Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chaumeil
Mots qui riment avec "eille"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chaumeil".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eille , eilles , eil et eils .
-
ensoleille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensoleiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensoleiller.
- À rebours, pour un temps, il arrive que l’on distingue mieux le but ; avec la distance, le quotidien dégrisaillé s’ensoleille ou s’enlune et à moins qu’il ne pleuve en nos cœurs, les creux et les bosses ressurgissent plus nettement. — (Jean-Pierre Compain, Ti-Jean Monjean, 1980)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensoleiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensoleiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe ensoleiller.
-
éveil
- Action d’éveiller ou de s’éveiller.
- (Par extension) (Militaire) Alarme.
- Une fois l’éveil donné, tout le camp fut sur pied.
- (Plus courant) (Militaire) (Sens figuré) Avertissement que l’on donne de bien veiller, d’être sur ses gardes.
- Donner l’éveil.
- Je n’en ai eu l’éveil que tout à l’heure.
- (Sens figuré) Action d'éveiller son esprit, son intelligence, sa pensée.
- L’éveil de l’intelligence, de la sensibilité, des sens, de la nature.
- Ce qui s’auto-détermine, à savoir l’éveil à soi, doit se trouver derrière tout ce qui est pensé comme plan de la conscience. — (Revue philosophique de Louvain, volume 97, 1999)
- L’éveil du Bouddha.
-
sommeil
- État inconscient nécessaire à la vie.
- Il y eut encore entre ce moment de somnolence et le sommeil réel un intervalle pareil à celui du crépuscule, qui sépare le jour de la nuit, intervalle bizarre et indescriptible pendant lequel la réalité se confond avec le rêve, de manière qu’il n’y a ni rêve ni réalité. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Et son ami Canalis dormait, lui, du sommeil des triomphateurs, le plus doux des sommeils après celui des justes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Après son premier sommeil qui était toujours solide, si grandes que fussent ses préoccupations, il était resté longtemps éveillé, tourmenté de ce qui se passait, et assez inquiet aussi. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- J'avais les membres roidis et ressentais une si pénible lassitude, que je restai longtemps sans pouvoir trouver le sommeil. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 94)
- Dans la tiède torpeur du réveil le père Jourgeot savoura ce délicieux engourdissement qui est comme la prise de conscience des bons sommeils réparateurs et des nuits tranquilles ; […]. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Tous les chiens du pays, tirés de leur premier sommeil, aboyèrent à la lune et tracèrent autour de nous un vaste cercle carnassier. — (André Obey, Loire, Éditions Cheminements, 2003, page 41)
- Grande envie, un grand besoin de dormir.
- Le premier jour des vacances d’été, je me rendis à l’usine dès potron-minet. Le sommeil avait beau engourdir encore mes membres, j’étais résolu à ne pas décevoir mon père. — (Erich Loest, Les souris du Dr Ley: une fable d’Allemagne, traduit de l’allemand par Bernard Huchet, page 12, Gingko, 2006)
- Et ils continuent de giberner, mais un tel sommeil s’était emparé de moi que je m’en allai dormir dans la grange. — (Władysław Stanisław Reymont, Pèlerinage à Czestochowa, page 21, L’Âge d’Homme, 1984)
- (Sens figuré) Mort.
- Le sommeil de la tombe.
- État d’inactivité, d’inertie où se trouvent certaines choses.
- Ce ne fut qu'au milieu des années 1980 que William Steinman et Wendelle Stevens coécrivirent leur livre de 623 pages, UFO Crash at Aztec, et que la rumeur sur l'incident d’Aztec commença à s'éveiller de quatre décennies de sommeil. — (Suzanne et Scott Ramsey, Franck Thayer, AZTEC,1948 ; Un crash d'ovni au Nouveau Mexique 8 mois après Roswell !, traduit de l'américain, Éditions Atlantes, 2017, chapitre 2)
- Le sommeil de la nature. — Le sommeil de l’esprit. — Le sommeil des sens.
- (En particulier) (Botanique) (Familier) État dans lequel les plantes ont leurs feuilles et leurs fleurs pliées ou fermées, ordinairement durant la nuit, et qui est dû à l’absence de la chaleur et de la lumière.
- Sommeil des plantes.
- (En particulier) (Zoologie) (Familier) Sorte d’engourdissement qui saisit certains animaux pendant l’hiver ; ou qui, dans les pays chauds, saisit d’autres animaux durant la saison sèche.
- (Par extension) Phase d’inactivité d’un appareil, d’une machine.
- Lorsqu’une machine en sommeil devient active, il convient de suivre l’état du stock.
- (Familier) Période durant laquelle on dort.
- Allez les enfants, venez faire votre sommeil.
-
surveille
- Avant-veille, le jour qui précède immédiatement la veille. Il est peu usité : on dit plutôt avant-veille.
- La surveille de son départ, de sa mort.
- La cérémonie est reprise, et, cette fois, le révérend Nathaniel Morse a pu achever son speech, si regrettablement interrompu la surveille.— (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre XXII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- cruseilles
- vaureilles
-
méteil
- Froment et seigle mêlés ensemble.
- Le pain de méteil, c'est-à-dire, moitié froment, moitié seigle est moins nourrissant ; cependant les gens de la campagne en usent ordinairement. — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- L'état des céréales est toujours satisfaisant. Les fortes gelées de la fin décembre ont été favorables aux blés en détruisant les abondantes touffes de moutardon, et aux méteils et seigles en enrayant les dégâts des limaces. — (Journal officiel de la République française, 12 janvier 1914, page 363)
- Des mélanges constitués de céréales, de légumineuses et de crucifères sur l’exemple des couverts d’interculture utilisés par l’agriculture de conservation ou bien des mélanges comparables à ceux des méteils utilisés par les exploitations d’élevage seraient plus adaptés. — (Jean-Noël Cardoux et Alain Péréa, Restaurer l’équilibre agro-sylvo-cynégétique pour une pleine maîtrise des populations de grand gibier et de leurs dégâts à l’échelle nationale, mars 2019 → lire en ligne)
-
conseil
- Avis que l’on donne à quelqu’un sur ce qu’il doit faire ou ne pas faire.
- Par avance, il sait ce qu’il trouvera d’imparfait, de médiocre, de mal, d’immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu’il prodigue et ressasse à chaque inspection. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Une peste de psychologue, que mes parents m’avaient emmené voir sur le conseil d’une prof complètement tarée, avait parlé de « nonchaloir oriental » pour expliquer ces accès de paresse. — (Bernard Du Boucheron, Long-courrier, Éditions Gallimard., 2013)
- Il est l’auteur de ce conseil. - Donner conseil, un conseil. - Prendre conseil de quelqu’un. - Ne prendre conseil que de soi-même.
- Suivre le conseil de quelqu’un. - Je ne demande pas votre conseil sur cela. - C’est un conseil à lui donner. - C’est un homme de conseil, de bon conseil.
- (Sens figuré) Ce qui nous détermine à faire ou à ne pas faire quelque chose, en parlant des choses, des passions, etc., qui nous portent, qui nous animent.
- Se venger, les tuer ! La violence naturelle à son tempérament sanguin lui dicta les pires conseils. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Prendre conseil des événements. - N’écouter que les conseils de l’intérêt, de la vengeance. - Ne prendre conseil que de sa tête, de son amour, de sa fureur, de son avarice, etc.
- (Vieilli) Résolution, parti.
- Ne m’en parlez plus, le conseil en est pris. - Je ne sais quel conseil prendre.
- (Au pluriel) (Soutenu) Vues, principes qui dirigent une personne.
- Note : Il s’emploie surtout en parlant des rois, des gouvernements.
- La justice préside à tous ses conseils. - Il n’y eut dès lors en ses conseils qu’irrésolution et faiblesse.
- (Religion) (Au pluriel) (Par ellipse) Conseils évangéliques
- Note : En ce sens, Conseil s’oppose à précepte, comme dans ces phrases :
- Ce n’est pas un précepte, ce n’est qu’un conseil., Cela n’est pas de précepte, cela n’est que de conseil.
- (Affaires) Personne dont on prend conseil — Note : Dans cette acception, il est souvent apposé à un nom comme adjectif.
- Enfin nous avons le solicitor qui est le représentant légal et le conseil de son client dans chaque procès. C'est lui qui fait la procédure et rédige tous contrats civils ou judiciaires et les testaments. Il plaide rarement lui même […]. — (Adolphus Selim, Aperçu de la loi anglaise au point de vue pratique et commercial, Paris : chez Marchal, Billard et Cie, Bruxelles : chez Ferdinand Larcier, 2e édition, 1887, page 25)
- Notre rôle sera de redonner une dimension humaine à ce procès, complète Alain Jakubowicz, conseil d’Entraide et Solidarité. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 10 octobre 2022, page 4)
- « C’était vraiment important pour lui que soit affirmé, lors d’une audience publique, qu’il n’était pas un terroriste, que lui soit retirée du front cette étiquette », a expliqué son conseil, Adélaïde Jacquin. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 décembre 2022, page 6)
- Avocat-conseil. - Ingénieur-conseil.
- (Politique) Assemblée permanente ou réunion extraordinaire, instituée ou convoquée pour délibérer, pour donner son avis sur certaines matières.
- Il fut un temps au Québec où, lorsqu’on voulait régler un problème, on créait un «conseil» :... du statut de la femme ; ... supérieur de l’Éducation ; ... permanent de la Jeunesse (aboli en 2011). — (Antoine Robitaille, Un autre commissaire? Une autre charte?, Le Journal de Québec, 11 mai 2021)
- Les membres d’un conseil. - Le président, le secrétaire d’un conseil. - Assembler le conseil.
- (Par extension) Séances d’un conseil ; lieu où siège un conseil.
- Assister à un conseil. - Présider un conseil. - Le conseil a duré depuis une heure jusqu’à cinq. - Au sortir du conseil.
- monteille
-
veille
- État du corps de l’homme ou de l’animal, dans lequel les sens sont en action.
- État de veille.
- Certains actes accomplis dans le sommeil ne peuvent pas se reproduire pendant la veille.
- Action de veiller volontairement dans le temps habituellement consacré au sommeil.
- Le café noir très fort qu'il a pris au début de la veille, empêche Arsène André de s'endormir. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il ne dut qu'à ses réflexes, pourtant émoussés par sa nuit de veille, de ne pas être emporté par la tourmente. — (Pierre Bordage, Wang – I. Les portes d'Occident, « J'ai Lu », 1997, p. 42.)
- (Spécialement) Veillée.
- Finis les feux de la veille et les longues parlottes des jours de neige et de frimas, des jours de prison et d'ennui : les pissenlits pointaient; […]. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 16)
- (Militaire) Sentinelle, garde qui se fait pendant la nuit.
- Toutes les précautions furent prises, la veille doublée, la machine prévenue et des espars disposés sur le pont. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- C’est votre tour de veille.
- (Technologie) État d'un dispositif technologique intermédiaire entre l'arrêt complet et le mode de fonctionnement normal, dans lequel la plupart des fonctions sont désactivées afin de diminuer la consommation énergétique.
- être en état de veille
- mettre en veille, activer la mise en veille
- (Au pluriel) (Sens figuré) Grande et longue application qu’on donne à l’étude, aux productions de l’esprit ou aux grandes affaires, le plus souvent au détriment du sommeil.
- Doctes, savantes veilles. — Consacrer ses veilles à un ouvrage. — C’est le fruit de ses veilles.
- (Antiquité) Une certaine partie de la nuit, dans la division qu’en faisaient les anciens.
- Les romains distribuaient la nuit en quatre veilles. — La première, la seconde veille.
- Jour qui précède un jour déterminé.
- La veille de ce mercredi 12 juin, mon ami Maurice Andin, assistant à la Faculté des Sciences d'Alger, avait été arrêté à son domicile et la police y avait laissé un inspecteur. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Une petite pluie mince et tenace dégoulinait sans arrêt depuis la veille et les passants, recroquevillés sous leurs riflards, […], lui fournissaient l'impression vague de spectres titubants. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 9)
- […] il remarqua que la porte de dehors n’était fermée qu’au loquet alors que, la veille au soir, il était sûr d’avoir poussé le verrou. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les charrettes et les chars étaient là dès potron-minet, voire dès la veille, car le marché était clappé dès prime ; il durait jusqu'à midi. — (Alain Derville, Saint-Omer: des origines au début du XIVe siècle, page 189, Presses Univ. Septentrion, 1995)
- Si vous préparez la crème anglaise la veille, elle n'en sera que plus parfumée et plus savoureuse. — (Valérie Lhomme, Soupes & veloutés, Larousse, 2011)
- (Par extension) Époque immédiatement antérieure.
- La société enrichie la veille par des spéculations, honnêtes ou non, joignait à ses richesses des titres nobiliaires ; chacun s'improvisait comte, marquis ou baron. — (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870), page 240, Bloud & Barral, 1883)
- Mais aussi parce que nous nous trouvons à la veille d’une tragédie. L’angoisse monte, celle de perdre nos proches, ou simplement celle de mourir. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- Activité qui consiste à étudier des informations stratégiques pour permettre d'anticiper des évènements.
- Sa mission au sein de l'entreprise consiste à réaliser une veille technologique sur les logiciels de programmation. — Ils réalisent une veille juridique très active.
-
bareilles
- Deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif de bareiller.
- Deuxième personne du singulier du présent du subjonctif de bareiller.
- verneil
-
désembouteille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désembouteiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désembouteiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désembouteiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désembouteiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désembouteiller.
- rozeille
- masseilles
-
merveille
- Chose qui cause une grande admiration.
- Pic de la Mirandole fut regardé comme la merveille de son siècle.
- À l’agrégation d’histoire, un candidat a fait l’histoire ancienne et moderne de cent cinquante îles de la Méditerranée ; un autre, douze pages sur le Concile de Florence avec citation des calembours latins du temps. Ce candidat-merveille est resté un homme de sixième ordre. Voilà les fruits du concours : des médiocrités et des monstruosités. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- La moindre photographie nous apprend cent fois plus sur le Parthénon qu'un volume consacré à vanter les merveilles de ce monument. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, page 195)
- L'œuvre est imprimée à Genève : à quelques lieues de là, sur les rives du même lac, les notables de Vevey siègent sous un miroir hémisphérique, une merveille qui nous est conservée et qui suscite la rêverie. — (Denis Hüe, « Miroir de mort, miroir de vie, miroirs du monde », dans Miroirs et jeux de miroirs dans la littérature médiévale, sous la direction de Fabienne Pomel, Presses universitaires de Rennes, 2016, page 60)
- (Familier) Ce n’est pas grande merveille, ou, par ironie, Voilà une belle merveille, se dit pour rabaisser une chose, une action que quelqu’un veut faire passer pour admirable.
- (Pâtisserie) (Sud-ouest de la France) Beignet.
- Les merveilles ne sont pas particulières à Genève ; on en fait aussi dans la Dordogne. — (Littré)
-
vieil
- Variante de vieux devant une voyelle ou un h muet.
- Lorsqu’en 1836 on a démoli sous le faubourg Saint-Honoré, pour le reconstruire, le vieil égout en pierre où nous voyons en ce moment Jean Valjean engagé, le sable mouvant, qui est le sous-sol des Champs-Élysées jusqu’à la Seine, fit obstacle au point que l’opération dura près de six mois, au grand récri des riverains, surtout des riverains à hôtels et à carrosses. — (Victor Hugo, Les Misérables, tome V, Livre troisième, chapitre VI, Le fondis)’
- (Désuet) (Archaïsme) Forme régulière de vieux (encore attestée au XVIe siècle).
- Parlez-vous le vieil françois ?
- beauzeil
- calmeilles
- jabreilles
-
mail
- Petite masse cylindrique de bois, à long manche, dont on se servait pour jouer en poussant, en chassant avec force une boule de buis.
- Donner un coup de mail.
- Voilà un beau coup de mail.
- Jeu où l’on fait usage du mail.
- Une partie de mail.
- Lieu, l’allée où l’on joue au mail.
- Un mail planté d’arbres.
- Un mail bien entretenu.
- Il y a aussi un jardin plaisant, qui consiste en un étang, une volière, un écho, un mail, un labyrinthe, une maison pour les bêtes farouches. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Une seconde enceinte, faite de pieux, comprenait d’abord un verger d’arbres à fruits, ensuite un parterre où des combinaisons de fleurs dessinaient des chiffres, puis une treille avec des berceaux pour prendre le frais, et un jeu de mail qui servait au divertissement des pages. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1897)
- (Par extension) Dans quelques villes, pour désigner la promenade publique où l’on jouait autrefois au mail.
- On gagnait le mail entre les arbres duquel apparaissait le clocher de Saint-Hilaire. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, page 164)
- Les ormes du mail revêtaient à peine leurs membres sombres d’une verdure fine comme une poussière et pâle. — (Anatole France, Le Mannequin d'osier, 1897)
- L’avenue de la Porte-de-Villiers ressemblait au mail d’une toute petite ville du Sud-Ouest, avec ses quatre rangées de platanes. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 26)
- J’habite au 3, mail Atlantis, à Massy.
- (Art) Gros marteau dont se sert le carrier pour enfoncer les coins entre les joints ou dans les entailles des pierres.
- Ils se servent pour cet effet de coins de différentes figures & grosseurs, & de marteaux qu’on appelle mail, mailloche, pic, &c. — (L’Encyclopédie sur wikisource)
- (Par extension) (Argot) Travail, boulot.
- Bon, on n’a pas que ça à faire, on a du mail !
- (Transport) (Désuet) Véhicule de transport collectif dans certaines villes.
- Le mail contournait le large cercle de la grève, au pied des villas et des jardins étagés sur le flanc de la colline. Et l’on voyait à gauche les remparts et le clocher de Saint-Malo sortir de la mer bleue. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 301)
- eycheil
- naveil
-
aureille
- Aureille.
-
charmeil
- (Saint-Pierre-et-Miquelon) Induration qui croît aux pis des vaches.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.