Dictionnaire des rimes
Les rimes en : calomel
Que signifie "calomel" ?
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- (Chimie) Ancien nom du protochlorure de mercure sublimé, encore usité en termes de pharmacie.
- Dans les doses permises et malgré l’effroi du mercure ils administrèrent du calomel. — (Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet, Lemerre, Paris, 1881)
- Reprenons nos esprits, et de ce rhum qui, je vous en fiche mon billet, vaut tous les calomels du monde. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 469)
- Le chlorure mercureux Hg2Cl2, sel connu depuis longtemps sous les noms de dragon mitigé, de mercure sublimé doux et surtout de calomel, existe, comme nous le savons, à l'état naturel. — (Clément Duval, Que sais-je?, no 317 : Le mercure, Presses universitaires de France, 1968, page 83)
- Ce n’est pas de la confiture de fraises… Il m’observe, il hésite un instant et il dit : « C’était bien de la confiture de fraises, mais ce que tu y voyais, c’était un peu de calomel. On l’avait mélangé avec elle, on espérait que tu ne t’apercevrais de rien, je sais que tu détestes le calomel, mais il faut absolument que tu en prennes… » — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 46)
- Une combinaison d’électrodes qu’on pourrait utiliser pour déterminer le pH est constituée par une électrode à hydrogène reliée par un pont salin à une électrode au calomel. — (Peter William Atkins, Loretta Jones, Principes de chimie, 2007)
Mots qui riment avec "el"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "calomel".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : el , els , elle , elles , aile , ailes , èle et èles .
-
irrationnelle
- Féminin singulier de irrationnel.
- Il s’en suit que la magie, véritable tremplin onirique et ludique, procure au poète-prestidigidateur le pouvoir démiurgique de "dégéométriser" et de "regéométriser" à sa guise l’espace dans une perception éminemment poétique ; les règles de contiguïté et de congruence sont en effet brouillées pour transmuer poétiquement et librement le réel et instaurer une causalité irrationnelle, mystérieuse et surnaturelle. — (Sylviane Coyault, L’histoire et la géographie dans le récit poétique, 1997, page 302)
-
immatériel
- Qui est sans aucun mélange de matière.
- Ou, plutôt, celui-ci s’est fantomisé, est devenu impalpable, immatériel, incorporel, comme les ombres qu’Ulysse rencontrait aux Enfers. — (Edgar Morin, Journal (1992-2010), 2012)
- « On pense qu’Internet est immatériel, mais c’est faux », alerte Bela Loto-Hiffler, auteure du guide les Eco-Gestes informatiques au quotidien, édité par l’Ademe. — (Fabien Trécourt, Cliquer, c’est polluer, Version Femina n° 864, octobre 2018, page 42)
- Qui semble ne pas être fait de matière.
- Les nuages cessaient de ressembler à des cimes neigeuses ; ils devenaient immatériels et révélaient dans leur contexture un tourbillonnement immense et silencieux. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 96 de l’édition de 1921)
- Dont la réalité n'est pas tangible.
-
démielle
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démieller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démieller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe démieller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe démieller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe démieller.
-
gémelle
- (Rare) Féminin singulier de gémeau.
-
continuel
- Qui ne cesse pas ou cesse rarement.
- Abattue après la mort de sa sœur, Modeste s’était jetée en des lectures continuelles, à s’en rendre idiote. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- D'un bout à l'autre de l'Islande, il n'est si pauvre habitation qui n'ait son thermomètre : c'est que dans cette froide Terre de glace la température est la préoccupation continuelle des habitants. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 47)
- La basse-cour, les écuries, l’étable reportées dans les bâtiments de la faisanderie et cachées par des massifs, au lieu d’attrister le regard par leurs inconvénients, mêlaient au continuel bruissement particulier aux forêts ces murmures, ces roucoulements, ces battements d’ailes, l’un des plus délicieux accompagnements de la continuelle mélodie que chante la nature. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre dixième)
-
consubstantielle
- Féminin singulier de consubstantiel.
-
aisselle
- (Anatomie) Chacune des deux cavités situées au-dessous de la jonction du bras avec l’épaule.
- Le paysan avait croisé les bras, et ses mains étaient à plat sous ses aisselles. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- C’était une forte paysanne aux attaches solides, à la chair drue. Dès qu’elle s’était un peu remuée, elle avait les cheveux en désordre comme après une bataille et, en levant les bras pour se recoiffer, elle montrait des aisselles humides, aux poils roux. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 52)
- Dans les régions ventrales, la peau est granuleuse, particulièrement fine au niveau des aisselles et des aines. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Nous sommes assis dans une salle de réunion glauque comme il y en a dans tous les immeubles d’affaires du monde, autour d’une grande table ovale avec des verres de jus d’orange posés dessus et une esclave-secrétaire qui apporte un Thermos de café en baissant les yeux, dans l’odeur d’aisselles des réunions tardives de la veille. — ( Frédéric Beigbeder, 99 francs, Gallimard, 2000, collection Folio, page 27)
- (Par analogie) Creux, renfoncement.
- Tout un petit village se blottissait ainsi dans l’aisselle de la terre.Le plus tendre silence unissait les maisons ; et pas une lueur qui ne fût celle de la lune ou des étoiles ; pas un reflet qui ne retournât au ciel. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 80)
- (Botanique) Intérieur de l’angle aigu formé par une feuille insérée sur la tige.
- Beaucoup de fleurs poussent à l’aisselle des feuilles.
- Sur les sureaux fuse, à chaque aisselle de branche, une houppe neuve de verdure tendre. — (Colette, Bellaude, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 135)
- (Art) (Vieilli) Partie d’un four, de la naissance à la chapelle.
- L'aisselle d'un four, est le tour de la voute, dans l'espace d'environ les deux tiers. — (Manuel Lexique Ou Dictionnaire Portatif Des Mots François Dont La Signification N'est Pas Familière A Tout Le Monde, Didot, 1750, page 23)
- (Marine) (Vieilli) Angle rentrant formé par la vergue et les bras de l'ancre.
- Alors, un jour, j’entrepris de la dénicher. Ce ne pouvait pas être difficile : l’exiguïté et le dénuement de notre case offraient peu d’endroits qui pussent servir de caches : les aisselles des poutres, sous le toit, l’échafaudage de caisses et de planches qui formaient le bois du lit, la batterie de petites boîtes de conserves ramassées au hasard des trouvailles. — (Joseph Zobel, Le Cadeau, dans le recueil Le Soleil partagé, 1964, page 128)
- (Technique) Ardoise ou groupe d'ardoises taillées en courbe et qui relie le bord supérieur du toit d'une lucarne rampante au reste de la couverture.
-
bourrelle
- (Justice) (Rare) Femme chargée de l’exécution des peines.
- (Sens figuré) … la faim, logée dans mon ventre, y tire — la bourelle ! — une corde qui m’étrangle comme un pendu ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- La bourrelle était à l’origine de ce secret. — (Amélie Nothomb, Acide sulfurique, Albin Michel, Paris, 2005, p. …)
- (Sens figuré) Se dit d’une mère qui traite ses enfants avec une dureté excessive ou de toute femme tyrannique.
- Quitter ma bourrelle et bénéficier de l’aisance matérielle, jouir du farniente à perpétuité avec pour seule condition de vivre en compagnie d’un garçon charmant, qui eût hésité ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 217)
- (Désuet) Épouse d’un bourreau.
- Puis apparut la charrette des hautes-œuvres attelée d'un grand mulet noir amenant le condamné, un certain Jehan Grospiron, garçon jovial assis entre le bourreau et la bourrelle, celle-ci fort occupée à savonner la cravate de chanvre dont allait bientôt s'orner le col du mauvais bougre. — (Le condamné jovial dans Jacques Vallerant, Récits et contes populaires de Lyon, Gallimard, 1978, page 147)
-
définitionnelle
- Féminin singulier de définitionnel.
-
atemporel
- (Didactique) Qui ne s’inscrit pas dans le temps.
- L’Écriture Sainte nous présente le Christ tantôt sous l’un, tantôt sous l’autre de ces deux points de vue, qu’on peut appeler temporel et atemporel. — (Augustin Jakubisiak, Essai sur les limites de l’espace et du temps, Félix Alcan, Paris, 1927, page 184)
- L'inconscient étant rigoureusement atemporel pour l’enfant et pour le vieillard, ce dernier se trouvera encombré d’un inconscient spatialement démesuré, ce qui est un non-sens : c’est la topique qui devient à son tour un espace hors espace, sans limites. — (Olivier Flournoy, Le Temps d’une psychanalyse, Belfond, Paris, 1979, page 60)
- Au contraire, la liberté, l’émancipation, la réflexion, l’indépendance et l’ouverture d’esprit et les moyens qui les sous-tendent et permettent de les réaliser eux sont atemporels, agéographiques et asociaux, ou en tout cas visent à l’être. — (Sciences-Po : Paris roule carrosse quand Lille crie famine, rue89.com, 21 janvier 2012)
- (En particulier) (Grammaire, Linguistique) Qualifie une forme verbale énonçant un procès non daté, conçu comme indépendant de la durée.
- Les descriptions des Histoires Naturelles avec le temps du présent nous font sans doute penser au présent indéfini, général, au présent « atemporel » (Marouzeau, Précis, p. 108), mais avec une nuance. — (Pierre Nardin, La langue et le style de Jules Renard, Droz, Genève, 1942, page 117)
- L’exégèse juive oscille entre deux temps de la prophétie : un futur relativement proche, en tous cas antérieur au moment où l’exégète écrit ; un futur atemporel, temps eschatologique. — (Gilbert Dahan, Lire la Bible au Moyen Âge - Essais d’herméneutique médiévale, Droz, Genève, 2009, page 388)
-
bordel
- (Populaire) (Sexualité) Établissement où se pratique la prostitution.
- Monsieur l’curé a une fontaineAu bord d’elle, il va s’asseoir.Au bord d’el– papaAu bord d’el– mamanAu bord d’elle il va s’asseoir. — (Le Vieux Curé de Paris, chanson)
- Il paroît qu’alors chaque bordel étoit régi immédiatement par une hôtesse, (Maquerelle Abbesse,) ou par un débauché affilié en titre, avec une fille de joie, qu’on appeloit hourier du mot allemand hour, qui signifie débauché ; hourière femme débauchée […] — (Adrien Alexandre Marie Hoverlant de Beauwelaere, Essai chronologique pour servir à l’histoire de Tournay, volume 14, 1806, page 102)
- Ne demandez jamais à une tragédienne où elle a passé ses années de bordel. Renseignez-vous auprès de ses amies. — (Pierre Louÿs, Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, 1926)
- Le bordel, c’est le sein même de l’anonymat. — (Pierre Drieu la Rochelle, Gilles, Gallimard, Paris, 1939)
- Le bordel militaire de campagne ou réservé à la clientèle militaire existe dans les colonies, mais n’a pas droit de cité en France métropolitaine, où il demeure un commerce privé. — (Jean-Yves Le Naour, Misères et tourments de la chair durant la Grande Guerre : Les mœurs sexuelles des Français, 1914–1918, Aubier, 2002, page 201)
- Je ne sais pas pourquoi les bordels sont si souvent situés dans des rues aux noms aussi œcuméniques… L’hommage du vice à la vertu, sans doute. — (Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, Albin Michel, Paris, 2013, page 510)
- (Sens figuré) (Vulgaire) (Populaire) Situation chaotique, grand désordre.
- On dit qu’un pays est le bordel au simple quand des bandits de grand chemin se partagent le pays, comme au Liberia. — (Claude Caitucoli, Écriture romanesque et morale langagière, dans Morales langagières : Autour de propositions de recherche de Bernard Gardin, Universités de Rouen & du Havre, 2009, page 190)
- Peu à peu, notre pavillon fut envahi d’un bordel joyeux et incalculable, à l’image de notre mode de vie, dont les rares interdictions relevaient davantage de la météo ou de l’humeur que du savoir-vivre. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas. — (Emmanuel Macron, Président de la République française, 4 octobre 2017)
- Tout cela, à l'échelle du Québec, voire de la francophonie, donne, disons-le, un beau gros bordel. — (Anne-Marie Beaudouin-Bégin, La langue affranchie, se raccommoder avec l’évolution linguistique, Québec, Éditions Somme toute, 2017, page 61)
- Quel bordel ici ! Range-moi tout ça immédiatement…
- (Par extension) (Lorraine) (Péjoratif) Terme générique pour désigner un ensemble d’objets, souvent agaçant.
- – Et dans un tiroir quelconque, un pétard ou deux. Vous en avez bien un, ici. Et peut-être même un fusil de chasse à la panoplie, de la mort aux rats dans le grenier et tout un bordel tudatif éparpillé aux quatre coins ? — (Léo Malet, Les rats de Montsouris, Robert Laffont, Paris, 1955)
- Qu’est-ce qui lui prend encore, au bordel-là, à faire un tel boucan ?
-
biculturelle
- Féminin singulier de biculturel.
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appel
- Action d’appeler par la voix, par un geste ou par tout autre signal.
- — Reviens, reviens, criaient les camarades ; reviens vite ! Lebrac, aux trois quarts enlisé, céda à leurs appels et voulut tourner bride. — (Louis Pergaud, « Un sauvetage », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- En contrebas du hameau, une voix féminine a retenti : “Plume !” Obéissant à l’appel de sa propriétaire, la chienne est repartie fissa. Mais nous avions un nom. — (Martin Duru, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 25/03/220 de Philosophie Magazine.)
- (En particulier) (Foresterie) Lors d’une progression en virée, annonce à haute voix des arbres marqués afin qu’ils soient enregistrés par le pointeur et que les autres membres des virées soient informés du marquage effectué.
- On a donc inventé des compteurs plus ou moins perfectionnés, tel le compteur français DUBOZ — qui améliore sensiblement l'exactitude des appels, et reste croyons-nous le seul capable, par ses 3 ou 4 touches, d'enregistrer plusieurs essences, ou des catégories différentes. — (J. Pardé, Une amélioration du griffage en forêt, Revue forestière française, 1960 → lire en ligne)
- (Par extension) (Téléphonie) Entrée en communication par l’intermédiaire du téléphone.
- Le téléphone d’où est passé l’appel est immédiatement localisé. La communication a été émise depuis une cabine téléphonique située au lieu-dit La Commodité, sur la RN 7 à Solterre dans le Loiret. — (Élise Galand et Romain Icard, Suzy contre mon gros loup, Privé, 2005, page 67)
- Action d’appeler au moyen d’un signal des hommes à s’assembler.
- Battre, sonner l’appel.
- Les paysans répondirent à l’appel du tocsin.
- Action de réclamer, d’invoquer.
- Je fais un appel à votre générosité.
- L’appel du pouvoir corrompt tout.
- (Sport) Élan que l’on prend en appuyant sur le sol le pied qui va assurer la projection du corps.
- (Escrime) : Battement du pied fait sur place pour commencer l’attaque.
- Sa rapière, vivant serpent, sifflait dans sa main. Son pied battait des appels, il les provoquait, les menaçait de la voix, du regard, de tout son être tendu comme un ressort. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Action d’appeler à haute voix des personnes qui doivent se trouver dans une classe, un groupe, etc., afin de s’assurer qu’elles sont présentes.
- Nous sortîmes sur la grande cour de la prison et là, dans un coin à gauche, devant la porte entrouverte, on fit quelque chose comme un appel nominal. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française d’Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Lidoire.– Silence à l’appel ! — Manque personne, mon lieutenant. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
- (Droit) Demander à ce qu’une affaire soit rejugée en seconde instance.
- L’exécution de la sentence est suspendue car il a fait appel.
- Action d’appeler à haute voix chaque membre d’une assemblée parlementaire pour qu’il exprime son opinion ou donne son vote.
- (Vieilli) Provocation en duel, un cartel. On dit plus ordinairement défi.
- Les appels sont défendus comme les duels.
- (Militaire) Action d’appeler des conscrits sous les drapeaux.
- Il n’y a pas eu de réfractaires, tous les jeunes gens ont répondu à l’appel qui leur a été fait.
- (Programmation) Utilisation d'une variable connue ou exécution d’une fonction connue.
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essentielle
- Féminin singulier de essentiel.
- Naturellement, on pense de façon épidermique, que la nouvelle idéologie aura pour tâche essentielle de désintellectualiser et de désélitiser l’École, donc de supprimer ce coût-là, du moment que la masse des individus aura l’accès libre devant l’Enseignement secondaire et devant l’Enseignement supérieur. — (Célestin F. Nekpo, Éducation et culture, tome 2, Centre national de production de mnauels scolaires (CNPMS), 1997, pages 49-50)
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douvelle
- (Architecture) Petite douve.
- La dimension extérieure de la barrique est de 90 centimètres de longueur à la douvelle. — (M. A. De Comet, Monographie de la commune de Saint-Loubès, (département de la Gironde), 1869)
- […], huit percherons halent un tronc de quinze mètres, seulement ébranché et maintenant vertical, la motte serrée par des douvelles de tonneau comme les cuves. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 103)
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crénelle
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe créneler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe créneler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe créneler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe créneler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe créneler.
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actuelle
- Féminin singulier de l'adjectif actuel.
- La notion d’Armorique, qui est employée deux fois par César, ne se restreint pas à l’actuelle Bretagne. — (Jacques Naveau, Recherches sur Jublains et sur la cité des Diablintes, Documents archéologiques de l’Ouest, Conseil général de la Mayenne, 1997, page 31)
- Lorsque je lui ai téléphoné pour prendre rendez-vous, il m’a proposé trois options : l’expansion de conscience, la régression sous contrôle ou la suggestion posthypnotique. La première consiste à chercher dans mon enfance les traumatismes à l’origine de ma névrose actuelle, la deuxième à me faire revivre l’existence antérieure que je crois avoir menée, la troisième à me reprogrammer en effaçant de mon subconscient l’obsession médiévale — ce qu’il appelle me « désantérioriser ». — (Didier Van Cauwelaert, La Nuit dernière au XVe siècle, 2009)
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martel
- Forme ancienne de marteau.
- À la quinzième ligne, j'allais m’assoupir, quand un minuscule martel de métal piqueta la sonnette aiguë. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
- Sur le carré du milieu, les armes de la ville étaient représentées au moyen d’artifices floraux et végétaux et M. Abel les redéchiffra mentalement au passage : « Parti de gueules et de sinople aux trois martels d’argent, le chef cousu de France ». — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Samedi, 11 heures)
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cannelle
- De la couleur de la cannelle.
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m'offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
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chancel
- Clôture de pierre ou de bois séparant le chœur liturgique de la nef.
- À l’intérieur, quatre colonnes corinthiennes et les colonnettes cannelées du chancel supportent le jubé de bois, orné de panneaux en bas-relief polychrome. — (Alain Stéphan, Guide du Finistère, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2004, page 25)
- Au-dessus du chancel, face à la nef s’élève une grande crucifixion. Les croix du Christ et des larrons se dressent sur des monticules de terre truffés de crânes et d’ossements. — (Guy Leclerc, Les Enclos de Dieu, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1996, page 55)
- Un chancel séparait désormais les deux groupes. L’accès au chœur n’était autorisé qu’au moment de la communion, y compris pour les femmes. — (Jean Heuclin, Hommes de Dieu et fonctionnaires du roi : En Gaule du Nord du Ve au IXe siècle, Presses Universitaires du Septentrion, 1998, page 114)
- Le chancel est destiné à isoler le chœur ou sanctuaire de la nef. Le chœur est réservé aux clercs, la nef aux fidèles. Ces derniers ne peuvent pénétrer dans le chœur et doivent suivre les offices à travers la clôture. — (Mémoires de la Société d’émulation des Côtes-du-Nord, volume 113–117, 1985, page 63)
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mémoriel
- Relatif à la mémoire collective d’une nation.
- La réhabilitation mémorielle concerne en premier lieu les victimes d'une politique coloniale de peuplement, par laquelle des condamnés de droit commun ont été transportés en Nouvelle-Calédonie pour des faits parfois mineurs. — (Benoît Carteron, Identités culturelles et sentiment d'appartenance en Nouvelle-Calédonie, L'Harmattan, 2008, page 67)
- Les cérémonies du 11 novembre s’annoncent patriotiques et militaires : un peu partout, les établissements, fortement sollicités par leur hiérarchie, préparent la participation des élèves au grand barnum mémoriel. Avec cette confirmation : l’hommage aux morts a sérieusement dérivé vers un hommage à la guerre et à ceux qui l’entretiennent. — (B. Girard, Centenaire de 1918 : à l’école, le devoir de mémoire est une escroquerie mémorielle, Mediapart. Mis en ligne le 4 novembre 2018)
- En un mot, le fil mémoriel de notre société n'a pas été rompu, mais retissé. — (Gérard Bouchard, Les nations savent-elles encore rêver?, Boréal, 2019, page 285)
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hôtel
- Grande maison ou demeure d’un riche particulier.
- Le duc de Guise reconduisit sa belle-sœur, la duchesse de Nevers, en son hôtel qui était situé rue du Chaume, en face de la rue de Brac, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Recueilli par un de ses parents, le comte de Valqueyras, il vivait en parasite, mangeant à la table du comte, habitant un étroit logement situé sous les combles de son hôtel. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 90-91)
- Depuis son installation, assez récente, à Paris, où il habitait un magnifique hôtel, avenue de Friedland, il avait fait venir au Havre son beau yacht, le dernier raffinement du suprême confort, […]. — (Félicien Champsaur, La Toison d'Or, chap. 2 de La Glaneuse, Paris : chez Simonis Empis, 1897, p. 16)
- Le 2 juin 1791, jeudi de l'Ascension, son hôtel accueille à nouveau vingt-cinq convives à dîner. Pierre-Victor se sent peu bien, il reste dans ses quartiers, laissant à son fils Joseph-Alexandre de Ségur et sa chère Madame de la Suze le soin de mener la soirée. — (Jean-Jacques de Dardel, L'hôtel de Besenval: siège de l'ambassade de Suisse en France, Éditions Labor et Fides, 2013, page 84)
- (Par extension) Maison où n’habite qu’une seule famille.
- Un petit hôtel.
- Un hôtel particulier.
- (Vieilli) La maison du roi.
- Grand prévôt de l’hôtel.
- Maître des requêtes de l’hôtel.
- Grands édifices destinés à des établissements publics.
- Les écuries du roi et l’hôtel des gardes-du-corps devinrent pour eux un nouveau sujet de désordre; ils s’y précipitèrent en foule et jetèrent l’effroi parmi les valets d'écurie et les palefreniers. — (Anonyme, Histoire de la révolution française depuis l'année 1789, tome 1, Paris : chez Philippe, 1829, page 164)
- L’hôtel de la Monnaie.
- (Vieilli) Établissement hospitalier. Il n’a plus cette ancienne acception que dans :
- Hôtel des invalides.
- Hôtel-Dieu.
- (Hôtellerie) Établissement où l’on loue pour une courte durée, qui se compte en nuits (ou en heures) une chambre pour y vivre et surtout y dormir.
- J'ai vu, dans ma longue carrière d'ingénieur acousticien, bien des matières excellentes conductrices du son, mais jamais je n'en rencontrerai une seule comparable, même de loin, à celle dont sont pétris les murs de l’hôtel Terminus à Marseille. — (Alphonse Allais, Le petit loup et le gros canard, dans Deux et deux font cinq, Paris, Paul Ollendorff, 1895,)
- Bert fut désigné comme brancardier, et il aida à transporter les blessés dans le plus proche des vastes hôtels qui faisaient face à la rive canadienne, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 304 de l’édition de 1921)
- À Saint-Georges, un hôtel possédait une magnifique piscine, où je vis plusieurs fêtes nautiques. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Mon hôtel, en façade sur l’une des principales voies, a vraiment noble allure : des portiers corrects gardent son huis. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Peu à peu, il agrandit son établissement, lui adjoignit un hôtel borgne où de savantes « passes » lui assurèrent de larges profits. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
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javel
- Ellipse de eau de Javel.
- De la javel parfois ajoutée à la lessive pour blanchir le linge.
- j’ai voulu m’empoisonner avec de l’eau de javelle. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
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fraternelle
- Féminin de fraternel.
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margelles
- Pluriel de margelle.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.