Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bravoure
Que signifie "bravoure" ?
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- (Psychologie) Courage guerrier ; vaillance.
- Sa figure, une de celles que la bravoure a marquées de son cachet, offrait le type que cherche aujourd'hui l'artiste quand il songe à représenter un des héros de la France impériale. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Il avait plus de cran au front. Il était même très brave, d'une bravoure innocente. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 258)
- Certes, Jean-Luc en tira l’avantage essentiel en utilisant ses talents de conteur qui transformaient en acte de bravoure sa fuite devant les policiers. Mais il eut le bon goût de m’associer dans le récit de son épopée. — (Jean-Pierre Hoss, Impasse Valmy, Mon Petit Éditeur, 2013, p. 41)
- Cependant jamais soldats ne méritèrent plus d'être victorieux ; ceux de la brigade d’Austrasie, surtout, donnèrent l'exemple de la plus grande bravoure : […]. — (Charles Cunat, Le bailli de Suffren: Sa vie, ses voyages, La Rochelle : Éditions la Découvrance., 2008)
Mots qui riment avec "our"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bravoure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : our , ours , ourt , ourts , ourd , ourds , oure , oures , ourre , ourres , ourg et ourgs .
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amour
- (Psychologie) Sentiment intense et agréable qui incite les êtres à s’unir.
- Dans Thomas l’imposteur, il avait combiné à une apparence de psychologie « rudimentaire » des aperçus ou constats très fins et pénétrants, dépatinant les sentiments les plus convenus (amour, plaisir, ambition), les sortant du lieu commun. — (Pierre-Marie Héron, Cocteau, 2010, page 138)
- Non, l’amour, sentiment naïf et chaste qui se voile de pudeur et de fierté au sanctuaire du cœur, n’est point cette tendresse cavalière qui répand les larmes de la coquetterie par les yeux du masque de l’innocence ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- […] l’entière affection de cet homme, qui répondit par un amour unique à un unique amour, tout avait réconcilié cette pauvre femme avec la vie. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Or savez-vous quels sont ses deux instincts naturels, irrésistibles dans l’ordre psychique? c’est l’amour et la liberté. Ces deux instincts naturels se sont socialement combattus jusqu’à présent ; il a fallu que l’homme immolât ou plutôt subordonnât l’un à l’autre. — (Alexandre Dumas fils, La question du divorce, 1880, 12e éd., page 131)
- Déjà, Jacques aimait Yasmina, follement, avec toute l’intensité débordante d’un premier amour chez un homme à la fois très sensuel et très rêveur en qui l’amour de la chair se spiritualisait, revêtait la forme d’une tendresse vraie… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- L’amour, par l’enthousiasme qu’il engendre, peut produire le sublime sans lequel il n’y aurait point de morale efficace. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 342)
- L’homme a inventé les dieux et il a créé l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. L’amour a donné naissance au poète, puis au psychologue et, pour couronner l’humaine sottise, à cet enfonceur de portes ouvertes qui s’est baptisé psychanalyste. Le paladin du refoulement et l’écuyer servant la Haute Dame Libido. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- Personne que je sache, n’a encore osé dire que l’amour tel qu’on l’imagine de nos jours est la négation pure et simple du mariage que l’on prétend fonder sur lui. — (Denis de Rougemont, L’Amour et l’Occident, 1946)
- Je percevais au tremblement de leur voix, au miel de leurs paroles, cette terrible servitude qui les liait à ce qu’on nomme l’amour, d’un mot trop doux parce qu’on ne veut pas lui donner son véritable visage de bestialité et d’animalité. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Je veux mourir ès amoureux combats, Soûlant l'amour, qu'au sang je porte enclose, Toute une nuit au milieu de tes bras. — (Pierre de Ronsard, Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse)
- Affection profonde pour quelqu’un ou quelque chose. (Psychologie) Affect éprouvé lié à la libido qui fait tendre le sujet vers un objet affectif qui peut être une autre personne ou une partie d’une autre personne ou un objet[3].
- […] ce cœur qui s’ignorait soi-même avait tourné toutes ses pensées vers ses enfants, qu’elle s’était mise à adorer de toutes les forces virginales de l’amour maternel, le plus beau et le plus sain de tous. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De toutes les villes du département du Nord, Douai est, hélas! celle qui se modernise le plus, où le sentiment innovateur a fait les plus rapides conquêtes, où l’amour du progrès social est le plus répandu. — (Honoré de Balzac, La Recherche de l’Absolu, 1834)
- […] j’avais tâché d’en donner l’impression à Françoise en ne laissant pas paraître devant elle ma souffrance, parce que, même au moment où je l’éprouvais avec une telle violence, mon amour n’oubliait pas qu’il lui importait de sembler un amour heureux, un amour partagé, surtout aux yeux de Françoise qui, n’aimant pas Albertine, avait toujours douté de sa sincérité. — (Marcel Proust, Albertine disparue, in À la recherche du temps perdu, 1927)
- Je regarde MM. les délibérants aux assemblées d’élection et les députés aux États-généraux comme des juges aux pieds desquels tous ceux qu’anime l’amour du bien public doivent apporter le tribut de leurs pensées. — (Comte de Sanois, Questions proposées à toutes les assemblées, par un membre de la noblesse de celle de Meaux, 13 mars 1789)
- « Amour cérébral ? » Ne m’ennuyez pas avec cette sottise. Direz-vous que l’amour qui précipitait ces foules ingénues vers le tombeau du Christ était cérébral ? Et croyez-vous qu’on aime autrement la France ? — (Vercors, La marche à l’étoile, éditions de Minuit, 1943, éd. 1946, page 29)
- chauffourt
- gouraincourt
- bassoncourt
- floxicourt
- chapour
- courcourt
- gemmelaincourt
- abaucourt
- combourg
-
faubourg
- (Géographie) Partie d’une ville qui est au-delà de ses portes et de son enceinte.
- Les défenseurs, après avoir perdu les faubourgs, manquant d’eau, furent obligés de capituler. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Mais nous sommes déjà dans les faubourgs. Les maisons s'espacent, se reculent, s'adossent à la rivière ou à la montagne. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- (Par extension) Quartier d’une ville qui était anciennement un faubourg.
- Or nous avions fini, tout en conversant, par arriver faubourg du Temple, où des filles, à l'entrée du passage, racolaient. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Aux terrasses des brasseries, échelonnées du faubourg Montmartre, à la rue Drouot, de larges gouttes s'écrasaient sur le sol. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 9)
- D'un côté l'arôme familial d'un arabica feutré, de l'autre le remugle oppressant du graillon des faubourgs de Birmingham.D'un côté le bon goût français, de l'autre l’empiffrerie britannique. — (Philippe Trétiack & Pierre Antilogus, « Diététique », dans Europe, peut-on vraiment faire confiance à des étrangers : le premier dictionnaire du chauvinisme français, éd. Rivages , collection Rivages/Humour, 1989)
- (Par extension) Ensemble des habitants d'un de ces lieux.
- On a entendu le tambour , au son duquel on a vu entrer une partie nombreuse du faubourg Montmartre , portant le buste de Désilles, entouré de drapeaux et de lauriers. — (M. Dugour, École de Politique, du Collection, par Ordre de Matières, des discours, des opinions, des déclarations et des protestations de la minorité de l'assemblée nationale, pendant les années 1789, 1790, et 1791, vol. 11 : Projets de Constitution, Paris : chez Gattey, 1791, notes, p. LXVIII)
-
hourd
- (Vieilli) Estrade, échafaudage.
- (Architecture) Galerie en bois placée au sommet et en surplomb d’une muraille de laquelle on peut lancer des projectiles sur l’ennemi depuis son plancher ajouré. À partir du XVème siècle, ils furent remplacés par les mâchicoulis en pierre.
- Ce n’est pas tout : le sommet des tours était garni de hourds en charpente que l’on posait également en temps de guerre. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- blaincourt
- omencourt
- ablancourt
- girecourt
- dancourt
- bazoncourt
- gilocourt
- braucourt
- daillecourt
- berteaucourt
- attilloncourt
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bourre
- Amas de poils détachés de la peau de certains animaux à poil ras, tels que les bœufs, les vaches, les chevaux, etc.
- La bourre sert à garnir des selles, des bâts, des tabourets, etc.
- (Textile) Bourre de laine ou bourre lanice : partie la plus grossière de la laine.
- Matelas de bourre lanice.
- Qu’il soit donc à son tour ce mannequin de bois, de paille, de bourre ou de carton bouilli qu’il habillait tout à l’heure et déshabillait à sa guise. — (Guy Goffette, Presqu’elles, Gallimard, 2009, page 100)
- Quant à l’ours en peluche, laissé trop longtemps sur une étagère de l’armoire de sa chambre, il n’est plus qu’une loque, les mites ont grignoté la laine de son museau, des souris lui ont rongés les pattes et les oreilles et chapardé la bourre de son ventre. — (Sylvie Germain, Magnus, Fragment 29, Albin Michel, Paris, 2005, page 274)
- (Soierie) Bourre de soie : partie la plus grossière du cocon, celle qui ne se dévide pas.
- La borgnesse, aussi endimanchée, portait un bonnet blanc, un grand châle en bourre de soie, façon cachemire, et tenait à la main un vaste cabas. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Une bourre de soie sèche, telle qu'on l'obtient par la longue ébullition avec une grande quantité de détergent, comme à l'ordinaire, ne contient que 5 % de séricine. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Sens figuré) (Familier) Remplissage superflu.
- Il y a bien de la bourre dans cet ouvrage !
- (Chasse) Ce qu’on met par-dessus la charge d’une cartouche de fusil de chasse.
- — C’est un miracle qu’il vive avec une balle dans le ventre, et non seulement la balle, mais des lambeaux de drap, la bourre du fusil, et que sais-je, moi ? Vous sentez bien que je ne suis pas allé sonder une telle blessure. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Sur la table, un bourre-cartouches, une cartouchière, deux sébiles contenant l’une du plomb, l’autre des cartouches et des bourres ; à droite, près du secrétaire, une chaise volante. — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Il était aussi très intrigué par sa façon de déchirer la bourre avec les dents comme un troupier et sans forfanterie.« Cette charge bien bourrée va donner un fameux recul », dit Angelo. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 323)
- Au beau milieu, trônait le plat cuisiné par l'oncle Jules.« Voilà, dit-il, ce que je faisais cuire ce matin : ce sont des bourres grasses.— C'est pour quoi faire ? demanda Paul.— C'est pour faire des cartouches ! dit mon père. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, Le Livre de Poche, page 215)
- (Par extension) Duvet qui couvre les bourgeons de quelques arbres et arbrisseaux, lorsqu’ils commencent à pousser. → voir débourrer
- La vigne a gelé en bourre : au moment où le bourgeon se formait.
- Le chameau de tête est attaché par une corde de bourre de palmier au cou d’un âne qui est le guide de la troupe. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- (Rare) Le jeune âge, par analogie avec celui qui précède le débourrage chez les chevaux.
- C’est l’âge ingrat, l’âge de la bourre, une époque de boutons, de furoncles, de mains moites, de choses sales. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 160)
-
discours
- (Linguistique) Actualisation de la langue ; suite de mots qu’on emploie concrètement pour exprimer sa pensée.
- En proposant le passage, incessant, d’un discours ordinaire au champ de la science, en devenant un « agitateur de mots », le vulgarisateur se donne un joli rôle: celui de l’intermédiaire, du « passeur de mots ». — (Sabine Pétillon-Boucheron, Les détours de la langue: étude sur la parenthèse et le tiret double, page 299, éditions Peeters, 2002)
- Les parties du discours.
- Discours direct, indirect.
- (Désuet) Exposé ou traité sur un sujet quelconque.
- Ce que nous disons, Sire, n'est pas une hyperbole, ni un discours cérébrin ; nous l'avons vu, en l'année 1612, au chapitre général des jacobins. — (Louis-Clair de Beaupoil de Sainte-Aulaire, Histore de la fronde, chap.15 : 1651, Paris : chez Baudouin frères, 1827, vol.2, p.345)
- La véridicité se confirme donc quand le discours dit vrai conformément à son être, quand se présente en ressemblance la chose du discours. Elle diffère nécessairement d'un discours à l'autre. — (François Bousquet, La Vérité, Éditions Beauchesne, 1983, page 104)
- Le 5 mars 1946, le discours de Churchill à Fulton, évoquant le « rideau de fer », peut être considéré comme l'un des prémices de la guerre froide. […]. Le 21 août, un discours d'Andreï Jdanov, à Leningrad, inaugure le « jdanovisme » , le « réalisme socialisme » érigé en dogme politico-culturel. — (Pierre Jeanneret, Popistes: histoire du Parti ouvrier et populaire vaudois, 1943-2001, Editions d'en bas, 2002, p. 69)
- (Souvent au pluriel) Propos de la conversation, choses que l’on dit dans le commerce habituel de la vie.
- Discours sensé.
- Discours impertinent, extravagant.
- Discours à perte de vue.
- De vains discours.
- Trêve de discours.
- Faire des discours en l’air.
- Cela fera plus d’effet sur lui que tous les discours.
- Où veut-il en venir avec ces discours ?
- Où tend ce discours ?
- (Spécialement) Texte lu ou propos improvisés devant un public.
- Mais Mirabeau était réellement l’âme de la Constituante. […] ; le souffle qui animait ses discours faisant de ce tribun le véritable souverain de la Chambre. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- […] ; car dans un discours du 11 mai 1907, à la Chambre des députés, Jaurès m’a appelé le « métaphysicien du syndicalisme », sans aucun doute avec une intention ironique. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, note de bas de page 57)
- Lorsque l’interprète me traduisit le sens général du discours, je fus émerveillé. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Tout le monde a déjà subi l’épreuve des discours sans fin pendant lesquels on réprime difficilement ses bâillements. — (Saladin, Jean-Christophe, Mieux parler en public, Vuibert, Paris, 2004)
- De tout temps, il y a eu des discours. Ce ne sont que des mots, mais lorsqu'ils sont prononcés dans un contexte précis, ils ont le pouvoir d'informer, de sensibiliser, d'expliquer, de convaincre, de faire réfléchir et parfois de changer le cours de l'histoire. Au siècle dernier, l'Europe n'aurait peut-être pas subi un sort aussi effroyable si Hitler n'avait pas maîtrisé l'art du discours. De l'autre côté du spectre, certains discours de Martin Luther King, de Nelson Mandela et de Barack Obama ont contribué à changer les mentalités, à faire évoluer les esprits et à rendre le monde meilleur. — (Gilles Trudeau, Discours gagnants – Petit guide de rédaction, Linguatech éditeur, Montréal. 2018, p. 159)
- (Spécialement) (Désuet) Dans les lycées et les collèges, exercice destiné à former les élèves aux principes de la composition.
- Prix de discours français, de discours latin.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.