Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chastang
Mots qui riment avec "angue"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chastang".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : angue , angues , ang et angs .
- arcangues
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harangue
?- Discours fait à une assemblée, à un prince ou à quelque autre personne élevée en dignité.
- Aussi, les harangues des princes, les remontrances des ministres, y tiennent-elles une grande place. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Le Béarnais se mit à rire; […]. La voiture ne s'arrêta pas, car il tombait une petite pluie fine, […], et on avait déjà perdu beaucoup de temps à écouter la harangue des notables de Sainte-Menehould ; mais Henri IV fit prendre les placets des verriers, et peu de jours après leur accorda de nouvelles lettres patentes. — (André Thieuret, Le secret de Gertrude, dans Le Correspondant, tome 82, Paris : chez Charles Douniol, 1870, p. 236)
- Aussi les harangues ne manquaient pas au roi Charles IX et à la reine de Navarre ; on sait combien les huguenots étaient harangueurs. Force allusions au passé, force demandes pour l’avenir furent adroitement glissées au roi au milieu de ces harangues. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- (Familier) Discours ennuyeux ; longue remontrance.
- On pourrait remplir des pages entières avec l’exposé sommaire des thèses contradictoires, cocasses et charlatanesques qui forment le fond des harangues de nos grands hommes ; rien ne les embarrasse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.159)
- Pendant ce temps, dans la cité géante, le mouvement insurrectionnel échappait à tout contrôle. […]. Au début, la rébellion ne se manifesta que par des vociférations isolées, des harangues sur les places et des excitations dans la presse. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 233 de l’édition de 1921)
- Hé mon ami, tire-moi de danger !Tu feras après ta harangue. — (Jean de La Fontaine, Fables, Livre premier, XIX : L'Enfant et le Maître d'école)
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langue
?- (Anatomie) Organe musculaire charnu et mobile, situé à l’intérieur de la bouche, et permettant de percevoir le sens du goût et d’articuler certains sons.
- Elle saisit le feuillage d’une façon très-singulière, faisant sortir pour cet effet une langue longue, rugueuse, très-étroite et noire, en l’entortillant autour de l’objet qu’elle convoîte. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Elles étaient là, dévotement alignées, et à genoux, baissant la tête, tenant la nappe à deux mains. Melle Lerondeau, bien qu’elle eût soixante-dix an et fût un peu bavarde, était une bonne personne. Elle avait une jolie langue de jeune fille. Les dames Leboucher qui ne se mêlaient jamais à toutes les conversations que l’on peut tenir sur les gens, montraient de leur langue tout juste ce qu’il en faut pour communier. Les autres dames avaient d’assez belles langues, des langues de femme, à la vérité, un peu pointues. Mais la langue de Mme Béchangris était rouge, épaisse, rugueuse et, malgré vous, faisait penser à un caillou. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, pages 58-59)
- La langue, sèche et rouge, devient souvent fuligineuse, c’est-à-dire qu’elle se couvre d’un enduit couleur de suie. — (Jules Guiard, Les Parasites inoculateurs de maladies, Flammarion, Paris, 1918, page 293)
- Sa langue, d’une mobilité étonnante, courait amoureusement sur ses lèvres comme si elle se promettait de goûter à toutes les félicités d’ici-bas. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 12)
- D’abord, tandis que le crapaud guette sa proie, il contracte les muscles rétracteurs de son système hyoglosse, en sorte qu’il ramène vers la glotte l’extrémité libre de la langue. — (Jean Rostand, La Vie des crapauds, 1933)
- « Quarante-trois jours chez les paras. Excuse-moi, j’ai encore du mal à parler : ils m’ont brûlé la langue », et il me montra sa langue tailladée. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Sauf pour ces derniers arrangements, le décor était prêt. Et d’un tel faste que Toursène, pour habitué qu’il fût à ces rites, ne put s’empêcher de faire claquer sa langue à plusieurs reprises, d’approbation. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Par analogie) Chose qui a une forme longue, étroite et peu épaisse.
- Le Saint-Esprit est descendu sur les apôtres en langues de feu.
- Une âpre langue de terre rattache l'Égypte au monde asiatique, […] — (Mohammed Essad Bey, Mahomet, 571-632, Payot, 1948, page 9)
- (Linguistique) Système d’expression orale ou écrite utilisé par un groupe de personnes (communauté linguistique) pour communiquer.
- Tandis que la langue française se formait laborieusement des débris de la langue latine […] l’Orient, ce vieux monde, berceau du nôtre, continuait de rouler dans son lointain orbite […] — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, tome 1, Revue des Deux Mondes, 1833)
- L’action des forces d’attraction des grandes langues est cumulative ; elle se poursuit, comme dans la chute des corps, avec une accélération constante. Plus les grandes langues prévaudront sur les petites, moins on sera tenté d’écrire ou de traduire dans ces dernières, moins on sera tenté de les apprendre avec soin et précision. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Je me décide à leur parler allemand : pour qu’ils comprennent mieux, j’emploie mon haut allemand le plus clair, la langue officielle des théâtres de Meiningen et de Weimar, le hanovrien saccadé des auteurs juifs qui déclament les traductions de Verlaine. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- L’un était […] probablement silencieux par ordre ; l’autre, gêné de trouver Mikkelsen et Münck parlant sa langue, était d'une loquacité un peu déconcertante. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les société humaines ont pour habitat leur langue. Ce ne sont pas les mers, les grottes, les cimes des montagnes ou les bois profonds qui les abritent : mais la voix qu’ils échangent entre eux et ses accents singuliers. Et tous les actes des métiers et des rites se font à l’intérieur de cette merveille sonore, invisible et sans distance, à laquelle tous obéissent. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 39)
- Quoi qu’on fasse, la langue, pour l’immense majorité de ceux qui l’utilisent est un instrument véhiculaire qui favorise les rapports sociaux, les échanges mercantiles. — (Pol Vandromme, Belgique - La descente au tombeau, 2008)
- On n’écoute jamais assez la langue. Elle est pourtant très éloquente, toujours. De ce que disent ceux qui l’emploient, et de ce qu’ils veulent, et de ce qu’ils pensent, et de la famille d’esprits à laquelle ils appartiennent, elle nous apprend bien davantage, en général, qu’eux ne se soucient de nous en faire savoir, et même qu’ils n'en savent eux-mêmes, bien souvent. — (Renaud Camus, La Grande Déculturation, Paris, Fayard, 2008)
- Imposer sa langue, c’est imposer sa pensée. — (Claude Hagège)
- Car, nos ancêtres l'avaient bien compris, la langue est un bien collectif légué d'une génération à l'autre. C'est un lien immatériel qui transcende les siècles et qui unit les morts, les vivants et ceux encore à naître. Il nous incombe à nous, les vivants, de préserver et de transmettre cet héritage. — (Frédéric Lacroix, Pourquoi la loi 101 est un échec, Boréal, 2020, page 256)
- (En particulier) (Par ellipse) Langue vernaculaire.
- Guenièvre : Vous savez même pas comment elle s’appelle.Angharad : Laissez, c’est une esclave grecque… Elle parle même pas la langue ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre 2, épisode La Joute Ancillaire)
- (Par extension) Langage (pas forcément parlé).
- Personne n’a mieux parlé que lui la langue des sentiments amoureux.
- (En particulier) Vocabulaire ou syntaxe propres à tel ou tel écrivain ou telle ou telle personne.
- C’est un garçon fort agréable que Bernard. Soigné, rasé de près, le teint clair, il s’exprime dans une langue choisie et ne fait usage de l’argot qu’en d’exceptionnelles circonstances. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- (Canada) (Ichtyologie) Synonyme de plie cynoglosse (poisson).
- (Glaciologie) Bande de glace descendant d’un glacier.
- Actuellement, les glaciers reculent de plusieurs mètres par année, mais certains glaciers, comme les « langues », peuvent perdre plusieurs dizaines de mètres par an. [...] — (Vincent Charpentie, Le piège de cristal : l'archéologie révélée par la fonte des glaciers, Carbone 14, France culture 9 octobre 2021)
- (Cartographie, Toponymie) Langue dans laquelle est réputée rédigée une carte, normalement mise en évidence par le titre et la légende[1].
- (Miroiterie) Longue fêlure sur une vitre ou un miroir, une fêlure courte se nomme une ammorce.
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ylang
?- (Botanique) Arbre tropical que l'on exploite pour ses fleurs parfumées
- - J’ai expliqué une bonne centaine de fois à Rudy que l’ylang est un arbre originaire de Malaisie. Il s’agit en fait de l'ylang-ylang. Un arbre qui porte des fleurs jaunes dont on extrait le parfum... — (Patricia Cornwell Baton Rouge, 2020, page 17)
- Huile essentiel d’ylang.
- Elle l’appréhende comme un fleuri très dense, avec des brassées d’iris, d’ylang et de roses secouées par un galbanum un peu brutal. — (Le Guérer, Annick. et al. « Chapitre 8. Senteurs et vocalises ». Le parfum et la Voix Une rencontre inattendue, Odile Jacob, 2022. p.171-197. CAIRN.INFO, → lire en ligne)
- laudrefang
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erlang
?- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de erlangen.
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étang
?- Grand amas d’eau retenu par une chaussée naturelle ou artificielle.
- […], après une autre étape de quatre heures, atteignons Souk El-Arbâ (le marché du mercredi), dans un cirque rocheux où les pluies ont formé de nombreux étangs regorgeant d’oiseaux aquatiques : canards, poules d’eau, bécassines, hérons, etc. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 152)
- […] la multitude de tourbières et d’étangs, qui parsèment ce plateau à hydrographie indécise, représente autant de cuvettes d’origine glaciaire donnant à cette région l’aspect triste et désolé d’un paysage finlandais. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 17)
- Tous les étangs gisent gelés,Mon âme est noire ! où-vis-je ? où vais-je ?— (Émile Nelligan, Soir d'hiver (poème), 1898)
- Étang salé, étang qui communique avec la mer.
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antigang
?- En lutte contre les gangs mafieux, délinquants ou criminels.
- La brigade antigang.
- Au congrès des Jeunes libéraux, Alfonso Gagliano revient sur la question de la loi antigang, réclamée par le Bloc québécois. — (Radio Canada)
- morsang
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métalangue
?- (Linguistique) Partie de la langue qui exprime la métalinguistique, c’est-à-dire qui permet de produire un discours sur la langue en question.
- La métalangue de signe est un énoncé qui parle du signe, éventuellement en informant sur le contenu du signe. — (Josette Rey-Debove, Étude linguistique et sémiotique des dictionnaires français contemporains, 1971)
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harfang
?- (Ornithologie) Nom employé soit de façon générique (i.e. harfang des neiges), ou comme nom spécifique (comme dans chouette harfang), désignant un genre de grand-duc dépourvu d’aigrettes (la seule espèce de ce nom étant Bubo scandiacus) de la famille des strigidés, de plumage d’un blanc pur tacheté ou strié de marques plus sombres en plus ou moins d’étendue selon l’âge de l’oiseau ou la saison. → voir harfang des neiges
- Il avait vu cet être étrange [un mineur] rôdant dans la mine, toujours accompagné d’un énorme harfang, sorte de chouette monstrueuse… — (Jules Verne, Les Indes noires, 1877, XX « Le pénitent »)
- [...] qu’y at-il par delà ces îles de glaçons fracassés, qu’y a-t-il par delà la mer ultime et le dernier harfang, quel nord plus puissant que le nord leur dicte ce cri plus lointain que le cri ?... — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre d’avril », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 81)
- (Par ellipse) Harfang des neiges.
- Dans ce milieu qui ne m’est pas familier, l’appel du harfang prend un accent lugubre. — (Gérald Baril, Si près, si loin, les oies blanches, Montréal, XYZ, 2020, p. 128)
-
yang
?- (Philosophie) Une des deux forces, le coté actif, de la réalité dans la philosophie et la médecine chinoise, associée à la lumière, au soleil, à la chaleur, à la sécheresse et à la fonction.
- Ce sont les deux premiers principes de la philosophie chinoise ; l’un passif et ténébreux, le Yin ; l’autre actif et lumineux, le Yang ; l’un mâle, le Yang ; et l’autre femelle, le Yin. — (Charles Mayet et al., Le Magasin pittoresque, vol. 1, 1833, p. 307)
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spatangue
?- Oursin de la classe des Échinides.
- Le spatangue pourpre a le plus de chance d'être découvert enfoui à dix centimètres dans des sables grossiers et dans des fins graviers, particulièrement si ce milieu est balayé par un courant.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.