Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chevaline
Que signifie "chevaline" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Boucherie chevaline.
- – Ton 19, c’est « Polope », un [sic] gaille de mes fesses, qu’on en voudrait pas à la chevaline, c’est que des os. — (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 34)
- Ensemble des chevaux d’une ferme.
- — Il vient soi-disant pour acheter des bêtes, Monsieur, car nous élevons du bestiau dans nos herbes, et notre chevaline surtout a du renom. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Le diable se mettrait après toi. Georgeon viendrait tirer nos draps de lit et boucler le crin de notre chevaline. — (George Sand, La Petite Fadette, chapitre XX, 1849)
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chevaline".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
-
paraffine
- (Chimie) Fluide plus ou moins épais ou masse solide, blanche, constitué d'un mélange d'hydrocarbures en C20 et plus, plus ou moins ramifiés, pouvant servir à la fabrication des bougies et aussi à divers usages industriels dont la lubrification. On l'extrait par solvatation des goudrons résiduels de raffinage du pétrole.
- Huile de paraffine, huile tirée de cette substance et raffinée, qui a des propriétés laxatives. Elle sert aussi à lubrifier les rouages de certaines machines délicates, telles que les machines à coudre.
- On couvrait les bocaux avec de la paraffine dont on faisait fondre des pains entiers. […] Plus tard, avec l'abondance de bocaux à couvercles vendues en supermarché, on n'aurait plus besoin de paraffine. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, p. 179)
-
ensaisine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensaisiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensaisiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensaisiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensaisiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe ensaisiner.
-
lustrine
- (Textile) Étoffe de coton utilisée en confection, fortement apprêtée et lustrée ce qui lui donne beaucoup de brillant.
- Une doublure de lustrine.
- L'atmosphère alourdie par le poêle, le pupitre usé par les coudes, le fauteuil à rond de cuir, la manchette de lustrine qu'on passe sur l'habit. — (Émile Gaboriau, L’Argent des autres , 1874)
- Les ouvrières qui restaient encore défirent leurs manchettes de lustrine, se lissèrent les cheveux avec du crachat. — (Joris-Karl Huysmans, Les Sœurs Vantard, 1879)
- Le détective disparut derrière la tenture de lustrine au moment où la porte du bureau fut ouverte sans ménagement. — (Jean Ray, Harry Dickson, L'Ile de la terreur, 1933)
- Ma mère termina, grâce à la machine à coudre, une blouse noire d’écolier, taillée dans une craquante lustrine, qui brillait de tout son apprêt : je ne devais plus la porter dans la rue, mais seulement au lycée, d’où elle ne sortirait pas. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 258)
- Les quelques sièges disparaissaient sous des housses. Même le lustre était enveloppé de lustrine. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 119)
- L’ennemi n’est plus seulement reconnaissable à ses uniformes vert-de-gris, à ses longs imperméables, il peut aussi se dissimuler sous les manches de lustrine des employés de mairie, sous la pèlerine des sergents de ville, sous l’autorité des préfets et jusque dans le regard amical des voisins. — (Philippe Grimbert, Un secret, 2004, page 99)
- (Par ellipse) Manche de lustrine.
- Enfin j’enfonce mes bras dans les petites manches de lustrine verte que maman m’a cousues de ses mains, et j’attends mes élèves… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 94-95)
- Optez pour une banque sans guichets et avec moins d'administratifs à lustrine qui prennent des airs. — (Michel Monteil, Frais bancaires : la flambée qui agace, dans Sud Ouest (www.sudouest.fr), le 09/01/2016)
- Espèce de droguet de soie.
-
abomine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe abominer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe abominer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe abominer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe abominer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe abominer.
-
lésine
- (Vieilli) Épargne sordide et raffinée jusque dans les moindres choses.
- Le maître donna des signes de plus en plus évidents d’avarice ; il se livra d’autant plus à cette passion, que ses cheveux grisonnaient chaque jour davantage : lésine et tête chenue font, on le sait, bon ménage. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Mlle Verne est une sœur de curé : indiscrète, infaillible, vieille et vierge. Elle régit la paroisse ; et contre la majorité du village qu’elle hait et qui le lui rend sans lésine, elle dirige, d’un verbe impératif, le clan de résistance réactionnaire que tout église groupe dans son ombre. — (Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; édition Le Livre de Poche, page 47)
- Le décor ne lui apprenait rien, sinon que tout suait la lésine, et même la ladrerie. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Mystère des sept fous, 1933)
-
caséine
- (Biochimie) Substance albuminoïde blanche que contient le lait, partie en dissolution, partie en suspension.
- Ces produits, appelés matières albuminoïdes ou substances protéiques, jouent un rôle essentiel dans le développement des êtres vivants : l’albumine de l’œuf, la fibrine du sang, la caséine du lait, le gluten de la farine appartiennent à ce groupe. — (Cousin et Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- Soie de caséine.
- On emploie comme matière la caséine du lait précipitée par la présure ou un acide. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Extraite de la caillette de veau, la présure, en présence d’ions calcium coagule la caséine. — (Claude Audigié & François Zonszain, Biochimie structurale, 1991, p. 121)
- — la présure ou labferment surtout abondante dans l’estomac du nourrisson provoque la coagulation du lait. Le coagulum ainsi formé contient la caséine et les globules gras du lait. — (Maurice Bariéty et Robert Bonniot, Sémiologie médicale, 2003, p. 220)
-
paludine
- (Malacologie) Genre de coquilles univalves.
- Au milieu de débris de roseaux et de diverses plantes aquatiques abondent les coquilles de limnées et de paludines. — (Émile Blanchard, Revue des Deux Mondes, 1er octobre 1874, page 607)
-
féminine
- Sportive (par opposition aux hommes).
- C’est ce qui a tout de suite plu à Thibaut Petit, l’ancien coach des féminines du BLMA (Basket Lattes Montpellier). — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 14)
-
morphine
- (Chimie) (Pharmacologie) (Indénombrable) Molécule végétale issu du pavot, classifiée comme alcaloïde en chimie organique, réputée cause des propriétés soporifiques et calmantes de l’opium sur divers animaux dont l’humain et consécutivement couramment employée comme analgésique, antalgique et hypnotique en médecine et classée comme stupéfiant dans une majorité de législations sur base de ses effets psychotropes.
- Ces expériences (marcher au moins six minutes par jour, instaurer des moments de sortie de routine, s’exposer une heure par jour à la lumière forte ou encore écouter certains morceaux de musique) contribuent en effet à augmenter la sécrétion d’endorphines (les morphines produites naturellement dans le cerveau) et de sérotonine (la molécule de la bonne humeur), qui diminuent la douleur ou la sensation de douleur. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 24)
- Le grand palliatif de la douleur, c'est l'opium. La morphine faisait fureur à Lamalou et les piqûres du poison euphorique y étaient aussi nombreuses que celles des moustiques. Quand on avait fini de raconter ses souffrances, leur siège, leur qualité, leurs alternatives, on passait aux doses de toxique ; l'émulation s'y mettait, comme pour l’étalage de la douleur.« Madame, je suis à un gramme par jour.– Oh ! cela n'est guère. Je suis, moi, à un gramme cinquante. » — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 159)
- L’infirmière, arrivée à huit heures, lui fit aussitôt une piqûre. Quand la morphine mit des flotteurs sous le poids de son corps, il vit avec une indifférence étonnée la teinte grise qu’avait prise sa peau. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 185)
- Quand le docteur N. est venu, elle a réclamé : « Qu’on me pique, autant qu’il faut », et elle imitait le geste de l’infirmière qui lance l’aiguille. « Ah ! ah ! vous allez devenir une vraie droguée ! » a dit N., et sur un ton badin : « Je pourrai vous fournir de la morphine à des prix très avantageux. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 115)
- A l'hôpital, soigné à la morphine, il en était devenu dépendant, ne pouvait plus s'en passer, l'appelait sa fée grise. « En voulez-vous ? proposa-t-il à Verlaine qui commandait une énième absinthe. Ça vous changera de la fée verte. » — (Jean Teulé, Ô Verlaine, Éditions Julliard, 2010, chapitre 59)
- En songeant que le liquide s’était éventé, bien qu’enfermé dans une boîte métallique, il fut ressaisi par le doute qui le tenaillait : quarante ans et des broquilles s’étaient écoulés depuis qu'on avait transformé l’opium de l’Empire des Indes en morphine dans les labos de Sa Gracieuse Majesté. — (Thierry Marignac, Morphine Monojet : ou Les fils perdus, Éditions du Rocher, 2016)
- On trouve le reste en pharmacie : morphine ou méthédrine, une amphétamine prisée des routards ; et en avant la fixette, à moi les cachetons avalés entre deux shiloms. — (Patrick Kurtkowiak, Sexy Sixties, mon doux chaos, Éditions Librinova, 2016, chapitre 9)
-
cristalline
- Féminin singulier de cristallin.
-
hyaline
- Variante de hyalite.
-
colombine
- Fiente du pigeon et, par extension, des volailles.
- Les colombines ou résidus de poulailler sont des engrais de premier ordre. — (Paul Sabatier, Leçons élémentaires de chimie agricole, p. 212, G. Masson, Paris, 1890)
- On estime à une centaine de francs la valeur de la colombine produite dans un colombier de 700 à 800 pigeons . On peut admettre qu'un pigeon moyen produit dans le cours de l'année de 8 à 10 litres de cet engrais. — (Charles-Victor Garola, Engrais : Le matières fertilisantes, Paris : J.-B. Baillière & fils, 7e éd., 1925, p.181)
- (Botanique) Ancolie.
- L'ancolie est aussi appelée gant de bergère, gant de Notre-Dame, cornette, aiglantine, colombine ou encore tourette.
-
guillotine
- Instrument d’exécution qui tranche le cou du condamné à mort, par la chute d’un couperet.
- La tête était ébauchée sur la toile, et, chose étrange! au moment où le bourreau entra, le peintre en était à cet endroit du cou que le fer de la guillotine allait trancher. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Les ouvriers ouvrirent la voiture et commencèrent à en tirer toutes les parties constitutives de la guillotine qu’on devait ériger, ici même, à quinze pas de la porte. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Dans une cour à demi couverte, sur une espèce d’estrade, se dressaient les bois de la guillotine et, devant, les forçats se tenaient à genoux. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Autrefois, dit Rosenthal, j’étais très fort sur la cosmographie. Mais maintenant le cou sous la guillotine, vous ne me feriez pas dire où est l’étoile polaire.. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p.153)
- (Par métonymie) Le supplice lui-même.
- Condamner à la guillotine.
-
mine
- Endroit d’où l’on extrait le minerai.
- Si, d’aventure, il restait sur place, attendant une vacance à l’usine, il travaillait à la mine et était payé par pipe de minerai extraite. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- Lorsque la bourgeoisie embryonnaire eut à affronter le Pérou et la Bolivie, en 1879, pour décider de la propriété des mines de nitrate (monopole naturel sur l’une des plus grandes richesses de l’époque), elle se heurta pourtant aux États-Unis. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot et Françoise Campo, Seuil, 1974)
- (Plus rare) Minerai.
- La mine brute est lavée dans des lavoirs à bras suivant les procédés que nous avons déjà décrits. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 81)
- (Sens figuré) Source d’idées.
- De même dans la perception du temps. Sa relativité psychologique est une mine particulière de plaisanteries. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 228)
- Petit bâton de graphite inséré dans un crayon et qui laisse la trace de l’écriture ou du dessin.
- (Militaire) Sorte de sape sous des fortifications.
- Les mines sont étançonnées et étayées avec du bois auquel on met le feu, ce qui fait tomber une partie des défenses de la barbacane. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Militaire) Charge explosive, que les militaires cachent, pour blesser ou tuer des humains, ou détruire du matériel militaire.
- Suivant le chevalier de Ville, le plus ancien mode d’inflammation des mines en usage étaient la traînée de poudre et l’étoupille ou estoupin. — (H. Wauwermans, Applications nouvelles de la science et de l’industrie à l'art de la guerre, Bruxelles, chez E. Guyot, 1869, page 112)
- Cet hiver là, nous vîmes et nous apprîmes beaucoup de choses : […] nous apprîmes à nous débrouiller avec les cartes, à éviter les mines. — (Alexandre Tchakovski, C’était à Léningrad , traduit du russe par Julia et Georges Soria, 1951)
- (Par extension) (Industrie minière) Charge explosive destinée à abattre de la roche.
- (La Réunion) (Cuisine) Type de pâtes fines à la cuisson rapide entrant dans la réalisation du sauté mines.
-
ondine
- (Mythologie) Génie féminin des eaux dans la mythologie germanique. (Le masculin ondin est beaucoup plus rare.)
- Tour à tour ondine ou sylphide, cette fluide créature voltigeait dans les airs. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ce n’étaient plus un petit bûcheron et une petite pêcheuse, — mais un Sylphe et une Ondine, lesquels, plus tard, furent unis légitimement. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Triomphe des êtres fantastiques masculins ! Manifestement les sirènes et les ondines n’ont guère eu d’influence ! Cependant voici dans la région de Saint-Hubert et de Virton de quoi sauver l’honneur féminin : là, c’est Marie Crochet qui vous attirera dans l’eau. — (Albert Doppagne, Esprits et génies du terroir, J. Duculot, 1977, page 74)
- (Fantastique) Créature mythique représentée avec un torse humain et une queue de poisson ; sirène.
- (Sens figuré) (Poétique) Jolie baigneuse.
-
débine
- (Populaire) Misère, pauvreté.
- — Non, elle n’ira plus à vot’ école ma fille… c’est pas la peine, pour apprendre qu’il faut rester dans la débine comme père et mère et se tenir bien tranquille, en crevant de faim tout comme eusses et surtout pas oublier de dire merci… — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- C’était la poisse, la pouille, la misère, la débine. — (Raymond Queneau, Loin de Rueil, Gallimard, 1944, Édition Folio, 2003, page 200)
- Peut-être simplement parce qu’il se sentait en présence d’un allié, de quelqu’un qui partageait sa débine. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- Il est tombé, il est dans la débine.
-
citadine
- Celle qui habite une ville ou une zone urbaine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Automobile) Voiture hippomobile publique utilisée en milieu urbain.
- — Si nous menions Gazonal chez la mère Fontaine, dit Bixiou qui fit signe à un cocher de citadine d’avancer, ce sera passer du sévère au fantastique. -- Cocher, Vieille rue du Temple. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- À la porte de la fatale maison, stationnait une citadine à deux chevaux, de celles qui s’appellent Compagnie générale, du nom de l’entreprise. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (Automobile) Petite voiture particulière destinée principalement à l’usage urbain.
- DS vient d’annoncer que les futurs propriétaires d’une DS3 peuvent choisir un toit à l’emblème de leur région pour leur citadine. — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, pages 97-98)
-
farine
- Poudre blanche obtenue par la mouture de grains céréaliers et utilisée dans la fabrication du pain et de pâtisseries.
- La farine constitue, comme le lait, un aliment complet, car elle renferme toutes les substances nécessaires à la nourriture de l'homme. On y trouve en effet une matière azotée, appelée gluten, comparable au caséum, une matière grasse analogue au beurre, une matière amylacée qui correspond au sucre de lait, et enfin des sels minéraux. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 116)
- Les bancs d’essai automatiques de dosage des protéines dans les céréales seront vérifiés globalement à l'aide de farines de référence. — (L’audit de la métrologie dans le cadre des certifications de systèmes de management, Collège Français de Métrologie & Lexitis Éditions, 2014, page 10)
- Retirez bien l’excédent de farine qui pourrait se former lorsque vous tourez la pâte. S'il y a trop de farine, les couches de détrempe ne se colleront pas entre elles et vous aurez du mal à réaliser le feuilletage. — (Noémie Strouk, Gâteaux waouh !, Éditions Larousse, 2015, p. 268)
- Préparation alimentaire d’origine protéique destinée aux animaux d’élevage.
- (Par analogie) — Parmi les graines, on peut manger des gesses et des vesces en farine, assaisonnées sans huile et avec du cumin écrasé. — (Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque du roi et autres bibliothèques, tome 11, Imprimerie royale, 1827, page 193)
- Farines de poissons.
- Les 300 000 poules seront transformées en farine pour l'alimentation animale. Les vaches vont se régaler. — (Les poules n'étaient pas folles, Le Canard enchaîné, 1er juin 2016)
- (Absolument) Farine de blé.
- Si vous pouvez nous envoyer une sache de farine propre à faire du bon pain de ménage, faites-nous la passer. — (Aurélien Vivie, Histoire de la terreur à Bordeaux, vol.1, page 180, Feret & fils, 1877)
- Le pain à mie compacte et bise, à la croûte épaisse couleur de couque, sent la farine honnête. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
-
gabardine
- Tissu présentant une côte en diagonale sur l’endroit.
- Camille était vêtu de toile brune comme les chasseurs de France [...]. Le capitaine Philps, lui, était en fine gabardine beige. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
- (Par métonymie) Manteau imperméable fabriqué en gabardine.
- Mais ce bonhomme dont le ventre écarte les pans flottants d'une vieille gabardine et qui abrite son crâne luisant sous un journal à demi déployé, est-ce vraiment Fred ? — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 146)
- J'enviais ses fils de pouvoir partager avec lui des parties de ping-pong qu'il jouait, comme Columbo, sans quitter sa gabardine. — (Jean-Baptiste Harang, Nos cœurs vaillants, Paris, Grasset, 2010, pages 53-54)
- À l’arrière-plan, des hommes en gabardine appartenaient probablement aux services de sécurité américains. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 131)
-
ovalbumine
- Principale protéine du blanc d’œuf.
-
bouline
- (Marine) Cordage amarré par le milieu de chaque côté d’une voile carrée pour lui faire prendre le vent de côté.
- La bouline de la grande voile, de la misaine, etc.
- Pour dégréer un perroquet, on défrappe les écoutes, on les amarre sur les barres ; on défrappe également les cargues-points et la cargue-fond, on les dépasse de leurs poulies et on les amarre, les cargues-points aux pitons du chouc du mât de hune, la cargue-fond sur l’avant ; on décapelle les boulines de leurs cabillots, et on les fixe tribord et bâbord sur la barre de l’avant. — (Phocion-Aristide-Paulin Verdier, ''Nouveau manuel complet de marine, première partie : Gréement, 1837, page 152 (perrroquet corrigé en perroquet))
- Aller à la bouline, tenir le plus près du vent, recevoir le vent de biais en mettant les voiles de côté par le moyen des boulines.
- (Marine) Châtiment corporel qui consistait à passer entre deux haies de matelots qui frappaient le condamné à l'aide de garcettes.
- En 1848 la bouline a été supprimée et remplacée par le cachot.
-
enlumine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de enluminer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de enluminer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de enluminer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de enluminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enluminer.
-
couine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de couiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de couiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de couiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de couiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de couiner.
-
fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
-
mouline
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de mouliner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de mouliner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de mouliner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de mouliner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de mouliner.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.