Dictionnaire des rimes
Les rimes en : boyaux
Que signifie "boyaux" ?
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- Pluriel de boyau.
- J’y ai vu passer des types que j’ai pas souvent rencontrés dans les boyaux, tiens ! Tous ceux qui n’en ont jamais foutu une secousse défilaient, et au complet, et pas abîmés ! — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, page 37 dans la collection Le Livre de Poche)
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "boyaux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
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colineaux
?- Pluriel de colineau.
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calao
?- (Ornithologie) Nom normalisé donné à treize genres comprenant 59 espèces d'oiseaux arboricoles et omnivores, souvent de très grande taille, appartenant à l’ordre des bucérotiformes, et qui se caractérisent par leur bec énorme et légèrement incurvé rappelant celui des ramphastidés (e.g. toucans) — auxquels ils ne sont que très indirectement apparentés — souvent surmonté d'un casque, ou sorte de protubérance cornée à fonctions mal comprises et parfois aussi massive que le bec, pourvu d'une queue longue et large, nichant dans des cavités d'arbres et qui sont exclusives aux régions tropicales de l'Ancien Monde (genres principaux: (Anthracoceros, Bycanistes, Lophoceros, Rhyticeros, Tockus, etc.).
- Avec son plumage noir et blanc, son long bec incurvé et son casque proéminent, le calao fait partie des oiseaux les plus originaux des forêts pluviales tropicales d’Asie du Sud-Est. — (Jérôme Bouchaud, Malaisie, 2010)
- La zoochorie permet la dissémination des graines sur de grandes distances. Par exemple, les graines de moabi sont mangées par les animaux (éléphant), celles de Maesopsis par le calao, les noix sont stockées par les rongeurs, les petites graines par les fourmis, etc. — (Jean-Noël Marien & Dominique Louppe, Les plantations, chap. 8 du Mémento du forestier tropical, coordonné par Dominique Louppe & Gilles Mille, Éditions Quae, 2015, p. 740)
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bourreaux
?- Pluriel de bourreau.
- Dans le grenier, on trouve que la punition est suffisante et les bourreaux descendent la victime, qui n’a rien de plus pressé que de se défaire de la corde malencontreuse et de courir en son logis pour se désenfieller. — (Édouard Bonnet, Les coudes sur la table, 1884, page 122)
- anévrismaux
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foetaux
?- Orthographe fautive, ou par contrainte typographique, de fœtaux.
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cuisseau
?- Partie de la chair qui entoure le bassin d’un veau dépecé pour la boucherie.
- Cuisseau de veau.
- Le chemineau est au cheminot des chemins de fer ce que le cuisseau de veau est au cuissot de chevreuil... — (Bernard Pivot, 100 mots à sauver, 2004)
- (Venaison) → voir cuissot ; (orthographe traditionnelle)
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bigorneaux
?- Pluriel de bigorneau.
- On privilégiera les abords de la Cotinière, sur Oléron, pour les étrilles, les oursins, les bigorneaux et les patelles. — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 24)
- macdo
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bilatéraux
?- Masculin pluriel de bilatéral.
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brûlot
?- (Navigation) Navire rempli de matières combustibles et destiné à incendier d’autres vaisseaux. — Note : C’est le sens initial du mot.
- Au milieu de la nuit, des brûlots lancés par les Anglais vinrent tomber au milieu de l’escadre. Les capitaines effrayés coupèrent leurs câbles et s’efforcèrent de gagner la haute mer. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 12)
- (Sens figuré) (Journalisme) Pamphlet incendiaire au ton très virulent.
- De juillet 1888 à février 1890, Alfred Le Petit réactive son journal satirique de 1871, La Charge, pour en faire un brûlot boulangiste, mais il s’enlise avec le déclin du général. — (Bertrand Tillier, À la charge ! : la caricature en France de 1789 à 2000, Éditions de l’Amateur, 2005, page 73)
- Il y a presque dix ans paraissait un brûlot collectif intitulé : Interdit aux autruches (Les Intouchables, 1997). Dans l’un des textes du recueil farouchement anti-boomer, l’écrivain Stéphane Despatie déversait tout son fiel sur une « génération qui, selon lui, exerce une mainmise autoritaire sur ses aînés et ses cadets », et qui serait menée par « les trop nombreux péteux d’bretelles, flatteux d’bedaines, mangeux d’avenir et fêteux d’rues se prenant pour les premiers et, bien sûr, les derniers révolutionnaires et citoyens responsables de l’histoire du monde. » (p. 121) — (L’Action nationale, volume 96, numéros 1 à 5, Ligue d’action nationale, 2006)
- C’est un véritable brûlot que M. Aussant a lancé depuis Londres où il travaille dans le secteur financier. Dans une lettre ouverte adressée au Devoir, intitulée « Si j’étais militant péquiste », il plaide pour « une refondation du Parti québécois ». — (Les candidats à la direction du PQ commentent le brûlot d’Aussant, dans http://www.lapresse.ca, 10 septembre 2014)
- Moutier écrit donc que sa liberté d’expression littéraire a été limitée au nom d’une morale qu’il varlope avec ironie. Le brûlot du statut Facebook fait boule de neige. Le milieu littéraire québécois est en émoi. — (Émilie Dubreuil, Le psychanalyste, la censure et l’air du temps, radio-canada.ca, 10 février 2021)
- (Par extension) (Cuisine) Eau-de-vie ou rhum que l’on brûle pour relever une omelette, une salade d’oranges, etc.
- Un brûlot mon gendre, ça chauffe la tripe et ça nettoie la tête; y a rien de meilleur pour le corps. — (Guy de Maupassant, Toine, dans Les Contes normands)
- Faut faire un brûlot ! cria Mes-Bottes ; deux litres de casse-poitrine, beaucoup de citron et pas beaucoup de sucre ! — (Émile Zola, L’Assommoir/Chapitre III, 1877, Charpentier, 1879, page 111)
- « Un verre de vin ! me disent-elles.— Oui, un verre de vin. »Je n’en bois que pour trinquer dans les cabarets ou dans les auberges, parce que c’est gai les verres qui se choquent, comme je ne bois de cognac que pour faire des brûlots : c’est joli, les flammes bleues. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Lorraine) (Cuisine) Préparation culinaire consistant à brûler du sucre avec de l’eau-de-vie ; récipient destiné à cet usage.
- M. Léon Collin, de Grand-Failly, m’a rappelé une préparation à base d’alcool qui se faisait dans la commune : le brûlot, Dans un récipient métallique conçu pour cet usage — et portant le même nom —, on faisait brûler du sucre sur de la goutte enflammée. — (Daniel Bontemps, Au temps de la soupe au lard, éditions Serpenoise, 1993, ISBN 978-2-87692-179-5)
- (Cuisine) (Vieilli) Morceau très salé ou très poivré [2].
- (Technique) (Miroiterie) Ancien polissoir pour les miroirs [2].
- (Vieilli) (Désuet) Homme ardent, inquiet, entreprenant, boutefeu [2].
- (Antiquité) Baliste [2].
- Homme imbibé d’alcool Référence nécessaire
- (Par analogie) Sorte d’insecte qui, en automne, cause des démangeaisons à la peau en s’y attachant.
- (Canada) Moucheron (genre Simulium) dont la piqûre donne une sensation de brûlure intense.
- Je pardonne au « moustique à collier blanc », qui provoque un jet de sang à chaque piqûre. Je subis avec patience les coups du « frappe d’abord », les impressions cautérisantes du microscopique « brûlot » ; mais le culex, je le hais, je le méprise, je voudrais le conspuer et le martyriser pendant toute une éternité. — (Henry de Puyjalon, Récits du Labrador, 1894, Imaginaire/Nord, 2007, page 54)
- Il pourrait désigner, en forçant un peu la note, cette mouche du coche de Lafontaine, qui « pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment qu’elle fait aller la machine… Va, vient, fait l’empressée… » mais malheureusement, je n’ai pas même vu l’ombre d’une mouche à mon départ : Maringouins, frappe-d’abord, mouches noires, moustiques, toute la gent pique-fort était restée dans ses retranchements, car il soufflait un vent du nord qui poussait bien notre pirogue, mais qui n’était pas du tout favorable aux mouches. Nous n’avons pas même senti la piqûre du brûlot, ce liliputien du monde des insectes. — (Napoléon Caron, Voyages, 1888, page 182)
- Il est vrai que c’est par curiosité que notre mère Ève mangea le fruit défendu. Avec le résultat qu’il nous est désormais interdit de passer nos journées à nous promener dans le jardin d’Éden […] et de manger des bleuets et des catherinettes en caressant négligemment les gentils petits tigres et les éléphanteaux domestiques. Au lieu de cela, du fait de notre première mère nous habitons les rives du Saint-Laurent, mangeons notre pain à la sueur du boulanger et sommes soumis aux attaques des bêtes féroces telles que moustiques, brûlots, frappe-d’abord et inspecteurs du Revenu. — (Ringuet (Philippe Panneton), Confidences, Fidès, Montréal/Paris, 1965, page 83)
- Le nord du Québec possède pourtant un bien meilleur moyen de repousser les hordes de touristes avides de grande nature […] Au Québec, nous pouvons compter sur les maringouins, les brûlots, les mouches noires et les différentes espèces de « frappe-à-bord » : mouches à chevreuil, à orignal, à caribou, à vache, à tout-ce-que-vous-voudrez et qui, faute de ces animaux, s’accommodent très bien d’une bonne bouchée de pêcheur ou de campeur. […] Chaque insecte se distingue par sa taille, sa rapidité et son mode de torture. De plus, ils ont des horaires complémentaires. Les mouches noires et « frappe-à-bord » dominent durant le jour, tandis que brûlots et maringouins préfèrent le crépuscule, bien qu’ils s’accordent fréquemment des heures supplémentaires. Ces charmantes bestioles ne semblent dormir que par les nuits très fraîches. […] De plus, l’humidité favorise la prolifération de ces meutes de mini-perceuses. — (Québec Chasse et Pêche, juillet 1975, page 45)
- (Poitou) Feu que l'on fait avec des broussailles, des petites branches, des débris de jardinage, dans le but de s'en débarrasser.
- Lalie tournait autour du brûlot en battant des mains. Michel, qui avait ramassé des châtaignes précoces, les lui installa dans un petit tas de cendre chaude qu'il tira à l'écart du brûlot. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920, cité dans École et la Vie, volume 34, 1950, page 292)
- Que fait-il en cette fin d'été 1939 au beau milieu du jardin de la petite maison de Brouvilliers, affairé qu'il est, autour d'un brûlot improvisé où se consument feuilles, branches, cartons et documents ? — (Pierre Gastineau, "Double mètre", vie et mort d’un syndicaliste, Éd. Publibook, 2005)
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ciboulot
?- (Botanique) Petit oignon.
- (Populaire) Tête, cerveau.
- Quand elle a quelque chose dans le ciboulot, elle l’a pas ailleurs ! : elle est têtue, opiniâtre.
- Chemin faisant, on s’essaie à l’attaque nocturne sans courage, contre des pochards attardés que l’on déleste d’un restant de paye en leur faisant sonner le ciboulot sur le pavé parisien. — (Henri Calet, Le belle Lurette, Gallimard, Paris, 1935)
- J’ai toutes les réponses plus ou moins prêtes dans un coin de mon ciboulot, malheureusement je ne les sors pas toujours au moment désirable…— (Léo Malet, M’as-tu vu en cadavre ? , Robert Laffont, Paris, 1956)
- Désolé pour la redondance de mon discours mais même à sept heures trente-sept, ces idées me cognent sur le ciboulot. — (Antoine Cluzo, La palpitante semaine d’un prolétaire, 2014)
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gros
?- Qui a beaucoup de circonférence ou de volume.
- Un gros homme.
- Un gros paquet.
- Que diable ! te voilà grand et gros regan comme père et mère la cagagne et tu ne saurois trouver dans ta tête le chibrax, forger dans ton esprit quelque ruse glandu, quelque honnête petit stratagème pour ken salement, et ajuster vos affaires ! — (Molière, Les Fourberies de Scapin, 1671, acte I, scène II)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Grossi, enflé.
- Avoir une grosse bosse.
- La rivière est très grosse depuis plusieurs jours.
- L’Eurotas était alors fort gros et fort enflé par la fonte des neiges […] — (Charles Rollin, Histoire ancienne, livre XII, 1730-1738, chapitre I, IV)
- Se dit, sans songer à la grosseur absolue, pour exprimer la grosseur relative.
- Les souris sont moins grosses que les rats.
- Le gros bout et le petit bout.
- Baptiste est plus gros que son frère.
- Elle [la grenouille], qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaillePour égaler l’animal [le bœuf] en grosseur […] — (Jean de La Fontaine, Fables, livre premier, fable III)
- Les grosses lettres sont formées de traits plus longs et plus larges que ceux des caractères ordinaires.
- Qui surpasse en étendue, en volume, en valeur, en importance, la plupart des choses de même genre.
- Une grosse rivière.
- Une grosse fortune.
- […] Pindare ayant loué dans un de ses ouvrages la ville d’Athènes, les Thébains le condamnèrent à une grosse amende. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, livre XIV, VI)
- L’abbé de Condillac revenait en France avec une pension de dix mille livres et l’assurance d’une grosse abbaye […] — (Voltaire, Lettre à M. Damilaville, 11 décembre [1764])
- On composerait un gros livre de tout le bien qu’on peut faire ; mais un prince philosophe n’a pas besoin d’un gros livre. — (Voltaire, Politique et législation : La Voix du sage et du peuple)
- Cette opération [l’irrigation des terres], qui tripleroit les productions, exige de gros capitaux & beaucoup d’esclaves. — (Abbé Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, tome VII, 39)
- Qui est supérieur en nombre.
- Un gros escadron de Parthes pleins de joie. — (Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, I, 6)
- Un prince veut faire la guerre ; et, croyant que Dieu est toujours pour les gros bataillons, il double le nombre de ses troupes ; le voilà d’abord ruiné dans l’espérance d’être vainqueur […] — (Voltaire, Des singularités de la nature, XXXIII, 1768)
- Un peu plus de…
- Il y a jusque-là une grosse lieue.
- Je serai chez toi dans une grosse demi-heure.
- (Familier) Qui a de l'intensité.
- Un gros rhume
- Il s’est fait une grosse querelle avec un de ses voisins.
- La pauvre Mme de Coulanges a une grosse fièvre avec des redoublements. — (Marquise de Sévigné, 313.)
- J’ai été tenté de me mettre dans une grosse colère à l’occasion de ce qui s’est passé à l’Académie française […] — (Voltaire, Correspondance générale : À M. le Marquis de Condorcet, 11 mai 1772)
- (Vieilli) Simple à comprendre.
- En l’un [l’esprit de géométrie], les principes sont palpables, mais éloignés de l’usage commun, de sorte qu’on a peine de tourner la tête de ce côté-là, manque d’habitude ; mais, pour peu qu’on s’y tourne, on voit les principes à plein ; et il faudrait avoir l’esprit faux pour mal raisonner sur des principes si gros qu’il est presque impossible qu’ils échappent. — (Blaise Pascal, Pensées, article VII, 1, édition Lahure, 1860)
- (Sens figuré) Qui a de la gravité ; qui a des suites, des conséquences.
- Ce n’est pas une grosse affaire.
- Je suis bien trompée, ou c’est un péché qu’il fait contre les idées de l’amour, des plus gros qu’il se fasse. — (Marquise de Sévigné, Lettre du 29 novembre 1679)
- (Sens figuré) Sans finesse.
- Le pays de Lalleu, qui est riche, mais qui n’a que de gros laboureurs, mais gens de bon sens et de bon gros raisonnement, en avoient député à la suite de cette affaire qui les intéressoit beaucoup. — (Louis de Rouvroy de Saint-Simon, Mémoires du duc de Saint-Simon, 1717-1718, tome 15, chapitre VI)
- Rien ne paraît plus éloigné de l’aimable caractère du chien que le gros instinct brut du cochon […] — (Georges Louis Leclerc de Buffon, Quadrupèdes, tome VIII, page 56)
- Un gros lourdaud, une grosse brute, un gros butor.
- Les plus habiles courtisans peuvent être de fort grosses dupes. — (Cardinal de Retz, IV, 90)
- Clarice Starling : Eh bien, peut-être aimeriez-vous… nous confier vos vues sur ce questionnaire, monsieur.Hannibal Lecter : Oh non, non, non, non ! Tout se passait si bien : je vous trouvais courtoise, et réceptive à la courtoisie. Vous aviez gagné ma confiance avec cette… troublante vérité sur M. Miggs. Tout ça pour en arriver à cette pesante transition vers ce questionnaire… Tst tst tst tst tst tst tst… C’est un peu gros. — (Ted Tally, traduit par l’Européenne du doublage, Le Silence des agneaux, 1991)
- Épais, brut
- De la grosse toile.
- Des gros souliers.
- Un gros vin, couvert et épais.
- Grossier, vulgaire.
- Un gros juron.
- Passez les mots aux rieurs,Les plus gros sont les meilleursPour la gaudriole. — (Pierre Jean de Béranger, La Gaudriole)
- En parlant des personnes, riche, opulent ou qui opère en grand.
- Je me trouvai au palais avec bon nombre de noblesse et de gros bourgeois. — (Cardinal de Retz, III, 339)
- Sais-tu bien qu’en temps de peste cette fille-là pourrait devenir un très gros parti ? — (Jean-François Regnard, le Retour imprévu, scène 2)
- Le premier est celui d’un gros négociant qui laissa de grandes richesses à ses enfants […] — (Alain René Lesage, Le Diable boiteux, XII)
- « Après qu’on m’a poussée à réfléchir au maintien de ma candidature pour ne pas froisser les “gros candidats”, je tiens à dire que “j’y suis, j’y reste”. Il ne manquerait plus qu’on essaie de m’évincer du débat télévisé ! » — (Julie Carriat et Brice Laemle, Présidentielle 2022 : les difficultés de la Primaire populaire à s’installer en « juge de paix » à gauche, Le Monde, 24 décembre 2021)
- Qui présage un évènement redouté.
- L’avenir est gros de menaces.
- Pour la troisième fois, et sur un ton intolérablement agressif, il réitéra son insolente question. Un silence gros de danger suivit. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 349 de l’édition de 1921)
- (Vieilli) (Vulgaire) Désigne les femmes enceintes et parfois les animaux femelles gravides.
- Lorsqu’elle était grosse de son premier enfant.
- (Marine) Soulevé en vagues fortes, en parlant de la mer.
- La mer déjà très grosse, formée de houles aux directions différentes, devient effroyable ; c’est un monstrueux clapotis, sans direction déterminée […] — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
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bordereau
?- Relevé détaillé de quelque chose, par exemple des divers articles dont se compose une somme à payer ou à recevoir.
- Harcelé par ses supérieurs, eux-mêmes en butte à de pressantes interventions émanant de personnalités influentes et même du « Château », l’inspecteur Duval en arrivait à se demander si le rédacteur du bordereau gagnant — puisque ce bordereau gagnant existe, se disait-il avec rage en contemplant la souche correspondante, hélas anonyme — finirait par présenter, dans l’espoir d’empocher ses gains, un titre sur lequel il aurait certaines explications à fournir… — (Bernard de Fligny, Le tiercé de la mort, Librairie des Champs-Élysées, 1981, chapitre IV)
- Bordereau de courtier, d’agent de change, écrit constatant les opérations, les négociations faites par un courtier, par un agent de change.
- (Typographie) Le bordereau d’un metteur en pages, etc.
- (Justice) Bordereau de collocation : Acte que le greffier d’un tribunal délivre à chacun des créanciers hypothécaires utilement colloqués dans un ordre.
- (Hypothécaire) Bordereau d’inscription : Acte dressé par un créancier et remis par lui à un conservateur des hypothèques, pour que ce dernier le copie sur ses registres, et qui contient, entre autres désignations, celle des sommes dues à ce créancier en principal et accessoires, ainsi que celle de l’immeuble affecté à l’hypothèque.
- C’est l’inscription de ce bordereau sur les registres du conservateur qui fixe la date et le rang de l’hypothèque.
- (Administration) Notice des pièces qui composent un dossier.
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censoriaux
?- Masculin pluriel de censorial.
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carcéraux
?- Masculin pluriel de carcéral.
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primordiaux
?- Masculin pluriel de primordial.
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andantino
?- (Musique) Moins lentement que l'andante.
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azygos
?- (Anatomie, Médecine) Les veines azygos, impaires, transportent du sang désoxygéné depuis les parois postérieures (chez l'homme ou supérieures chez les quadrupèdes) de l'abdomen et du thorax à la veine cave supérieure (ou antérieure) en cheminant du côté droit du rachis ; elles permettent aux veines cave supérieure (ou antérieure) et inférieure (ou postérieure) de communiquer.
- (chez le cheval). Grande veine azygos. C'est une longue veine impaire, qui commence au niveau des premières vertèbres lombaires et s'étend d'arrière en avant, à droite de l'aorte thoracique, sous le corps des vertèbres dorsales, jusqu'à la 6e environ, à partir de laquelle on voit cette veine s'infléchir en bas, pour former une espèce de crosse qui se termine dans la veine cave antérieure, très près de l'embouchure de ce vaisseau, ou qui parfois s'ouvre directement dans l'oreillette droite. — (Chauveau Auguste, Arloing Saturnin, Traité d'anatomie comparée des animaux domestiques, 1 064 p., page 685, 1890, Paris, Lib. J.B. Baillière et Fils)
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bécasseaux
?- Pluriel de bécasseau.
- On y croise donc essentiellement des oiseaux de mer : barges rousses ou à queue noire, bécasseaux, tourne-pierres, courlis, pluviers argentés… — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 29)
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beau
?- D’aspect agréable à l’œil ou à l’oreille.
- Il n’y a de beau que ce qui nous semble inutile ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- On ne pouvait voir de fille plus fraîche, plus riante ; elle était blonde, avec de beaux yeux bleus, des joues roses et des dents blanches comme du lait ; […]. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- D’ailleurs, elle voyait bien qu’il était tout jeune et très beau sous sa simple tenue de toile blanche. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Il n’y a de beau que ce qui nous semble inutile ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Marseille, quand elle est belle, est extrêmement belle, mais, dans ses hideurs, elle va au paroxysme. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Zaheira ne put s’empêcher de penser qu’elle n’avait jamais vu un homme aussi prodigieusement beau. Elle se sentit rougir. Sa gorge se serra. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- (Par extension) Agréable.
- Et puis, je continuais à embellir ma maison : […]. Les lilas plantés par Sam étaient en fleur à présent et, l'un dans l'autre, la vie était belle. — (Kristan Higgins, Un grand amour peut en cacher un autre, traduit par Karine Xaragai, éditions Harper Collins & Mosaïc, 2014)
- (Météorologie) Qualifie un temps ensoleillé.
- Le ciel demeurait beau, mais le vent fraîchissait et le roulis de l’aéronat s’accentuait. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 179 de l’édition de 1921)
- Les jours de beau, ils s'asseyent sur les chaises en métal au milieu de la pelouse. — (Sandrine Collette, Ces orages-là, J-C Lattès, 2021)
- (Cuisine) Gros.
- Prendre trois belles tomates.
- Grand.
- — Pourquoi n’as-tu pas mangé un morceau de pain ?— J’en ai mangé deux, mais j’ai encore une belle faim. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Dans les noms composés de parenté, indique que la relation est due à une alliance (incluant un second mariage).
- Le beau-frère est le frère de l’épouse ou l’époux de la sœur (ou de la belle-sœur).
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congénitaux
?- Masculin pluriel de congénital.
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bachot
?- (Marine) Petit bac.
- Je connaissais dans l’île un pêcheur et sa femme, je les hélais du rivage, ils venaient nous chercher dans leur bachot, et nous passions la journée avec eux. — (Hector Malot, Les Amants, Michel-Lévy frères, 1862, page 230)
- Tous, arrivés au même endroit, s’arrêtaient, attendant le passeur. Le lourd bachot allait sans fin d’une rive à l’autre, déchargeant dans l’île ses voyageurs. — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 222)
- Sur la Seine circulaient lentement quelques gros bachots représentant des dômes, des pyramides, des monuments compliqués en feux de toutes nuances. Des festons enflammés traînaient jusqu’à l’eau ; et quelquefois un falot rouge ou bleu, au bout d’une immense canne à pêche invisible, semblait une grosse étoile balancée. — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 238)
- Une petite rivière, ou plutôt un ruisseau, serpentait à travers le domaine, contenant dans ses eaux claires du bon et gros poisson ; un petit bachot enchaîné indiquait que les hôtes du lieu faisaient, sur ce fleuve en miniature, de la navigation de plaisance. — (Édouard Foà, À travers l’Afrique centrale. Du Cap au lac Nyassa, E. Plon, Nourrit et Cie, 1897, page 120)
- Enfin, […], nous parvînmes à nous emparer d’un mauvais bachot faisant de l’eau partout, qui dut traverser et retraverser à trois reprises pour transporter notre petite caravane sur la rive gauche. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 144)
- « Quand je repassai le pont de Villeneuve, on voyait quelque chose de noir au milieu de la Seine. De loin, ça avait l’air d’un bachot. — (Alphonse Daudet, Le Prussien de Bélisaire, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 72)
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brachiaux
?- Masculin pluriel de brachial.
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armoriaux
?- Masculin pluriel de armorial.
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équivaut
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de équivaloir.
- En juin 1890, dans une lettre à Pierre Louys, Valéry déclare avoir lu tout Verlaine hors La Bonne Chanson et, refusant de s’intituler « esthète » ou « symboliste » comme étiquette trop trop précise ou trop étroite, affirme son désir, quand il lui plaira, d’être décadent et de « verlainiser », ce qui pour lui équivaut alors à « oublier la rime, le rythme, la grammaire, vagir à ma guise et laisser crier mes sens ». — (Paul Gifford, Brian Stimpson, Paul Valéry ; Musique, Mystique, Mathématique, 1993)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.