès, Les Réfractaires, G. Charpentier, Paris, 1881, page 164 → lire en ligne)
- (Par extension) Dictionnaire de poésie.
- On annonce, pour la fin du mois, la mise en vente […] d'un dictionnaire de la langue poétique, intitulé Le Gradus Français. — (La Quotidienne, édition du 18 décembre 1821, page 3 → lire en ligne)
- Le Gradus de Bernard Dupriez, dictionnaire de poétique et de rhétorique.
-
tissu
- Matériau constitué de fils entrelacés.
- La plupart des vêtements sont fabriqués à partir de tissus.
- (Par extension) (Sens figuré) Enchevêtrement, fabrication.
- Ce qu’il dit est un tissu de mensonges.
- Je serais pourtant volontiers de ceux qui ne croient pas aux origines et qui ne conçoivent le monde que comme un tissu continu, sans commencement ni fin. — (Remy de Gourmont, Promenades Philosophiques, Mercure de France, 1913, page 183)
- Il fait notamment la comparaison avec les projets réalisés dans d’autres pays d’Asie centrale, notamment l’Ouzbékistan et le Kazakhstan qui, depuis plusieurs années, cherchent à moderniser leurs tissus ferroviaires. — (Tanguy Martignolles, Le projet de ligne ferroviaire entre l’Ouzbékistan, le Kirghizstan et la Chine relancé, novastan.org, 22 mai 2020)
- (Histologie) Ensemble de cellules différenciées ayant une structure et des fonctions identiques.
- Le corps humain se compose de muscles, d’os, de nerfs, de tissus et de fluides.
- En coupe, la liane présente un pentagone ayant à son centre une lumière, et, entourant celle-ci, un tissu parenchymateux gorgé d’eau et traversé dans toute sa longueur par des fibres ligneuses.— (Pierre Advisse Desruisseaux, Cucurbitacées tropicales : Chouchou et paille de chouchou. Patole, pinpangaye, margose, calebasse, 1908, page 29)
- Les lésions de la fièvre typhoïde intéressent l'appareil lymphatique, depuis le tissu lymphoïde intestinal (follicules clos et plaques de Peyer) jusqu'aux ganglions mésentériques et à la rate. — (Jules Guiard, Les Parasites inoculateurs de maladies, Paris : Flammarion, 1918, page 295)
- Selon la conception jusqu’à présent classique, les néoplasmes primitifs du squelette proviennent toujours, et proviennent seulement, des cellules constitutives du tissu osseux normal; or, le tissu osseux comprend les cellules fibreuses de la moelle et du périoste, les médulocelles, les ostéoblastes de la moelle et du périoste, les myéloplaxes, les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins et lymphatiques.— (Émile Forgue, Précis de pathologie externe. Pathologie chirurgicale générale, G. Doin (Paris), 1928)
- Très controversés, ces pesticides sont principalement utilisés de manière préventive, en enrobage des semences : lorsque les plantes traitées poussent, tous leurs tissus (feuilles, tiges, pollen, nectar, etc.) s’imprègnent du toxique. — (Stéphane Foucart, Deux études à grande échelle confirment les dégâts des néonicotinoïdes sur les abeilles, Le Monde 30 juin 2017)
- Le froid -- suffisant pour empêcher la prolifération bactérienne et fongique, mais pas assez important pour endommager les tissus -- a permis d’incroyablement bien conserver l'animal qui gardait des plumes, des ongles, de la peau et des tissus mous intacts. — (Nathalie Mayer, Un oiseau du dernier âge de glace incroyablement bien conservé dans le pergélisol, Futura Sciences, 24 février 2020)
- Dès lors, il est facile d’imaginer la suite : un humain ingère de la salive de chauve-souris en mordant dans un fruit qui en est couvert, ou, en tentant de chasser et de tuer cette visiteuse importune, s’expose aux microbes qui ont trouvé refuge dans ses tissus. — (Sonia Shah, Contre les pandémies, l’écologie, Le Monde diplomatique, mars 2020, page 1, page 21)
- (Par ellipse) (Cirque) Tissu aérien.
- Lorsque je monte au tissu, je constate que la surcharge d’effort dans les membres supérieurs provoque une fatigue peu nécessaire. — (Pamela Chavez, Le geste aérien : Analyse d’un processus de création sur tissus, mémoire de master, Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis, 2015, page 51)
-
berlue
- Lésion de la vue, dans laquelle on voit des objets que l’on n’a pas réellement devant les yeux, tels que des mouches ou des toiles d’araignées[2].
- Le sentiment du vide persiste, et l’entrain de vivre n'est pas revenu avec le réveil. Je sens même une berlue poindre dans ma rétine. — (Amiel, Journal intime, 1866)
- Sorte d’éblouissement, ordinairement passager, qui empêche de voir les choses telles qu’elles sont.
- Avoir la berlue.
- Ceux qui la verront croiront avoir la berlue. — (Mme de Sévigné)
- Illusion.
- Ne pas se faire de berlue, ne pas se faire d’illusions.
- Hélas, elle se fait des berlues sévères, je ne sais pas comment le lui expliquer. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 21)
- Entreprise plus ou moins fictive servant à dissimuler les activités d'un service de renseignement.
-
courue
- Temps pendant lequel on laisse écouler l'eau d'un étang vers un ruisseau ou un canal qui sert à flotter du bois.
-
fourbue
- Féminin singulier de fourbu.
-
déchue
- Féminin singulier de déchu.
-
entretenue
- Féminin singulier de entretenu.
-
fourbu
- (Médecine vétérinaire) Qualifie un équidé ou bovidé qui a une inflammation du tissu réticulaire du pied.
- ...un grand bai, qui aurait eu des chances, si on ne l’avait pas fourbu à l’entraînement. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- (Par analogie) Qui est harassé de fatigue.
- Dites donc, vous autres, – les apostropha-t-il […], – je meurs de fatigue, et je ne me tiens plus sur les jambes d’avoir été si longtemps en selle. Impossible de vous accorder une seule seconde d’entretien, je suis fourbu, esquinté. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 31 de l’édition de 1921)
- Nous sommes entrés dans un champ de blé où nous nous sommes laissés tomber par terre, fourbus, comme des rosses à bout d’haleine. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 187, 2012)
- (Par analogie) Usé.
- Rodolphe jeta un regard de pitié sur une paire de bottes fourbues. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)
-
abus
- Usage mauvais, excessif de quelque chose.
- L’abus qu’il a fait de ses richesses, de ses forces, de sa santé, de son autorité.
- (Absolument) Désordre, usage pernicieux.
- Les abbayes et les monastères, étaient à cette époque, « cavernes de voleurs, lieux de dissolution » ; les abus devenaient tellement criants, les désordres prenaient des proportions si inquiétantes, qu'à tout prix il fallait y mettre un terme; […] — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- À Landusec, Gilles Guilley, plombier, préside une association de défense contre les abus des prestataires de l'Internet (Adcapi). — (http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-edern-le-site-Internet-gratuit-leur-revient-cher-_29048-avd-20100121-57524363_actuLocale.Htm Édern : le site Internet gratuit leur revient cher).
- Abus manifeste.
- Réformer, corriger, retrancher les abus.
- Il s’est glissé divers abus dans la justice, dans cette administration.
- Il faut distinguer entre un usage reçu et un abus qui s’est introduit.
- (Droit) …
- Abus de confiance, Délit que l’on commet en abusant de la confiance de quelqu’un.
- Appel comme d’abus, Appel interjeté contre la sentence, l’acte ou l’écrit d’un ecclésiastique qu’on prétend avoir excédé son pouvoir ou avoir contrevenu aux lois de l’état.
- Interjeter appel comme d’abus. On dit de même
- Le Conseil d’état a jugé qu’il y avait abus, Il a admis l’appel comme d’abus.
- Erreur.
- Voilà un étrange abus.
- C’est par abus qu’on a pu soutenir une telle opinion.
- C’est souvent commettre un abus de compter sur la justice des hommes. En ce sens, il a vieilli.
- un abus de langage.
-
encourut
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe encourir.
- Pris d’un effroi soudain, il traversa l’avenue en hâte et s’encourut vers le nord, résolu à ne plus se tantaliser par des spectacles et des bruits si alléchants et si troublants. — (Louis-Joseph Vance, Le loup solitaire, traduction de Richard de Clerval, 1947, chapitre XVIII)
-
courut
- Troisième personne du singulier du passé simple de courir.
- Il rentra dans la remise, saisit un rusquier, en changea deux hameçons ; dans un vieux sac, il sortit une palangre et courut à la cuisine chercher une miche de pain, puis reprit le chemin des Bélugues. — (J.-P. Eveno, Retour à Contandré, éditions Publibook, Paris, 2005 (changeât corrigé en changea))
-
intervenue
- Participe passé féminin singulier du verbe intervenir.
- C’est ainsi que la Fondation assistance aux animaux (FAA) décrit le pavillon de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) dans lequel elle est intervenue, lundi matin, pour une opération de saisie de chiens, menée conjointement avec les services de la Direction départementale de la protection des populations. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 octobre 2022, page 4)
-
lue
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du luvale.
-
correspondu
- Participe passé masculin singulier de correspondre.
-
avenue
- Voie urbaine d’importance et de taille diverses. Toutefois, en général, une avenue est moins importante qu’un boulevard.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908, traduit par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, Mercure de France, 1921, page 304)
- On les retrouve au kébab du coin, au bout de l’avenue Jean-Jaurès où une pancarte annonce : « Dernier kébab avant le périph », au Café de la musique du parc de la Villette, au café MK2 du quai de Seine. — (Régine Robin, Le mal de Paris, éd. Stock, 2014)
- L’image aérienne vient d'en révéler l'importance en mettant en évidence une grande avenue, des monuments, et surtout, les horrea, grands entrepôts d'état, généralement associés à une activité portuaire. — (Jacques Dassié, Manuel d'archéologie aérienne, Éditions TECHNIP, 1978, page 2)
- Allée plantée d'arbres conduisant à une habitation.
- Une avenue d’ormes.
- On arrive au château par une large avenue.
- Voie urbaine bordée d’arbres.
- La route que nous suivons est d’abord une belle avenue d’eucalyptus traversant des champs de céréales et montant doucement jusqu'à son point culminant, à 620 mètres. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol. 16, page 1039)
- Bien qu’il connût la route, il s’avançait avec précaution, dans cette avenue que bordaient d’énormes arbres dont les cimes se perdaient dans l’ombre. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Dans les villes, large artère rectiligne, ouvrant une perspective.
- Je me suis promené sur l’avenue des Champs-Élysées.
- L’avenue de l'Opéra conduit au palais Garnier.
- (Par extension) Rue importante, quelle que soit son orientation, en particulier quand elle est bordée d’arbres.
- Quand tout dort encore, les larges avenues de Carpentras voient affluer des amoncellements d’asperges, de petits pois, de pomme de terre, de cerises et de fraises. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Vieilli) Chemin par lequel on arrive en un lieu.
- Gardes, saisissez-vous de cet homme et le branchez incontinent au premier arbre de mon avenue. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La Vache tachetée, 1918)
- Les gardes occupaient toutes les avenues du palais. — L’armée s’empara de toutes les avenues des montagnes.
- (Chasse) (Vieilli) Chemin ou sentier pratiqué en vue d’une pipée.
- Quand les perches vivantes qu'on veut faire servir sont trop grosses pour être inclinées dans l’avenue, on leur donne un léger coup de serpe à la hauteur de 3 à 4 pieds et demi, ce qui donne la facilité de les abaisser. Si on n’a pas de perches voisines de l’avenue qu'on puisse plier, on emploie les branches qu'on a coupées, soit sur l'arbre de pipée, soit pour former les allées, et on les fixe solidement en terre, en leur donnant toujours une certaine inclinaison. — (Jacques-Joseph Baudrillart, Traité général des eaux et forêts, chasses et pêches, volume 8, Huzard, Paris, 1821, page 600)
- (Par extension) Moyen qui conduit à un but.
- Cette année-là, nos relations n’allèrent pas beaucoup plus loin : une ou deux chasses où M. de Bray me pria de prendre part, quelques visites reçues ou rendues, et qui me firent mieux connaître les chemins de son village qu’elles ne m’ouvrirent les avenues discrètes de son amitié. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 22)
- Échanger avec ses supérieurs, non selon le mode de la soumission, de la séduction ou de la révolte, mais dans une perspective d’entraide et de solidarité, représente une autre avenue de la connaissance de soi. — (Solange Cormier, La Communication et la gestion, 2006)
- Le biochar, charbon produit par pyrolyse et utilisé comme amendement, présente plusieurs avantages et s’avère une avenue prometteuse pour une agriculture durable. — (Vicky Lévesque, Amendement en biochars, 2017)
-
diplodocus
- (Paléontologie) Grand dinosaure herbivore du jurassique.
- Au milieu trônait le squelette du majestueux diplodocus. — (Ewan Blackshore, On a volé le diplodocus du Roi !, 2003)
-
carolus
- (Histoire) (Numismatique) Ancienne monnaie d'or de France qui valait 10 deniers.
- Avant de s'aller mettre au lit, songeant que le doyen voudrait bien avoir sa part du butin sinon tout, il compta son gain, y trouva plus d’or que d'argent, car il y avait bien là trois cents carolus. — (Charles De Coster, La Légende d’Ulenspiegel, 1867)
- Oh! qu’il est doux, quand l’heure tremble au clocher, de regarder la lune qui a le nez fait comme un carolus d’or! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Puis il fit emplir leurs besaces de vivres, leurs bouteilles de vin, leur donna à chacun un cheval pour leur adoucir le reste du chemin, et quelques carolus pour vivre. — (François Rabelais, Gargantua, 1535, chapitre XLV)
-
cubitus
- (Courant) Plus long des deux os de l’avant-bras, au côté du petit doigt, dont l’extrémité supérieure forme le coude.
- Une autre cause de cette plus grande flexibilité consiste dans la manière dont le triquetrum s'articule avec le cubitus. Le cubitus se termine en pointe et n'a par conséquent qu'un très petit point de contact avec le triquetrum qui est entièrement libre. — (« Recherches d'anatomie comparée sur le genre Stenops d'Illiger », par J.L.C. Schroeder van der Kolk & W. Vrolik, dans Bijdragen tot de dierkunde, vol. 2, part. 1, 1851, p. 43)
- La main était déviée vers le bord radial et repoussée en dehors par le cubitus qui s’accroissait normalement en longueur et dont la tête faisait une forte saillie en dedans et en arrière. — (Bulletin médical, Volume 44, 1930)
- Pièce de l'avant, la raquette a comme base osseuse les carpes, le radius, le cubitus, l'humérus, le scapulum. — (Collectif, Abattage et Transformation des viandes de boucherie: Les produits élaborés à base de viande, Educagri Editions, 2001, p. 15)
- (Désuet) (Anatomie) Ulna. Le mot cubitus était utilisé dans l’ancienne nomenclature anatomique.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.