Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chevaux
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chevaux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
-
brûlot
- (Navigation) Navire rempli de matières combustibles et destiné à incendier d’autres vaisseaux. — Note : C’est le sens initial du mot.
- Au milieu de la nuit, des brûlots lancés par les Anglais vinrent tomber au milieu de l’escadre. Les capitaines effrayés coupèrent leurs câbles et s’efforcèrent de gagner la haute mer. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 12)
- (Sens figuré) (Journalisme) Pamphlet incendiaire au ton très virulent.
- De juillet 1888 à février 1890, Alfred Le Petit réactive son journal satirique de 1871, La Charge, pour en faire un brûlot boulangiste, mais il s’enlise avec le déclin du général. — (Bertrand Tillier, À la charge ! : la caricature en France de 1789 à 2000, Éditions de l’Amateur, 2005, page 73)
- Il y a presque dix ans paraissait un brûlot collectif intitulé : Interdit aux autruches (Les Intouchables, 1997). Dans l’un des textes du recueil farouchement anti-boomer, l’écrivain Stéphane Despatie déversait tout son fiel sur une « génération qui, selon lui, exerce une mainmise autoritaire sur ses aînés et ses cadets », et qui serait menée par « les trop nombreux péteux d’bretelles, flatteux d’bedaines, mangeux d’avenir et fêteux d’rues se prenant pour les premiers et, bien sûr, les derniers révolutionnaires et citoyens responsables de l’histoire du monde. » (p. 121) — (L’Action nationale, volume 96, numéros 1 à 5, Ligue d’action nationale, 2006)
- C’est un véritable brûlot que M. Aussant a lancé depuis Londres où il travaille dans le secteur financier. Dans une lettre ouverte adressée au Devoir, intitulée « Si j’étais militant péquiste », il plaide pour « une refondation du Parti québécois ». — (Les candidats à la direction du PQ commentent le brûlot d’Aussant, dans http://www.lapresse.ca, 10 septembre 2014)
- Moutier écrit donc que sa liberté d’expression littéraire a été limitée au nom d’une morale qu’il varlope avec ironie. Le brûlot du statut Facebook fait boule de neige. Le milieu littéraire québécois est en émoi. — (Émilie Dubreuil, Le psychanalyste, la censure et l’air du temps, radio-canada.ca, 10 février 2021)
- (Par extension) (Cuisine) Eau-de-vie ou rhum que l’on brûle pour relever une omelette, une salade d’oranges, etc.
- Un brûlot mon gendre, ça chauffe la tripe et ça nettoie la tête; y a rien de meilleur pour le corps. — (Guy de Maupassant, Toine, dans Les Contes normands)
- Faut faire un brûlot ! cria Mes-Bottes ; deux litres de casse-poitrine, beaucoup de citron et pas beaucoup de sucre ! — (Émile Zola, L’Assommoir/Chapitre III, 1877, Charpentier, 1879, page 111)
- « Un verre de vin ! me disent-elles.— Oui, un verre de vin. »Je n’en bois que pour trinquer dans les cabarets ou dans les auberges, parce que c’est gai les verres qui se choquent, comme je ne bois de cognac que pour faire des brûlots : c’est joli, les flammes bleues. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Lorraine) (Cuisine) Préparation culinaire consistant à brûler du sucre avec de l’eau-de-vie ; récipient destiné à cet usage.
- M. Léon Collin, de Grand-Failly, m’a rappelé une préparation à base d’alcool qui se faisait dans la commune : le brûlot, Dans un récipient métallique conçu pour cet usage — et portant le même nom —, on faisait brûler du sucre sur de la goutte enflammée. — (Daniel Bontemps, Au temps de la soupe au lard, éditions Serpenoise, 1993, ISBN 978-2-87692-179-5)
- (Cuisine) (Vieilli) Morceau très salé ou très poivré [2].
- (Technique) (Miroiterie) Ancien polissoir pour les miroirs [2].
- (Vieilli) (Désuet) Homme ardent, inquiet, entreprenant, boutefeu [2].
- (Antiquité) Baliste [2].
- Homme imbibé d’alcool Référence nécessaire
- (Par analogie) Sorte d’insecte qui, en automne, cause des démangeaisons à la peau en s’y attachant.
- (Canada) Moucheron (genre Simulium) dont la piqûre donne une sensation de brûlure intense.
- Je pardonne au « moustique à collier blanc », qui provoque un jet de sang à chaque piqûre. Je subis avec patience les coups du « frappe d’abord », les impressions cautérisantes du microscopique « brûlot » ; mais le culex, je le hais, je le méprise, je voudrais le conspuer et le martyriser pendant toute une éternité. — (Henry de Puyjalon, Récits du Labrador, 1894, Imaginaire/Nord, 2007, page 54)
- Il pourrait désigner, en forçant un peu la note, cette mouche du coche de Lafontaine, qui « pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment qu’elle fait aller la machine… Va, vient, fait l’empressée… » mais malheureusement, je n’ai pas même vu l’ombre d’une mouche à mon départ : Maringouins, frappe-d’abord, mouches noires, moustiques, toute la gent pique-fort était restée dans ses retranchements, car il soufflait un vent du nord qui poussait bien notre pirogue, mais qui n’était pas du tout favorable aux mouches. Nous n’avons pas même senti la piqûre du brûlot, ce liliputien du monde des insectes. — (Napoléon Caron, Voyages, 1888, page 182)
- Il est vrai que c’est par curiosité que notre mère Ève mangea le fruit défendu. Avec le résultat qu’il nous est désormais interdit de passer nos journées à nous promener dans le jardin d’Éden […] et de manger des bleuets et des catherinettes en caressant négligemment les gentils petits tigres et les éléphanteaux domestiques. Au lieu de cela, du fait de notre première mère nous habitons les rives du Saint-Laurent, mangeons notre pain à la sueur du boulanger et sommes soumis aux attaques des bêtes féroces telles que moustiques, brûlots, frappe-d’abord et inspecteurs du Revenu. — (Ringuet (Philippe Panneton), Confidences, Fidès, Montréal/Paris, 1965, page 83)
- Le nord du Québec possède pourtant un bien meilleur moyen de repousser les hordes de touristes avides de grande nature […] Au Québec, nous pouvons compter sur les maringouins, les brûlots, les mouches noires et les différentes espèces de « frappe-à-bord » : mouches à chevreuil, à orignal, à caribou, à vache, à tout-ce-que-vous-voudrez et qui, faute de ces animaux, s’accommodent très bien d’une bonne bouchée de pêcheur ou de campeur. […] Chaque insecte se distingue par sa taille, sa rapidité et son mode de torture. De plus, ils ont des horaires complémentaires. Les mouches noires et « frappe-à-bord » dominent durant le jour, tandis que brûlots et maringouins préfèrent le crépuscule, bien qu’ils s’accordent fréquemment des heures supplémentaires. Ces charmantes bestioles ne semblent dormir que par les nuits très fraîches. […] De plus, l’humidité favorise la prolifération de ces meutes de mini-perceuses. — (Québec Chasse et Pêche, juillet 1975, page 45)
- (Poitou) Feu que l'on fait avec des broussailles, des petites branches, des débris de jardinage, dans le but de s'en débarrasser.
- Lalie tournait autour du brûlot en battant des mains. Michel, qui avait ramassé des châtaignes précoces, les lui installa dans un petit tas de cendre chaude qu'il tira à l'écart du brûlot. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920, cité dans École et la Vie, volume 34, 1950, page 292)
- Que fait-il en cette fin d'été 1939 au beau milieu du jardin de la petite maison de Brouvilliers, affairé qu'il est, autour d'un brûlot improvisé où se consument feuilles, branches, cartons et documents ? — (Pierre Gastineau, "Double mètre", vie et mort d’un syndicaliste, Éd. Publibook, 2005)
-
cerveaux
- Pluriel de cerveau.
- L’idée de déployer tous les fastes de la République et d’afficher une solennité churchillienne pour annoncer une augmentation de 1,6 point de la TVA ne peut venir que de cerveaux hallucinés. — (Jacques Julliard, Impression, soleil couchant, dans le magazine Marianne, nº 772, 4 février 2012, page 3)
-
cagot
- Bigot, dévot.
- Avoir un ton cagot, des manières cagotes.
- Il est si cagot, il faisait une prière d’extra. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Alors il faudra s’astreindre à un tas d’observances, se plier à des séries d’exercices, suivre la messe le dimanche, faire maigre le vendredi ; il faudra vivre en cagot, ressembler à un imbécile. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- La vérité, c'est que votre Lamennais était un cagot, et que pour édifier les fidèles, il est tombé, comme tous les curés, dans un absurde prêchi, prêcha. » — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 205)
-
folio
- Feuillet, en parlant de registres, de manuscrits, etc., numérotés par feuillets, et non par pages.
- Folio recto, ou simplement recto, première page du feuillet ;
- folio verso, ou simplement verso, son revers.
- Voyez au folio premier, au folio six.
- Au début du codex, un binion dont le premier folio est collé sur le contre-plat ; puis un binion central, prévu pour un texte qui n’y fut jamais ajouté ; enfin, d’abord un binion dont le second folio a été coupé, puis un quaternion dont les deux premiers folios manquent. Les talons des trois folios coupés se trouvent entre les ff. 37 et 38. — (Fiche de la BNF sur le manuscrit Cote : Grec 2495, archivesetmanuscrits.bnf.fr, 2016)
- (Typographie) Chiffre numéral qui se met sur chaque page.
- Le folio de cette page est tombé.
- Vérifier les folios.
- Changer les folios.
-
chanteau
- (Vieilli) Grand morceau de pain coupé.
- Des ouvriers, la bouche pleine, taillaient des tartines en des chanteaux de pains. — (Paul Adam, Chair molle, 1885)
- Une cuisse d’oie, un gros chanteau de pain, le tout arrosé de rakiou, il ne lui en fallut pas moins pour réparer ses forces. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 69-81)
- A onze heures il arrivait à Fresnay-les-Chaumes, déjeunait à l'unique bouchon de ce hameau de Pithiviers-le-Vieil, d'un chanteau de pain bis et d'un hareng saur, additionnés d'un petit vin du pays qui lui fit faire une de ces grimaces ! — (Louis Boussenard, « La bande des chauffeurs : roman historique et dramatique », dans L'Œil de la police, n° 17, 2e année, s.d. (1909 ?), page 6)
- Devant une table, encombrée par un chanteau de pain, une demi-meule de gruyère et une innombrable quantité de bouteilles vides, les deux amis qu’on croyait morts devisaient paisiblement comme des sages. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- A tour de rôle, Flamart d’abord, Joigneau ensuite, ils piquent avec la pointe du couteau un lambeau de chair huileuse qu’ils étalent sur leur pain. Puis ils détachent du chanteau une bouchée cubique, l’enfoncent prestement dans leur bouche, et, avant de commencer le laborieux effort de la mastication, ils ont soin, l’un et l’autre, d’essuyer d’un revers de main la frange de leur moustache.— ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; éd. Le Livre de Poche, p. 15-16)
- (Absolument) (Religion) Le morceau de pain bénit qu’on envoie à celui qui doit offrir le pain bénit le dimanche suivant ou le jour de fête le plus prochain.
- Ma mère avait un autre sésame pour s'immiscer dans les maisons, le chanteau. Chaque dimanche, une famille offrait le pain qui était béni par le prêtre ; on mettait de côté un « chanteau » & le reste était coupé en petits morceaux & distribué dans les rangs, tenant lieu d'hostie, tandis que des fillettes faisaient la quête. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 190)
- Morceau d’étoffe coupé à une plus grande pièce.
- Ce manteau a été coupé en plein drap, il n’y a point de chanteau.
- (Par extension) Morceau en pointe que les tailleurs disposent sur les côtés d’un vêtement pour l’arrondir.
- (Art) Douve terminale de chacun des deux fonds d’un tonneau.
-
alto
- (Musique) Dans la musique vocale, voix correspondant à la voix féminine la plus grave.
- En l'espace de quelques années, il fit évacuer tous les falsettistes restants pour les remplacer par des castrats sopranos, les parties d’alto demeurant encore assez longtemps confiées à des faussets. — (Patrick Barbier, Histoire des Castrats, Grasset , 1989, page 17)
- (Musique) Ellipse pour violon alto.
- Jouer de l’alto.
- J’essayai donc pour plaire à l’illustre virtuose d’écrire un solo d’alto, mais un solo combiné avec l’orchestre de manière à ne rien enlever de son action à la masse instrumentale, bien certain que Paganini, par son incomparable puissance d’exécution, saurait toujours conserver à l’alto le rôle principal. — (Hector Berlioz, Mémoires, 1870)
- (Musique) (Familier) Dans un orchestre de jazz, ellipse pour saxophone alto.
- Charlie Parker jouait de l'alto.
-
copeau
- (Menuiserie) Éclat, morceau ou rognure qu’on enlève du bois avec un instrument tranchant.
- Gros copeaux.
- Menus copeaux.
- Copeaux de hêtre.
- Brûler des copeaux.
- Un copeau scié est prisonnier des parois latérales du trait de scie. — (Christian Sales, La scie à ruban: Théorie et pratique du sciage des bois en grumes, 1990)
- (Par analogie) (Usinage) Tortillon de métal.
- Des copeaux d’acier, de cuivre, de plomb.
- (Par extension) Lamelles de bois très fines dont on fait des peignes ou des ornements.
- Tranches fines de roche schisteuse dont on fait les ardoises.
- (Argot des Gadz’Arts) Frites.
-
chicot
- Ce qui reste hors de terre d’un arbre cassé par le vent ou coupé.
- Quelques troncs verts avaient été coupés et utilisés comme pièces de charpente ; des chicots secs, sciés et fendus, avaient alimenté tout un hiver le grand poêle de fonte ; mais le sol était encore recouvert d’un chaos de souches, de racines entremêlées, d’arbres couchés à terre, trop pourris pour brûler, d’autres arbres morts mais toujours debout au milieu d’un taillis d’aunes. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Des pignons s’effritent comme de vieux chicots, une étable n’est plus qu’un amas de pierrailles. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Ici et là, la serpe légère a tranché une gaule trop hardie et qui obstrue le ciel, amputé un chicot qui pourrait servir de perchoir. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Au tournant d’un virage en coude, des baraques délabrées et abandonnées, quelques carcasses de voitures rouillées, des chaloupes trouées, des chicots d’arbres morts dans le marais. — (Étienne Leblanc, En Louisiane, les réfugiés climatiques de l'Isle de Jean Charles, site radio-canada.ca, 28 février 2021)
- (Héraldique) Meuble représentant un tronc d’arbre écoté dans les armoiries. Il est généralement représenté sans racines ni faîte avec des couples de branches coupées disposées de part et d’autre du tronc de manière symétrique. Il est représenté en pal sinon, on doit préciser sa position. À rapprocher de écot.
- D’azur aux trois chicots d’argent posés en fasce et rangés en pal, qui est de la commune de Saint-Arnoult de Seine-Maritime → voir illustration « armoiries avec 3 chicots »
- (Par extension) Petit morceau de bois rompu.
- Les gardes veillent encore et enjoignent aux facteurs de veiller à ce que dans un temps de neige, les ouvriers dégarnissent bien les souches, pour ne pas faire une mauvaise coupe, et à ce qu’ils aient également l’attention de bien débuissonner, et de ne pas laisser de vieux chicots ni estocs. — (Statistique générale et particulière de la France et de ses colonies, tome III, ouvrage collectif, 1803)
- (Par extension) (Médecine vétérinaire) Blessure du pied, faite par un chicot.
- (Sens figuré) Morceau qui reste d’une dent rompue.
- Il y avait des expositions de dents de toutes espèces, des blanches, des jaunes, des bleuâtres, des noires, des chicots de toutes formes, les uns débordant sur la lèvre, les autres battant en retraite dans les gencives. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- Mais le couteau, plus étroit que la masse qui sert à en assurer la chute, offre l'apparence dérisoire d'un taille-crayons; mieux, d'un chicot tranchant qui meublerait à lui seul la mâchoire d'un requin. — (Georges Arnaud, Prisons 53, Paris : Éditions R. Julliard, 1953, page 57)
- L’idée de pouvoir respirer lui permettait de lutter victorieusement contre l’affreuse grimace de cette bouche qui dévoilait jusqu’à la gencive ses chicots et ses dents pourries. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 38)
- Il se tut encore puis se mit à ricaner. Je détournai les yeux pour ne pas voir les deux chicots qu’il a gardés sur le devant. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 37)
- (Sens figuré) Ce qui reste à la base des anciens murs d’un édifice.
- Le lieu, quoique très abrité par les frondaisons, était cependant aéré des vents du nord. Il avait, dans le temps, contenu une bergerie dont il restait encore quelques chicots de murs. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 282)
- (Québec) (Populaire)
- Enfin, sur les oiseaux migrateurs, sur le croupion, il y a un chicot – ou une plume, si vous préférez – qu’il faut enlever absolument pour éviter de donner un mauvais goût à la chair de l’oiseau. — (Julien Cabana, Précautions à prendre pour une bonne venaison, Le Journal de Québec, 3 septembre 2022)
-
ancestraux
- Masculin pluriel de ancestral.
- La reconstitution des habitats ancestraux à partir d’une phylogénie moléculaire (Alexandrou et al., 2013) indique également une origine dulçaquicole pour l’ancêtre commun des ésociformes et des salmoniformes. — (Lionel Cavin, Les poissons d’eau douce, 2018, page 128)
-
chapiteau
- (Architecture) Partie du haut de la colonne, sur laquelle est posée la frise, et qui repose sur le fût.
- Chapiteau corinthien. Chapiteau ionique.
- En face, sur le chapiteau d’un pilier, trois moines trapus, dodus et pansus, semble s’attrister du badigeon beurre frais qu’on leur a infligé. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 141, 2012)
- Quelques autres ornements d’architecture qui forment la partie supérieure, le couronnement de certaines choses.
- Chapiteau de pilastre. Chapiteau de balustre. Chapiteau de couronnement. Chapiteau de niche, etc.
- (Par extension) Corniches et autres couronnements qui se posent au-dessus des buffets, des armoires et d’autres ouvrages.
- (Par extension) Partie supérieure d’un alambic, dans laquelle se condensent les vapeurs qui s’élèvent de la cucurbite.
- (Par extension) Morceau de carton en forme d’entonnoir, qui se met vers le haut d’une torche, pour recevoir ce qui en dégoutte de cire ou de poix.
- (Par extension) (Histoire, Militaire) Deux ais joints qui couvrent la lumière d'un canon.
- (Par extension) (Alchimie) Vaisseau sur la cucurbite.
- (Par extension) Cornet placé au sommet d’une fusée volante.
- Grande tente destinée à accueillir les spectacles, principalement ceux du cirque.
- Note : Il se compose, en général, de mâts, poteaux de tour, d’une grande toile confectionnée spécialement avec, éventuellement, des mâts intermédiaires appelés corniches. Cette architecture est maintenue par des pinces (de grands pieux en acier), plantées autour et amarrées par des sangles.
- Elle repense à ce comédien qui, pendant qu'elle ajustait son costume, lui contait avec force détails l’accouplement zoophilique auquel il avait assisté sous un chapiteau en compagnie d'une trentaine d'autres gringos. — (Serge Brussolo, Cheval rouge, Le Masque, 2017, chapitre 28)
- Quand les catcheuses regagnèrent les vestiaires, les spectateurs se retirèrent lentement du chapiteau. Les commentaires fusèrent. — (Daniel Crozes, Un été d'herbes sèches, Éditions du Rouergue, 2016)
- (En particulier) (Cirque) Tente de cirque.
- Peu d'années après sa création, le cirque fermé et couvert trouva le moyen de devenir nomade. La tente de toile ou « chapiteau » soutenue par un mât central, les gradins démontables, une enceinte formée de matériaux légers, ont permis au cirque de transporter son spectacle de ville en ville. — (Gustave {Fréjaville, « Cirques fixes et cirques voyageurs », dans Encyclopédie française, Tome XVI : Arts et littératures dans la société contemporaine, Paris, 1935, pages 16.76-16)
- Ils ont les mêmes grands mâts — on définit un chapiteau comme un bateau par leur nombre — et les mêmes mâts annexes, de charge ou de corniche. — (Louis Merlin, C'était formidable !, Mémoires, Tome II, Julliard, Paris, 1966, chap. XI « Radio-Circus », p. 227)
- Les monteurs eux-mêmes se répartissaient en plusieurs groupes. Un des plus importants érigeait les mâts, plantait les pinces, tendait les haubans, fixait les corniches, bref hissait le chapiteau. — (Achille Zavatta, Viva Zavatta, coll. "Vécu", Robert Laffont, Paris, 1976, chap. 8 « Le spectacle continue ! », page 84)
- En contrebas, derrière les arbres,on distinguait la toile à rayures blanches et bleues d'un cirque. Des baltringues en maillots de corps, après avoir monté les chapiteaux, étaient venus se désensoiffer. — (Jean-Michel Morel , Le prix du pardon, éditions Stock, 2006)
-
panneau
- Petit pan.
- (Architecture) Chacune des faces d’une pierre taillée.
- (Par extension) Plaque de carton, de fer-blanc ou de bois, découpée suivant le profil auquel doit être taillée une pierre.
- Les outils de tracé et de contrôle sont l’équerre, la règle, la fausse équerre dite sauterelle, le biveau, le panneau ou gabarit, le compas, le fil à plomb et le niveau. Ces outils se retrouvent dessinés ou gravés sur de nombreux documents ou monumets de l'Antiquité à nos jours. — (Frédérick Tristan, Jacques Thomas & louis Monnier, Le Livre d'or du compagnonnage, éd. J.-C. Godefroy, 1992)
- (Ornement) Toute partie d’un ouvrage d’architecture, de menuiserie, etc., qui offre un champ, une surface de moyenne grandeur, encadrée ou ornée de moulures.
- Il s'agit de transmettre à la batterie les ordres reçus de l'avion, et, en réponse, de parler à l'avion au moyen de panneaux étalés de diverses manières sur le sol. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 118, Hartmann, 1937)
- Une porte à panneaux, des volets à panneaux.
- Panneau de sculpture se dit des ornements sculptés dans un panneau.
- Panneau de glace, celui pour lequel on emploie une glace, au lieu de bois.
- (Par analogie) Panneau de vitre.
- Panneau de fer, ensemble des ornements fixés dans le cadre d’un balcon, d’une rampe, d’une porte de fer.
- Planche préparée pour y peindre un tableau.
- Tableau peint sur panneau.
- Pièce de bois, plaque métallique, toile tendue sur un cadre, etc., qui porte des indications destinées à être vues du public ou des intéressés.
- Les colleurs d’affiches après avoir enduit de colle très liquide le panneau d’affichage appliquent leur papier en le noyant littéralement de colle pour que l'allongement soit rapide et le glissement facile. — (Papyrus: Revue de toutes les industries du papier, de l'imprimerie, & du livre, 1920, vol. 1-2, page 94)
- De l'autre côté de la rue, le panneau « ouvert 24/24 » de la supérette de nuit, accolée à la station d'essence, clignotait. Le parking et les rues alentour étaient calmes, […]. — (Debra Driza, Mila 2.0, traduit de l'anglais(USA) par Justine Niogret, éd. Panini, 2014, vol. 1, chap. 16)
- D’enfourchure en enfourchure, les signalisations et les panneaux s'étaient faits plus rares et puis avaient à peu près complètement disparu ; seul, parfois, à l'entrée d'un chemin de pierre ou de terre, un poteau fléchait encore un hameau, une ferme ou un bois. — (Jean-Paul Goux, La commémoration, Actes Sud, 1995, chap. 1)
- Filet pour prendre au piège du gibier.
- Tendre un panneau, des panneaux.
- (Sens figuré) (Familier) Piège pour faire tomber quelqu’un dans quelque faute, dans quelque méprise, pour lui causer quelque dommage.
- Ils ont donné comme des sots dans un panneau que leurs ennemis leur ont tendu sans s’en douter. — (Jean le Rond d’Alembert, La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée), Édouard Cornély, 1888)
- (Sellerie) coussinet ou garniture rembourré de crin qu’on met aux côtés d’une selle, sous les arçons, pour empêcher que le cheval ne se blesse.
- Il faut mettre, il faut attacher des panneaux à cette selle.
- Rembourrer des panneaux.
-
arbitraux
- Masculin pluriel de arbitral.
-
nilgaut
- Bovidé, espèce de grande antilope commune en Inde.
- Le nilgaut fréquente les steppes herbeuses et peu boisées.
-
baliveau
- (Sylviculture) Jeune arbre réservé, lors de la coupe d’un taillis, afin qu’il puisse devenir un arbre de haute futaie.
- On n’apercevait qu’une vaste clairière dans laquelle on avait fait une coupe au printemps précédent, et dont les jeunes baliveaux aux tiges flexibles se courbaient sous le poids de la neige. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- La méthode du taillis sous futaie fait participer à la fois des avantages du taillis et d’une partie de ceux de la futaie, […]. Dans ce but on conserve à chaque coupe du taillis un certain nombre d’arbres appelés baliveaux auxquels on laisse parcourir plusieurs révolutions. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 161)
- La strate arborescente est constituée essentiellement par le Chêne pédonculé, le Chêne sessile en baliveaux sensiblement codominants. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 167)
- C'est un long vieillard, mince comme un baliveau, un peu courbé par une bonne septantaine d'ans. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Botanique) Arbre de pépinière ayant un tronc bien vertical et des branches latérales.
- Le chêne rouvre, planté dernièrement au Vallon du Salut par la classe de grande section de l’école Clair-Vallon, n’est à ce jour qu'un jeune plant d’à peine quelques dizaines de centimètres. Autant dire que les petits écoliers devront être patients avant de pouvoir profiter de son ombre. Mais leur enthousiasme pourrait bien favoriser la pousse de ce joli baliveau ainsi que des autres plants d’arbre qu’ils s’apprêtent à planter à divers endroits sur le territoire. — (La Dépêche, 28 avril 2015)
- (Échafaudage) Grande perche verticale qui supporte les échafauds.
- La surface inférieure du hourdis est nécessairement irrégulière. Aussi, plus tard, quand il s’agit de procéder au plafonnage, la première opération consiste-t-elle à couper les baliveaux correspondant aux joints des planches sur lesquelles a été coulé le hourdis et à dresser la surface. — (« Marché de Nangis (Seine-et-Marne) » par M. Cottin, architecte, & M. Nicaise, constructeur, dans les Nouvelles annales de la construction, 3e série - tome 7, février 1882, en recueil vol. 28, Paris : chez Baudry, 1882, page 25)
-
auguraux
- Masculin pluriel de augural.
-
calicot
- (Textile) Toile de coton moins fine que la percale et dont le tissu n’est pas croisé.
- Le billard a des rideaux de calicot gris avec des bordures vertes et deux divans. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)
- Sur la scène, une table est maintenant installée, qu’on surcharge de lots, les premiers qui doivent être tirés. Le président de la Jeunesse catholique dirige l’organisation. Il tient un grand sac de calicot à carreaux bleus et blancs et s’avance jusqu’à la rampe plate-bande. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 191.)
- Cuisinier, il s’affublait pour l’amour de l’ornement, d’une toque blanche monumentale en calicot qui accusait son Pontife à vingt pas. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 136)
- (Par extension) Banderole.
- Le textile et le football. L’usine en haut, football en bas. L’usine pour l’argent, le stade pour l’honneur. Pendant qu’une saine jeunesse agite des calicots, elle ne brandit pas de pancartes. — (Monologue intérieur du personnage de François Leclerc (joué par Jean-Paul Belmondo), dans le film Le Corps de mon ennemi (1976), réalisé par Henri Verneuil, sur un scénario de celui-ci, de Michel Audiard et de Félicien Marceau, adapté du roman éponyme de ce dernier.)
- Quand un avion survole la plage en tirant le calicot publicitaire du parc d’attractions régional, [...] — (Jean-Dominique Bauby, Le scaphandre et le papillon, Paris, Éditions Robert Laffont, 1997, page 101)
- J’étais incapable de comprendre ce qu’ils criaient, je ne parvenais pas à lire ce qui était écrit sur les calicots. — (Claude Nemry, Bukavu, 2002, L’Harmattan, page 318)
- (XIXe siècle) (Péjoratif) Commis chez les marchands de drap, de bonneterie, de nouveautés[2].
- Messieurs du rayon — ce que sous la Restauration on appelait des calicots — quittent avec empressement le magasin. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Ses compagnes n’avaient pour amants que des rustres, des calicots ou des commis de quincaillerie. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- C’est à cinq heures que Lemaître nous rejoint. Lemaître est calicot et Matoussaint le tient en petite estime ; il ne comprend que les professions nobles. Cependant, comme Lemaître connaît des douillards et des rigolos, il l’accueille à bras ouverts. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Ne me regarde pas de cet air-là, tu veux bien ? Des petits calicots marlous dans ton genre, il en faut beaucoup pour faire une bourrique comme moi. — (Marcel Aymé, Travelingue, chapitre XVIII. Publié dans Je suis partout du 20 septembre 1941 au 17 janvier 1942, reproduit dans le tome III (page 3214) des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, aux éditions Gallimard, dans la Bibliothèque de la Pléiade)
- Monsieur Perkins, notre locataire depuis bientôt quinze ans, se mit en quatre pour m’aider. Il était chef de rayon dans un magasin de nouveautés, et c’est là qu’il me procura une place. L’éventuel futur duc de Chalfont devint ce qu’il est convenu d’appeler un calicot. — (Doublage français de la narration du film Noblesse oblige, de Robert Hamer, sorti en France en 1950. Extrait de dialogue, dont la traduction, supervisée par André Maurois, figure au début de la 14e minute du film.)
- (Péjoratif) Personne fringante et vive comme un jeune commis.
- Jarry, lui, ressemblait à quelque calicot de petite ville. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), L’Amant sans Nom, éditions Arthème Fayard, 1929, réédition 1980, première partie, chapitre V)
- J’ai appris de Marcel Adéma un détail que j’ignorais sur l’engagement militaire d’Apollinaire dans la guerre de 1914-1918. Il m’avait donné comme raison de cet engagement […] [qu’il] ne voulait pas qu’on puisse lui faire grief un jour d’être resté indifférent devant cet événement. Or, c’est uniquement après sa connaissance faite à Nice de Louise de Coligny, sous l’effet d’une forte déception amoureuse causée par l’indifférence de celle-ci, qu’il s’est engagé. Je n’ai pas caché à Adéma que ce côté calicot sentimental chez Apollinaire ne me le rend pas brillant. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, 4 octobre 1948, Paris, Gallimard, Folio, page 1161)
- (Construction) En plâtrerie, bande de renfort mise en œuvre entre deux plaques de plâtre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
bigot
- du vieil anglais by God (« par Dieu »)[1] ; les jurons sont parfois substantivé pour décrire ceux qui les profèrent → voir goddam. Contre cet étymon, le fait que bi godd n’est attesté en moyen anglais qu’au XIIIe siècle.
- Apparenté[2] à l’italien sbigottire (« sidérer »).
- Apparenté[2] à l’espagnol bigote (« moustache »), à bigoudi. Voir l’italien bacchettone (« bigot »).
- Avec changement de suffixe, il pourrait être apparenté à bégard (« membre d'une secte chrétienne du XIIIe siècle qui refusait l'autorité de l'aristocratie et du clergé ») et béguin (« franciscain qui s’opposa, durant le Moyen Âge, à l’Église ») ; voir begart pour l’étymon et bigardie (« hypocrisie ») pour la forme en biɡ-.
-
bardot
- (Zoologie) Équidé hybride produit par l’accouplement d’un cheval et d’une ânesse. → voir mulet, cet hybride d’âne et de jument est plus fréquent.
- En général, le bardot est stérile, le mâle a cependant des érections et la femelle des chaleurs et il arrive -très rarement- que l’un des sexes soit fécond.
- Des voitures passaient, passaient toujours, lourdes charrettes, banneaux, carrioles coiffées de leurs bâches, tombereaux traînés par des bardots. — (Octave Mirbeau, Le Calvaire , 1886)
- Mulet utilisé pour porter des charges (d'où son nom). L'équivalent pour un cheval se dit roncin.
- Mulet qui marche ordinairement à la tête des autres mulets et qui porte le muletier avec ses provisions et ses ustensiles.
- (Zoologie) Synonyme de merlu commun (poisson).
- (Vieilli) (Sens figuré) (Familier) Homme sur qui les autres se déchargent de leur tâche ou qu’ils prennent pour sujet de leurs plaisanteries.
- Ce domestique fait l’ouvrage de tous ses camarades, c’est le bardot de la maison.
- C’est le bardot de la compagnie.
-
calypso
- (Danse) Danse à deux temps originaire de Trinité-et-Tobago.
- Danser des calypsos.
- (Musique) Musique de type antillais qui accompagne cette danse.
- Un air de calypso.
- Le rythme de la chanson Sous l’océan du film d’animation La Petite Sirène est inspiré du calypso.
- Redécouvert par l’orchestre de Xavier Cugat, le méringué, qui fut en vogue l’an dernier, tombe déjà dans l’oubli, supplanté par la toute dernière nouveauté : le calypso. — (Réalités : femina-illustration — Numéros 138 à 143, 1957)
-
bifocaux
- Masculin pluriel de bifocal.
-
branchiaux
- Masculin pluriel de branchial.
-
contralto
- (Musique) La plus grave des voix de femme.
- Les contraltos.
- Il y a dans le violon — si, ne voyant pas l’instrument, on ne peut pas rapporter ce qu’on entend à son image, laquelle modifie la sonorité — des accents qui lui sont si communs avec certaines voix de contralto, qu’on a l’illusion qu’une chanteuse s’est ajoutée au concert. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 205)
- Il atteint des régions qu’il avait jusque-là réservées à ses grandes œuvres chorales, telles que le Requiem allemand et la Rhapsodie pour contralto, à laquelle il est impossible de ne pas associer ce diptyque. — (Brigitte François-Sappey, Gilles Cantagrel, Guide de la mélodie et du lied, 1994)
-
bathyaux
- Masculin pluriel de bathyal.
-
atonaux
- Masculin pluriel de atonal. Variante de atonals
-
casino
- (XIXe siècle) Établissement de jeu, de lecture, de conversation, etc., avec ou sans théâtre, qui se trouve dans les stations balnéaires ou thermales.
- Cette hypothèse paraît vraisemblable si l’on vient à songer […] qu’avant d’y arriver, les curieux reconnaissent, çà et là, plus d’un casino dont l’intérieur et le décor trahissent les spirituelles débauches de nos aïeux. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Devant l’église, de petits groupes papotants se formèrent et presque tout le monde dévala par une ruelle poussiéreuse étouffée entre une grande prairie et des villas isolées, vers l’un des petits casinos du village, rendez-vous du dimanche matin. — (Jeanne Gregh, Six et une nuits d’Amérique, Nouvelles éditions Argo, 1931, page 76)
- (Aujourd’hui) Établissement de jeu de hasard.
- Les casinos ne sont que de gigantesques pièges, vers lesquels le client riche est rabattu, d’abord par le snobisme, ensuite par la publicité du mercantilisme de l’élégance, et enfin par des agents ou des agentes, subtils et caressants. — (Henri Barbusse, Russie, Ernest Flammarion, Paris, 1930)
- Il n’avais jamais compris pourquoi tous ces gens, dans les casinos, restaient longtemps autour des tables, silencieux, immobiles, avec leurs têtes de morts-vivants. — (Patrick Modiano, Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier, Gallimard, 2014, page 93)
- (Sens figuré) (Politique) (Péjoratif) Jeu des financiers, qui boursicotent, au lieu de financer l’investissement économique productif.
- Or, après trois décennies d’hégémonie idéologique néolibérale et de pari sur la main invisible du marché, les retombées délétères du capitalisme de casino et l’effilochage du lien social qu’il entraine semble redonner, […], une nouvelle actualité à ce souci. — (Alexis Lacroix, Quand le justice sociale redevient une idée neuve, dans Marianne, n°665, du 16 janvier 2010)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.