Dictionnaire des rimes
Les rimes en : calade
Que signifie "calade" ?
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- (Manège) Pente d’un terrain élevé par où l’on fait descendre plusieurs fois un cheval au petit galop pour lui apprendre à plier les hanches et à former son arrêt.
- Rue empierrée de galets, souvent pentue, comme on en trouve surtout dans le sud de la France.
- Rue en calade.
- Le lendemain, Alberti passa prendre son collègue à l'hôtel, un deux étoiles de l'intra-muros dans une petite rue en calade. — (Didier Paris, Dunkerque Paradise, éditions Complicités, Paris, 2023, page 137.)
- Les villes ont un cœur. Celle-ci avait une âme. Et peut-être plusieurs, qui flottaient le long des calades, ricochaient sur les pavés. — (Henri Lœvenbruck, Le Testament des Siècles, 2003)
- L’usage des lozes est divers : couverture des maisons, construction et consolidation des muraillons ou murets, confection des calades, etc. — (Claire Graf, Le pays de Léa, 1970)
- (Par extension) Type d’empierrement décoratif à base de galets.
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "calade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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rocade
- (Militaire) Ligne parallèle au front de combat, reliant les divers secteurs et sur laquelle les troupes peuvent se transporter d’un point à un autre.
- Ligne, route, voie de rocade.
- (Transport) Boulevard périphérique partiel.
- Dans le quartier étudié dans le centre d'Aix-en-Provence, la circulation est rendue compliquée par le sens obligatoire de la rocade et l'étroitesse des rues ; […]. — (Vincent Kaufmann, Christophe Jemelin & Jean-Marie Guidez, Automobile et modes de vie urbains: quel degré de liberté?, Documentation française, 2001, page 48)
- (Informatique) Câble multipaire utilisé pour relier les répartiteurs et les sous-répartiteurs dans les systèmes de pré-câblage.
- laruscade
- lacaussade
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estocade
- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
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péliade
- (Herpétologie) Vipère à museau arrondi.
- myoide
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annonciade
- Religieuse d’un couvent de l’Annonciade.
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nomade
- Qui est errant, itinérant ; qui n’a pas d’habitation fixe, surtout en parlant des nations, des tribus, des peuplades.
- Il connaissait les procédés violents de ces chasseurs nomades, et il pensait que mieux valait, en tout cas, se mettre à l’abri d’un coup de main. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Les habitants passagers des garnis qui constituent la population nomade de Paris ne représentent malheureusement pas à eux seuls la population misérable. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, page 231)
- Les marchands nomades, notamment, cherchent à circonvenir par tous les moyens, tous ceux faisant métier de vérifier les animaux. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- L’origine de cette espèce asiatique a été très discutée : suivant De Candolle et divers auteurs, elle serait originaire des pays caspiens et aurait suivi en Europe les migrations des tribus nomades des Zingaris. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 187)
- (Par extension) Relatif aux nomades et au nomadisme.
- Je me rendis avec les chefs militaires aux tentes de Si Saïd, où on nous servit une collation de dattes et de lait de chamelle, une vieille tradition nomade sans doute. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 132)
- (Plus rare) Qualifie les animaux qui changent de lieu suivant les saisons.
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bourrade
- (Chasse) Atteinte donnée par le chien au lièvre qu’il court et auquel il enlève du poil. → voir bourrer
- Poussée que l’on donne à quelqu’un avec la crosse d’un fusil ou avec les poings.
- Si j’avais osé j’aurais dit que la veille Barberin m’avait précisément reproché d’être délicat et de n’avoir ni bras ni jambes ; mais je compris que cette interruption ne servirait à rien qu’à m’attirer une bourrade, et je me tus.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- La jeune fille s’était toujours méfiée de cet être positif et volontaire, aux poings solides et dont il fallait éviter les bourrades équivoques dans l’obscurité du couloir. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 94.)
- Des joueurs de belote, assis au fond d'une buvette, comptaient leurs points parmi les rires, les plaisanteries, les grosses bourrades, […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Comment Fagerolle était-il entré ? Il se souvint plus tard que Tacherot l'avait poussé en avant d'une bourrade. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 51)
- par extension
- Assis sagement l’un près de l’autre, nous nous regardions en souriant, sans rien dire, heureux de cette escapade d’écoliers, des bourrades de ce vent qui la décoiffait. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- (Botanique) (Régionalisme) Saule marsault.
- bagdad
- laslades
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calinotade
- Niaiserie, fadaise, bêtise.
- « Et si je lègue tout, l’entendit-on murmurer un autre jour, qu’est-ce qui me restera ? »Ce qui n’était pas, comme le crut son entourage, une calinotade, mais bien un cri de cet instinct de conservation que le corps transmet à l’âme. — (Paul Morand, Feu Monsieur le duc)
-
chiffonnade
- (Cuisine) Potage fait à partir d’herbes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Façon de préparer ou de présenter un aliment, taillé en lanières très fines.
- La chiffonnade de jambon a un goût différent du même jambon coupé en tranches plus épaisses.
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persillade
- (Cuisine) Préparation à base de persil.
- Du bœuf à la persillade.
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oréade
- (Mythologie) Nymphe ou divinité des montagnes et des grottes.
- — Je n’ai que le temps de m’habiller pour le dîner.Et elle s’échappa devant les lions de pierre, laissant à son ami une vision de naïade ou d’oréade. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 320)
- Il avait suffi que ce mécanisme monstrueux l’effleurât pour la lui ravir, pour faire d’elle sa captive, et dans le meilleur des cas une oréade. — (Ismaïl Kadaré, Avril brisé, 1978 ; traduit de l’albanais par Jusuf Vrioni, 1982, page 174)
- peyrehorade
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dérade
- (Poétique) (Hapax) Fait de dérader.
- J’aurais voulu montrer aux enfants ces doradesDu flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants,Des écumes de fleurs ont bercé mes déradesEt d’ineffables vents m’ont ailé par instants. — (Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre, 1871)
- (Par citation) (Littéraire) (Sens figuré) (Extrêmement rare) Dérive.
- Et tout l’avait laissé, le laissait. Son nez qui semblait une péninsule en dérade et sa négritude même qui se décolorait sous l’action d'une inlassable mégie. — (Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, Présence africaine, 1956, page 65)
- Mon esprit en dérade s’exerçait autrement. Je mangeais à peine, et je pouvais passer des heures sans rechercher de l’eau. — (Patrick Chamoiseau, Les Neuf consciences du Malfini, Gallimard, 2009, page 110)
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glissade
- Action de glisser involontairement ; effet qui en résulte.
- N’ayez pas de distraction et comptez, en cas de glissade, sur vos mains plus que sur vos pieds. — (George Sand, La Confession d’une jeune fille, L. Toinon, 1865, tome 2, page 66)
- Dans son trouble, il prit un tel élan qu’une glissade l’amena jusqu’au trou du souffleur et que, sans un heureux rétablissement, il serait tombé au plein milieu de l’orchestre. — (Albert Vanloo, Sur le plateau, souvenirs d’un librettiste, Librairie Ollendorf, 1913, chap. 11)
- La glissade de Bertara était visible sur la terre jaune humide, et, en bas, on voyait distinctement les traînées de ses mains et la trace de ses ongles incrustés dans le sol, dans les efforts qu’il avait dû faire pour arrêter sa chute. — (Jules Mary, La Marquise Gabrielle, J. Rouff, 1914, page 221)
- Et brusquement, je tourne à gauche... Le 4x4 part en glissade et s'arrête au milieu d'une petite place toute choupinou... — (David Duranteau, Le jour où mon pénis est tombé, Éditions Librinova, 2017)
- Action de s’élancer sur une surface lisse ; jeu auquel on s’amuse ainsi.
- Une glissade en « toboggan » ne s’oublie plus : c’est l’enivrement des espaces que l’on sent se dérober sous soi ; la sensation, pendant une minute, de la fuite irrévocable par delà les limites du connu... — (Sylva Clapin, Le Canada : la France transatlantique, E. Plon, Nourrit et Cie, 1885, page 118)
- Elle se surprit esquissant une glissade, sur un petit coin de glace bleue. — (André Maurois, Ni ange, ni bête, Grasset, 1919, 2e partie, chap. 7)
- Le reste de la place était couvert de petits pavés luisants, sur lesquels les enfants, sautant du tram, s’élançaient en de longues glissades vers la rue Bab-Azoun qui les menait en cinq minutes au lycée. — (Albert Camus, Le Premier Homme, Gallimard, 1994, page 197)
- (Par extension) Pente glissante ; glissoire.
- Deux grosses roches émergeaient du milieu de cette glissade, et des pins arrachés formaient de périlleux barrages contre lesquels l’écume se déchirait en réseau de dentelle. — (Léo Claretie, Vallée fumante, A. Mame et fils, 1900, p. 176)
- […] on avait établi, dans toutes les rues en pente avoisinant l’école, de superbes glissades. […] Mais la plus belle était celle de devant la cour où, selon une coutume immémoriale, on allait « luger » à toutes les sorties. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Laisser-aller, relâchement, succession de fautes qui conduit à la chute.
- On voit aussi l’indigne imprévoyance des gens d’en haut, leur affreuse glissade en plein abîme, et leur air effaré, leur fausse audace de peureux qui tremblotent en fredonnant. — (Jules Michelet, Histoire de France : Louis XV, tome quinzième, Ernest Flammarion, Paris, 1893, p. 308)
- Nos systèmes de retraites actuels pavent de bonnes intentions un enfer, la glissade vers la société grisonnante, vers le ralentissement économique, vers l’impasse. — (David Cosandey, La Faillite coupable des retraites. : comment nos assurances vieillesse font chuter la natalité, Harmattan, 2003, page 174)
- Seul l’euro nous protège, pour un moment encore, d’une glissade vers l’abîme — (Jacques Attali, « Soyons sérieux ! » dans L’Express, 27 avril 2011)
- (Danse) Pas de danse que l’on fait en glissant [1].
- Oh ! vous appelez cela danser : faire trois pas en avant, avec les pieds en dedans, le corps penché et les épaules arrondies ; puis hasarder une glissade à droite sans quitter terre, et comme si vous étiez fixée au parquet ; puis, peu satisfaite de ce que vous trouvez à droite, essayer à gauche une glissade parallèle ; puis, n’ayant pu encore trouver ce que vous semblez chercher, vous décider tout à coup à traverser pour aller voir ce qui se passe en face de vous ; là, recommencer le même manège, un pas à droite, un pas à gauche, le même, toujours le même ; car, si vous faisiez un pas différent, on vous prendrait pour une femme de quarante ans. — (Delphine de Girardin, Œuvres complètes, tome 4, Lettres parisiennes : 1836-1840, H. Plon, 1861, page 61, 8 février 1837)
- (Aéronautique) Manœuvre d’accélération en descente.
- D’une brusque glissade sur l’aile, l’aéroplane échappait au tir des mitrailleuses boches. — (Arnould Galopin, Les Aventures d’un apprenti parisien : le tour du monde en hydroaéroplane, A. Michel, 1928, page 1572)
- (Québec) (Familier) Appellatiion enfantine pour désigner un toboggan d’un parc de jeux, d’une piscine, d’un plan d’eau…
- L’échelle de la glissade, c’est pas une place pour jouer.
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arlequinade
- Bouffonnerie d’arlequin, soit dans le jeu, soit dans les paroles.
- (Théâtre) Genre de pièces de théâtre où l’arlequin joue le principal rôle.
- On vient de jouer une arlequinade fort plaisante.
- (Par extension) Toute bouffonnerie plaisante.
- (Livre) Livre animé, appelé aussi « métamorphoses », combinant des images pouvant être mobiles et placées l’une sur l’autre.
- À la différence du livre à système destiné à des adultes, les arlequinades sont des procédés utilisés pour des ouvrages destinés aux enfants, mais dont la manipulation a été longtemps réservée aux adultes. — (Gaëlle Pelachaud, Livres animés : Du papier au numérique, Éditions L’Harmattan, 2011, page 46)
- usclades
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mazarinade
- (Histoire) Pamphlet, libelle injurieux dirigé contre le cardinal Mazarin, sous la Fronde.
- Le mot « mazarinade » apparaît pour la première fois dans un triolet de Marigny sur l’échec du siège de Cambrai en juillet 1649. — (Éric Suire, Fabienne Henryot, Héloïse Hermant, Rémi Jimenes, Alexis Lévrier, Claire Madl, Philippe Martin, Jean-Paul Pittion, Nathalie Szczech, Alexandra Woolley, Christine Benevent, Florence Buttay, François Cadilhon, Emmanuelle Chapron, Willem Frijhoff, Violaine Giacomotto-Charra, Laurent Guillo, Stéphane Haffemayer, Le monde de l’imprimé en Europe occidentale (Vers 1470 - Vers 1680), 2020)
- Baisemeaux revint, posa le registre sur la table, le feuilleta un instant, et s'arrêta à la lettre M. — «Martinier, janvier 1659. Martinier, juin 1660. Martinier, mars 1661, pamphlets, mazarinades, etc.» Vous comprenez que ce n'est qu'un prétexte : on n'était pas embastillé pour des mazarinades; le compère allait se dénoncer lui-même pour qu'on l'embastillât. […]» Et Aramis, machinalement, tournait les feuillets du registre, continuant de lire sans paraître seulement s'intéresser aux noms qu'il lisait. — (Dumas, Le vicomte de Bragelonne, 1848)
- […] Il nous semble que Nodier, érudit, ne triomphe jamais plus sûrement, ne s’ébat jamais avec une plus heureuse licence qu’en plein XVIe siècle, en cette époque de liberté, de fantaisie aussi et de vaste bigarrure, et de style français déjà excellent. Il est de son mieux quand il disserte à fond sur le Cymbalum mundi ; et la réhabilitation de Bonaventure des Périers peut, en ce genre passer pour son chef-d’œuvre, à moins qu’on ne le préfère discourant, après Naudé, sur les Mazarinades, et puisant la théorie des deux éditions du Mascurat. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, « Charles Nodier », Portraits littéraires, tome 1, 1862)
- Désormais, on parlera des « raffarinades » pour évoquer ces quelques phrases dont Jean-Pierre Raffarin a le secret, entre les pamphlets vachards contre Mazarin – les mazarinades – et les truismes amusants d'un Tartarin de Tarascon. — (Le Monde, 5 juillet 2002)
- Ruse, habileté politique d'un homme au pouvoir, en l'occurrence Mazarin, chez Dumas.
- Louis écoutait ; il lui semblait étrange que Mazarin invoquât la bonne foi, lui l'auteur de tant de supercheries politiques qu'on appelait des mazarinades. — (Dumas, Le vicomte de Bragelonne, 1848)
- cohade
- goualade
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aillade
- (Cuisine) Divers plats contenant beaucoup d'ail.
- Une aillade de veau.
- De son côté, Plaute fait état d'un ragoût à l'ail qu'il nomme alliatum, terme qui se transformera en Gaule puis dans la France médiévale en aillade ou aillée. — (Jean-Paul Clébert, Le livre de l'ail, Éd.Barthélémy, Avignon 1987)
- (Cuisine)(En particulier) Pain sec ou grillé, frotté à l'ail et arrosé d’huile d’olive, parfois dans certaines régions on y rajoute des noix pilées.
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dragonnade
- (Historique) Persécutions exercées sous Louis XIV contre les protestants, pour les forcer à embrasser la religion catholique.
- la canonnade de l’île de Ré lui présageait les dragonnades des Cévennes — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, édition de 1849, page 328.)
- Il est inutile de faire le récit tragique de la « grande dragonnade du Midi », commencée en mai dans le Béarn par les soins de l’intendant Foucault et poursuivie jusqu’en juillet dans le Sud-Ouest, le Languedoc et le Dauphiné. — (Léo Hamon, Un Siècle et demi d’histoire protestante: Théodore de Bèze et les protestants sujets du roi, 1989)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.