Dictionnaire des rimes
Les rimes en : chômable
Que signifie "chômable" ?
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- Que l’on doit chômer, en parlant des jours fériés.
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "chômable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
inexcusable
- Qui ne peut être excusé.
- En somme, à la lumière des informations disponibles, le comportement de la gouverneure générale Julie Payette s’avère tout simplement inexcusable. — (Mario Dumont, Julie Payette: c’était pire qu’on pensait, Le Journal de Québec, 22 janvier 2021)
- Faute inexcusable.
-
insatiable
- Qui ne peut se rassasier ou être rassasié.
- Ne rougissez-vous point, de déshonorer votre condition, par les commerces que vous faites ? de sacrifier gloire et réputation, au désir insatiable d’entasser écu sur écu ? — (Molière, L’Avare, II, 2, 1668)
- Moi aussi, j’ai vécu, j’ai follement joui de l’existence. J’ai possédé tout ce que peut embrasser le désir insatiable de l’homme, et j’en ai reconnu le néant. — (Chevalier Léopold de Sacher-Masoch, Le Legs de Caïn (Contes Galiciens), traduction anonyme de 1874)
- Des êtres qui dépendent de souffles, de perceptions, de rythmes accélérés, insatiables, machiniques. — (Ollivier Dyens, La Condition inhumaine. Essai sur l’effroi technologique, Flammarion, 2008, page 20)
-
inattaquable
- Qu’on ne peut pas attaquer.
- il est puissant contre moi, il le serait contre vous, il le serait contre le roi lui-même, protégé qu’il est par un irréprochable passé et par une position presque inattaquable. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), vol. 1, page 643)
- (Sens figuré) Un droit, un titre inattaquable.
-
fréquentable
- Qui peut être fréquenté.
- Mais attention : nietzschéisme fréquentable, nietzschéisme de bon aloi, et tout de marketing bien verni. — (Patrick Declerck, La psychanalyse sans illusion, par Patrick Declerck, lemonde.fr, 21 avril 2010)
-
inexprimable
- Qu’on ne peut exprimer par des paroles.
- Une rage inexprimable rendit le capitaine plus blanc que ses voiles. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Il reprit vaguement son chemin vers la ville, baissant le front sous une inexprimable honte. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Au carré, dans les cabines et les laboratoires, le désordre est inexprimable ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
-
ineffaçable
- Qui ne peut être effacé.
- Quelques incisions à la cuisse, rendues ineffaçables, indiquaient le nombre d’ennemis tués par Moulibahan. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais - 1872)
- (Sens figuré) Qu’on ne peut faire disparaître.
- J’ai le don, souvent douloureux, d’une mémoire que le temps n’altère jamais ; ma vie entière, avec toutes ses journées, m’est présente comme un tableau ineffaçable. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- — Je pourrais les déchirer, les brûler mes diplômes ? hasardai-je.Un haussement d’épaules rebuté :— Ça n’avancerait pas ; il en reste quelque chose sur toi, dans ta façon de parler… c’est ineffaçable.Je baissai la tête sous le poids de mon indignité. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Le tragique est que là, devant moi, le passé reste mort en sa permanence et permanent en son dessèchement, tache ineffaçable ou parfum irretrouvable. — (Archives de philosophie, V.39, G. Beauchesne, 1976, page 162)
- Un souvenir ineffaçable. Il a fait à son honneur une tache ineffaçable. Cet événement m’a laissé une impression ineffaçable.
-
mystifiable
- Qui peut être mystifié.
- Les châteaux en Espagne, le rêve où l'homme est mystifiable parce qu'il cherche à s'attraper lui-même. — (Balzac, Employés, 1837, page 102)
- Golberg (…) ce lumineux loufoque qui paraît d'ailleurs ignorant comme une carpe, roublard et mystifiable ad nutum. Sa c...rie est vraiment phosphorescente. — (Valéry, Correspondance [avec Gide], 1898, page 312)
-
amiable
- (Vieilli) Doux, gracieux.
- (Droit) Qui agit ou qui se fait par les voies de la douceur et de la conciliation.
- Vente, partage, transaction amiable.
- Conventions de séparation amiable avant ou pendant le divorce. — (Michel de Juglart, Cours de droit civil, 1990)
- Le message envoyé aux victimes est catastrophique, soupire un avocat des parties civiles. Elles se disent que la justice des puissants ne passe pas et qu'il vaut mieux accepter des règlements amiables au ras des pâquerettes. — (Isabelle Barré, Servier a une potion pour endormir la justice, Le Canard enchaîné, 18 mai 2016)
- (Mathématiques) (Vieilli) Qualifie des nombres dont l’un est égal à la somme des parties aliquotes de l’autre.
-
inéquitable
- Qui n'est pas équitable.
- La politique salariale de la compagnie n'est pas équitable.
-
inopposable
- (Didactique) Que l’on ne peut opposer l’un à l’autre.
- Le but du socialisme, c’est la recherche du progrès et la concrétisation de l’aspiration égalitaire dont les composantes - égalité juridique, égalité politique et égalité sociale - sont indissociables et inopposables. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- (Droit) Qui ne peut être opposé.
- L'absence de transcription sur les registres de l'état civil en France d'un mariage contracté à l'étranger par un Français, n'a pas pour effet de rendre ce mariage inopposable aux tiers. — (Gazette des Tribunaux 7 juin 1874, page 539, 2e colonne ; cité par Littré)
- La fin de non-recevoir est particulièrement inopposable à l'époux qui, lors du premier procès [en séparation], a ignoré les faits dont il fait usage à l'appui de sa nouvelle action. — (Gazette des Tribunaux 12 fév. 1875, page 141, 3e colonne ; cité par Littré)
-
habitable
- Qui peut être habité ; où l'on peut habiter.
- Les archers entrèrent dans le corps de bâtiment qui leur paraissait le plus habitable […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Mais tous ses soins furent pour le salon. Elle réussit presque à en faire un lieu habitable. Il était garni d’un meuble de velours jaunâtre, à fleurs satinées. Au milieu se trouvait un guéridon à tablette de marbre ; des consoles, surmontées de glaces, s’appuyaient aux deux bouts de la pièce. Il y avait même un tapis qui ne couvrait que le milieu du parquet, et un lustre garni d’un étui de mousseline blanche que les mouches avaient piqué de chiures noires. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. II ; réédition 1879, p. 82)
- Sur une petite cour intérieure, deux pièces encore habitables s'ouvraient. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Maintenant, la terre habitable est connue : la carte en est faite. — (Pierre Louÿs, L'ile mystérieuse, dans Archipel, 1901)
- La partie habitable mesurait deux cent cinquante pieds de long, et comprenait deux rangées de cabines superposées. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 168 de l’édition de 1921)
- Nous eûmes à nous transporter par équipes, jusqu'à des villages habitables où l'on nous apprit à tendre des fils sur des perches et à faire des épissures, ce que nous savions très bien. — (Alain, Souvenirs de guerre, p.94, Hartmann, 1937)
-
détectable
- Que l’on peut détecter ou découvrir.
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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déplorable
- (Vieilli) Digne qu'on pleure sur son sort ; digne de pitié.
- Vous voyez devant vous un prince déplorable. — (Jean Racine, Phèdre, acte II, scène 2.)
- Semblable au déplorable malade d’Edgar Poë, Durtal entendait avec terreur des frôlements de pas dans les escaliers, des cris plaintifs derrière les portes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Ce déplorable dingo racontait sa vie. Il avait eu pour mère une démente qui se faisait appeler Madame Satan. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Qui mérite d’être déploré, en parlant des choses.
- Une pareille entreprise est une insanité ; aussi aboutit-elle à des équivoques, quand elle n'oblige pas les députés à des attitudes d'une déplorable hypocrisie. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.II, La décadence bourgeoise et la violence, 1908)
- Il est dans un état déplorable.
- Sa situation est déplorable.
- Sa condition, son sort est déplorable.
- (Familier) Qui est très mauvais.
- On a fait là un choix déplorable.
- Sa conduite a été déplorable.
- Ces peintures sont d’un goût déplorable.
- Un élève déplorable.
- L’internet haute vitesse n’est même pas disponible partout au Québec. C’est déplorable. — (Jean-Denis Garon, « Les trois contradictions de cette année 2020 », Le journal de Québec, 21 décembre 2020)
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désirable
- Qui mérite d’être désiré ; qui excite le désir.
- Il serait toutefois désirable que le constructeur étalonnât chaque instrument avec un pyrhéliomètre donnant des valeurs absolues. — (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1913, page 262)
- D’abord, les deux nouveaux venus parurent terribles, puis ils furent agréables et désirables comme des frères. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 340 de l’édition de 1921)
- Faute de pouvoir faire toute la lumière désirable sur ce fait énigmatique, nous réunirons ici le faisceau de vraisemblances et de témoignages qui peuvent seuls nous éclairer pour le moment. — (Robert Triomphe, Joseph de Maistre, page 67, Droz, 1968)
- Il n’y a pas de dénonciation dogmatique dans le papier de Bonnafé, plutôt une confrontation entre temps long et temps court qui soulève des questions naïves mais existentielles : quelle est cette société dans laquelle le fait de boire un concentré soit-disant optimal, seul à son bureau le midi, est-il devenu désirable ? — (Mais où va le Web ?, Smart food : la poudre « Feed » est-elle en train de prendre l’eau ?, 2 novembre 2018 → lire en ligne)
- (Par extension) (Familier) Qui provoque à la concupiscence.
- Philippe se félicitait de son flair et mourait d'envie de serrer contre lui les rondeurs à la fois dissimulées et révélées par la robe moulante. Elle repoussa ses avances avec une pudeur de violette, qui ne fit que la lui rendre plus désirable. — (Celia Brayfield, Perles, Albin Michel, 1990, page 181)
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contestable
- Qui peut être contesté.
- Malgré sa corpulence excessive, l’autorité de M. Hector sur ses subordonnés n’est guère contestable. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- En affirmant son choix pour une signification plutôt qu’une autre, elles servent à décontester des concepts fondamentalement contestables. — (Frédéric Ramel, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Benoît Durieux, Dictionnaire de la guerre et de la paix, 2017)
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irréprochable
- Qui ne mérite pas de reproche.
- Elle imagina qu’en devenant irréprochable, catholiquement parlant, elle arriverait à un tel état de sainteté, que Dieu l’écouterait et accomplirait ses désirs. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- L'un d'eux, M. Hanson, nous invite à souper. Nous entrons dans une confortable maison danoise, d'une irréprochable propreté ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- On voit que la moralité des armateurs et des gros négociants n'était pas toujours irréprochable et que l'amour ancillaire avait, à Saint-Malo, de chauds pratiquants. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, page 110)
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affable
- Personne aimable et bienveillante à qui on peut parler (qui écoute et comprend).
- Il était affable et triste. Le peuple disait : Voilà un homme riche qui n’a pas l’air fier. Voilà un homme heureux qui n’a pas l’air content. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 5, 3 ; 1862)
- Il est d’un caractère doux et affable.
- Des manières affables.
- Sociable, affable, il noue facilement des contacts.
- De Talleyrand eut toujours dans son ambition le désir, le besoin, la volonté d’une grande existence, que seule la fortune peut donner ; et voilà pourquoi il se mêla tant aux affaires d’argent. Au reste, bon, charmant, affable, adoré de sa famille et de ses domestiques, il porta au dernier degré cet esprit de haute compagnie, de politesse et de bon goût qu’on ne retrouve plus ; sa force venait de son calme, de son impassibilité devant les emportements et les colères. — (Jean-Baptiste Capefigue, article De Talleyrand, dans la Biographie universelle ancienne et moderne, 1849)
- Quand elle m’écrivait cela, mon cœur était navré. Dans mon enfance, j’avais l’habitude de lui demander dix fois par jour : « Maman, êtes-vous contente de moi ? » Le sentiment d’un déchirement entre elle et moi m’était cruel. Je m’ingéniais alors à inventer des moyens pour lui prouver que j’étais toujours le même « fils affable » que par le passé. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 188.)
- Il paraît que c'est une bête bien affable, ajoutait Françoise qui tenait le renseignement de Théodore, spirituelle comme une personne, toujours de bonne humeur, toujours aimable, toujours quelque chose de gracieux. C'est rare qu'une bête qui n'a que cet âge-là soit déjà si galante. — (Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, tome 1 : Du côté de chez Swann, Première partie: Combray, 1913 → lire en ligne)
-
déformable
- Qui peut être déformé.
- M. de Prépeau suppose donc que son écriture n’est pas déformable par la proportion et par la courbure plus ou moins grande qui commence certaines lignes droites. — (F.-N. Pagel, L’Okygraphie sacrée, ou Nouveau cours de sténographie gallico-latine, Perisse frères, Lyon, 1840, page 73)
- La DeLorean DMC-12 fut présentée en mars 1976. Elle devait incarner la voiture éthique par excellence, car elle était portée sur la sécurité (carrosserie déformable) et l’environnement. — (Le set Playmobil DeLorean en forte baisse chez Cdiscount !, journaldugeek.com, 8 novembre 2021)
- Dans sa balance, le fléau visible s’accompagne d’un second fléau parallèle dissimulé par le socle, et ces éléments sont articulés avec les tiges verticales qui soutiennent les plateaux de façon à constituer un parallélogramme déformable. — (Édouard Kierlik et Jean-Michel Courty, Une balance qui ne perd pas l’équilibre, pourlascience.fr, 9 novembre 2021)
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chantefable
- Petite composition littéraire, où le récit en prose, alterne avec le chant en vers.
- Aucassin et Nicolette est un chantefable du début du XIIIe siècle, écrit en dialecte picard alternativement en prose et en laisses assonantes de sept syllabes. — (Wikipédia; article Aucassin et Nicolette)
- Mais la forme de la chantefable est plus complexe encore ; dans les laisses comme dans les parties en prose, le récit est coupé de monologues et de dialogues. — (Mario Roques, en introduction à une édition de Aucassin et Nicolette de 1936)
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confiscable
- Qui est sujet à confiscation.
- Ce Conseil, lorsqu'il s'agit de rechercher quelles sont les marchandises confiscables, aux termes du décret du 21 novembre 1806, doit reconnaître la compétence du Conseil des prises et doit retenir l'affaire au fond, alors que l'ordonnance du 13 août 1815 l’a substitué au Conseil des prises. — (Alphonse de Pistoye & Denis Charles Duverdy, « Conseil d’État, 4 juin 1816 » , dans le Traité des prises maritimes: dans lequel on a refondu en partie le Traité de Valin, tome 2, Paris : chez Auguste Durand, 1859, page 246)
- En vertu de la loi de 1979 sur les douanes, des inspecteurs des douanes saisirent l'appareil, confiscable selon eux. Le même jour, ils le restituèrent, moyennant le paiement de 50 000 GBR. A l'époque, on n'indiqua nullement à la société requérante pourquoi l'on avait décidé de saisir l'avion ou d'imposer la peine. Air Canada contesta devant la High Court que l'avion fût confiscable. Les inspecteurs engagèrent une action en confiscation devant la même cour afin qu'elle confirmât notamment que l'avion était confiscable. — (« Affaire Air-Canada c. le Royaume-Uni, arrêt du 5 mai 1995, série A n° 316 », dans L'administration et les personnes privées: principes de droit administratif concernant les relations entre les autorités administratives et les personnes privées, Éditions du Conseil de l'Europe, 1997, page 156)
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déclinable
- (Grammaire) Qui peut être décliné.
- D. Quand les participes passifs sont déclinables , à quoi les fait-on, accorder ?R. On les fait accorder ou avec un nom substantif, ou avec le nominatif du verbe, ou avec le régime absolu du verbe. — (Pierre Restaut, Principes généraux et raisonnés de la grammaire françoise, Paris : chez Jean Dessain, 1730, 5e éd. revue & corrigée, Paris : chez Lottin, 1745, chap.3, art. 2 , p. 351)
- Qui peut être décliné.
- Ce que l’on retient surtout de ces évolutions, en dehors des enjeux linguistiques (suprématie de l’anglais dans le numérique) et économiques (apparition de nouveaux acteurs dans l’édition issus de l’informatique), c’est que désormais les livres et leur contenu sont déclinables et personnalisables en fonction des choix du lecteur. — (Luc Spooren, Le marché de l’édition répond aux défis du numérique, par Luc Spooren, lemonde.fr, 19 avril 2010)
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estimable
- Qui mérite d’être estimé.
- La vie laborieuse, active, toute estimable, toute positive, d'un conseiller d'État, d'un manufacturier de tissus de coton ou d'un banquier fort alerte pour les emprunts, est récompensée par des millions, et non par des sensations tendres. — (Stendhal, De l’amour, 1822, 1re préface de 1826)
- Note : Implique souvent l’idée d’un mérite médiocre et limité.
- Écrivain estimable.
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insoutenable
- Qu’on ne peut soutenir, défendre, justifier, en parlant des choses.
- À la rigueur on peut voir des liens entre une plante herbacée et un arbre de la forêt. Il est possible que l'humus produit par les feuilles de conifères conviennent à ces plantes, mais l'inverse est insoutenable. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 121)
- Que l'on ne peut pas soutenir ou maintenir d'une manière durable.
- Au sens général, une dette devient insoutenable lorsqu'elle ne peut pas être remboursée. Autrement dit, une dette est insoutenable lorsqu'elle débouche sur une situation d'insolvabilité. — (Matthieu Caron, Budget et politiques budgétaires, Éditions Bréal, 2007 page 84)
- Qu’on ne peut supporter, qui choque extrêmement en parlant des personnes et des choses.
- C’est un homme insoutenable.
- Vanité insoutenable.
- Il a des manières, des prétentions insoutenables.
- — J’ai honte, lui dis-je, de vous avoir donné cette idée atroce de ma pauvre maman. L’histoire que je vous ai racontée, je vois bien ce qu’elle a d’insoutenable. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, pages 119-120)
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démobilisable
- Qui peut être démobilisé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.