Dictionnaire des rimes
Les rimes en : champoux
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "champoux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
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ajoux
?- Les deux lames de fer qui servent à retenir les filières du tireur d’or.
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résout
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe résoudre.
- On ne peut nier que, lorsque l’on modifie la crase du sang d’un animal, par l’injection dans les veines d’un liquide facilement circulable, étranger à la composition du sang, ou qui augmente considérablement la proportion d’un de ses principes composants ; on ne peut nier, dis-je, que par l’injection de ce liquide, on ne produise immédiatement un trouble violent, général, de l’organisme, qui, si la liqueur mélangée au sang n’est pas nuisible à l’organisation, se résout tout à fait, au bout de peu de temps, par l’activité de quelques uns des émonctoires naturels. — (Henri Bouley, De la morve, de sa nature et de sa contagion sous forme chronique, dans Recueil de médecine vétérinaire, volume 20, École nationale vétérinaire d’Alfort, 1843, pages 85-86)
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houx
?- Arbre toujours vert, de la famille des aquifoliacées, dont les feuilles sont luisantes et armées de piquants et dont le fruit est une baie d’un très beau rouge.
- Les houx poussent dans les bois, dans les haies.
- Planter des houx dans un jardin.
- Tailler un houx en pyramide.
- Houx panaché, espèce de houx dont la feuille est vergetée de jaune.
- Houx-frelon, Petit houx.
- Comme ils cheminaient dans la tempête, aux éclats de la foudre, sur la route changée en torrent, ils aperçurent dans un éclair une maison où pendait une branche de houx, signe d’hospitalité. — (Anatole France, Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue et autres contes merveilleux, 1909)
- spou
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carcajou
?- (Zoologie) Nom donné en Amérique du Nord au mammifère carnivore appelé aussi glouton.
- Mes propres malles parties, la batterie de cuisine démontée ; les provisions souillées, comme par une demi-douzaine de carcajous ; plus de draps ni de couvertures au lit ; les écuries vides d’animaux et de harnais ; l’image la plus parfaite d’une habitation pillée par les barbares et abandonnée par eux. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 237)
- Front pâle, large tête, petites oreilles rondes, yeux noirs, museau allongé… pas de doute, c’est bien le carcajou, ce mal aimé. — (Association forestière québécoise, Forêt conservation, Volume 57, 1990)
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coup
?- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
- louroux
- lescheroux
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rocoue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rocouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rocouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe rocouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe rocouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe rocouer.
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embout
?- (Art) Revêtement de plomb étamé que l’on met, dans un bâtiment, à une corniche ou aux parties extérieures en bois.
- Garniture dont on entoure, dans une canne, un parapluie, etc., l’extrémité qui touche le sol.
- (Par extension) Toute extrémité d’une chose qui n’est pas de même nature ou de même destination, que le corps de l’objet Référence nécessaire.
- Elle prit sa perceuse dans sa trousse à outils, y fixa un embout de tournevis cruciforme et se mit à ôter les vis du verrou et de la plaque de propreté. — (Michael Connelly, La Lune était noire, Éd. Calmann-Lévy, 2012)
- [...] indiquant de manière enfantine que la trompe vaporisait de l'eau, comme une pomme de douche ou un embout de tuyau d'arrosage. — (John Irving, Un enfant de la balle, Éd. du Seuil, 2013)
- Choisir un embout de taille adaptée aux narines du nouveau-né : le diamètre des embouts va croissant, au cours de la ventilation l'extrémité s'évase, réalisant ainsi l'étanchéité. — (Sébastien Colson, Jacqueline Gassier, Colette De Saint-Sauveur, Le guide de la puéricultrice, Éd. Elsevier, 2013)
- ponthou
- halbout
- boudou
- châteauroux
- grateloup
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goût
?- Celui des cinq sens par lequel on discerne les saveurs.
- Le gras, un goût ? Tout dépend comment on définit ce dernier. Si l’on réduit le goût à la saveur fondamentale captée par les récepteurs de la cavité buccale, le gras ne peut encore accéder à ce glorieux titre, car les biochimistes ne sont pas tous d’accord. — (Camille Labro, Le gras, précieux révélateur de saveurs, Le Monde. Mis en ligne le 26 juillet 2019)
- Tout le monde a appris à l’école qu’on pouvait détecter quatre goûts fondamentaux : le salé, le sucré, l’amer et l’acide. Mais saviez-vous qu’il existe en réalité une cinquième saveur? C’est l’umami! — (Élise Madé, L’umami, ce goût qui fait dire « miam! », ici.radio-canada.ca/mordu, 10 novembre 2021)
- Avoir le goût bon, le goût fin, le goût sûr, le goût mauvais, le goût dépravé, le goût usé.
- Cela plaît au goût, chatouille le goût, flatte le goût.
- Saveur.
- Des petits pois, ainsi préparés, peuvent se conserver plusieurs années sans perdre le goût qu'ils ont dans la primeur. — (Armand Étienne Maurice Havet, Le dictionnaire des ménages, page 363, 1822)
- On obtient ainsi de l'eau-de-vie qui possède un goût empyreumatique, dit goût de feu, très prononcé ; on peut le faire disparaître en partie en distillant de nouveau l'eau-de-vie. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 143)
- Il fut intéressé par la salade de carottes râpées en longues lamelles. Il en prit une fourchettée, mâcha. Le goût le surprit. Il n'appréciait pas. — (Roger Hanin, Les sanglots de la fête, Grasset, 1996)
- Nous nous souvenons du premier dîner avec l’être aimé (nous pouvions à peine manger, tant le désir de l’autre nous emplissait). Nous nous souvenons du goût de son corps sur notre langue. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 319)
- On faisait brûler légèrement les pommes de terre au lard au fond d'une casserole en fonte pour donner à ce simple ragoût un petit goût de roussi agréable. — (Paul Dunez, Les Grandes Hazelles: L’Émeraude des Ardennes, L'Harmattan, 2011, page 91)
- Odeur.
- On sent ici un goût de renfermé.
- Ce tabac a un goût de pourri.
- Y a comme un goût.
- Appétence des aliments, plaisir qu’on trouve à boire et à manger.
- Ce malade ne trouve goût à rien, ne prend goût à rien.
- Il a entièrement perdu le goût.
- Le goût commence à lui revenir.
- (Sens figuré) Faculté de sentir, de discerner les beautés et les défauts qui se trouvent dans les ouvrages d’esprit, dans les productions des arts.
- Il a le goût fin, délicat.
- Il a bon goût.
- C’est avoir le goût fort mauvais que de trouver de l’esprit à cela.
- Le goût des pointes.
- Finesse de goût.
- Délicatesse de goût.
- Le goût particulier d’une nation.
- Le goût français.
- (Par extension) Sentiment agréable ou avantageux qu’on a de quelque chose.
- — Si tu veux rester, dit-il, je te garderai, mais sans gages parce que tu n’es pas assez fort ; plus tard, je ne dis pas.Je le remerciai.— À ton goût, ce que j’en disais c’était pour toi ; bon voyage ! — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Mais cette effervescence sociale n’est pas du goût des autorités de l’Empire. L’activisme de Camélinat lui vaut quelques démêlés avec la justice. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Satisfaire tous les goûts.
- Cet ouvrage est au goût de tout le monde.
- Avoir le goût difficile.
- Attrait qui porte vers certaines choses et du plaisir qu’on y trouve.
- Il n’a aucun goût pour la musique.
- Le goût de la solitude.
- Inspirer à quelqu’un le goût d’une chose.
- Prendre goût à une chose.
- Il n’a point goût au travail qu’on lui impose.
- Son goût le porte à ce genre d’études, vers ce genre d’études.
- Mettre en goût d’une chose, en donner envie, désir et aussi Exciter à la faire.
- Les dernières émeutes les avaient, pour ainsi dire, mis en goût pour les mouvements publics. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXVI, 1826)
- Ce qu’on lui dit de ce livre le mit en goût, et il voulut le lire.
- Ses premiers gains le mirent en goût.
- Ce facile succès le mit en goût de continuer.
- Mme de Schwanthaler, mise en goût par ses succès de canotière, passait sa vie sur l’Isar en costumes extravagants. — (Alphonse Daudet, La pendule de Bougival, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 57)
- Faire une chose par goût, La faire pour son plaisir.
- Ouvrages de goût, Ouvrages, objets qui ne sont faits que pour l’agrément, pour l’ornement.
- En effet, le Marquisien se soucie peu de l’argent et, pour obtenir son copra, certains capitaines exploitent son goût pour l’alcool, ce qui est défendu par la loi mais très difficile d’empêcher. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Vieilli) Inclination qu’on a pour certaines personnes.
- On a remarqué qu’il avait du goût pour cette jeune fille et on pense qu’il l’épousera.
- Ce n’est point de l’amour, c’est un goût passager.
- Manière dont une chose est faite, caractère particulier de quelque ouvrage.
- Des ornements d’un goût recherché, d’un goût mesquin.
- Ce meuble est de bon goût, de mauvais goût, d’un goût nouveau.
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m’offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Voilà une plaisanterie d’assez mauvais goût.
- Une galanterie de bon goût.
- Une toilette de bon goût.
- Cet artiste travaille dans un fort mauvais goût.
- Un mobilier d’un goût sévère.
- (En particulier) Manière propre à un artiste, de la manière d’une école, et du caractère général d’un siècle.
- Ces vers sont dans le goût de Racine.
- Ce tableau est dans le goût de Michel-Ange, de Raphaël.
- Le goût de la Renaissance.
- Ce tableau est dans le goût vénitien.
- Cette pièce est bien du goût du XVe siècle.
- Il a écrit dans le goût de son siècle.
- (Par ellipse) Bon goût ; agrément ; grâce ; élégance.
- Les cache-nez masculins et féminins sont d'un goût parfait au Comptoir des Indes, et, à cette époque de fin d’année, il est bon de signaler les dessins les plus séduisants et les plus nouveaux. — (« Revue des magasins », dans Le Moniteur de la mode: journal du grand monde, n° 50 du 14 décembre 1873, Paris : chez Adolphe Goubaud & fils, page 2)
- Avoir du goût.
- Un homme de goût, plein de goût.
- Les lois, les règles du goût.
- C’est un critique du goût le plus sur.
- Manquer de goût.
- Le goût s’épure.
- Le goût se perd.
- L’étude, la lecture forment le goût.
- La perversion du goût.
- Un ouvrage fait avec goût.
- Il y avait dans cette parure plus de richesse que de goût.
- La magnificence et le goût de ces fêtes.
- Le goût brille dans ses moindres ouvrages.
- (Sens figuré) Propriété ; caractéristique.
- « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », a clamé le président de la République. « Au nom de la nation, je m’incline devant leur sacrifice, je m’incline devant la douleur des familles », a-t-il poursuivi avant de décrire en quelques mots la carrière de chaque soldat. — (Le Monde avec AFP, L’hommage national aux treize soldats morts au Mali : « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », Le Monde. Mis en ligne le 2 décembre 2019)
- accous
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roue
?- Objet de forme circulaire, destiné à tourner autour d'un axe et permettant à un véhicule de rouler.
- L’adhérence de la roue sur le rail, qui agit le long du plan incliné en sens contraire du mouvement de translation, et produit la rotation de la roue en s’opposant à ce qu’elle puisse glisser sans tourner. — (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, 1837, V.5, page 910)
- Le train s’ébranle en ce moment, les roues de la locomotive patinent sur le rail, puis la vitesse s’accélère… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- On entendait, sur le pavé, le craquement des roues des hautes charrettes chargées de choux, de navets, de poireaux, de carottes […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Au fracas grinçant des roues, se devinait le cheminement des camions. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 41)
- Pièce, objet en forme de roue qui entre dans la construction d’une machine et qui sert à la faire se mouvoir.
- Deux grands défauts qu’on doit éviter dans un engrenage, c’est qu’il soit trop fort ou trop foible. Dans le premier cas, les dents de la roue sont sujettes à quoter, c'est-à-dire, que les deux pointes de deux dents voisines vont toucher les deux faces opposées des deux ailes du pignon ; de sorte que ni la roue, ni le pignon ne peuvent se mouvoir. — (Denis Diderot, Jean Le Rond d'Alembert, Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1782, page 457)
- Objet circulaire que l’on fait tourner.
- Ainsi, sous ce point de vue, l’on peut considérer une roue de Loterie comme un dé à 43,949,268 faces, sur chacune desquelles seroit marqué un quine diffèrent; car on conçoit que la roue en tournant 5 fois, ou que le dé en roulant une fois, présenteront chacun au moment du repos, un quine quelconque. — (Sébastien Antoine Parisot, L'art de conjecturer à la loterie, An X (1801), page 34)
- Devant eux, se dressait une grande roue foraine décorée de sapins et de guirlandes de Noël.[…]. A peine eurent-ils pris place que la roue fit un léger mouvement pour permettre à d’autres passagers de monter à bord dans la nacelle suivante. — (Joël Mulatin, La Roche celtique, 2009, page 19)
- (Gymnastique) Figure consistant, à partir d'une position debout, à retourner son corps avant de le ramener à sa position de départ, en s’aidant généralement des mains pour s’appuyer sur le sol lorsque la tête est en bas.
- (Par ellipse) Roue à aubes.
- Notre paquebot s’appelle l’Astara, de la Compagnie Caucase et Mercure. C’est un gros bateau à roues, qui fait trois fois par semaine le service d’une côte à l’autre. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Supplice où, après avoir rompu les bras, les jambes et les reins au criminel, on l’attachait sur une roue.
- 2500. Le Viol est puni de la Corde, étant commis envers me Vierge, une Femme mariée, &c. […]. On pourroit punir de la Roue le Viol qui auroit été commis envers une Fille non nubile. — (Le droit général de la France et le droit particulier à la Touraine et au Lodunois, contenant les matières civiles, criminelles et ecclésiastiques, et une explication méthodique des disposition des coutumes de Touraine et de Lodunois, tome 1, par Thomas Jules Armand Cottereau, Tours : chez F. Vauquer-Lambert, 1778, p. 213)
- L’on apercevait tout de suite au bout de chaque sentier, sans broussailles et sans détour, la roue, le gibet ou le pilori. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- […] le jour d'hui encore le cadavre du nommé Denise, qui avoit expiré sur la roue pour réparation de l’assassinat par lui commis, & qui avoit été porté & exposé le soir précédent au Lieu-Patibulaire, en fut enlevé, enterré, dit-on, à côté, sur les sept heures du matin, & le poteau & la roue sur lesquels il étoit exposé, emportés. — (Arrêt du Parlement, qui fait défenses d'enterrer les Suppliciés sans une Permission, du 21 Juillet 1755 ; dans Recueil des édits, déclarations, lettres-patentes, arrêts et règlements du Roi, part.1, 1774)
- (Plus rare) (Histoire) Rouelle imposée aux juifs du Moyen Âge.
- Bien qu’il ait déjà été question dès 1208, dans les statuts synodaux édictés par Eudes de Sully, évêque de Paris, d’imposer aux juifs un signe en forme de roue, la rouelle ne fut officiellement imposée en France qu’en 1227 par le Concile de Narbonne. […]. La roue devait, ordinairement, se porter sur la poitrine. […]. Le défaut du port de la roue était passible d’amende et même de châtiments corporels. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Héraldique) Meuble représentant l’objet du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée sous la forme d’une roue de char romain ou de carrosse selon les époques, avec un moyeu et des rayons (dont le nombre est à indiquer, habituellement 6 ou 8). À rapprocher de engrenage, roue dentée, roue d’engrenage, roue de moulin, roue de Sainte-Catherine et roue d’horloge.
- D’azur à la roue de six rayons d’or, qui est de la commune de Sorbon des Ardennes → voir illustration « armoiries avec une roue »
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roux
?- D’une couleur proche de l’orange, souvent en parlant des cheveux. #AD4F09
- Sous son chapeau, à bords retroussés, apparaissaient, riches et crépus, des cheveux plutôt roux que blonds […] — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. IV ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 41)
- Vingt-six à vingt-sept ans, de taille moyenne, mince, nerveux, les yeux énergiques, les cheveux roux, il a moustache rousse retombant à la gauloise. — (Jules Mary, La Pocharde, 1898, chapitre 1, Paris : chez H. Geoffroy, 1904-1905, page 7)
- Sous sa brosse de cheveux roux, il avait l’air doré sur tranches. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 142)
- On distingue sept teintes naturelles de cheveux, réparties, en France, selon les proportions suivantes : 50 % de cheveux châtains, 20 % de cheveux gris, 10 % de cheveux blonds et noirs, 5% de cheveux roux et 2,5% de cheveux bruns et blancs. — (Pierre Bouhanna, Soigner et entretenir ses cheveux : Les nouveaux traitements du cheveu, Alpen Éditions s.a.m., 2006, page 14)
- Le noir et blanc de la photographie ne permet pas de voir les « yeux roux » dont fait état sa fiche d’incorporation à l’Inscription maritime de l’Aber-Wrac’h. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 57)
- Les sièges derrière eux étaient occupés par un vieux couple qui transportait une grosse poule rousse. — (Arto Paasilinna, Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés, traduit du finnois par Anne Colin du Terrail, Éditions Gallimard (coll. Folio), 2016, chapitre 10)
- Qui a les cheveux roux.
- L’une de ces filles avait les cheveux d’un roux très véhément, couleur qui est très fréquente en Espagne, où il y a beaucoup de blondes et surtout beaucoup de rousses, contre l’idée généralement reçue. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- C’est M. Lefèvre, l’ancien acteur des Variétés, qui a fait éclore un jour cette phrase dans la bouche de mademoiselle Juliette, une figurante laide et rousse qu’Odry, par antiphrase, appelait Joliette. — (Joachim Duflot, Les secrets des coulisses des théâtres de Paris: mystères, mœurs, usages, Paris : chez Michel Lévy frères, 1865, page 90)
- C’est une couleur nette, au moins : je suis content d’être roux. […] J’ai encore de la chance : si mon front portait une de ces chevelures ternes qui n’arrivent pas à se décider entre le châtain et le blond, ma figure se perdrait dans le vague, elle me donnerait le vertige. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Malgré elle il lui parut beau, bien qu’il fût roux. C’était cela qui la troublait, cette chevelure de flamme, ce teint d’une blancheur laiteuse, et elle se domina pour qu’il ne comprît pas l’espèce de répulsion qu’il lui inspirait. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 7)
- Fondu et cuit jusqu’à obtenir une couleur rousse en cuisine.
- Beurre roux.
- escroux
-
recloue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe reclouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe reclouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe reclouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe reclouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe reclouer.
-
avoue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe avouer.
- Foi de journaliste, j’ai broché plus de cent articles contre les auteurs de qui vous parlez ; mais j’avoue que, si je les ai attaqués, c’était pour dire quelque chose qui ressemblât à de la critique. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe avouer.
- Sans égard excessif pour l’équipe sortante, dont quelques piliers sont encore à ses côtés, il s’avoue surpris par le nombre de « projets encarafés » qu’il a découverts dans les placards du palais Rohan. — (Paul Meunier, Collectivités locales, septembre 1995, article disponible sur le site www.la-croix.com)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe avouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe avouer.
- Et il faut presque insister pour qu’il avoue avoir eu le premier prix de la Ville, lors du salon d’automne de Guipavas, en novembre 2021. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 14)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe avouer.
-
affloue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe afflouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe afflouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe afflouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe afflouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe afflouer.
- geloux
-
foufou
?- (Familier) Espiègle, écervelé, tout fou (affectif).
- Le jeune comte Octavian, assez foufou, assez lancé sous les jupes des dames pour être connu sous le tendre nom de « Quinquin ». — (C. Clément, L’Opéra ou La Défaite des femmes, Paris, Grasset, 1979, page 208)
- Bigle un peu le chanteur foufou… encore un qui la soigne, sa publicité. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XII, Gallimard, 1956)
- Éparpillé, impulsif et « foufou » dans l’immédiat après-2008, le maire gagna en gravitas dans les dernières années. — (Antoine Robitaille, Rusé, Labeaume a su bien jouer ses cartes, Le Journal de Québec, 6 mai 2021)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.